lolilou a écrit : Tout lire >>Pauline Marois au Devoir - Pour un gouvernement des différences 
Un éventuel gouvernement du Parti québécois nommerait un ministre de la Gouvernance démocratique afin d’instaurer des élections à date fixe, de mettre en place la mécanique des référendums d’initiative populaire et, surtout, de stopper le mur-à-mur dans les politiques gouvernementales en les adaptant aux différences régionales.
En entrevue avec l’équipe éditoriale du Devoir, la chef Pauline Marois a dit souhaiter que les citoyens aient un impact plus direct sur la gestion des choses de l’État si elle est élue mardi prochain. Elle a donc donné certaines indications à son comité de transition afin de mettre la machine gouvernementale à l’écoute de la population, au lendemain d’une victoire péquiste. Le poste de ministre de la Gouvernance démocratique en serait la porte d’entrée.
Oh boy! Elle partie sur une baloune la Madame!
Une machine à créer des fonctionnaires et des Ministères. Une machine a rajouter des structures.
« Je veux développer une vision qui permettrait de mieux intégrer la participation citoyenne et ainsi écouter ce que les régions, la métropole et la Capitale nationale ont à dire afin d’adapter les programmes gouvernementaux. Une de mes grandes préoccupations, c’est que l’État n’agisse pas en appliquant les mêmes politiques de la même façon, partout à travers le Québec », a affirmé Pauline Marois.
La consultation en région, ça existe déjà, Pauline.
La réforme des institutions relèvera également de ce nouveau portefeuille ministériel. Au cours de la campagne électorale, le PQ s’est engagé à mettre fin au pouvoir absolu du premier ministre de déclencher des élections quand bon lui semble et, donc, à instaurer des élections à date fixe. La responsabilité de la Gouvernance démocratique entraînera également des modifications au financement des partis politiques. L’État prendrait le relais des électeurs, qui ne pourraient plus verser plus de 100 $ à une caisse électorale.
On a pas besoin d'un nouveau Ministère pour faire ça Pauline. Appelle ce numéro (1 888 353-2846) et demande à parler à Jacques. C'est le directeur général des élections et il va t'expliquer comment faire.
Les référendums d’initiative populaire seront également sous la responsabilité d’un éventuel ministre de la Gouvernance démocratique. Ce poste ministériel s’apparente à ce qui a été fait sous le gouvernement de Bernard Landry. Des consultations populaires avaient alors été menées, suivies d’États généraux sur la réforme des institutions démocratiques, mais le tout était resté lettre morte. Même le Parti québécois n’avait pas cru bon de déposer de mémoire.
Et bin! C'était inutile mais on va le refaire.
Pauline Marois a précisé, par ailleurs, que ce poste ne peut pas être assimilé à la promotion de la souveraineté. Elle entend conserver « la main haute sur cette question ». « Je ne crois pas que je puisse me départir de cette responsabilité. Mais on peut imaginer un ministre délégué qui aurait les responsabilités de la souveraineté et des affaires intergouvernementales canadiennes, puisque les deux se conjuguent », a-t-elle expliqué. (...) Entre-temps, son ministre délégué devra préparer « l’appui à la souveraineté », a-t-elle souligné au Devoir.
Quel sera son titre? Ministre adjoint à la propagande? Un poste fait sur mesure pour donner un os à gruger à Lisée?
Il n’est toutefois pas question d’adopter une attitude de confrontation face au gouvernement de Stephen Harper (...) elle a justifié ses éventuelles revendications, notamment pour rapatrier le programme d’assurance-emploi. « D’ici à ce que nous choisissions de devenir souverains, je crois que le Québec doit progresser, doit avancer », a-t-elle dit, ajoutant qu’elle serait « polie » mais « ferme ». Mme Marois garderait toutefois les deux pieds ancrés dans le Conseil de la fédération, symbole pourtant honni des troupes souverainistes. Un gouvernement du Parti québécois continuerait de jouer un rôle dans la structure de renforcement de la fédération canadienne mise en place par Jean Charest. (...) le Conseil de la fédération, qui regroupe les 13 premiers ministres des provinces et territoires canadiens, vise « l’édification d’un régime fédéral plus constructif et coopératif ».
Après ça, on se demandera pourquoi le PQ dit que le Conseil de la fédération ne marche pas pour le Québec...
Elle parle langage Legault mais avec des mots différents? Legault ne doit pas être dans le champ tant que ça...
elle évaluera la situation Hydro-Québec, y compris sa haute direction. (...) je ne pense pas qu’en arrivant au gouvernement, on doit mettre tout le monde dehors. Mais il y a des règles claires qui seront établies. Je saurai prendre mes décisions. J’imagine que les chefs de ces sociétés d’État comprendront les messages et que nous serons capables de cheminer ensemble », a-t-elle tranché.
J'imagine que Sabia est déjà en train d'étudier des offres d'emplois ... en Ontario.
Dans la perspective de l’élection de Mme Marois, le président de la Caisse de dépôt et placement, Michael Sabia, devra épouser les orientations d’un éventuel gouvernement souverainiste. (...) Je verrai avec M. Sabia s’il est confortable avec nos orientations. (...) Lors du référendum de 1995, la Caisse de dépôt et placement avait été impliquée dans la préparation d’une éventuelle victoire en s’assurant qu’il n’y aurait pas de perturbations sur les marchés.
Tiens Pauline, une autre tite "poffe"?
