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Publié : dim. janv. 23, 2005 6:00 am
par Acrux
Rénatane  a écritJ'espère que l'espèce humaine va survivre jusque la.....
En calculant que du premier primate à nous il y a 70 millions d’années d’évolution et qu’il y a 3 milliards d’années la vie ne faisait qu'apparaître, je me demande si dans le cas où nous existerions toujours dans 4 milliards d'années si on se nommerait vraiment « humain »…?!

Publié : dim. janv. 23, 2005 2:37 pm
par Acrux
Vraiment nice le reportage de découverte!!

Lorsqu'il montrait les paysages, avec saturne présente dans le ciel titanesque comme la lune l'est sur terre, en parlant de la façon dont la pluie tombe ; de grosses gouttes qui flottent vers la bas tout doucement…, je n'ai pas de mot pour exprimer la sensation... Que j'aimerais y être...!  

Publié : dim. janv. 23, 2005 3:54 pm
par Rénatane
Oui c'était vraiment beau.......  

Publié : dim. janv. 23, 2005 6:38 pm
par Lucky Luke
En effet c'étais vraiment beau  et je suis  vraiment ébahi de la façon que  les scientifiques peuvent résoudre les problèmes techniques en cours de route . Comme par exemple utiliser l'effet Doppler en conjonction avec les ondes radio  pour  que la sonde Cassini  puisse "synthoniser" les ondes émises par  la sonde Huygens dù à un léger défaut du récepteur  .

Publié : mar. janv. 25, 2005 4:29 pm
par Lucky Luke
La Nasa supprimerait le budget pour l'entretien du téléscope spatial Hubble

WASHINGTON (AFP) - Le sort du téléscope spatial américain Hubble est incertain alors que la Maison Blanche refuse d'allouer à la Nasa le budget nécessaire pour l'entretenir et prolonger son fonctionnement, selon la presse américaine qui cite des sources industrielles et de l'administration.

Les fonds nécessaires pour cette mission, robotique ou avec la navette spatiale, estimés à un milliard de dollars, ont été éliminés du projet de budget de la Nasa pour l'année fiscale 2006 débutant le 1er octobre, affirme le Washington Post.


La Nasa, l'agence spatiale américaine, doit annoncer la décision au début février au moment où le président George W. Bush soumettra son projet de budget 2005/2006 au Congrès, précise le quotidien.

Interrogé, un porte parole de la Nasa, Robert Mirelson a qualifié ces informations "de pures conjectures" tout en se refusant à d'autres commentaires. "On ne peut rien dire avant que le projet de budget soit soumis au Congrès le 7 février", s'est-il borné à ajouter.

Selon Space.com, service spécialisé en ligne, qui a été le premier à dévoiler cette information, la Nasa prévoirait également des fonds pour une mission robotique qui dès 2006 sortirait Hubble de son orbite pour le faire tomber dans un océan. Mais cette information n'a pas été confirmée par des responsables de l'administration interrogés par le Washington Post.

Hubble, le premier télescope spatial qui a transmis des images spectaculaires des confins de l'univers, mis en orbite au début des années 1990, devait continuer à être utilisé jusqu'à ce que ses instruments cessent de fonctionner. Le téléscope pourrait survivre jusqu'en 2007 si ses piles solaires produisent assez d'énergie pour le manoeuvrer et l'orienter vers des zones de l'univers que souhaitent étudier les astronomes, selon la Nasa.

Il devait fonctionner quinze ans grâce à des entretiens réguliers comme le remplacement des batteries solaires et des gyroscopes permettant d'assurer sa stabilité. Cette limite a été ensuite portée à 20 ans avec 2010 comme date prévue de fin de service.

Les astronautes américains ont, avec la navette, fait quatre missions pour entretenir et réparer Hubble (1993, 1997, 1991 et 2002) avec la dernière prévue en 2006, qui pourrait désormais être supprimée.

En janvier 2004, l'administrateur démissionnaire de la Nasa, Sean O'Keefe, avait annoncé l'annulation d'une mission de la navette pour réparer le téléscope, soulevant un tollé au Congrès et dans la communauté astronomique.

Quelques mois plus tard la Nasa avait proposé l'envoi d'une mission robotisée pour faire les travaux d'entretien lui permettant de fonctionner jusqu'à l'arrivée de son successeur à l'horizon 2011.

Un comité d'experts de l'Académie américaine des Sciences avait recommandé le 8 décembre dernier, dans un rapport commandé par le Congrès, l'envoi d'une navette avec un équipage d'astronautes pour réparer Hubble et non une mission robotisée qu'ils jugent trop risquée.


Publié : mer. janv. 26, 2005 1:21 am
par Rénatane
Citation :Selon Space.com, service spécialisé en ligne, qui a été le premier à dévoiler cette information, la Nasa prévoirait également des fonds pour une mission robotique qui dès 2006 sortirait Hubble de son orbite pour le faire tomber dans un océan. Mais cette information n'a pas été confirmée par des responsables de l'administration interrogés par le Washington Post.



Qu'ils attendent donc l'autre télescope avant de se débarrasser de lui.... il marche encore non ?

Publié : mer. janv. 26, 2005 12:58 pm
par Lucky Luke
L'assemblage de la Station spatiale sera complété d'ici 2010



Lia Lévesque

Presse Canadienne

Montréal

Les partenaires de la Station spatiale internationale comptent bien terminer l'assemblage de la station d'ici 2010 et exploiter ensuite son potentiel pendant au moins cinq années.


Les partenaires, qui sont les agences spatiales respectives des États-Unis, de l'Europe, du Japon, de Russie et du Canada, se sont rencontrés à Montréal, mercredi, pour peaufiner leur collaboration à ce vaste programme international.

Ils ont ensuite rencontré la presse pour faire le point sur l'évolution des discussions, exprimant leur satisfaction face aux progrès accomplis.

«Le résultat essentiel, c'est qu'on a maintenant une configuration finale sur laquelle tout le monde est d'accord, une séquence d'assemblage, c'est-à-dire la succession des vols sur laquelle tout le monde est d'accord, donc c'est une étape importante», a résumé le directeur général de l'Agence spatiale européenne Jean-Jacques Dordain.

L'espérance de vie de la Station spatiale internationale, lorsque l'assemblage en sera terminé, n'est pas arrêtée précisément. «Elle sera là. Si en 2015 on se rend compte qu'on a encore besoin de l'utiliser, il sera très facile de prolonger sa durée de vie», a fait savoir M. Dordain.





Publié : jeu. févr. 03, 2005 2:19 pm
par Rénatane
Une partie de la masse manquante de l'univers détectée

Agence France-Presse

Paris

Une partie de la masse manquante de l'univers, matière «cachée» dont les astronomes postulent l'existence, a été détectée par une équipe américano-mexicaine, grâce à l'observation des rayons X émis par un quasar (astre de très grande luminosité), annonce la revue Nature de jeudi.


Fabrizio Nicastro, du Smithsonian Center for Astrophysics de Cambridge et ses collègues, ont réalisé l'observation de cette matière dans les nuages intergalactiques et qui correspond, expliquent-ils, à de la masse manquante.

Ces astronomes ont utilisé les télescopes spatiaux d'observation de rayons X «Chandra» et «XMM-Newton» qui ont enregistré la quantité de rayons X émis par le quasar Markarian 421 et arrivant sur Terre après avoir traversé les nuages intergalactiques.

Les atomes d'oxygène et d'azote ionisés présents dans ces nuages, et normalement invisibles, absorbent les rayons X, précisent les auteurs de l'article. Les atomes ainsi détectés correspondent à la masse manquante recherchée.

Dans un commentaire publié dans le même numéro de Nature, Michael Schull, de l'université du Colorado à Boulder (États-Unis), pose la question de savoir si les nuages traversés par les rayons X en provenance du quasar Markarian 421 sont «caractéristiques du milieu intergalactique de l'univers». Il faudrait pouvoir effectuer la même observation en utilisant d'autres quasars mais «il n'en existe pas d'autres suffisamment brillants pour faire une mesure fiable - et de la même qualité que celle de ces observations - de l'absorption par le milieu intergalactique», ajoute-t-il.
Les modèles actuels d'univers, rappellent les scientifiques, prévoient que celui-ci est composé de 95 % de matière sombre non observée mais qui se manifeste par les perturbations dans le mouvement des galaxies et des étoiles et dans l'expansion de l'univers. Il est composé aussi de 5 % de matière «normale» (matière baryonique dont les étoiles et les planètes sont faites).

La moitié de cette matière «normale» n'a cependant jamais été observée par les astronomes bien qu'elle soit prévue par les modèles du «big bang». C'est cette matière cachée que l'équipe de Fabrizio Nicastro a mis en évidence.








Publié : sam. févr. 05, 2005 4:23 am
par Acrux
Le tourbillon vertigineux d'un nouveau pulsar X


L'objet céleste découvert grâce à un satellite de l'ESA effectue 600  révolutions sur lui-même par seconde.

Moins grand que Paris, plus lourd que le Soleil, l'astre tourne sur lui-même 600 fois par seconde. C'est un pulsar, le résidu ultra-concentré du cœur d'une étoile morte, dont les émissions de rayons X ont été découvertes le 2 décembre 2004 par le satellite Integral de l'Agence spatiale européenne (ESA), à 10 000 années-lumière de la Terre, en regardant en direction de la périphérie de notre galaxie.  

Les résultats de ces observations, rassemblés au centre de récolte de données du satellite (Integral Science Data Center, ISDC), rattaché à l'université de Genève, devront être publiés prochainement dans la revue Astronomy & Astrophysics. En accomplissant une révolution en seulement 1,67 milliseconde - précisée à l'aide du satellite RXTE de la NASA -, cet objet hors normes détient le record de sa catégorie, celle des pulsars X milliseconde accrétants, autrement dit celle de ces rares toupies célestes que l'on a pu observer en train d'aspirer la matière de leur compagne, une étoile très proche.

Outre cette célérité exceptionnelle, IGR J00291 + 5974 (c'est son nom) possède toutes les caractéristiques qui assurent aux pulsars le rang de pièces maîtresses du cabinet des curiosités de l'Univers. La densité : une seule cuillerée de matière prélevée sur ces astres pèserait un milliard de tonnes. La force de son champ magnétique est des milliers de milliards de fois plus intense que celui de la Terre. Métronomes de l'espace, ces pulsars émettent, par leurs deux pôles, de fins pinceaux d'onde, principalement radio, avec une régularité qui aurait fait tousser l'horloge parlante.

Cette ponctualité toute ferroviaire a d'ailleurs failli faire dérailler les deux astronomes anglais, Jocelyn Bell et Anthony Hewish, qui en 1967 ont découvert le premier pulsar. L'exactitude des signaux leur fit même envisager que des extraterrestres tentaient peut-être de joindre la Terre. Par dérision, ils baptisèrent cette source "petit homme vert 1", avant d'adopter une terminologie plus sérieuse dérivée du terme anglais pulse ("impulsion périodique").

Depuis, les progrès techniques, notamment les nouveaux satellites, ont permis aux astronomes de mieux tâter ces pouls uniformes, de plus en plus nombreux à pouvoir être perçus au sein de notre galaxie, la Voie lactée. A ce jour, ils y ont dénombré plus de 1 000 pulsars, dont une immense majorité n'émettent que des signaux radio.

SPHÈRE DE 20 KM DE DIAMÈTRE

Au fil des découvertes, ils ont aussi reconstitué l'origine de ces phénomènes. Les pulsars résultent de l'effondrement du cœur d'étoiles de taille intermédiaire (les plus massives deviennent des trous noirs, les plus petites des naines blanches) après leur explosion finale en une supernova. Sous la contrainte de la gravité, la matière restante de l'étoile, des neutrons - particules élémentaires, électriquement neutres, qui entrent dans la composition des noyaux atomiques -, qui représentent une fois et demie la masse du Soleil, se concentre en une sphère d'une vingtaine de kilomètres de diamètre.

C'est cette contraction brutale qui fournit l'énergie de l'accélération vertigineuse de la rotation de ce qui est alors baptisé une étoile à neutrons, qui ne prendra le nom de pulsar que si ses flashes de phare cosmique sont perceptibles depuis la Terre. Après cette impulsion, le sort du pulsar solitaire n'est plus qu'une lente décélération, durant des millions d'années, couplée à un affaiblissement de ses émissions radio qui va peu à peu le rendre inaudible.

Toutefois, les astronomes ont constaté que certains maintenaient un rythme effréné. Quelques-uns pouvaient même être inscrits au club très fermé des pulsars millisecondes, dont la vitesse de rotation est largement inférieure à la seconde au tour. Ils ont supposé que ceux-là tiraient leur supplément d'énergie d'une longue vie commune, au sein d'un système binaire, avec un astre dont ils aspirent la matière jusqu'à la faire disparaître. La confirmation de cette étreinte mortelle date de 1998, avec la découverte du premier pulsar accrétant, en train de déchiqueter sa compagne. Au cours de ce dépeçage, l'apport d'énergie est tel que la nature des émissions du pulsar évolue. Aux ondes radio succèdent les rayons X, plus intenses.

"SOUPE DE PARTICULES"

"C'est pour cela qu'Integral, spécialisé dans la détection des rayonnements X et gamma, a pu découvrir ce nouveau pulsar X milliseconde accrétant, le sixième et le plus rapide connu dans cette catégorie", explique Thierry Courvoisier, responsable de l'équipe de l'ISDC.

Le record reste toutefois détenu par un pulsar isolé, découvert en 1982, qui tourne en 1,56 milliseconde. Mais IGR J00291 + 5934 peut encore espérer améliorer ses performances. "Il est certainement en train d'accélérer, constate Eric Gourgoulhon (CNRS-Observatoire de Meudon). La matière qu'il reçoit de sa compagne, une étoile naine, tombe sur lui de manière tangentielle, et forme un disque d'accrétion avant de glisser vers ses pôles magnétiques." Un peu comme une rafale de vent fouette les ailes d'un moulin en accroissant leur vitesse.

Jusqu'à quel point ? Les astronomes fixent généralement entre 0,7 et 1,1 milliseconde la limite au-delà de laquelle les pulsars se disloqueraient du fait de leur propre vitesse de rotation. "Cela dépendra de ce qu'ils contiennent vraiment, dit M. Gourgoulhon. On les appelle étoiles à neutrons un peu par commodité, sans être bien certain qu'ils ne se composent pas plutôt d'une soupe de particules - quarks, condensats de pions ou encore hypérons - aux qualités étranges."

A chaque contenu supposé correspond une modélisation qui ne serait plus valable au-delà d'une vitesse limite. Les chercheurs guettent donc ce pulsar affolé qui fera le tri dans leurs théories en éjectant les modèles qui ne résisteraient pas à sa vélocité extrême. Comme lorsqu'en 1979 ils servirent à deux physiciens américains, nobélisés depuis, à prouver, de manière indirecte, l'existence d'ondes gravitationnelles postulées par la théorie de la relativité générale d'Einstein, les pulsars pourraient ainsi trancher des questions qui, bien au-delà de l'astrophysique, taraudent la physique des particules.


Publié : sam. févr. 05, 2005 4:27 am
par Acrux
Curiosité climatique sur Saturne





Saturne continue de livrer ses secrets. Les astronomes de la NASA ont observé un étrange phénomène climatique jusqu'à maintenant inconnu dans le reste du système solaire.

Grâce aux données climatiques les plus précises à avoir été collectées à partir de la Terre, l'équipe de scientifiques a découvert un immense vortex thermal au pôle Sud de la planète.

Les images infrarouges recueillies par le télescope Keck, situé à Hawaï, montrent en effet le premier tourbillon polaire chaud découvert dans notre système. Sur les autres planètes, Jupiter, Mars, Terre, Venus, ces vortex polaires sont plus froids que l'air environnant.

Or, sur Saturne, le point central du vortex est même l'endroit le plus chaud de la planète.

Les scientifiques pensent qu'il pourrait s'agir d'un phénomène particulier à la stratosphère de Saturne qui implique des particules absorbant la lumière du Soleil. Ils attendent maintenant les observations de la sonde Cassini afin de mieux saisir le phénomène.


Publié : sam. févr. 05, 2005 4:31 am
par Acrux
Hubble observe un «écho de lumière»


Alors même que sa survie est de nouveau menacée, le télescope spatial Hubble vient d'offrir une autre première en astronomie: l'observation d'un « écho de lumière » dans un nuage de poussière situé à 20 000 années-lumière de la Terre, à la frontière de la Voie lactée.

Ce phénomène, qui n'avait jamais été observé, est issu d'une explosion dans l'étoile V838 Monocerotis, qui est située entre la Voie lactée et la constellation Monoceros. La pulsation a créé des anneaux de lumière qui se sont propagés dans la poussière voisine, ce qui a permis d'en bien voir les circonvolutions. L'événement sera utile pour évaluer la dispersion de la poussière, qui proviendrait d'une explosion antérieure.

Durant la pulsation, l'étoile rouge supergéante est soudainement devenue 600 000 fois plus brillante que notre soleil. Hubble a capté ces images en 2002, et elles viennent tout juste d'être soumises à une nouvelle analyse. Les trois images ont été captées en mai, septembre et décembre 2002.

En janvier, l'hebdomadaire britannique The New Scientist a révélé que la NASA songeait à annuler la mission robotique de remplacement des gyroscopes de Hubble, sans laquelle le télescope pourrait tomber en panne dès 2007. La NASA dévoilera ses projets dans son budget, lundi prochain. L'« écho de lumière » a été dévoilé pour la première fois en 2003, et la publication de cette nouvelle analyse pourrait être liée au dévoilement du budget de la NASA.

La mission d'entretien, qui coûterait un milliard, devait à l'origine être faite par la navette spatiale, mais la NASA estime maintenant qu'une telle mission serait trop risquée parce que la navette se trouverait alors trop loin de la Station spatiale internationale, qui doit être son havre en cas de dommages similaires à ceux qui ont mené à la désintégration de Columbia voilà deux ans.


--Message edité par Acrux le 2005-02-05 09:33:56--

Publié : sam. févr. 05, 2005 4:34 am
par Rénatane
Interessant   et les images sont spectaculaires !

Dernier article , on voie bien qu'il peut rendre encore service ( Hubble ) ..... --Message edité par Rénatane le 2005-02-05 09:35:16--

Publié : sam. févr. 05, 2005 4:48 am
par Acrux
Rénatane  a écritInteressant   et les images sont spectaculaires !

Dernier article , on voie bien qu'il peut rendre encore service ( Hubble ) .....  Ouais, c'est en plein ce que j'ai pensé en voyant l'article...

Publié : sam. févr. 12, 2005 8:23 am
par Rénatane

Image conceptuelle de la NASA

Des astronomes américains pensent qu'un nuage de poussière observé autour d'une naine brune par le télescope spatial américain Spitzer serait en fait la naissance d'un système planétaire autour d'un petit soleil.



Cette étoile, nommée OTS 44, d'une dimension égale à 15 fois celle de Jupiter, se situe dans la constellation australe du Caméléon. Sa petite taille la place à la limite entre étoile et planète.

Le chercheur Kevin Luhman soutient que c'est la première fois qu'un disque de poussière est observé autour d'une si petite naine brune. Des planètes rocheuses, comme la Terre et Mars, pourraient être en formation autour de la petite étoile, ce qui n'est pas sans soulever de questions dans la communauté scientifique.

Un petit système solaire pourrait-il émerger de ce phénomène? La vie serait-elle possible sur ces planètes? Des questions qui restent sans réponse dans l'immédiat.



Publié : sam. févr. 19, 2005 6:23 am
par Rénatane
Titan aurait pu abriter la vie


Mise à jour le vendredi 18 février 2005 à 21 h 52
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De nouvelles informations fournies par la sonde spatiale Cassini-Huygens indiquent que Titan abriterait une « soupe primitive » susceptible de provoquer la vie, mais dont le potentiel est annulé par le froid extrême sur cette lune de Saturne.

Tobias Owens, chercheur de l'université d'Hawaii et membre de l'équipe internationale d'analyse des données enregistrées par la sonde, a expliqué que tous les éléments constitutifs de la vie étaient bien présents sur Titan. La température de -143 degrés Celsius les fige toutefois pour l'éternité, en empêchant les réactions chimiques nécessaires au développement de la vie de se produire.

Titan est le Peter Pan du système solaire, a illustré M. Owens. C'est un petit monde qui n'a jamais vieilli. »





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Selon la dernière hypothèse rapportée par le chercheur, des volcans de glace auraient créé des canaux, semblables à des coulées volcaniques terrestres, sur toute la surface de Titan. C'est bien de la glace, et non des roches fondues, qui aurait creusé ces canaux.

La glace, donc l'eau, ainsi que d'autres éléments primaires de la vie, seraient présents sur Titan. Mais l'absence d'oxygène, liée à la température, empêcherait tout processus chimique de se produire.


De nouvelles images plus claires





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Cassini est passée à environ 1580 km de Titan, mardi. Un instrument radar a percé le brouillard qui entoure le satellite et a capté des images haute résolution de parties encore inobservées de l'astre.

Ces informations aideront les scientifiques à mieux comprendre ses nuages, son atmosphère et la structure de sa surface.

La sonde Cassini-Huygens, un projet commun de la NASA, de l'Agence spatiale européenne et de l'Agence spatiale italienne, s'est posée sur le sol de Titan le 14 janvier dernier.

Depuis, de premières analyses ont permis de déterminer que la surface de Titan était couverte de mers de méthane, maintenu au sol par le froid extrême.

La planète Saturne, ses anneaux et ses principales lunes seront étudiés pendant quatre ans grâce à cette mission.













Publié : sam. févr. 19, 2005 6:26 am
par Rénatane



Publié : sam. mars 12, 2005 6:20 am
par Rénatane
Le vendredi 11 mars 2005

 
Photo AFP

Mise en place de NAOS sur le simulateur mécanique du télescope de l'observatoire de Meudon en mai 2001.


Une première «galaxie obscure» détectée par des scientifiques

Agence France-Presse

Paris

Un objet très massif, invisible en optique, qui pourrait être la première «galaxie obscure» (ou noire) jamais observée, vient d'être détecté en radio par une équipe internationale, annonce l'Observatoire français de Paris-Meudon.


Des galaxies présumées sombres avaient bien été détectées jusqu'ici, mais on y avait ensuite découvert des étoiles. Ce n'est pas le cas cette fois. Le compte rendu de cette observation, sous la direction de Robert Minchin, de l'Université de Cardiff, sera publié prochainement dans l'Astrophysical Journal.

Pour expliquer le mouvement des étoiles et des galaxies, les astronomes postulent l'existence de matière sombre (ou noire), qui constituerait 25 % de la masse totale de l'Univers.

Cette matière sombre constitue toujours un mystère. Par ailleurs, les modèles de formation des galaxies laissent entendre qu'il en existe un bien plus grand nombre que ce que nous voyons actuellement. Ces deux idées ont conduit à conclure à l'existence de galaxies obscures, qui se formeraient lorsque la densité de matière est trop faible pour conduire aux conditions qui permettent la formation stellaire.

Avec le radiotélescope Lovell de Jodrell Bank, l'antenne géante d'Arecibo, ainsi que le Réseau Géant américain, le VLA (Very Large Array), à Socorro, Robert Minchin et ses collègues sont allés à la recherche de galaxies obscures en étudiant la distribution de l'hydrogène gazeux dans l'Univers.

Dans l'amas Virgo (de la Vierge) - amas de la Voie lactée le plus proche (à 50 millions d'années-lumière) constitué de plus d'une centaine de galaxies de types divers -, l'équipe a découvert une masse d'hydrogène neutre de 200 millions de fois celle du Soleil, invisible en optique.

Les différentes observation spectrographiques de cet objet, provisoirement dénommé VIRGOHI21, montrent que sa vitesse de rotation est celle des galaxies relativement massives. Après avoir passé près de cinq ans à éliminer toute autre explication à ses détections, l'équipe de Robert Minchin estime donc avoir décelé la première véritable galaxie obscure.








Publié : dim. mars 13, 2005 6:10 am
par Acrux
Les origines du Meteor Crater revisitées


Il y 50  000  ans, une météorite percutait le désert de l'Arizona.

Ce n'est certes pas le plus grand. Mais c'est incontestablement le plus connu et le plus touristique. Un vrai modèle. Si beau et si parfait dans ses formes qu'on le croirait tout droit venu de la Lune, qui expose chaque jour à nos yeux sa face grêlée d'immenses cratères, fruits des impacts terribles d'astéroïdes ou de fragments d'astéroïde avec la surface de notre satellite.

Jadis la Terre a été violemment frappée par de tels corps célestes. Récemment encore, à l'échelle des temps géologiques - il y a environ 50 000 ans -, l'un de ces bolides a percuté le cœur du désert de l'Arizona, non loin de la zone où s'étend aujourd'hui la ville de Flagstaff. Là, il a creusé un cratère parfait de 1 200 m de diamètre et de 180 m de profondeur : le Meteor Crater, ou cratère Barringer, en hommage à l'ingénieur des mines Daniel Moreau Barringer, qui, en 1903, acheta le site, persuadé qu'il était que le sous-sol contenait de formidables ressources métallifères. A tort.

Certes, le Meteor Crater est bien le résultat de l'impact à grande vitesse de la Terre avec un bolide de 300 000 tonnes - un bloc de 45 m de diamètre - essentiellement composé de fer et de nickel. Certes, des débris chargés de fer ont bien été découverts dans une zone de plusieurs kilomètres autour du cratère.

Mais, dans son sous-sol, pas un seul indice de ce bloc de métal pur qui aurait pu faire le bonheur du mineur, décédé en novembre 1929 d'une crise cardiaque faute d'avoir découvert le précieux gisement. Au point que certains doutèrent à l'époque de l'origine météoritique du phénomène, préférant croire à quelque cratère de volcan éteint. D'autant que manquait à l'appel sur le site la présence en quantité de roches fondues par le choc.

150 FOIS HIROSHIMA

Depuis, l'hypothèse volcanique a été écartée et celle de l'impact confirmé. Mais les choses ne se sont peut-être pas passées comme on l'imaginait. Deux chercheurs, Jay Melosh (université de l'Arizona) et Gareth Collins (Imperial College, Londres), proposent, dans la revue Nature du 10 mars, un scénario qui pourrait expliquer la faible présence de débris métalliques et de roches fondues dans la zone du Meteor Crater.

A les en croire, le bolide qui a frappé le désert l'aurait fait non pas à haute, mais à basse vitesse. Ce schéma s'oppose à celui, présenté en juillet 1999 par Elisabetta Pierazzo (université d'Arizona) dans la revue Science, qui estimait que le cratère était le résultat d'une grosse météorite ferreuse animée d'une vitesse de 72 000 km/h (20 km/s) qui se serait désintégrée juste avant l'impact.

Pas tout à fait, corrigent MM. Melosh et Collins, qui avancent que la vitesse de la météorite ne dépassait pas les 12 km/s ! Fortement freinée par l'atmosphère, elle se serait brisée vers 14 km d'altitude en une multitude de morceaux qui se sont ensuite vaporisés. Seul l'un d'entre eux, d'une vingtaine de mètres de diamètre, aurait survécu assez longtemps à cette plongée atmosphérique pour parvenir au sol, où il aurait creusé le Meteor Crater. Mais avec une vitesse si faible - tout est relatif - que l'énergie alors dégagée - plus de 150 bombes d'Hiroshima - a fondu très peu de roches lors de l'impact. D'où leur absence sur le terrain.


Publié : dim. mars 13, 2005 6:19 am
par Acrux
Quelle taille peut atteindre une étoile?


Les observations d'un amas d'étoiles situé au centre de notre galaxie tendent à montrer qu'une étoile ne peut dépasser 150 fois la dimension de notre soleil.




L'amas des Arches (NASA)


Jusqu'à maintenant, il n'y avait aucune limite maximale admise quant à la taille d'une étoile. Une connaissance insuffisante de la formation de ces astres et un recensement incomplet de la Voie lactée rendaient l'exercice périlleux et imprécis. Or, l'astronome américain Donald Figer y serait parvenu en observant les étoiles de l'amas des Arches à l'aide du télescope spatial Hubble.

Cet amas découvert au début des années 1990 et situé à 26 000 années-lumière de la Terre serait le plus massif de notre galaxie. Il y aurait 300 000 étoiles concentrées dans un volume de moins de 4 années-lumière de diamètre. Il contient 150 des plus brillantes étoiles de la Voie lactée.

S'il n'y avait pas de limite de dimension pour une étoile, les astronomes pourraient s'attendre à trouver les plus grosses à cet endroit. Certaines pourraient atteindre 500 fois la masse du Soleil.

Les observations de l'astronome ont permis de n'y retrouver aucune étoile dont la masse dépassait 130 fois celle de notre soleil.

Donald Figer estime que si ces observations sont correctes, il est raisonnable de penser que la plus grosse étoile ne pourrait avoir plus de 150 fois la masse du Soleil.


Publié : dim. mars 13, 2005 6:27 am
par Acrux
Le 13 mars 1930 : découverte de la planète Pluton


En 1928 est embauché à l'observatoire de Flagstaff comme assistant un jeune homme de 22 ans, Clyde Tombaugh (1906-1997). 13 ans après la mort de Percival Lowell, sa mission est de photographier méticuleusement l'écliptique avec une lunette de 33cm, dans l'espoir de trouver une nouvelle planète. Le 18 février 1930, comparant deux images de la même région du ciel prises le 23 et le 29 janvier dans la constellation des Gémeaux, il aperçoit qu'un astre faiblement brillant, de magnitude 14, a apparemment changé de place. Ce déplacement est vérifié, et l'annonce a lieu le 13 mars. Ce sera une écolière américaine qui proposera le nom de la nouvelle planète: Pluton.



Avant mars 1930, le Système Solaire s'arrête à Neptune..
Atlas Classique de Schrader&Gallouedec, 1919, Hachette
© Interstars.net



Portrait d'une atypique

On sait peu de choses de Pluton, une planète éloignée et la seule à ne jamais avoir été visitée par une sonde... Elle serait peut-être semblable à Triton, le plus massif des satellites de Neptune.

Pluton est à ce jour à la fois considérée comme une planète et comme le plus gros objet de la Ceinture de Kuiper, avec un diamètre d'environ 2370 km. Il faut noter que Pluton est plus petite que 7 satellites du système solaire: la Lune, les 4 satellites galiléens, Titan et Triton.
Orbitant en moyenne à 39.5 UA du Soleil, soit plus de 6 milliards de km, elle possède de plus une orbite inclinée à 17.2° par rapport à l'écliptique, particularité qu'elle partage avec d'autres planétoïdes, les Plutinos. Par ailleurs, l'orbite de Pluton, qui varie de 30 à 50 UA, coupe celle de Neptune, et est donc parfois plus proche du Soleil que celle-ci (comme de 1979 à 1989). Cependant, il existe un effet de résonance "3/2": quand Pluton effectue 2 tours du Soleil, Neptune en fait 3. Cette résonance empêche tout risque de collision entre les eux planètes.

Une telle distance au Soleil en fait une planète très froide, avec une température de surface d'environ -220°C. On sait depuis 1988 que Pluton possède une fine atmosphère de méthane, qui fait régner à la surface une pression de l'ordre du cent-millième de bar... Cette atmosphère serait dans sa partie médiane moins froide que la surface (-170°C).
Cette atmosphère, très fine, se condense au fur et à mesure que Pluton s'éloigne du périhélie, et il est possible qu'elle disparaisse complètement après 2020! Le méthane, dans ce cas, se sublimera de nouveau lors du prochain passage de la planète au plus "proche" du Soleil. Cette constatation, liée à des observations spectroscopiques effectuées depuis 1976, fait dire que la surface de Pluton est totalement ou en partie recouverte de glace de méthane quand elle est au plus loin du Soleil, bien que son sol soit constitué en majeure partie de glaces d'azote, d'eau et de monoxyde de carbone. Les dernières observations ont permis de cartographier sa surface, faisant apparaître une sombre bande équatoriale visible sur l'image couleur ci-dessus..
Quand à l'intérieur de la planète, il est certainement constitué d'un noyau rocheux et d'un manteau de glace d'eau.

Pluton possède un satellite, Charon, découvert en 1978 par James Christy, qui orbite à 20.000 km de lui. Ce satellite recouvert de glace, probablement sans atmosphère, a un diamètre environ 2 fois plus petit que Pluton seulement: 1250 km. C'est le plus gros satellite existant par rapport à la taille de sa planète, c'est pourquoi certains considèrent le couple comme une planète double.

Le couple Pluton-Charon a une particularité: les deux astres se font continuellement face, Charon faisant un tour autour de Pluton, et sur lui-même, en 6 jours 9h et Pluton faisant un tour sur lui-même en 6 jours 9h. Ainsi, Charon est totalement immobile dans le ciel de Pluton, et Pluton est totalement immobile dans le ciel de Charon.
Charon serait très différent de Pluton: l'intérieur de la planète ne serait pas différencié et serait un mélange de glace et de roche, recouvert d'une croûte de glace d'eau. Il ne possède apparemment pas d'atmosphère,et son origine est encore inconnue: collision d'un astéroïde avec Pluton, ou capture d'un objet de la ceinture de Kuiper?