Rénatane a écrit
Moi non plus je ne sais pas , mais je comprend en masse les gens d'être réticents.....
Imaginez vous que votre ville est innondé , mais que votre rue n'a pas été touché....mais que vous devez quitter quand même....pour un refuge aménagé ( d'ailleurs, y en a t-il de nouveaux ? ou ce n'est , encore que le stade ? j'espère que oui )....vous ne pouvez pas amener vos choses ni vos animaux...
Et en plus vous vous faites sortir par la menace d'une grosse mitraillette .......
Je comprend très bien. Les abris étaient probablement pire que de rester chez soit. Et s'ils veulent les envoyer dans un autre État, qui sait ce qui les attands réellement là-bas?
Ouragan Katrina
Rénatane a écrit
Moi non plus je ne sais pas , mais je comprend en masse les gens d'être réticents.....
Imaginez vous que votre ville est innondé , mais que votre rue n'a pas été touché....mais que vous devez quitter quand même....pour un refuge aménagé ( d'ailleurs, y en a t-il de nouveaux ? ou ce n'est , encore que le stade ? j'espère que oui )....vous ne pouvez pas amener vos choses ni vos animaux...
Et en plus vous vous faites sortir par la menace d'une grosse mitraillette .......
L'eau de la ville est contaminée à la bactérie E coli... Ce n'est pas juste dans les zones devastées ça là. Ensuite, l'armée semble avoir le contrôle de la situation pour maintenir l'ordre dans la zone inhabitée. Les pillards, les fauteurs de trouble se cachent quelque part et en faisant évacuer tout le monde, tu élimines le problème de pillage. J'imagine que le système d'aqueduc de la ville ne doit pas être utilisable pour certaines zones non-affectées.
Moi non plus je ne sais pas , mais je comprend en masse les gens d'être réticents.....
Imaginez vous que votre ville est innondé , mais que votre rue n'a pas été touché....mais que vous devez quitter quand même....pour un refuge aménagé ( d'ailleurs, y en a t-il de nouveaux ? ou ce n'est , encore que le stade ? j'espère que oui )....vous ne pouvez pas amener vos choses ni vos animaux...
Et en plus vous vous faites sortir par la menace d'une grosse mitraillette .......
L'eau de la ville est contaminée à la bactérie E coli... Ce n'est pas juste dans les zones devastées ça là. Ensuite, l'armée semble avoir le contrôle de la situation pour maintenir l'ordre dans la zone inhabitée. Les pillards, les fauteurs de trouble se cachent quelque part et en faisant évacuer tout le monde, tu élimines le problème de pillage. J'imagine que le système d'aqueduc de la ville ne doit pas être utilisable pour certaines zones non-affectées.
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Beppo a écrit
L'eau de la ville est contaminée à la bactérie E coli... Ce n'est pas juste dans les zones devastées ça là. Ensuite, l'armée semble avoir le contrôle de la situation pour maintenir l'ordre dans la zone inhabitée. Les pillards, les fauteurs de trouble se cachent quelque part et en faisant évacuer tout le monde, tu élimines le problème de pillage. J'imagine que le système d'aqueduc de la ville ne doit pas être utilisable pour certaines zones non-affectées.
J'espère aussi qu'il y a des comités qui commencent à se pencher sur la reconstruction... Ces gens là n'ont plus de travail, plus de revenus, la plupart sans assurances ( est ce que les assurances couvrent les ouragans?) Où loger toutes ces personnes pendant des mois??
La tâche semble tellement gigantesque, cela doit vraiment être démoralisant.
L'eau de la ville est contaminée à la bactérie E coli... Ce n'est pas juste dans les zones devastées ça là. Ensuite, l'armée semble avoir le contrôle de la situation pour maintenir l'ordre dans la zone inhabitée. Les pillards, les fauteurs de trouble se cachent quelque part et en faisant évacuer tout le monde, tu élimines le problème de pillage. J'imagine que le système d'aqueduc de la ville ne doit pas être utilisable pour certaines zones non-affectées.
J'espère aussi qu'il y a des comités qui commencent à se pencher sur la reconstruction... Ces gens là n'ont plus de travail, plus de revenus, la plupart sans assurances ( est ce que les assurances couvrent les ouragans?) Où loger toutes ces personnes pendant des mois??
La tâche semble tellement gigantesque, cela doit vraiment être démoralisant.
Beppo a écrit
L'eau de la ville est contaminée à la bactérie E coli... Ce n'est pas juste dans les zones devastées ça là. Ensuite, l'armée semble avoir le contrôle de la situation pour maintenir l'ordre dans la zone inhabitée. Les pillards, les fauteurs de trouble se cachent quelque part et en faisant évacuer tout le monde, tu élimines le problème de pillage. J'imagine que le système d'aqueduc de la ville ne doit pas être utilisable pour certaines zones non-affectées.
Il disait maintenant que c'était plus que juste le E. COli. 4 à 5 personnes mortes d'une bactérie de la famille du choléra.
L'eau de la ville est contaminée à la bactérie E coli... Ce n'est pas juste dans les zones devastées ça là. Ensuite, l'armée semble avoir le contrôle de la situation pour maintenir l'ordre dans la zone inhabitée. Les pillards, les fauteurs de trouble se cachent quelque part et en faisant évacuer tout le monde, tu élimines le problème de pillage. J'imagine que le système d'aqueduc de la ville ne doit pas être utilisable pour certaines zones non-affectées.
Il disait maintenant que c'était plus que juste le E. COli. 4 à 5 personnes mortes d'une bactérie de la famille du choléra.
NOUVELLE-ORLÉANS
Les évacuations forcées ont commencé
Mario Girard et Agnès Gruda
La Presse
Louisiane
La Nouvelle-Orléans a pris les allures d'une ville en état de siège, hier, alors que la police locale entreprenait d'arracher les derniers survivants de l'ouragan Katrina à leurs maisons qui baignent dans une eau de plus en plus dangereuse pour la santé. Une certaine confusion régnait hier sur le sort des 10000 irréductibles qui ont choisi de rester chez eux, dans une ville privée d'électricité, de communications et d'eau courante.
Informations complémentaires
> Consultez notre dossier
Les autorités locales ont annoncé qu'elles utiliseraient «toute la force nécessaire» pour évacuer tous les résidants, même ceux qui habitent des maisons asséchées et n'ayant pas subi de dommages graves. Mais des policiers qui patrouillaient les rues inondées affirmaient n'avoir pas encore reçu l'ordre de recourir à la force. «Nous attendons toujours le feu vert», a dit l'agent A.J. Rodriguez rencontré dans le principal point d'évacuation de Carrolton District.
Pourtant Elliott Smith, 57 ans, qui vivait seul dans ce quartier de La Nouvelle-Orléans, trouve que les secouristes n'ont pas mis de gants. «Ils m'ont dit de prendre mes affaires et de partir, sinon je risquais d'être mis en prison», rageait-il hier après-midi. Assis sur le talus où il attendait avec ses deux valises qu'un camion d'évacuation vienne le chercher, Elliott Smith fulminait. «On m'a traité comme un criminel. Je suis le propriétaire de cette maison, j'ai le droit de rester là si je veux», s'indignait-il.
Un peu plus loin, une femme dans la quarantaine poussait un chariot transportant des sacs, des valises et deux chiens dans une cage. Elle aussi affirme que la police ne lui a pas laissé le choix. «Ils ont frappé brutalement à ma porte avec un fusil et ils m'ont dit que je devais partir absolument, J'ai eu peur», a-t-elle confié.
Pourquoi les derniers habitants de cette ville quasi déserte, où il n'y a pas un seul magasin ouvert, et qui baigne dans une eau remplie de bactéries et de contaminants chimiques, s'entêtent-ils donc à rester?
Risques pour la santéHier encore, les autorités médicales mettaient les habitants en garde contre les risques d'un simple contact avec cette eau charriant des égouts, de l'essence et du plomb. Et on rapportait cinq cas de personnes mortes d'infections contractées dans cette eau insalubre.
«La plupart continuent à croire que la situation s'améliorera rapidement. Et puis, ils ne savent pas où aller», observe l'agent Rodriguez. D'autres secouristes notent que les gens sont réticents à quitter leurs maisons parce qu'ils ont peur qu'elles soient dévalisées, qu'ils imaginent qu'ils s'y trouvent mieux que dans un refuge collectif, et aussi parce qu'ils ne veulent pas abandonner leurs animaux domestiques.
Une arme de poids
Pour survivre dans un environnement aussi hostile, ces irréductibles ont besoin d'aide pour s'approvisionner en eau et nourriture. Les équipes de secours ont donc une arme de poids pour les convaincre de partir. Jusqu'à maintenant, aucune source officielle n'a confirmé que l'on ait cessé de leur fournir ces denrées essentielles pour les inciter à sortir.
Mais l'agent A. J. Rodriguez est catégorique: «On ne leur donne plus d'eau ou de nourriture, cela les encouragerait à rester», dit-il, alimentant ainsi une rumeur qui circule dans la ville fantôme.
Ramona Jennings, shérif de l'État de New York, affirme employer plutôt la méthode douce: «On communique beaucoup avec les gens qui refusent de sortir. C'est très dangereux de rester. On a vu des gens laver leurs vêtements dans l'eau, ils ne réalisent pas qu'il y a plein de bactéries, d'animaux morts et de cadavres», s'inquiète-t-elle.
Les deux policiers notent ne pas avoir vu énormément de corps flotter dans l'eau. Une douzaine à peine, estime l'agent Rodriguez. «Mais les corps, après être remontés, finissent pas redescendre. C'est dur à dire, mais il faudra attendre que les eaux se retirent pour les retrouver», croit Mme Jennings.
Même si l'eau qui s'est déversée sur la ville après la rupture de trois digues continue à refluer, le travail des secouristes demeure compliqué. Ils ne peuvent pas atteindre tous les quartiers inondés, entre autres en raison des arbres tombés qui bloquent le passage des jeeps et des bateaux, note Jeremy Guillemette, shérif de l'État de la Louisiane.
Tous prévoient que la grande opération d'évacuation sera lancée aujourd'hui. En attendant, la police et l'armée tentaient hier de réinstaurer un peu d'ordre dans la ville. Les hommes en uniforme étaient omniprésents, et les convois de jeeps et de humvees quadrillaient la ville.
Journalistes bloquésÀ midi, ils ont tenté de bloquer un groupe de journalistes, dont l'envoyé spécial de La Presse, qui tentaient d'entrer dans La Nouvelle-Orléans. «Tous ceux qui ne sont pas engagés dans l'opération de secours doivent quitter la ville», a averti le maire Ray Nagin. Ce dernier s'appuie sur une loi de la Louisiane pour soumettre sa ville à la loi martiale. «Les risques d'incendie et de maladie ne nous laissent plus le choix», martèle-t-il.
Pour reprendre en main une ville qui glisse vers l'anarchie, l'organisation fédérale responsable des situations d'urgence, la FEMA, a annoncé hier avoir conclu une entente avec le FBI pour recréer le corps de police de La Nouvelle-Orléans, décimé par des démissions massives.
Les évacuations forcées ont commencé
Mario Girard et Agnès Gruda
La Presse
Louisiane
La Nouvelle-Orléans a pris les allures d'une ville en état de siège, hier, alors que la police locale entreprenait d'arracher les derniers survivants de l'ouragan Katrina à leurs maisons qui baignent dans une eau de plus en plus dangereuse pour la santé. Une certaine confusion régnait hier sur le sort des 10000 irréductibles qui ont choisi de rester chez eux, dans une ville privée d'électricité, de communications et d'eau courante.
Informations complémentaires
> Consultez notre dossier
Les autorités locales ont annoncé qu'elles utiliseraient «toute la force nécessaire» pour évacuer tous les résidants, même ceux qui habitent des maisons asséchées et n'ayant pas subi de dommages graves. Mais des policiers qui patrouillaient les rues inondées affirmaient n'avoir pas encore reçu l'ordre de recourir à la force. «Nous attendons toujours le feu vert», a dit l'agent A.J. Rodriguez rencontré dans le principal point d'évacuation de Carrolton District.
Pourtant Elliott Smith, 57 ans, qui vivait seul dans ce quartier de La Nouvelle-Orléans, trouve que les secouristes n'ont pas mis de gants. «Ils m'ont dit de prendre mes affaires et de partir, sinon je risquais d'être mis en prison», rageait-il hier après-midi. Assis sur le talus où il attendait avec ses deux valises qu'un camion d'évacuation vienne le chercher, Elliott Smith fulminait. «On m'a traité comme un criminel. Je suis le propriétaire de cette maison, j'ai le droit de rester là si je veux», s'indignait-il.
Un peu plus loin, une femme dans la quarantaine poussait un chariot transportant des sacs, des valises et deux chiens dans une cage. Elle aussi affirme que la police ne lui a pas laissé le choix. «Ils ont frappé brutalement à ma porte avec un fusil et ils m'ont dit que je devais partir absolument, J'ai eu peur», a-t-elle confié.
Pourquoi les derniers habitants de cette ville quasi déserte, où il n'y a pas un seul magasin ouvert, et qui baigne dans une eau remplie de bactéries et de contaminants chimiques, s'entêtent-ils donc à rester?
Risques pour la santéHier encore, les autorités médicales mettaient les habitants en garde contre les risques d'un simple contact avec cette eau charriant des égouts, de l'essence et du plomb. Et on rapportait cinq cas de personnes mortes d'infections contractées dans cette eau insalubre.
«La plupart continuent à croire que la situation s'améliorera rapidement. Et puis, ils ne savent pas où aller», observe l'agent Rodriguez. D'autres secouristes notent que les gens sont réticents à quitter leurs maisons parce qu'ils ont peur qu'elles soient dévalisées, qu'ils imaginent qu'ils s'y trouvent mieux que dans un refuge collectif, et aussi parce qu'ils ne veulent pas abandonner leurs animaux domestiques.
Une arme de poids
Pour survivre dans un environnement aussi hostile, ces irréductibles ont besoin d'aide pour s'approvisionner en eau et nourriture. Les équipes de secours ont donc une arme de poids pour les convaincre de partir. Jusqu'à maintenant, aucune source officielle n'a confirmé que l'on ait cessé de leur fournir ces denrées essentielles pour les inciter à sortir.
Mais l'agent A. J. Rodriguez est catégorique: «On ne leur donne plus d'eau ou de nourriture, cela les encouragerait à rester», dit-il, alimentant ainsi une rumeur qui circule dans la ville fantôme.
Ramona Jennings, shérif de l'État de New York, affirme employer plutôt la méthode douce: «On communique beaucoup avec les gens qui refusent de sortir. C'est très dangereux de rester. On a vu des gens laver leurs vêtements dans l'eau, ils ne réalisent pas qu'il y a plein de bactéries, d'animaux morts et de cadavres», s'inquiète-t-elle.
Les deux policiers notent ne pas avoir vu énormément de corps flotter dans l'eau. Une douzaine à peine, estime l'agent Rodriguez. «Mais les corps, après être remontés, finissent pas redescendre. C'est dur à dire, mais il faudra attendre que les eaux se retirent pour les retrouver», croit Mme Jennings.
Même si l'eau qui s'est déversée sur la ville après la rupture de trois digues continue à refluer, le travail des secouristes demeure compliqué. Ils ne peuvent pas atteindre tous les quartiers inondés, entre autres en raison des arbres tombés qui bloquent le passage des jeeps et des bateaux, note Jeremy Guillemette, shérif de l'État de la Louisiane.
Tous prévoient que la grande opération d'évacuation sera lancée aujourd'hui. En attendant, la police et l'armée tentaient hier de réinstaurer un peu d'ordre dans la ville. Les hommes en uniforme étaient omniprésents, et les convois de jeeps et de humvees quadrillaient la ville.
Journalistes bloquésÀ midi, ils ont tenté de bloquer un groupe de journalistes, dont l'envoyé spécial de La Presse, qui tentaient d'entrer dans La Nouvelle-Orléans. «Tous ceux qui ne sont pas engagés dans l'opération de secours doivent quitter la ville», a averti le maire Ray Nagin. Ce dernier s'appuie sur une loi de la Louisiane pour soumettre sa ville à la loi martiale. «Les risques d'incendie et de maladie ne nous laissent plus le choix», martèle-t-il.
Pour reprendre en main une ville qui glisse vers l'anarchie, l'organisation fédérale responsable des situations d'urgence, la FEMA, a annoncé hier avoir conclu une entente avec le FBI pour recréer le corps de police de La Nouvelle-Orléans, décimé par des démissions massives.
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fleurtropicale
- Magicien des Mots
- Messages : 2267
- Inscription : mar. nov. 04, 2003 1:00 am
Triste découverte en banlieue de La Nouvelle-Orléans
En Louisiane, les autorités poursuivent les recherches pour retrouver des survivants de l'ouragan Katrina qui a dévasté le sud des États-Unis, il y a une dizaine de jours.
Si les survivants se font plus rares dans les rues inondées de La Nouvelle-Orléans, les cadavres, eux, sont chaque jour plus nombreux.
30 morts dans une maison de retraite
Mercredi, une équipe de secours a découvert les corps d'une trentaine de personnes âgées dans une maison de retraite de St. Bernard Parish, en banlieue de La Nouvelle-Orléans.
Une cinquantaine d'autres pensionnaires qui ont survécu ont été évacués et soignés. Ces personnes âgées auraient été laissées dans leur lit par le personnel de la résidence qui a fui les lieux à l'approche de l'ouragan.
Une vague de six mètres
Des témoins ont rapporté que St. Bernard Parish a été littéralement engloutie par une vague de six mètres provoquée par la rupture d'une digue débordée par les marées de tempête. Selon un responsable local, une centaine d'autres personnes seraient mortes noyées dans un entrepôt de la même ville en attendant des secours qui ne sont jamais venus.
Dick Cheney en zone sinistrée
Le vice-président américain, Dick Cheney, s'est rendu dans les zones dévastées pour constater l'ampleur des dégâts et la progression des secours.
M. Cheney doit visiter Gulf Port, au Mississippi avant de se rendre à La Nouvelle-Orléans puis à Baton Rouge, où sont hébergés des milliers de sinistrés.
Pendant ce temps, les policiers et les militaires continuent de sillonner les rues et de fouiller les quartiers maison par maison, à la recherche de survivants qui refusent d'évacuer la ville. Les livraisons d'eau potable aux sinistrés ont même été interrompues pour les inciter à quitter les lieux.
Le vice-président américain, Dick Cheney, est attendu aujourd'hui dans les régions dévastées par l'ouragan Katrina.<>
L'eau stagnante menace la santé publique
Ces mesures draconiennes sont nécessaires en raison des tonnes d'ordures, de débris et des milliers de corps qui se décomposent dans l'eau stagnante qui envahit la ville. Cette eau, dont le taux de bactéries est 45 000 fois plus élevé que la normale, devient chaque jour plus dangereuse autant pour les sinistrés que pour leurs sauveteurs.
Au moins cinq personnes sont mortes jusqu'ici de maladies contractées au contact de l'eau. Les autorités précisent toutefois que ces maladies ne sont pas contagieuses.
Les dons affluent dans les zones dévastées
Les Américains ont répondu avec générosité aux demandes des organismes qui viennent en aide aux sinistrés de Katrina. Ils ont reçu des camions entiers de vêtements, de nourriture, de jouets pour les enfants et d'équipements scolaires.
Plus de 500 millions de dollars de dons ont aussi été recueillis jusqu'ici.
Par ailleurs, le gouvernement doit délivrer des cartes de débit de 2000 $ aux sinistrés pour leur permettre d'acheter des biens de première nécessité.
Le port de la ville doit rouvrir vendredi. Ces installations portuaires, les plus importantes du golfe du Mexique, sont d'une importance stratégique pour le transport de marchandises dans le sud des États-Unis.
Trois enquêtes sur la catastrophe
Une commission spéciale du Congrès américain enquêtera sur la catastrophe. La commission, formée d'élus de la majorité et de l'opposition, se propose d'évaluer les préparatifs et les secours mis en place.
Cette initiative du Congrès constitue la troisième enquête sur les lacunes observées avant, pendant et après le passage de l'ouragan Katrina. Jeudi, la commission de la Sécurité intérieure du Sénat commencera son enquête à ce sujet.
Quant au président Bush, il a lui aussi l'intention de diriger une enquête pour déterminer, dit-il, ce qui s'est bien... et mal passé.
Le président demande d'ailleurs au Congrès de débloquer près de 52 milliards de dollars supplémentaires pour faire face à la tragédie. Vendredi dernier, le Congrès avait déjà accordé 10,5 milliards pour aider les sinistrés.
radio-canada.ca/nouvelles --Message edité par fleurtropicale le 2005-09-08 11:33:59--
En Louisiane, les autorités poursuivent les recherches pour retrouver des survivants de l'ouragan Katrina qui a dévasté le sud des États-Unis, il y a une dizaine de jours.
Si les survivants se font plus rares dans les rues inondées de La Nouvelle-Orléans, les cadavres, eux, sont chaque jour plus nombreux.
30 morts dans une maison de retraite
Mercredi, une équipe de secours a découvert les corps d'une trentaine de personnes âgées dans une maison de retraite de St. Bernard Parish, en banlieue de La Nouvelle-Orléans.
Une cinquantaine d'autres pensionnaires qui ont survécu ont été évacués et soignés. Ces personnes âgées auraient été laissées dans leur lit par le personnel de la résidence qui a fui les lieux à l'approche de l'ouragan.
Une vague de six mètres
Des témoins ont rapporté que St. Bernard Parish a été littéralement engloutie par une vague de six mètres provoquée par la rupture d'une digue débordée par les marées de tempête. Selon un responsable local, une centaine d'autres personnes seraient mortes noyées dans un entrepôt de la même ville en attendant des secours qui ne sont jamais venus.
Dick Cheney en zone sinistrée
Le vice-président américain, Dick Cheney, s'est rendu dans les zones dévastées pour constater l'ampleur des dégâts et la progression des secours.
M. Cheney doit visiter Gulf Port, au Mississippi avant de se rendre à La Nouvelle-Orléans puis à Baton Rouge, où sont hébergés des milliers de sinistrés.
Pendant ce temps, les policiers et les militaires continuent de sillonner les rues et de fouiller les quartiers maison par maison, à la recherche de survivants qui refusent d'évacuer la ville. Les livraisons d'eau potable aux sinistrés ont même été interrompues pour les inciter à quitter les lieux.
Le vice-président américain, Dick Cheney, est attendu aujourd'hui dans les régions dévastées par l'ouragan Katrina.<>
L'eau stagnante menace la santé publique
Ces mesures draconiennes sont nécessaires en raison des tonnes d'ordures, de débris et des milliers de corps qui se décomposent dans l'eau stagnante qui envahit la ville. Cette eau, dont le taux de bactéries est 45 000 fois plus élevé que la normale, devient chaque jour plus dangereuse autant pour les sinistrés que pour leurs sauveteurs.
Au moins cinq personnes sont mortes jusqu'ici de maladies contractées au contact de l'eau. Les autorités précisent toutefois que ces maladies ne sont pas contagieuses.
Les dons affluent dans les zones dévastées
Les Américains ont répondu avec générosité aux demandes des organismes qui viennent en aide aux sinistrés de Katrina. Ils ont reçu des camions entiers de vêtements, de nourriture, de jouets pour les enfants et d'équipements scolaires.
Plus de 500 millions de dollars de dons ont aussi été recueillis jusqu'ici.
Par ailleurs, le gouvernement doit délivrer des cartes de débit de 2000 $ aux sinistrés pour leur permettre d'acheter des biens de première nécessité.
Le port de la ville doit rouvrir vendredi. Ces installations portuaires, les plus importantes du golfe du Mexique, sont d'une importance stratégique pour le transport de marchandises dans le sud des États-Unis.
Trois enquêtes sur la catastrophe
Une commission spéciale du Congrès américain enquêtera sur la catastrophe. La commission, formée d'élus de la majorité et de l'opposition, se propose d'évaluer les préparatifs et les secours mis en place.
Cette initiative du Congrès constitue la troisième enquête sur les lacunes observées avant, pendant et après le passage de l'ouragan Katrina. Jeudi, la commission de la Sécurité intérieure du Sénat commencera son enquête à ce sujet.
Quant au président Bush, il a lui aussi l'intention de diriger une enquête pour déterminer, dit-il, ce qui s'est bien... et mal passé.
Le président demande d'ailleurs au Congrès de débloquer près de 52 milliards de dollars supplémentaires pour faire face à la tragédie. Vendredi dernier, le Congrès avait déjà accordé 10,5 milliards pour aider les sinistrés.
radio-canada.ca/nouvelles --Message edité par fleurtropicale le 2005-09-08 11:33:59--
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Boule à mites
- Seigneur de la Causerie
- Messages : 9083
- Inscription : sam. juin 19, 2004 12:00 am
À propos du pillage et du racisme: "Trouver" vs "piller"
Traduction des deux légendes... Devinez laquelle va avec quelle photo:
Deux résidents pataugent dans l'eau qui leur va jusqu'aux épaules après avoir trouvé du pain et du soda dans une épicerie locale après que l'ouragan Katrina ait frappé la région en Nouvelle-Orléans, Louisiane.
Un jeune homme marche à travers l'eau qui lui va jusqu'aux épaules après avoir pillé une épicerie en Nouvelle-Orléans, jeudi. Le niveau de l'eau continue de s'élever après que l'ouragan Katrina ait causé des dommages étendus après son arrivée lundi.
Traduction des deux légendes... Devinez laquelle va avec quelle photo:
Deux résidents pataugent dans l'eau qui leur va jusqu'aux épaules après avoir trouvé du pain et du soda dans une épicerie locale après que l'ouragan Katrina ait frappé la région en Nouvelle-Orléans, Louisiane.
Un jeune homme marche à travers l'eau qui lui va jusqu'aux épaules après avoir pillé une épicerie en Nouvelle-Orléans, jeudi. Le niveau de l'eau continue de s'élever après que l'ouragan Katrina ait causé des dommages étendus après son arrivée lundi.
Si ça intéresse des gens d'écouter le radio de la police de Bâton Rouge en direct:
http://ve3nsv.no-ip.org:8000/louisiana.m3u
http://ve3nsv.no-ip.org:8000/louisiana.m3u
-
geneviève-2
- Immortel du Domaine
- Messages : 13820
- Inscription : jeu. août 25, 2005 12:00 am
À CNN ce matin, j'ai vu 500 pompiers qui attendent que FEMA leur donne des ordres, leur dise où aller, ils attendent depuis des jours et des jours....personne ne leur dit quoi faire. Ils ont emporté des vivres, de l'eau pour leurs besoins pendant leur séjour en Louisiane. Ils ont parcouru 25 heures en camion pour venir aider les Louisianais, et les ENFOIRÉS de la FEMA les laissent là, à ne rien faire! Là, j'ai vraiment mon c... de voyage!
Ne prenez pas la vie trop au sérieux : personne n'en sort vivant, de toute façon!
Fabine a écrit
Je crois que tu me connais très mal et tu n'as sûrement pas lu mes autres messages.
Oui je les ai lus. Sauf que je ne vois pas du tout le rapport. Je n'ai pas du tout écrit que vous ne me sembliez pas empathiques à cette cause, voyons donc! Moi j'ai seulement parlé de vos commentaires par rapport à Zachary Richard. Ça s'peut que je me sois fourvoyée et que j'ai mal compris le sens de vos propos et c'est tant mieux. J'ai pensé (à tort à ce qu'il semble) que vous aviez trouvé que cet homme avait écrit un article racoleur et ça m'a choquée. Mettons que des fois, on est ben contente de savoir qu'on a eu tort! ;)
Citation :Et pour finir, Julien, je ne le connais pas. Je n'ai aucune idée de ce que tu parles.
Va relire mon message, je l'ai écrit en toutes lettres de qui je parle.
Finalement... merci de m'avoir rappelée pourquoi je n'avais vraiment plus envie d'écrire dans des sujets sérieux. Des explications, des justifications à n'en plus finir, ben mettons que ça m'tente pus pantoute. Une chance que j'écris pas en mandarin, lol!
LE SEUL ET UNIQUE MESSAGE QUE JE VOULAIS FAIRE PASSER était que j'avais été très sensible au texte d'un homme qui avait vécu de très près dès son plus jeune âge, plusieurs ouragans et que j'avais aimé ce texte. J'ai pensé (à tort à ce qu'il semble) que l'on a interprété son texte de façon mercantile, alors que je savais bien que ce n'était tellement pas le cas et c'est la seule et unique chose qui m'a fait réagir au point de répondre. C'est pas facile de se comprendre sur internet et c'est devenu très très rare que j'écrive mon opinion dans des sujets sérieux. Ça le sera encore plus, maintenant...
Je crois que tu me connais très mal et tu n'as sûrement pas lu mes autres messages.
Oui je les ai lus. Sauf que je ne vois pas du tout le rapport. Je n'ai pas du tout écrit que vous ne me sembliez pas empathiques à cette cause, voyons donc! Moi j'ai seulement parlé de vos commentaires par rapport à Zachary Richard. Ça s'peut que je me sois fourvoyée et que j'ai mal compris le sens de vos propos et c'est tant mieux. J'ai pensé (à tort à ce qu'il semble) que vous aviez trouvé que cet homme avait écrit un article racoleur et ça m'a choquée. Mettons que des fois, on est ben contente de savoir qu'on a eu tort! ;)
Citation :Et pour finir, Julien, je ne le connais pas. Je n'ai aucune idée de ce que tu parles.
Va relire mon message, je l'ai écrit en toutes lettres de qui je parle.
Finalement... merci de m'avoir rappelée pourquoi je n'avais vraiment plus envie d'écrire dans des sujets sérieux. Des explications, des justifications à n'en plus finir, ben mettons que ça m'tente pus pantoute. Une chance que j'écris pas en mandarin, lol!
LE SEUL ET UNIQUE MESSAGE QUE JE VOULAIS FAIRE PASSER était que j'avais été très sensible au texte d'un homme qui avait vécu de très près dès son plus jeune âge, plusieurs ouragans et que j'avais aimé ce texte. J'ai pensé (à tort à ce qu'il semble) que l'on a interprété son texte de façon mercantile, alors que je savais bien que ce n'était tellement pas le cas et c'est la seule et unique chose qui m'a fait réagir au point de répondre. C'est pas facile de se comprendre sur internet et c'est devenu très très rare que j'écrive mon opinion dans des sujets sérieux. Ça le sera encore plus, maintenant...
J'imagine aussi que ca doit pas être ben ben facile d'organiser tout cela - il y a tellement à faire, je me souviens plus ce que ca donne en distance, quelqu'un l'a dit dans une entrevue, mais je l'ai oublié; en tout cas c'est gros comme catastrophe.
C'est tellement décourageant de voir tout cela.
Comme mon mari mentionnait, il serait préférable de bruler toutes les maisons qui ont été très inondées - ca fait presque 2 semaines que c'est comme cela - imaginez un peu tout le travail qu'il y aura à faire, sans compter les nombreux microbes qui doivent déjà être installés à l'intérieur des maisons.
Tout le secteur doit être très très contaminé, en tout cas, ils disaient que ca prendrait des années à ramasser tous les dégâts, ils ne sont vraiment pas au bout de leur peine.
C'est tellement décourageant de voir tout cela.
Comme mon mari mentionnait, il serait préférable de bruler toutes les maisons qui ont été très inondées - ca fait presque 2 semaines que c'est comme cela - imaginez un peu tout le travail qu'il y aura à faire, sans compter les nombreux microbes qui doivent déjà être installés à l'intérieur des maisons.
Tout le secteur doit être très très contaminé, en tout cas, ils disaient que ca prendrait des années à ramasser tous les dégâts, ils ne sont vraiment pas au bout de leur peine.
Croctou a écrit
Oui je les ai lus. Sauf que je ne vois pas du tout le rapport. Je n'ai pas du tout écrit que vous ne me sembliez pas empathiques à cette cause, voyons donc! Moi j'ai seulement parlé de vos commentaires par rapport à Zachary Richard. Ça s'peut que je me sois fourvoyée et que j'ai mal compris le sens de vos propos et c'est tant mieux. J'ai pensé (à tort à ce qu'il semble) que vous aviez trouvé que cet homme avait écrit un article racoleur et ça m'a choquée. Mettons que des fois, on est ben contente de savoir qu'on a eu tort! ;)
LE SEUL ET UNIQUE MESSAGE QUE JE VOULAIS FAIRE PASSER était que j'avais été très sensible au texte d'un homme qui avait vécu de très près dès son plus jeune âge, plusieurs ouragans et que j'avais aimé ce texte. J'ai pensé (à tort à ce qu'il semble) que l'on a interprété son texte de façon mercantile, alors que je savais bien que ce n'était tellement pas le cas et c'est la seule et unique chose qui m'a fait réagir au point de répondre. C'est pas facile de se comprendre sur internet et c'est devenu très très rare que j'écrive mon opinion dans des sujets sérieux. Ça le sera encore plus, maintenant...
Juste pour dire que moi aussi j'avais interprèté de la meme facon que toi ce qui concernait zacharie richard....
Mais on peut toujours se tromper! Car internet..mais le language corporelle et l'intonation de la voix nous aides beaucoup a bien comprendre....mais ici...c'est plus difficile...
Oui je les ai lus. Sauf que je ne vois pas du tout le rapport. Je n'ai pas du tout écrit que vous ne me sembliez pas empathiques à cette cause, voyons donc! Moi j'ai seulement parlé de vos commentaires par rapport à Zachary Richard. Ça s'peut que je me sois fourvoyée et que j'ai mal compris le sens de vos propos et c'est tant mieux. J'ai pensé (à tort à ce qu'il semble) que vous aviez trouvé que cet homme avait écrit un article racoleur et ça m'a choquée. Mettons que des fois, on est ben contente de savoir qu'on a eu tort! ;)
LE SEUL ET UNIQUE MESSAGE QUE JE VOULAIS FAIRE PASSER était que j'avais été très sensible au texte d'un homme qui avait vécu de très près dès son plus jeune âge, plusieurs ouragans et que j'avais aimé ce texte. J'ai pensé (à tort à ce qu'il semble) que l'on a interprété son texte de façon mercantile, alors que je savais bien que ce n'était tellement pas le cas et c'est la seule et unique chose qui m'a fait réagir au point de répondre. C'est pas facile de se comprendre sur internet et c'est devenu très très rare que j'écrive mon opinion dans des sujets sérieux. Ça le sera encore plus, maintenant...
Juste pour dire que moi aussi j'avais interprèté de la meme facon que toi ce qui concernait zacharie richard....
Mais on peut toujours se tromper! Car internet..mais le language corporelle et l'intonation de la voix nous aides beaucoup a bien comprendre....mais ici...c'est plus difficile...
Bon , je comprend mieux , que tout le secteur doit être évacué...
Au moin y a d'autres refuges....des appartements sont donné au texas ,je crois , et les autres ( une partie ) sont dans un cosmodome ou l'état des lieux est pas mal plus satisfaisant....
Ça va prendre du temps a tout nettoyer , et aux endroits ou il y a de l'eau , ça baissé que d'un pied.....
Au moin y a d'autres refuges....des appartements sont donné au texas ,je crois , et les autres ( une partie ) sont dans un cosmodome ou l'état des lieux est pas mal plus satisfaisant....
Ça va prendre du temps a tout nettoyer , et aux endroits ou il y a de l'eau , ça baissé que d'un pied.....
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