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Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : lun. oct. 19, 2009 7:41 am
par .anthurium.
Réfléchir à voix haute (blogue de Catherine Morissette
Dans les prochains mois, tous les membres de l'ADQ devront prendre une décision importante: qui sera notre nouveau chef? J'ai décidé de créer ce blog afin de, le nom le dit, réfléchir à voix haute pour déterminer à qui j'allais accorder ma confiance.
Je vous invite à participer à la réflexion!

dimanche 18 octobre 2009
Une page de ma vie se tourne…
Ça fait drôle de dire cela à 30 ans, mais mettre fin à une carrière politique, peu importe l’âge que l’on a, cela reste une page de sa vie qui se tourne.

Car c’est effectivement le cas, je mets fin ce soir à ma – très courte - carrière politique.

Je m’implique à l’ADQ depuis 2003. En fait, j’ai débuté au jour J de 2003. Malgré la défaite, j’ai tout de même décidé de rester, car les "gars" de Charlesbourg me l’avaient demandé. En 2004, j’ai transféré pour le comté de Vanier, où je venais de déménager avec mon conjoint. Il faut se rappeler que Sylvain Légaré avait été élu en septembre 2004; la motivation était donc au maximum, même si nous étions à environ 10% dans les sondages.

En 2005, je suis devenue présidente de l’exécutif de comté de Vanier et en novembre 2006, je suis devenue vice-présidente du parti, avec Gilles Taillon comme président.

Nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour nous connaître, puisque les élections générales ont été déclenchées le 21 février et que le vote a eu lieu le 26 mars 2007. En décembre 2006, j’avais rencontré monsieur Dumont dans le cadre d’un dîner où il m’avait demandé d’être candidate dans Charlesbourg.

C’est à partir du moment où je suis devenue députée de Charlesbourg, comté voisin du député de Chauveau Gilles Taillon, que j’ai appris à mieux le connaître.

Je ne tiens pas à entrer dans les détails. J’ai déjà dit pourquoi je ne votais pas pour lui à la chefferie, donc le même raisonnement s’applique pour ce qui est de travailler avec (pour) lui.

C’était une décision que j’avais prise depuis plusieurs semaines, ce n’est donc pas fait sur un coup de tête. Quand le nom du gagnant a été annoncé, je me suis même demandée si j’oserais le faire. Mais après avoir serré Éric Caire, Richard Merlini et Gérard Deltell dans mes bras, c’était clair pour moi. Ma décision était que, dans l’éventualité où Gilles Taillon devenait chef de l’ADQ, moi, je quitterais. Je ne considère pas que j’aie ma place dans une ADQ dirigée par Gilles Taillon.

La dernière année a été difficile, surtout au niveau émotif. Il y a un an exactement, j’étais enceinte jusqu’aux oreilles. Ma date prévue d’accouchement était le 26 octobre. Je pensais donc accoucher d’un jour à l’autre. Mais non, bébé Christopher était trop bien. Il est né le 3 novembre, après déclenchement. Deux jours plus tard, nous sortions de l’hôpital aux côtés de Mario Dumont et de Marie-Claude Barrette, et ce, sous les caméras.

À mon souvenir, la campagne électorale a été bizarre et éprouvante. Comme vous le savez, j’ai perdu mes élections le 8 décembre 2008… Cependant, au-delà de ce que cette défaite représentait, cela m’a permis de prendre un congé de maternité non prévu de neuf mois. En effet, j’ai recommencé à travailler seulement le 1er septembre dernier, alors qu’avoir été réélue, j’aurais probablement recommencé en mars dernier…

Entre-temps, Mario Dumont a officialisé sa démission et la pré-course à la chefferie a débuté. Les aspirants candidats ont commencé à faire la file.

Je pense qu’il est inutile qu’on revienne sur la course à la chefferie, vous et moi en avons amplement parlé. Mais depuis le 8 décembre, j’ai dit à plusieurs reprises et à plusieurs personnes que je me cherchais des raisons pour rester à l’ADQ. La motivation n’y était plus. Je me sentais blessée psychologiquement, émotivement et même, dans une certaine mesure, physiquement.

Un individu normalement constitué ne peut pas se donner autant à une cause sans avoir de bonnes raisons de le faire.

Après une réflexion de quelques mois, que j’ai partagé avec vous dans ce blogue, j’en suis arrivée à la conclusion que je devais créer moi-même ma motivation.

La personne qui répondait le mieux à mes critères était Éric Caire. Malheureusement, Gilles Taillon a été élu chef de l’ADQ par deux votes.

Je n’ai pas envie de me pencher sur la légitimité de son élection. Il a été élu, fin de l’histoire. Le reste ne m’intéresse pas. Mais je ne crois pas qu’il réussira à rebâtir l’ADQ. Au mieux, le parti fermera ses portes sous son leadership. Au pire, l’ADQ se fusionnera au PLQ.

Il a tout le loisir maintenant de me faire mentir et de faire mentir les autres personnes qui ne croient pas en lui. Malgré toute l’affection que j’ai eue pour ce parti et pour plusieurs personnes qui resteront impliquées, comme on dit en bon québécois, je n’ai maintenant plus rien à « foutre » de tout cela.

Je redeviens une citoyenne ordinaire, qui ira cependant voter religieusement quand le peuple sera appelé aux urnes. Mais je vais désormais me concentrer sur ma famille, qui s’agrandira certainement dans quelques années, sur mes ami(e)s et sur ma carrière. Je pourrai même me permettre d’avoir de nombreux loisirs sains, qui m’aideront à rester sereine.

Car ne vous trompez pas, je suis soulagée de ce qui arrive. Je me demande même si l’élection de Gilles Taillon ne m’amène pas à prendre une décision que j’aurais pue (ou due) prendre par moi-même peu importe le chef élu.

Enfin, je vous le jure, je suis sereine, j’écoute même Black Eyed Peas – I gotta feeling – en écrivant ce texte. Ma sœur pourra même en témoigner que je vais très bien!

En terminant, félicitations à Gilles Taillon et à son équipe, sincèrement, je leur souhaite bonne chance, mais ça sera sans moi.

Allez, merci de m’avoir lu et au plaisir d’avoir de vos nouvelles!
Publié par Catherine Morissette à 21:39

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : lun. oct. 19, 2009 8:20 am
par tipet
Le faible taux de participation démontre qu'aucun des candidat n'a été capable de raviver la flamme. Les médias ont souvent dit que l'ADQ était le parti d'un seul homme, a date ils ont eu raison. Le "sauveur" n'est pas encore arrivé.

Donnez quelques années a Sébastien Proulx et ca va y être je crois.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : lun. oct. 19, 2009 9:31 am
par .anthurium.
Taillon à la tête d'un parti déchiré Robert Dutrisac
Édition du lundi 19 octobre 2009
Mots clés : Gilles Taillon, Chefferie, ADQ, Élection, Parti politique, Québec (province)

Il est élu par un cheveu chef de l'ADQ
Québec -- C'est par un cheveu que Gilles Taillon a été élu, hier, chef de l'Action démocratique du Québec, un résultat déchirant pour un parti en reconstruction. Une seule voix a départagé le sexagénaire de son rival, Éric Caire, au deuxième tour de scrutin, après le retrait du troisième candidat, Christian Lévesque. À l'issue d'un vote téléphonique où l'électeur adéquiste exprimait à la fois son premier choix et un deuxième choix dans l'éventualité où son favori serait éliminé au premier tour, Gilles Taillon a obtenu 1957 voix contre 1955 pour Éric Caire -- 50,03 % contre 49,97 % des voix --, soit deux votes de plus en faveur du vainqueur.


C'est un résultat d'autant plus serré qu'en cas d'égalité entre MM. Taillon et Caire (un seul vote de moins pour le premier et donc un de plus pour le deuxième), la victoire revenait au candidat qui menait au premier tour, en vertu du règlement du parti. Or, Éric Caire avait obtenu 41 % des votes au premier tour contre 40 % pour Gilles Taillon, selon les résultats transmis à M. Caire par le président de l'élection, Pierre-Éloi Talbot. Ce dernier a refusé, hier, de confirmer cette information qui sera rendue publique dans son rapport électoral, le mois prochain.

Un total de 3912 membres ont voté alors que 13 660 adéquistes avaient le droit de vote; un peu moins de 29 % des membres en règle ont pris la peine de composer le numéro pour voter. À titre de comparaison, 104 000 membres du Parti québécois sur une possibilité de 140 000, soit 74 %, avaient participé au scrutin téléphonique, semblable à celui de l'ADQ, qui avait fait élire André Boisclair.

Gilles Taillon est donc devenu le troisième chef de l'ADQ en 15 ans, après Jean Allaire, qui n'avait occupé cette fonction que quelques semaines en 1994, et Mario Dumont.

«C'est presque une égalité», a reconnu Gilles Taillon dans un bref discours victorieux devant quelque 400 militants. «Vous aurez compris que cette victoire, je l'accepte avec d'autant plus d'humilité que la course a été exceptionnellement serrée», a-t-il dit. Le nouveau chef s'est engagé à travailler en équipe et à exercer «un leadership encore plus coopératif».

Les trois candidats s'étaient entendus avant que le résultat ne leur soit communiqué: ils se rallieraient quelle qu'en soit la teneur. C'est ce qu'Éric Caire a fait, tout comme Christian Lévesque. Il est à espérer qu'une fraude, même de faible ampleur, ou une erreur humaine, ne vienne remettre en cause ce résultat qui ne tient qu'à un fil.

La victoire de Gilles Taillon a suscité du mécontentement et entraîné des départs. L'ancienne députée de Charlesbourg, Catherine Morissette, qui avait rallié récemment le camp d'Éric Caire, a indiqué qu'elle quittait le parti. «Ça met fin à ma carrière politique», a dit cette adéquiste qui tient un blogue politique. «Je n'ai pas ma place dans un parti avec Gilles Taillon.» Un autre partisan de M. Caire, l'ancien député de Berthier, François Benjamin, ne cachait pas son dépit. «Je ne me reconnais pas dans Gilles Taillon», a-t-il dit. «Je vais questionner mon membership.»

De plus, le blogueur adéquiste Pierre Morin, lié au député de Chutes-de-la-Chaudière, Marc Picard, du camp d'Éric Caire, refuse de travailler pour un parti dirigé par Gilles Taillon. «Ce leadership s'appui [sic] sur du vent», écrit-il sur Bleu Québec. «Ce n'est pas une belle victoire que celle de Gilles Taillon, elle n'est pas rassembleuse et elle ne freinera pas la lente agonie de ce parti qui laissera la droite québécoise aphone.»

L'ancien député de Chambly, Richard Merlini, qui a présidé la campagne d'Éric Caire, ne claque pas la porte du parti mais il veut «prendre du recul». Il voit mal comment ce chef non élu pourra diriger l'ADQ.

Dans le camp de Gilles Taillon, on cite les exemples de René Lévesque, de Robert Bourassa et de Jacques Parizeau, qui ont mené les destinées de leur parti sans être députés. Rester à l'écart de l'Assemblée nationale pour une période un an et demi permettra au nouveau chef de mieux se consacrer à la reconstruction du parti, croit Gilles Taillon. Mais s'il y avait une élection partielle dans une circonscription à proximité de son lieu de résidence, à Gatineau, il se laisserait tenter. «Argenteuil, c'est un bien beau comté», a lancé le chef adéquiste. Il faudrait toutefois que l'actuel député libéral, David Whissell, tire sa révérence et que «M. Charest ait l'amabilité de ne pas présenter de candidat contre moi», comme il l'a fait pour Pauline Marois dans Charlevoix, a-t-il évoqué. À sa face même, cette possibilité apparaît comme des plus improbables.

À court terme, le nouveau chef devra désigner un nouveau leader parlementaire, ce qu'il fera la semaine prochaine, après avoir consulté son caucus.

En raison du résultat de cette course que Gilles Taillon a qualifiée hier d'«hollywoodienne», Janvier Grondin apparaît comme le véritable «kingmaker» de cette élection. Mercredi dernier, le député de Beauce-Nord accordait un appui conditionnel à Gilles Taillon, un geste qui, en rétrospective, a fait pencher la balance. M. Grondin, qui avait fait pression en vain sur le député de Chauveau, Gérard Deltell, pour qu'il se présente à la direction de l'ADQ, voit dans Gilles Taillon un chef en sursis dont l'avenir dépend de la fortune du parti à court terme. «Tous les chefs sont de transition quand on est dans la cave», a confié Janvier Grondin

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : lun. oct. 19, 2009 11:06 am
par Zoukie
Je suis très décue!!!!

C'était le seul que je ne voulais absolument pas voir la!! Taillon,je ne suis définitivement pas derrière lui!! Ha misère...........

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : lun. oct. 19, 2009 10:51 pm
par jumbo
Courte victoire de Gilles Taillon
Tommy Chouinard
La Presse


(Québec) Avec une courte majorité de deux voix sur Éric Caire, Gilles Taillon a remporté, dimanche, la course à la direction de l'ADQ, un résultat qui provoque déjà des déchirements au sein du parti. À peine 29% des membres ont participé par téléphone à l'élection du successeur de Mario Dumont.

Les 250 militants réunis à Québec pour le congrès à la direction sont restés abasourdis lorsque le président du comité électoral, Pierre Éloi Talbot, a révélé le taux de participation puis le score du vainqueur, 50,03 %. Les partisans de Gilles Taillon ont explosé de joie en apprenant la victoire de leur favori.

«Vous aurez compris que cette victoire-là, je l'accepte avec d'autant plus d'humilité que la course a été exceptionnellement serrée», a lancé M. Taillon dans son tout premier discours à titre de chef de l'ADQ. «Nous allons devoir travailler ensemble, Christian, Éric et moi, l'équipe parlementaire et l'ensemble des gens pour que l'ADQ rayonne.»

Caire déçu, mais se rallie


Éric Caire affichait une mine déconfite en rencontrant la presse. «C'est difficile, c'est difficile...» a-t-il laissé tomber, la gorge nouée par l'émotion. «Ç'a passé proche. Mais passer proche, ça ne compte pas. J'ai concédé la victoire, que ce soit par 2 votes ou 150.» Le député de La Peltrie s'est rallié au nouveau chef et a invité tous les militants à faire de même.

Mais deux de ses partisans, les ex-députés Catherine Morissette et François Benjamin (coprésident de sa campagne), ont décidé de claquer la porte du parti dès l'annonce de la victoire de M. Taillon. « Je ne me reconnais pas en ce gars-là», a tranché M. Benjamin, qui songe à retourner au Parti québécois.
«J'espère bien que les quelques départs soient compensés par beaucoup d'arrivées», a réagi Gilles Taillon, insistant sur la décision de MM. Caire et Lévesque de se rallier.

Éric Caire n'entend pas contester les résultats, «à moins qu'on se rende compte d'une fraude orchestrée et majeure». Or, des incidents sont survenus lors du scrutin téléphonique. M. Caire a reconnu lui-même que l'un de ses bénévoles a obtenu les NIP de deux membres. Le bénévole les a utilisés pour voter en faveur de M. Caire à deux reprises alors que ce n'était pas le premier choix des militants concernés.

L'Infoman Jean-René Dufort, qui était présent au congrès à la direction, a tenté de déjouer le scrutin téléphonique de l'ADQ mais il a refusé de dire si l'opération a été un succès. Lors de la course à la direction du PQ, en 2005, il avait inscrit un chihuahua, une plante verte et une fillette de 3 ans comme membres du parti et avait fait enregistrer leur vote.
Deuxième tour déterminant

Seulement 3912 militants - sur environ 13 600 - ont exercé leur droit de vote et exprimé au téléphone un premier, puis un second choix. À l'issue du premier tour, Éric Caire (41,69% ; 1631 votes) devançait Gilles Taillon (40,16 % ; 1571 votes) et Christian Lévesque (18,15% ; 710 votes). Comme aucun candidat n'a obtenu une majorité absolue, M. Lévesque a été écarté, et les deuxièmes choix de ses 710 partisans ont été utilisés pour déclarer un vainqueur. C'est alors que le vent a tourné en faveur de M. Taillon (1957 votes contre 1955 pour M. Caire au deuxième tour).

Gilles Taillon a défendu la légitimité de son leadership lors d'un point de presse. Élu avec une majorité aussi mince, il dit avoir «l'obligation de travailler en équipe». L'ex-député de Chauveau entend exercer un «leadership de collaboration». Il rencontrera le caucus des députés adéquistes demain et nommera un chef parlementaire la semaine prochaine. Il pourrait désigner le coprésident de sa campagne, le député de Shefford, François Bonnardel.

Traitements de radiothérapie

Gilles Taillon patientera avant de faire son entrée à l'Assemblée nationale. L'homme de 64 ans doit subir des traitements de radiothérapie jusqu'en décembre en raison d'une récidive d'un cancer de la prostate. Il entend ensuite consacrer ses efforts à «reconstruire» le parti pendant «un an, un an et demi». Puis, si une circonscription se libère dans sa région, l'Outaouais, ou à proximité, il briguera les suffrages lors d'une élection partielle. Il a déterminé qu'Argenteuil était un «bon comté» pour lui. Au moment de démissionner de son poste de ministre, le libéral David Whissel avait dit rester député d'Argenteuil «pour le moment».

Bien des militants adéquistes étaient déçus du faible taux de participation au scrutin téléphonique et tiennent la querelle entre MM. Caire et Taillon responsable de cette démobilisation. Une participation de 3900 militants, «c'est beaucoup mieux qu'un congrès à la direction où 500 ou 800 délégués votent pour un chef», a réagi M. Taillon.

Ben tien. Benjamin qui veut la place du chihuahua. Le PQ va t'il reprendre un lâcheur? :D

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mar. oct. 20, 2009 10:03 am
par Diane
et cela commence quand on se promene d'un parti à l'autre
cela manque de credibilté

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mar. oct. 20, 2009 6:08 pm
par Carmelle
Je crois pas que Gilles Taillon va remporter les élections dans son comté qui est un comté de ma région et qui est libéral depuis plusieurs années. Je comprends pas non plus pourquoi qu'il s'est présenté en étant atteint du cancer. Des gens de la région (Outaouais) l'avait solicité pour se présenter comme maire et je l'aurais vu là plus qu'au provincial. Il connait beaucoup la région et ayant travaillé dans la région à l`une des commissions scolaires du temps et plusieurs personnes le connaissent de se temps là.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mar. oct. 20, 2009 8:23 pm
par Beppo
Carmelle a écrit : Je crois pas que Gilles Taillon va remporter les élections dans son comté qui est un comté de ma région et qui est libéral depuis plusieurs années. Je comprends pas non plus pourquoi qu'il s'est présenté en étant atteint du cancer. Des gens de la région (Outaouais) l'avait solicité pour se présenter comme maire et je l'aurais vu là plus qu'au provincial. Il connait beaucoup la région et ayant travaillé dans la région à l`une des commissions scolaires du temps et plusieurs personnes le connaissent de se temps là.
Et pourquoi pas? Claude Béchard, le ministre, est un survivant du cancer également, non?

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mar. oct. 20, 2009 8:51 pm
par Carmelle
Beppo a écrit : [...]


Et pourquoi pas? Claude Béchard, le ministre, est un survivant du cancer également, non?

Ouin c'est vrai. Mais Claude Béchard a-t-il eu son cancer après avoir été élu? Si oui c'est différent. Tandis que Gilles le savait avant de se présenté qu'il avait le cancer. Je crois qu'il aurait du attendre pour voir si son cancer serait en rémission. C'est mon opinion mais faut que je te dise que j'aime ton intervention et tu es une personne très cultivé. Fait longtemps je te lis depuis les premiers Loft Story j'adorais tes rubriques de journalisme genre....lol.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : mer. oct. 21, 2009 8:07 am
par .anthurium.
L'ADQ n'est plus
Joanne Marcotte
Réalisatrice de L’Illusion tranquille
Militante adéquiste 2003-2009 et ex-conseillère de Mario Dumont 2006-2007

Le 18 octobre 2009 aura sonné pour moi, la fin de l’ADQ. Tout compte fait, un regard lucide sur l’état des lieux nous fait constater qu’en quinze années d’existence, le chef, les présidents et les directeurs généraux du parti n’ont tout simplement pas livré la marchandise : une organisation forte, capable de faire connaître la plateforme adéquiste, et une machine à faire gagner des élections.

Aux lendemains de sa première course à la chefferie, l’ADQ ne compte qu’un peu plus de 13 000 membres et une poignée d’associations de comtés dignes de ce nom. De même, à peine 30% des membres soi-disant ‘actifs’ ont pris la peine de voter pour celui qui sera le troisième chef de l’histoire de leur parti. Faute de militants, le clan Taillon a dû confier le rappel du vote à une firme privée alors que du côté d’Éric Caire, l’inexistence d’une force militante ne permettait même pas la tenue d’un rassemblement de plus d’une douzaine de personnes dans la région de Lanaudière. Malgré toute la bonne volonté et l’exubérance du candidat Lévesque, son chic autobus de campagne n’aura récolté que 710 votes. En bout de ligne, le nouveau chef de l’ADQ aura été élu avec l’équivalent d’une population de polyvalente, soit en deça de 2000 votes!

Cela dit, si le parti de Mario Dumont sous-estimait l’importance de l’organisation, il aura au moins livré aux Québécois des constats clairs et des solutions qui sortent du dogme usuel d’une social-démocratie étouffante et contre-productive. Comme en témoignent les véritables partisans de la lucidité et du changement, de profonds problèmes structurels minent la liberté individuelle et économique du Québec et les solutions pour y remédier ne peuvent plus être d’ordre cosmétique. Le ‘modèle québécois’, la cogestion de l’État avec les syndicats, la dépendance du monde des affaires et des individus envers l’État étouffent l’initiative et briment l’entrepreneurship québécois.

Aussi, si l’ADQ avec Mario Dumont pouvait au moins nommer les problèmes, ‘brasser la cage’, faire éclater les mythes et remettre en cause le modèle québécois, il n’en sera rien avec Gilles Taillon. S’appuyant essentiellement sur le programme de 2007, Gilles Taillon et son équipe choisissaient de faire une campagne d’image et de personnalités qui opposait l’expérience au manque de formation universitaire, le lobbying et les ‘focus groups’ au militantisme, et le programme de 2007 à un véritable effort de réactualisation de l’offre politique adéquiste.

En cours de campagne, Gilles Taillon fut l’homme qui qualifiait de ‘provocatrice’ et ‘radicale’ l’approche de l’équipe de contenu de Éric Caire, pourtant largement inspirée des nombreux rapports commandés et dûment tablettés par le gouvernement Charest (Castonguay, Gagné, Fortin, Montmarquette-Facal). Pour régler le sous-financement chronique des universités québécoises, le candidat Taillon se limite à l’indexation des droits de scolarité et trouve indécent un plan graduel qui ramènerait la contribution de l’étudiant à 30% des coûts réels de sa formation.

Au cours du débat sur les ondes de RDI, M. Taillon remet même en question l’idée d’un système de santé mixte, pourtant une pièce maîtresse du programme de l’ADQ et démontre une tendance à la démagogie et sa méconnaissance totale du sujet en qualifiant le système américain de ‘système mixte’ alors qu’il n’en est rien. Alors que 70% des Québécois estiment que le gouvernement devrait modifier la loi actuelle pour rendre obligatoire la tenue d’un vote au scrutin secret auprès des employés visés par une demande d’accréditation syndicale, Gilles Taillon trouve que cette idée reprise par l’équipe Caire ne mène qu’à la ‘confrontation’.

Enfin, la proposition de l’équipe Caire de procéder à une évaluation exhaustive de la rémunération globale des employés du secteur public (salaires, avantages sociaux, sécurité d’emploi, fonds de pension) avant toute concession salariale, fut assimilée à de la ‘provocation’ plutôt qu’à une démarche qui vise à donner l’heure juste aux contribuables québécois.

Rompant avec la tradition adéquiste de sortir du cadre établi et de voir plus loin, l’ADQ de Gilles Taillon propose le ‘changement sans bouleversement’, comme si cela se pouvait! Faute de proposer un véritable changement structurel, l’équipe Taillon se cantonnera désormais à commenter l’actualité du jour et à tenter de percer le filtre médiatique par la controverse et le scandale. Le parti de Gilles Taillon du 19 octobre 2009 n’est pas et ne sera pas l’ADQ que je connais. Lorsqu’on ne peut nommer les problèmes, on ne peut prétendre offrir de ‘vraies solutions’.

Je suis devenue membre de l’ADQ aux lendemains de l’élection de 2003 alors que les résultats étaient bien loin de ce que le parti avait espérés. Au début 2006, j’ai offert mes services au plus bas des sondages et participé à la remontée spectaculaire de l’ADQ jusqu’à l’élection de 2007. Dans cette course à la chefferie, j’ai contribué à former une équipe de personnes avec lesquelles j’ai eu le grand honneur de travailler. On dit que le changement se fait sur plusieurs années, voire même plus d’une génération. Je ne perds donc pas espoir. Mais aujourd’hui, je crois pouvoir affirmer qu’il est temps de cesser de nuire à de bonnes et grandes idées en les associant au parti moribond qu’est devenu l’ADQ.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : ven. oct. 23, 2009 12:31 pm
par Acrux
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada ... 00610.html#" onclick="window.open(this.href);return false;

:gla:

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : ven. oct. 23, 2009 1:06 pm
par tuberale
Acrux a écrit : http://www.canoe.com/infos/quebeccanada ... 00610.html#" onclick="window.open(this.href);return false;

:gla:

élu juste par UN vote.......le sien....trop drôle.... :rofl:

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : ven. oct. 23, 2009 2:39 pm
par Diane
voila un vote et le sien
pourquoi ils ne peuvent pas constester ce vote

un vote ce sera tres dur pour Taillon d'etre considéré comme chef

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : ven. oct. 23, 2009 3:29 pm
par Beppo
Publié le 23 octobre 2009 à 14h42 | Mis à jour à 14h47

Caire ne conteste pas le résultat de la course à l'ADQ


Rémi Nadeau
La Presse Canadienne
Québec

Malgré une irrégularité soulevée par l'émission de télévision Infoman, Éric Caire ne conteste pas la légitimité du nouveau chef de l'Action démocratique du Québec, Gilles Taillon.

L'animateur de l'émission, Jean-René Dufort, a révélé jeudi qu'il avait pu voter pour M. Taillon en obtenant un code d'accès au scrutin téléphonique sous le nom de l'ex-dictateur du Gabon, Omar Bongo.

Si l'on tient compte de cette information, la majorité de M. Taillon sur le député de La Peltrie n'est plus que d'une seule voix.

Après avoir discuté vendredi avec le président d'élection de l'ADQ, Pierre Eloi Talbot, le candidat défait Éric Caire a écarté toute possibilité de contestation du résultat de la course au leadership.

«Dans les faits, ça ne change pas la finalité de la chose, Gilles Taillon a remporté avec une voix au lieu de deux», a affirmé M. Caire en entrevue téléphonique vendredi.

«Le président électoral m'assure qu'il n'y a pas d'autres votes invalides, et moi, j'ai confiance en M. Talbot», a-t-il poursuivi.

Quant au fait qu'un individu ait pu déjouer le scrutin de l'ADQ, le député de La Peltrie a indiqué «qu'aucun système n'est parfait».

http://www.cyberpresse.ca/actualites/qu ... a-ladq.php" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : ven. oct. 23, 2009 3:45 pm
par Ely
C'est assez ridicule comme résultat :lol:

Mais bon, j'ai même pas voter moi-même. Aucun candidat ne me rejoingnait dans leurs idées.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : ven. oct. 23, 2009 4:16 pm
par Diane
ridicule en effet

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : ven. oct. 23, 2009 5:23 pm
par tuberale
Ely a écrit : C'est assez ridicule comme résultat :lol:

Mais bon, j'ai même pas voter moi-même. Aucun candidat ne me rejoingnait dans leurs idées.

si tu aurais voté pour Caire.....vs auriez eu égalité..... :eek:


mais n'empêche que tout ça, rajouté à toutes les malversations dont on ns informent quotidiennement démontre que l'écoeurantite aigue de la population face à la députation a atteint son summum..... :/

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : sam. oct. 24, 2009 7:39 am
par .anthurium.
Ce qui est plate c'est que Éric menait au premier tour. Et comme il n'y avait pas une assez grosse majorité. Ils ont pris le deuxième choix des supporteurs de Christian Lévesque.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : sam. oct. 24, 2009 5:32 pm
par Ely
Par contre j'aurais beaucoup aimez que Gérard Deltell se présente. Pas beaucoup d'expérience en tant que député mais tout son vécu de journaliste parlementaire me plait beaucoup plus qu'un Taillon qui a décider de faire un suicide politique aux dernières élections, ou un Éric Caire qui est beaucoup trop à droit à mon goût.

De toute façon je crois pas que Taillon reste chef longtemps.

Re: Course à la succession à l'ADQ

Publié : jeu. oct. 29, 2009 10:50 am
par Diane
Caire, mécontent, est en réflexion

L'adéquiste Éric Caire, écarté du rôle de chef parlementaire, serait en réflexion sur son avenir au sein du parti

Radio-Canada a appris que rien ne va plus à l'Action démocratique du Québec où règne la dissension. Le député adéquiste Éric Caire est insatisfait de l'offre que lui a faite son nouveau chef et entend s'absenter de l'Assemblée nationale pendant quelques semaines.

Mercredi, Gilles Taillon lui a préféré François Bonnardel pour diriger l'aile parlementaire du parti.

Par ailleurs, selon le quotidien La Presse, le parti pourrait même être menacé d'un schisme à la suite de ce que M. Caire perçoit comme une rebuffade. Le journal, s'appuyant sur des déclarations de proches de M. Caire, dont l'ancien député de Chambly Richard Merlini, qui a coprésidé sa campagne, indique que celui-ci « est officiellement en réflexion ».

M. Merlini ajoute qu'Éric Caire lui a confié que « tout était sur la table » et qu'il se questionnait même sur la possibilité de ne pas demeurer député ou de siéger comme indépendant. Il envisagerait même, selon cette source, d'amorcer une réflexion sur l'éventuelle formation d'un nouveau parti politique.

M. Merlini rapporte aussi un mécontentement au sein du parti contre le nouveau chef, à qui une partie des troupes reprocherait de vouloir « recentrer » l'ADQ.

L'ancien député juge que Gilles Taillon agit comme s'il avait obtenu une majorité écrasante, au lieu de tendre la main à ses rivaux pour assurer l'unité au sein de l'Action démocratique.

Rappelons que M. Taillon a remporté la course à la direction adéquiste par seulement deux voix dont une, bidon, au nom du défunt président gabonais Omar Bongo.


En conférence de presse, mercredi, Gilles Taillon a indiqué qu'il avait refusé à son rival dans la course à la direction de l'ADQ, Éric Caire, l'établissement d'un système de cogestion à la tête du parti, estimant que cette solution était « inacceptable ».

Interrogé sur la raison pour laquelle il n'a pas répondu favorablement à la demande d'Éric Caire d'être chef parlementaire, M. Taillon a dit en avoir discuté avec le principal intéressé et lui avoir fait « des offres », sans élaborer davantage.

François Bonnardel veut travailler à l'unification des troupes

En entrevue avec René Homier-Roy jeudi, le nouveau chef de l'aile parlementaire, François Bonnardel, a indiqué qu'il comptait parler à Éric Caire, qu'il a même qualifié d'« ami ».

L'ADQ doit, dit-il, travailler à son unité pour « présenter une offre crédible aux Québécois. »

Le député de Shefford a aussi répondu à une question de l'animateur sur l'annonce possible jeudi soir par l'émission Infoman de nouvelles révélations liées au scrutin ayant mené à l'élection de justesse de Gilles Taillon, comme le laisse entendre la promotion télévisée de Jean-René Dufort qui est diffusée depuis quelques jours.

Au sujet des votes enregistrés, « je ne crois pas [qu'il y aura d'autres révélations], toute l'équipe électorale a bien vérifié, je serais très surpris d'apprendre qu'il y a d'autres affirmations comme celle-là », a déclaré monsieur Bonnardel, qui a ajouté que, si c'était tout de même le cas, il faudrait examiner alors la question de l'usurpation d'identité.

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