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Publié : mer. mars 16, 2005 12:58 pm
par Acrux
L'ESA et la NASA envisagent une mission commune vers Jupiter


Les Etats-Unis ont répondu avec intérêt à une suggestion de l'Agence spatiale européenne concernant une mission vers Europe, la lune glacée de Jupiter.

Enthousiastes à l'idée de réitérer l'énorme succès de la mission Cassini-Huygens vers Saturne et Titan, les deux parties vont mettre en place un groupe de travail commun afin d'étudier le rôle que chacune pourrait jouer lors d'une future mission vers Jupiter, à en croire des rapports.

Revenant sur la mission Cassini-Huygens, David Southwood, Directeur du Programme scientifique de l'ESA, a déclaré à la BBC: "Ce furent de belles noces et nous envisageons réellement de les reconduire." Il a ajouté que "l'Europe pourrait réaliser à elle seule la mission vers Europe", mais qu'une coopération avec les Etats-Unis est loin de manquer d'attraits.

Lors de discussions préliminaires tenues avec ses confrères de la NASA début mars, le professeur Southwood a eu l'impression d'avoir "nettement éveillé leur intérêt". Les négociations n'en sont cependant qu'à leur tout début et le lancement d'une future mission n'interviendra pas avant 2016.

Pour de nombreux scientifiques, une mission d'étude d'Europe constitue une priorité. Plus petite des quatre lunes joviennes découvertes par Galilée en 1610, Europe a une taille légèrement inférieure à celle de notre satellite et les chercheurs y soupçonnent la présence d'océans cachés sous la surface et abritant des micro-organismes.



Publié : mer. mars 16, 2005 2:43 pm
par Rénatane
Wow !!!! ça serait vraiment super !!!! Go go go  

Publié : mer. mars 23, 2005 6:07 pm
par Lucky Luke
La lumière émise par des exoplanètes observée



Depuis 10 ans, les astronomes identifient la présence de planètes hors de notre système solaire par déduction.

Elles étaient détectées indirectement grâce à l'ombre qu'elles provoquaient en passant devant leur étoile, beaucoup plus brillante.

Mais voilà que des astronomes américains annoncent qu'ils ont réussi à en observer deux grâce à la lumière qu'elles émettent.



Image de la NASA

Ces détections ont été réalisées à l'aide du télescope spatial Spitzer muni de caméras infrarouges et dont la puissance permet de mesurer les températures, les atmosphères et les orbites de planètes situées jusqu'à 500 années-lumière.

L'intensité du rayonnement infrarouge est liée à la température de la planète. Ainsi, les planètes sont observées grâce à la chaleur qu'elles émettent.

Les planètes observées

Deux équipes, l'une de l'université Harvard et l'autre du centre Goddar d'astrobiologie de la NASA, ont pu mieux observer deux planètes déjà identifiées dans le passé à l'aide de la technique d'oscillation. Les deux planètes sont des géantes gazeuses.
L'une de ces planètes, la HD-209458b, surnommée Osiris par les astronomes, a été au centre des travaux de l'équipe de la NASA. Elle est en orbite autour d'un soleil situé dans la constellation Pégase, à une distance de 150 années-lumière de la Terre.

Sa taille est de 30 à 40 % plus grande que Jupiter. Osiris tourne très près de son étoile, à environ un vingtième de la distance entre le Soleil et la Terre, et sa température atmosphérique est estimée à 727 degrés Celsius.

La deuxième, observée par l'équipe de Harvard, est connue sous le nom de TRes-1. Semblable à la première, elle est située dans la constellation de la Lyre, à 500 années-lumière de la Terre.

À titre de comparaison, la Terre gravite sur une orbite située en moyenne à 149,6 millions de kilomètres autour du soleil. Depuis 1994, 145 exoplanètes ont été découvertes, selon les statistiques du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA.

Le but ultime des experts américains et européens est de découvrir des exoplanètes de la taille de la Terre afin de préparer une mission pour s'y rendre

Grâce au Terrestrial Planet Finder, dont le lancement est prévu entre 2012 et 2014, la NASA va pouvoir observer directement de telles planètes. L'ASE, lancera pour sa part la sonde Darwin en 2015. Elle comptera sur une panoplie de petits appareils qui analyseront l'atmosphère de ces planètes.


http://radio-canada.ca/nouvelles/Santee ... iere.shtml




   

Publié : jeu. mars 24, 2005 1:15 pm
par Acrux
...on fait un vrai team de feu!

On est peut-être pas gros, mais ce topic là je le trouve vraiment nice...! Lâchez pas  ;)


 

Publié : jeu. mars 24, 2005 2:40 pm
par Rénatane
 

Publié : lun. avr. 04, 2005 2:53 pm
par Rénatane
Le lundi 04 avril 2005






La Nasa envisage d'éliminer le budget des sondes Voyager

Agence France-Presse

Washington

La Nasa envisage d'éliminer le budget des sondes jumelles Voyager, lancées il y a 28 ans pour survoler Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune, et qui continuent à transmettre des données depuis les confins du système solaire, rapporte lundi le Washington Post, citant un responsable de la l'agence spatiale américaine.


Dans une entrevue au quotidien, Dick Fisher, directeur adjoint de la division Terre-Soleil de la Nasa, a reconnu la possibilité d'une suppression des 4,2 millions de dollars consacrés annuellement à ce programme légendaire dans le cadre des économies envisagées pour financer les priorités d'exploration de l'espace du président George W.Bush.

Il s'agit d'un retour de l'homme sur la Lune d'ici 2020 et à plus long terme d'une mission habitée sur Mars précédé par une mission robotique.

Dick Fisher a expliqué que les coupes budgétaires proposées par la Nasa étaient basées sur un examen d'un groupe d'experts externe à l'agence qui ont accordé une priorité basse à Voyager, l'une des treize missions «prolongées» de l'agence spatiale dont le budget pourrait être réduit ou éliminé.

«Nous devons décider si nous voulons étirer le restant de notre budget pour payer pour ces programmes», a dit M. Fisher. «Si nous utilisons ces critères, nous recommanderons de mettre fin à certaines de ces missions», a-t-il ajouté, précisant que la Nasa n'avait pas encore arrêté sa décision qui pourrait intervenir d'ici la mi avril.

La possibilité d'éliminer le budget des sondes Voyager a provoqué de vives protestations dans la communauté scientifique qui fait valoir leur importance scientifique.

Ça veut dire quoi ??? les sondes vont continuer a transmettre , mais plus personne pour les capter ? --Message edité par Rénatane le 2005-04-04 20:54:58--

Publié : lun. avr. 04, 2005 3:08 pm
par Rénatane


Publication de la première photo d'une planète hors du système solaire


Agence France-Presse

Iéna, Allemagne

La première photographie d'une planète située en dehors du système solaire a été publiée par les scientifiques de l'Université d'Iéna, a annoncé Ralph Neuhaeuser, directeur de l'Institut d'astrophysique de l'université.


Cette planète tournerait à 400 années-lumière de distance autour de l'étoile-mère GQ Lupi de la constellation du Loup (Lupus).

Selon Ralph Neuhaeuser, de telles planètes extra-solaires n'avaient été observées jusqu'à aujourd'hui que par des phénomènes indirects.

Grâce à cette photographie, les chercheurs espèrent développer leurs connaissances sur la naissance des planètes.


Publié : mer. avr. 13, 2005 1:06 pm
par Rénatane
Expansion de l'Univers : une alternative à l'énergie noire
Source : S&T Presse, le 13/04/2005 à 16h06




L'expansion de l'Univers ne cesse de croître avec le temps. Au sein de la communauté des astronomes, plusieurs théories s'affrontent pour expliquer les raisons de cette singularité.

La plus communément développée est celle de l'énergie noire. La masse totale de notre Univers serait constituée à 70% d'une mystérieuse force noire, à 25% de matière noire également inconnue et enfin de 5% de matière ordinaire (quarks, neutrons, protons, etc.). Et c'est l'existence de la force noire qui serait à l'origine de l'expansion de plus en plus rapide de l'Univers.

Ces dernières années certaines observations avec le télescope Hubble semblaient confirmer cette théorie (Edwin Hubble ayant lui-même été à l'origine de la théorie de l'expansion de l'univers). Mais une équipe de chercheurs du Fermi National Accelerator Laboratory dans l'Illinois, de l'Université de Montréal et de l'Istituto Nazionale di Fisica Nucleare proposent une autre hypothèse qui ne fait appel à aucune force énigmatique.
Les travaux des auteurs, en attente de publication dans les Physical Review Letters, reposent sur un autre modèle cosmologique dit "de l'inflation", développé dans les années 1980. Celui-ci prévoit qu'aux tous premiers instants après le Big Bang, l'Univers a connu en une fraction de seconde une dilatation extrême, passant d'un simple point à un espace infini. Selon la nouvelle thèse développée par les physiciens, de petites déformations de l'espace-temps auraient pu se créer durant ces moments, sous forme d'ondulations, à l'image des vagues concentriques produites par la chute d'une pierre dans l'eau.

Ces ondulations auraient été par la suite étirées durant la phase d'expansion de l'Univers jusqu'à atteindre une zone au-delà de l'horizon observable de 15 milliards d'années-lumière. Ce phénomène aurait alors pour conséquence l'observation d'un Univers en accélération continue. Mais il faudra sans doute des données supplémentaires afin de départager les deux théories.

La seule chose certaine est que si cette nouvelle proposition s'impose, un grand nombre de théories récentes devront être révisées. Par ailleurs d'autres chercheurs remettent en cause l'hypothèse de l'énergie noire pour proposer plutôt une disparition de gravitons dans des dimensions supérieures prédites par la théorie des cordes. --Message edité par Rénatane le 2005-04-13 19:07:45--

Publié : jeu. avr. 14, 2005 6:41 am
par °Cybelle°
Lune: l'endroit idéal pour une base habitée repéré


Mise à jour le jeudi 14 avril 2005 à 10 h 57
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Les astronomes estiment depuis longtemps qu'il doit exister quelques endroits sur la Lune qui sont constamment atteints pas les rayons du Soleil.

Ces régions constituent le lieu idéal pour construire une base habitée.

Les scientifiques du laboratoire de physique appliquée de l'université Johns Hopkins ont localisé ces régions. Ils ont calculé l'éclairement du pôle Nord de la Lune, à partir des clichés recueillis de la sonde Clementine en 1994.

De la théorie à la pratique

Ils ont ainsi repéré quelques points, sur les bords du cratère Peary particulièrement, qui reçoivent la lumière du Soleil en permanence durant toute une journée lunaire, qui dure près de 28 jours terrestres.

Ainsi, une personne se tenant debout à ces endroits pourrait toujours voir le Soleil à l'horizon puisque ce dernier ne disparaîtrait jamais.

Des températures extrêmes

Les températures lunaires peuvent atteindre des extrêmes de -180 °C à +100 °C à l'équateur alors que les zones ensoleillées du pôle Nord ont une température plutôt stable avoisinant les -50 °C.

Cette température, jumelée à la présence de glace et au fait que de l'énergie solaire puisse être produite en permanence, rend ces endroits très séduisants à l'installation d'une base humaine.

Les résultats complets sont publiés dans le magazine Nature

http://sympatico.msn.radio-canada.ca/no ... =ms&ref=ms

Publié : jeu. avr. 14, 2005 1:43 pm
par Rénatane
Interessant cybelle   , ça serait bien mieux que la station international.....

Publié : jeu. avr. 14, 2005 1:48 pm
par Acrux
Ça serait un excellent premier pas, avant de se rendre sur Mars  

Publié : sam. avr. 16, 2005 8:19 am
par Rénatane


La rougeâtre Sedna se dévoile un peu

Mise à jour le vendredi 15 avril 2005 à 16 h 55
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Des chercheurs américains de l'observatoire Gemini, menés par l'astronome Chad Trujillo, affirment que le distant planétoïde Sedna serait recouvert d'une substance dont la texture rappelle le goudron, et qui lui donnerait son apparence rougeâtre distincte.

L'équipe soutient aussi que sa surface contient très peu d'eau et de méthane glacés, contrairement à Pluton et à la lune Charon.

Ils en viennent à cette conclusion après avoir analysé les données spectroscopiques des rayons infrarouges reflétés par la surface du corps céleste.





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La taille de Sedna est d'environ la moitié de celle de la Lune
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Les résultats suggèrent aussi que la surface croutée n'aurait pas été touchée par autre chose que les radiations ultraviolettes du Soleil.

Sedna a été localisé par des astronomes du California Institute of Technology en 2004.

Elle est trois fois plus loin du Soleil que Pluton, la limite actuelle du système solaire.

L'astre mesurerait entre 1180 et 2360 kilomètres de diamètre.

Les chercheurs l'ont observé à l'aide du télescope de l'observatoire Mount Palomar, en Californie. L'existence de Sedna a ensuite été confirmée par le télescope spatial américain Spitzer.

L'astre est plus gros qu'un astéroïde, mais plus petit que les planètes du Système solaire.

Pour l'équipe de la California Institute of Technology qui l'a découvert, l'objet Sedna n'est pas une planète.

Les astronomes de la NASA soutiennent, à la lumière des informations recueillies jusqu'à maintenant, que Sedna n'a pas de satellite naturel.

Pourtant, lors de la découverte de l'objet le plus lointain de notre système solaire, les scientifiques ont estimé que sa faible vitesse de rotation était possiblement due à la gravité d'une lune.

Ces nouvelles données vont aider les chercheurs à mieux comprendre l'origine et l'évolution des objets qui peuplent les limites du système solaire. --Message edité par Rénatane le 2005-04-16 14:22:22--

Publié : dim. avr. 17, 2005 7:47 am
par Acrux
C'est fou voir à quel point des planètes peuvent être différentes et belles...!  

J'ose même pas imaginer la vue de l'intérieur...

Publié : mer. avr. 27, 2005 1:18 pm
par Acrux
Des matériaux organiques dans l'atmosphère de Titan


Cassini continue de rassembler des informations sur Titan, l'un des principaux satellites naturels de Saturne.






Le 16 avril dernier, la sonde a de nouveau survolé cette lune à seulement 1027 km de sa surface gelée.

L'un des spectromètres de masse de l'engin a détecté la présence de plusieurs hydrocarbures complexes dans la haute atmosphère de Titan.

Celle-ci est composée principalement d'azote (98 %) et de méthane (1,8 %), la forme la plus simple d'hydrocarbone. Les scientifiques ont cependant été surpris de découvrir des matières organiques plus complexes, composées pour certaines de sept atomes de carbone.




La surface de Titan (ASE/NASA)



Les scientifiques aimeraient connaître la provenance de ces hydrocarbures et la nature de leur cycle. Ils aimeraient aussi savoir s'ils sont présents à la surface de Titan.

Les scientifiques s'attendaient à ce que les matières organiques se condensent avant de retomber en pluie sur la surface puisqu'il règne un froid extrême à la surface de Titan.

Titan, une Terre en devenir?

Les astronomes pensent que l'atmosphère de Titan pourrait être semblable à celle de la Terre à ses origines.

La température de -143 degrés Celsius sur Titan empêche toutefois les réactions chimiques qui ont probablement permis le développement de la vie sur Terre.

Cassini-Huygens est un projet commun de la NASA et de l'ASE (Agence spatiale européenne).

La sonde interplanétaire a été lancée en 1997 et a mis sept ans pour arriver dans l'orbite de Saturne.

La sonde Huygens, développée par l'ASE, a touché le sol de Titan au début de l'année.



Publié : jeu. mai 05, 2005 2:35 am
par Rénatane


Douze nouvelles lunes pour Saturne


Mise à jour le mercredi 4 mai 2005 à 11 h 09
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La planète Saturne compte au moins 46 lunes, 12 de plus qu'estimé jusqu'à maintenant.

C'est à la suite d'une étude exhaustive de l'espace qui entoure la planète aux anneaux que des astronomes américains les ont découvertes.

L'équipe de l'université d'Hawaii, qui a utilisé les télescopes terrestres Subaru et Gemini comme instruments de détection, soutient que ces nouvelles lunes sont des corps célestes irréguliers, mesurant probablement de 3 à 7 kilomètres de long, qui prennent environ deux ans pour compléter une orbite saturnienne.

Ces corps tournent dans le sens contraire des satellites naturels majeurs de la planète, une caractéristique particulière aux objets capturés..

Le palmarès des lunes

Ainsi, Saturne se rapproche sérieusement de la première position, en terme de satellites naturels.


Jupiter, 63
Saturne, 46
Uranus, 27
Neptune, 13
Mars , 2

Publié : jeu. mai 12, 2005 2:45 am
par Rénatane
Une lune pas comme les autres


Mise à jour le mercredi 11 mai 2005 à 15 h 29
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La sonde européenne Cassini a découvert une nouvelle lune à la planète Saturne. Le minuscule satellite naturel se trouve dans la division Keeler de l'anneau A.

Les astronomes soutiennent que la lune, provisoirement baptisée S/2005 S1, cause des ondulations dans les anneaux. C'est la gravité du petit satellite qui en serait responsable.

Elle ne mesure que 6,5 kilomètres de diamètre et est située à 137 000 kilomètres du centre de Saturne. Cassini l'a aperçue au début du mois de mai. Elle apparaît comme une tête d'épingle sur une photo prise par l'orbiteur américain.

C'est la deuxième lune à être découverte dans les anneaux, les autres se trouvant à l'extérieur. L'autre, baptisée Pan, se trouve dans la division d'Encke.

D'autres observations sont nécessaires pour déterminer la forme de son orbite.

La semaine dernière, des chercheurs américains avaient annoncé la découverte de 12 nouveaux satellites naturels à la planète, qui en compte désormais au moins 47.




Publié : jeu. mai 26, 2005 1:49 am
par Rénatane


Le mercredi 25 mai 2005

 
Photo AFP



Une théorie du chaos expliquerait les énigmes du système solaire

Malcolm Ritter

Associated Press

New York

Des astronomes américains affirment avoir élaboré une histoire du chaos originel dans le système solaire qui expliquerait plusieurs mystères sur l'état actuel de notre environnement cosmique, selon une étude publiée jeudi dans la revue scientifique Nature.


«Nous obtenons des réponses à tellement de questions», s'est félicité Harold Levison de l'Institut de recherche du sud-ouest à Boulder, un des auteurs de ces travaux. Le scénario élaboré par les chercheurs permettrait notamment de répondre aux questions suivantes:

- Qu'est-ce qui a déclenché le bombardement d'astéroïdes, il y a quelque 3,9 milliards d'années, qui a creusé d'immenses cratères aujourd'hui visibles sur la lune et a pu retarder l'apparition de la vie sur Terre?

- Pourquoi Jupiter et Saturne ont quitté leur orbite circulaire pour adopter la trajectoire plus ovale observée aujourd'hui?

- Pourquoi Jupiter partage son orbite avec des milliers d'astéroïdes qui le précèdent et le suivent autour du soleil?

La nouvelle étude est présentée dans Nature par Alessandro Morbidelli de l'Observatoire de la Côte d'Azur à Nice, Harold Levison et d'autres astronomes.

Les chercheurs ont eu recours à des simulations par ordinateur pour étudier la manière dont la périphérie du système solaire avait pu se développer. Leur théorie reprend l'idée répandue qu'il y a 4,6 milliards d'années, le soleil et les planètes se sont formées à partir de l'effondrement gravitationnel d'un nuage de gaz, de poussières et de glace.

Mais elle adopte l'hypothèse controversée selon laquelle le système solaire aurait été dans un premier temps assez compact. En vertu de cette théorie, Neptune aurait par exemple vu le jour beaucoup moins loin du soleil que ne le pensent généralement les scientifiques.

La question est de savoir ce qui s'est passé au fil du temps alors que les planètes suivaient des orbites circulaires et qu'elles étaient entourées par un énorme anneau de débris planétaires, des décombres mesurant jusqu'à plusieurs centaines de kilomètres de diamètre.

Selon le scénario avancé par la nouvelle étude, les planètes ont attiré les débris, mais la force gravitationnelle de ces derniers a eu pour effet d'éloigner Uranus, Neptune et Saturne du soleil. Ce changement a rallongé le temps mis par les trois planètes pour accomplir une révolution autour de leur étoile. Et à un moment donné, Saturne a mis deux fois plus de temps que Jupiter pour décrire une orbite complète.

En raison de leur attraction réciproque, Jupiter et Saturne ont commencé à quitter leur orbite circulaire pour suivre une trajectoire plus ovale similaire à celle observée actuellement.

Le phénomène a provoqué des perturbations gravitationnelles, rendant les orbites d'Uranus et Neptune, des planètes beaucoup moins massives, «totalement folles», selon M. Levison. Les deux astres ont ainsi été repoussés vers l'extérieur du système solaire dans l'anneau de débris planétaires, ce qui a provoqué un éparpillement de ces décombres. Une conséquence a été le bombardement d'astéroïdes subi par la Terre et la Lune.

La force gravitationnelle des débris a finalement conduit Uranus et Neptune vers leur orbite actuelle, selon le scénario avancé par les chercheurs, qui expliquerait également l'inclinaison de l'orbite des quatre planètes évoquées.

Renu Malhotra, professeur de sciences planétaires à l'université d'Arizona, juge l'étude «très intéressante», mais a souligné que le débat sur la question était loin d'être clos.












Publié : jeu. mai 26, 2005 2:00 am
par Rénatane
Les anneaux de Saturne dans toute leur splendeur


Mise à jour le mardi 24 mai 2005 à 16 h 34
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Les informations recueillies sur la planète Saturne par Cassini ne cessent de nous captiver. À preuve, les dernières images obtenues par la sonde montrent mieux que jamais les détails de ses anneaux.


Image captée le 3 mai par la sonde Cassini
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En passant des ondes radio de différentes longueurs dans les anneaux le 3 mai dernier, la sonde a pu mesurer la taille des particules (glace et roches) dont ils sont composés.Ainsi, plus la matière était dense, plus le signal reçu sur Terre était faible. Lors de l'observation, trois signaux radio de différentes fréquences ont été utilisés. Les particules de tailles différentes des anneaux ont ainsi réagi différemment aux tons.

Sur l'image, le mauve indique les régions avec peu de particules de moins de 5 cm. Les tons de verts et de bleus montrent des régions où se trouvent beaucoup de particules variant entre 5 et 1 cm.

La bande blanche est la région la plus dense de l'anneau B, dans laquelle 2 des 3 signaux radio ont été bloqués.

D'autres données montrent que tous les anneaux contiennent des gros morceaux de toutes les tailles, pouvant facilement dépasser plusieurs mètres de diamètre.

Toutefois, les petits morceaux de moins de 5 cm semblent moins présents dans l'anneau B et à l'intérieur de l'anneau A. Ils semblent par contre abondants dans l'anneau C et à l'extérieur de l'anneau A.Les 7 anneaux principaux de Saturne sont d'énormes structures qui ne pourraient pas tenir entre la Terre et la Lune.

Cassini a aussi découvert que l'anneau B comprenait plusieurs anneaux internes de quelques kilomètres, dont la composition varie beaucoup.

Un épais bandeau de 5000 km de cet anneau contient des régions dans lesquelles se trouvent des matériaux jusqu'à 4 fois plus denses que ceux retrouvés dans l'anneau A, et 20 fois plus que dans l'anneau C.

La sonde a également détecté plus de 40 « vagues » dans la structure de l'anneau A. Celles-ci, observées à la limite de l'anneau, seraient créées par l'orbite des lunes présentes légèrement à l'extérieur de l'anneau.






Publié : dim. mai 29, 2005 3:52 pm
par Acrux
Voyager 1 en route vers l'espace intersidéral
 

L'engin spatial Voyager One de la NASA est arrivé à l'ultime frontière du système solaire, à 90 unités astronomiques (une unité astronomique ou UA est égale à la distance moyenne Terre/Soleil, soit 150 millions de km environ) de la Terre et maintient son allure de croisière de 3,6 UA par an en route vers une vaste région qui marque le début de l'espace interstellaire.
Lancée il y a 28 ans, la sonde est à 8,7 milliards de milles du soleil, juste au-delà du «choc terminal» (onde de choc correspondant au fort ralentissement du vent solaire et à son passage en régime subsonique) ou précurseur de l'héliopause, la frontière marquant le début de l'espace interstellaire.

Voyager One prendra une autre dizaine d'années pour atteindre l'héliopause, au début de l'espace interstellaire. Ensuite, c'est le milieu interstellaire, constitué de particules rejetées par des étoiles mourantes.

Les données envoyées par la sonde ont été présentées mardi à la convention de la «American Geophysical Union» en Nouvelle Orléans.



Publié : mar. mai 31, 2005 1:19 am
par Rénatane


Andromède, plus imposante qu'estimée jusqu'à maintenant


Mise à jour le lundi 30 mai 2005 à 17 h 08
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Andromède, la galaxie la plus près de notre Voie lactée, serait beaucoup plus imposante que ce qu'on avait estimé jusqu'à maintenant.

Des astronomes français de l'Observatoire astronomique de Strasbourg soutiennent qu'elle serait pas moins de trois fois plus grosse que les astronomes ne le pensaient.

Des récentes analyses montrent qu'un groupe d'étoiles, que les chercheurs jugeaient à l'extérieur de la galaxie, ferait partie intégrante du disque principal d'Andromède.

Cette dernière aurait ainsi 220 000 années-lumière de long, bien loin des 80 000 années-lumière estimées jusqu'à maintenant.

Pas moins de 2,25 millions d'années-lumière séparent la Voie lactée d'Andromède. Cette dernière est l'objet le plus éloigné qui peut encore être aperçu à l'oeil nu.