Le scandale des commandites- rapport Gomery demain

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Voyeur23
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Message par Voyeur23 »

le jours de la marmotte,

il y a un ans,  a la commission sur les finances public  juste avant les élections

Publicité - Guité implique Martin
L'ex-haut fonctionnaire confirme l'existence d'une direction politique dans le programme de commandites

Manon Cornellier
Édition du vendredi 23 avril 2004


Ottawa -- Le programme des commandites a bel et bien profité d'une «contribution» politique lors du choix des projets et de leur attribution aux différentes agences de publicité, a déclaré l'ancien directeur du programme, l'ex-fonctionnaire Chuck Guité, alors qu'il témoignait devant le comité des Comptes publics hier.





«Le gouvernement du Canada en a eu pour son argent dans tous ses projets», a dit Charles Guité.


L'ancien ministre des Finances et actuel premier ministre, Paul Martin, ne faisait pas partie du groupe de politiciens associés au programme des commandites, créé dans la foulée du référendum de 1995, mais M. Guité n'a pas hésité à accuser l'ancien bureau de M. Martin de tentative d'«interférence» dans l'attribution des contrats de publicité et de recherche sur l'opinion publique, deux autres dossiers examinés par le comité.

«M. Martin personnellement, non, son bureau, oui», a dit M. Guité, des allégations que le bureau du premier ministre s'est empressé de nier. Il a soutenu qu'à l'époque, l'ancienne chef de cabinet de M. Martin, Terrie O'Leary, avait tenté de faire ajouter certaines compagnies à la liste des firmes invitées à soumissionner pour un contrat de communications du ministère des Finances. Il dit avoir refusé puisque le processus était déjà en cours.

Elle l'aurait aussi contacté pour faire mousser la candidature d'Earnscliffe Strategy Group, une firme de communications abritant les plus importants organisateurs de M. Martin. «Paul préférerait si... », aurait-elle dit à M. Guité.

Alors qu'il n'avait aucun document pour soutenir le reste de son témoignage, Chuck Guité a appuyé en partie ses dires dans ce cas-ci à partir de deux notes datant de 1994 et 1995. De plus, c'est la seule occasion où il a carrément parlé d'«interférence».



Dans le cas du programme des commandites, il a plutôt protégé l'entourage et les ministres de Jean Chrétien en disant qu'ils n'avaient jamais tenté d'influencer le processus de sélection des agences. Il a toutefois confirmé l'existence d'une direction politique sur le plan «opérationnel».




«Le bureau du premier ministre, le ministre [Alfonso] Gagliano, le ministre [David] Dingwall n'ont jamais suggéré de noms ou ne se sont jamais mêlés du processus de sélection des agences. Ont-ils fourni une contribution [input] et des décisions en ce qui a trait à des événements précis qui étaient commandités et en ce qui a trait à l'allocation [des projets] à des firmes particulières ? Absolument», a-t-il dit au début de sa comparution. Selon lui, là se situe la différence fondamentale entre l'«interférence» inacceptable et la contribution politique justifiée.



Le témoignage de M. Guité était particulièrement attendu, surtout depuis que le premier ministre Paul Martin a indiqué qu'il ne déclencherait pas d'élections sans l'avoir entendu. La tentative d'associer M. Martin aux problèmes des contrats de publicité surprend peu, M. Guité ayant visiblement le sentiment de servir de bouc émissaire dans toute cette affaire.

Ce nouveau développement pourrait peut-être affecter les calculs électoraux des libéraux car il sert les intérêts de l'opposition, qui tente désespérément depuis des semaines de lier le premier ministre au scandale. De plus, il ravive les plaies entre les camps Martin et Chrétien, M. Guité n'ayant rien fait pour éviter d'embêter le premier ministre alors qu'il n'a cessé d'épargner l'équipe du second.

Combatif, préparé, cinglant, M. Guité a refusé d'accepter quelque blâme que ce soit. La direction administrative du programme relevait entièrement de lui mais, quoi qu'en dise la vérificatrice générale Sheila Fraser, sa gestion était conforme aux règles, a-t-il dit, avant d'offrir une interprétation bien personnelle de ces dernières.

Il a rejeté la faute sur les autres et dit avoir agi dans l'intérêt du pays. «Le gouvernement du Canada en a eu pour son argent dans tous ses projets», a-t-il dit à plusieurs reprises. Il en veut pour preuve le fait qu'il n'y aura pas de référendum de sitôt, et ce, à cause de la baisse de popularité du mouvement souverainiste. «Pourquoi est-elle très basse ? À cause du programme de commandites», a-t-il encore affirmé.

Contredisant les anciens ministres Dingwall et Gagliano, il a dit avoir eu plusieurs rencontres avec eux et toujours à leur demande. Cela se passait en moyenne une fois par mois avec M. Gagliano pour discuter «d'un événement, des commissions payées, de l'agence impliquée et ainsi de suite». M. Gagliano a prétendu de son côté qu'il avait rencontré M. Guité à trois ou quatre reprises par année, et toujours à la demande du fonctionnaire.

M. Guité a aussi confirmé ses rapports directs avec Jean Pelletier, l'ancien chef de cabinet de Jean Chrétien. Dans ce cas, cependant, c'était le fonctionnaire qui sollicitait les rendez-vous, une démarche entreprise après que la ministre Diane Marleau eut refusé de maintenir le lien direct entre ce cadre intermédiaire et le bureau du ministre.

M. Guité, qui a piloté le programme des commandites de 1997 à 1999, a nié pratiquement tous les manquements aux règles relevées par la vérificatrice générale. Cette dernière affirmait dans son rapport de février qu'entre 1997 et 2000, environ 100 des 250 millions accordés au programme avaient servi à payer des commissions et des frais de production aux agences de publicité sans que rien dans les dossiers ne permette de savoir si le gouvernement en avait eu pour son argent. Elle parlait entre autres d'absence de documents et de contrats et factures fictives.

Évoquant le transfert de fonds à des sociétés d'État par l'entremise d'agences de publicité, elle écrivait : «Ces arrangements semblent avoir été conçus pour verser des commissions à des agences de communications, tout en camouflant la source des fonds et la véritable nature des opérations.»

«Des conclusions qui sont trompeuses et dans certains cas, erronées», a rétorqué M. Guité. Il s'est pourtant retrouvé à confirmer certaines conclusions de Mme Fraser en reconnaissant que, ne pouvant transférer des fonds à des sociétés de la Couronne sans passer par le Conseil du trésor, il avait alors choisi de faire transiter les fonds par des agences de communications, qui ont récolté des commissions plantureuses au passage.

S'il manquait des documents dans les dossiers, il ne pouvait l'expliquer, assurant à maintes reprises qu'à son départ à l'été 1999, ils étaient complets. Selon lui, aucun chèque n'aurait pu être fait sans contrat ni facture. Quant aux pièces justificatives, il revenait aux agences de les conserver et, si la vérificatrice générale n'y a pas eu accès, cela explique ses conclusions erronées, a-t-il précisé. Il a aussi défendu la pratique d'antidater des contrats.

En 1996, des vérifications interne et externe avaient permis de découvrir des problèmes similaires dans le domaine de la publicité. Là encore, il s'en défend et accuse plutôt le dénonciateur Allan Cutler, le fonctionnaire à l'origine de ces vérifications, d'avoir «bricolé» les dossiers en question. Une accusation très grave qui a mené le président à exiger des preuves que M. Guité n'a pu fournir.

Étant donné les nombreuses contradictions entre plusieurs témoins, le comité débattra aujourd'hui d'une motion de la libérale Marlene Jennings afin de convoquer de nouveau Mme Fraser, M. Gagliano et l'ancien sous-ministre Ron Quail. Quant à M. Guité, il poursuit son témoignage aujourd'hui

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tuberale
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La commission Gomery reprend ses activités


Mise à jour le lundi 25 avril 2005 à 9 h 20
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Le haut fonctionnaire responsable du programme des commandites, Charles Guité, est attendu cette semaine à la Commission Gomery tout comme le dirigeant d'une agence de publicité Paul Coffin.

Mais d'abord, le juge John Gomery continuera de scruter les activités du Groupe Everest aujourd'hui.

La commission se penchera sur le cas de Benoît Renaud, le frère de l'organisateur libéral Alain Renaud, qui a reçu deux contrats de Groupe Everest totalisant plus d'un demi-million de dollars en 1999 et 2000.

Les commandites versées à la Société du Parc-des-Îles, une société paramunicipale de Montréal dirigée par Pierre Bibeau, un libéral connu, seront également étudiées. Les activités de Media I.D.A. Vision, une autre entreprise de Claude Boulay, seront aussi examinées en début de semaine.

Guité et Coffin: des témoignages interdits de publication

Quant aux témoignages de MM. Guité et Coffin, ils sont frappés d'un interdit de publication afin de ne pas nuire à leur procès pour fraude. Ces deux importants témoins ont été mis en accusation pour leur rôle dans le programme des commandites.

L'interdit de publication pourrait toutefois être levé par le juge Gomery à la fin de leur témoignage comme ce fût le cas pour Jean Brault également accusé de fraude.

 
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tuberale
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Commission Gomery



Paul Coffin doit témoigner aujourd'hui




Témoignage attendu ce matin à la Commission Gomery.
L'ex-président de Coffin Communications, Paul Coffin, sur qui pèsent des accusations criminelles en rapport avec le scandale des commandites, doit se présenter devant le juge aujourd’hui.

Il fait face à 18 chefs d'accusation pour environ deux millions de dollars. Son témoignage sera frappé d'une ordonnance de non-publication.

Un peu plus tard cette semaine, l'ex-fonctionnaire responsable du programme des commandites, Charles Guité, doit témoigner.



 Me demande si le Captain va redevenir opérationnel???
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Guidé c'est lui qui ne se souviens de rien ?

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Beppo
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tuberale  a écritCommission Gomery



Paul Coffin doit témoigner aujourd'hui




Témoignage attendu ce matin à la Commission Gomery.
L'ex-président de Coffin Communications, Paul Coffin, sur qui pèsent des accusations criminelles en rapport avec le scandale des commandites, doit se présenter devant le juge aujourd’hui.

Il fait face à 18 chefs d'accusation pour environ deux millions de dollars. Son témoignage sera frappé d'une ordonnance de non-publication.

Un peu plus tard cette semaine, l'ex-fonctionnaire responsable du programme des commandites, Charles Guité, doit témoigner.



 Me demande si le Captain va redevenir opérationnel???  

Semble-t-il que son témoignage nous réserve de très bonnes révélations dès que le tout sera disponible. Le monsieur Coffin se serait mis en table et on espère que dès que les révélations nous seront divulguées ça pourrait inciter les autres à en faire autant.

J'ai bien hâte d'entendre aussi Corbeil, l'ancien directeur de la campagne du PLC.





Au plaisir!


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tuberale
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J'avais peur qu'il s'y refuse comme les autres........ben tant mieux, rien de mieux qu'un procès au criminel pour délier les langues on dirait bien. J'ai hâte, vraiemnt hâte d,en savoir plus...  
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Beppo
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Message par Beppo »

tuberale  a écritJ'avais peur qu'il s'y refuse comme les autres........ben tant mieux, rien de mieux qu'un procès au criminel pour délier les langues on dirait bien. J'ai hâte, vraiemnt hâte d,en savoir plus...    

J'ai entendu ça aux nouvelles du réseau TVA à 18 h 00 ce soir. Je vais écouter les nouvelles se RC pour savoir si le tout se confirme.





Au plaisir!


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tuberale
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Alliance Martin-Layton


Les libéraux font des concessions majeures aux néo-démocrates

Alec Castonguay
Édition du mercredi 27 avril 2005



Ottawa -- Acculé au pied du mur, le gouvernement minoritaire libéral de Paul Martin a accepté de faire d'importantes concessions en faveur du NPD dans l'espoir d'éviter la tenue d'élections ce printemps. Dans un geste très inhabituel qui témoigne de la nervosité libérale, le premier ministre a modifié son budget, la pièce centrale d'un gouvernement, pour s'allier les troupes de Jack Layton pendant plusieurs mois. Mais rien ne garantit que la stratégie portera fruits.


Le chef du NPD, Jack Layton, a annoncé hier en conférence de presse qu’il avait conclu une entente avec Paul Martin sur la question du budget.
Agence Reuters

   
Pressé par ses députés de trouver un terrain d'entente, Paul Martin a finalement cédé en grande partie aux demandes du NPD. Les deux partis, qui ne veulent pas se faire accoler l'étiquette d'alliance, marcheront tout de même main dans la main «aussi longtemps que les libéraux feront avancer ce budget de bonne foi à travers le processus parlementaire», a soutenu le chef du NPD, Jack Layton. «Nous serons là avec eux», a-t-il ajouté, et ce, même si une motion de censure présentée par les conservateurs doit être votée en Chambre dans trois semaines. Le Parti conservateur ne pourra donc pas compter sur le NPD pour défaire le gouvernement, mais il aurait suffisamment d'appuis avec le Bloc québécois.

«Les Canadiens veulent que ce Parlement fonctionne, et c'est ce qui arrivera jusqu'au vote sur le budget. Ce que les conservateurs et le Bloc québécois feront, ça reste à voir, mais le NPD soutiendra le gouvernement contre une motion de non-confiance jusqu'à ce que le budget obtienne la sanction royale», a expliqué Paul Martin. La sanction royale peut toutefois prendre près d'un an avant d'être apposée.

Le NPD a soutiré une entente d'une valeur de 4,6 milliards de dollars en deux ans. Les libéraux ont accepté de laisser tomber les baisses d'impôt destinées aux grandes entreprises, qui devaient entrer en vigueur seulement en 2008, mais pas celles en faveur des PME. Le premier ministre a toutefois précisé que les avantages destinés aux grandes entreprises seront réintroduits dans une législation à part.



Le NPD a convaincu les libéraux d'investir massivement dans les logements abordables (1,6 milliard) ainsi que dans l'éducation et la formation de la main-d'oeuvre (1,5 milliard). Un peu moins de un milliard de dollars iront à l'environnement alors que les versements de la taxe fédérale sur l'essence aux provinces seront accélérés. Il y a aussi des mesures pour protéger les régimes de retraite des travailleurs.


«Quand les gens ont voté pour le NPD, ils ont voté pour qu'il se passe quelque chose, pas pour jouer une partie politique, a soutenu Jack Layton. Nous sommes certains que les gouvernements minoritaires peuvent fonctionner pour les gens.»


Paul Martin a précisé qu'en plus de ces investissements de 4,6 milliards de dollars, le NPD et les libéraux ont convenu de consacrer quatre milliards en deux ans au remboursement de la dette. Ces sommes seront prises à même des surplus anticipés de neuf milliards, a expliqué Paul Martin. «C'est à la fois responsable et progressiste», a soutenu le premier ministre.

C'est donc dire que le gouvernement vient de se découvrir une marge de manoeuvre de neuf milliards de dollars, lui qui affirmait pas plus tard que lors du dernier budget, en février, qu'il serait serré pour les deux prochaines années, avec de maigres surplus de 500 millions en 2005-06 et de 900 millions en 2006-07.


Les libéraux corrompus


Par contre, Jack Layton continue de soutenir que les libéraux sont «corrompus», même s'il veut les maintenir au pouvoir. «Il y aura des élections sur la corruption libérale et les 12 années de promesses brisées», a lancé M. Layton. Une incohérence que le chef du NPD a tenté d'expliquer en affirmant qu'un budget qui répond aux besoins des citoyens était la chose la plus importante.

Même si M. Layton refuse de parler d'alliance, l'appui du NPD est accordé aux libéraux pour longtemps puisqu'un budget peut prendre plus d'un an avant de franchir toutes les étapes et d'être finalement accepté. Or Paul Martin a déjà promis des élections en février prochain si les conservateurs ne les défont pas ce printemps. Pour toute explication, Jack Layton a dit espérer que ce budget passera plus vite que d'habitude.

La réaction du chef conservateur, Stephen Harper, a été courte mais lapidaire hier. «Je vais attendre de voir les détails [de leur entente] avant de commenter en profondeur, mais je constate que pour MM. Layton et Martin, 4,6 milliards de dollars, c'est le prix pour accepter la corruption, a-t-il dit. Je ne suis pas certain que les contribuables sont du même avis qu'eux.»

Le chef bloquiste Gilles Duceppe a préféré réserver ces commentaires pour ce matin, affirmant simplement que la position du Bloc reste la même : pas question d'appuyer le budget.

Malgré la courbette des libéraux, il est toutefois loin d'être certain que le budget passe la rampe lors du vote en deuxième lecture, qui doit avoir lieu au début de mai. C'est que l'appui du NPD ne donne pas la majorité absolue au PLC. Si les conservateurs et le Bloc votent contre le budget, cela fera 153 députés. Si le NPD et les libéraux votent en faveur du budget, cela fera 150 députés. Trois députés sont indépendants et doivent tous voter avec les libéraux et le NPD pour que le budget soit accepté. Or au moins un indépendant, Chuck Cadman, a déjà signifié son intention de voter avec les conservateurs. L'équilibre est donc rompu. Un siège est vacant, et le président de la Chambre, Peter Milliken, un libéral, ne peut voter qu'en cas d'égalité. Et même si cette étape est franchie, trois votes de censure devraient aboutir en même temps entre le 16 et le 19 mai.




Voyeur23
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Message par Voyeur23 »

j'ai trouvé ceci dans mes recherches sur le scandales



Gilles Baril remet sa démission

Mise à jour le mercredi 13 février 2002, 7 h 42 .
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La crise provoquée au Parti Québécois par les révélations sur les activités de lobbying de proches de ministres a fait une nouvelle victime : Gilles Baril, ministres des Ressources naturelles et responsable des régions, a remis sa démission comme ministre. Il restera député de Bethier jusqu'aux prochaines élections générales, mais il a déclaré qu'il ne serait pas candidat pour le PQ à l'occasion de ce scrutin.


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Gilles Baril a fondu en larmes pendant sa déclaration à la presse

Très ému, essuyant quelques larmes lorsqu'il a évoqué sa relation presque filiale avec le premier ministre, M. Baril a expliqué qu'il était incapable de supporter davantage la pression exercée sur lui depuis plusieurs semaines, en fait depuis les révélations du quotidien La Presse au sujet de ses relations avec le lobbyiste André Desroches, propriétaire de la firme de démarchage Oxygène 9. Gilles Baril a expliqué qu'il avait conclu une entente avec sa femme, voulant qu'il quitterait la vie politique si la situation devenait trop difficile à supporter.

M. Baril a affirmé que sa décision de démissionner n'avait rien à voir avec les événements survenus au cours du week-end lors du conseil national du PQ à Laval. À cette occasion, plusieurs ministres avaient exigé le départ du directeur général du parti, Raymond Bréard, à cause de ses activités de lobbying avant de devenir dg du PQ. M. Baril, pour sa part, s'était porté à la défense de Raymond Bréard, qui a finalement annoncé sa démission lundi en soirée.

Gilles Baril éclaboussé au conseil national

D'autre part, l'homme qui était au centre d'un conflit d'intérêts qui a éclaboussé le ministre Gilles Baril la semaine dernière s'est expliqué. Percival Broomfield dirige un organisme culturel de Sainte-Agathe, dans les Laurentides, qui a reçu une subvention de 100 000 dollars du ministère de Gilles Baril, mais il est également propriétaire de l'immeuble où loge l'organisme. Il est aussi l'un des attachés politiques du député péquiste de Bertrand, Claude Cousineau, d'où les accusations de conflit d'intérêts. M. Broomfield a démissionné dimanche soir de son poste d'attaché politique et il a annoncé qu'il rembourserait le loyer qu'il a perçu.

Deuxième démission en autant de jours au PQ


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Raymond Bréard

La démission de Gilles Baril survient moins de 24 heures après celle du directeur général du Parti Québécois, Raymond Bréard. Ce dernier faisait l'objet d'allégations de conflit d'intérêts pour avoir touché 200 000 dollars de commission sur des subventions destinées à des activités culturelles. Une demi-douzaine de ministres, dont Pauline Marois, avaient déjà dit qu'il devait partir, le temps que la lumière soit faite sur cette affaire. Dans sa lettre de démission, Raymond Bréard affirme qu'il n'est coupable de rien. Il précise que les déclarations de la vice-première ministre ont compliqué la situation, et qu'elles ont aliéné le lien de confiance qui est essentiel au directeur général du parti pour assurer son fonctionnement.


Daffney
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Message par Daffney »

je suis la soeur ,de quelqu un que tu nommes,dans ton sujet.Si tu savais la guerre interne qui est a l interieur du P.Q. La personne que je connais,n a rien a se reprocher,les 2 ministeres ont passe,et il n y a pas de fraude.
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NetRoll
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Message par NetRoll »

Le témoignage de Paul Coffin rendu public
Le juge John Gomery a levé la plus grande partie de l'interdit de publication qui pesait sur le témoignage du président de Coffin Communications.

L'ancien patron de Coffin communications, Paul Coffin, a complété mercredi son témoignage à la commission d'enquête sur le scandale des commandites.

À 14 h, le juge Gomery a annoncé qu'il levait l'interdit de publication sur la plus grande partie de son témoignage.

Des détails sur le contenu du témoignage de l'ancien président de Coffin Communications suivront bientôt.

Cette mesure avait été imposée pour ne pas nuire au procès criminel que doit subir le témoin en juin.

Paul Coffin fait face à 18 accusations pour fraude.

Sa firme a géré des contrats fédéraux de plus de 8 millions de dollars, en plus d'avoir agi comme sous-traitant pour d'autres agences impliquées dans l'affaire des commandites.
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tuberale
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Yes   ...j'espère qu'il va faire la même chose avec le témoignage de Guité .
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Beppo
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Message par Beppo »

Témoignage de Paul Coffin
Le juge John Gomery lève l'interdit  
Presse Canadienne (PC)  27/04/2005 14h20 - Mise à jour 27/04/2005 14h47

Paul Coffin  

© PC

Le juge John Gomery vient de lever l'interdit de publication sur une grande part du témoignage de Paul Coffin.

Il a décidé de protéger seulement certains éléments du témoignage du président de Coffin Communications devant la commision d'enquête sur le programme des commandites.

Paul Coffin fait face à 18 accusations reliées à des fraudes totalisant près de deux millions $, aux dépens du gouvernement fédéral.

Son procès doit s'amorcer le 6 juin.

Communication Coffin aura servi de paravent

Le passage de Paul Coffin devant la Commission Gomery a permis de voir que sa petite firme, Communication Coffin, a servi de paravent à l'agence BCP, en 1999, pour la campagne de publicité conçue pour vanter auprès des Québécois les mérites du projet de loi sur la clarté référendaire.

Ironiquement le titre de travail du dossier était «Lumière».

M. Coffin a reçu un appel téléphonique soit de Pierre Tremblay soit de David Mayer, du programme fédéral des commandites à Travaux publics, à la recherche d'une petite agence qui accepterait de servir de paravent à la firme BCP.

Celle-ci avait préparé une campagne publicitaire sur un sujet délicat susceptible de déclencher d'importants remous médiatiques. Quelques années auparavant, en 1994, l'agence BCP avait participé à un processus de sélection des agences susceptibles de recevoir des contrats de publicité gouvernementale, mais n'avait pas été agréée.

M. Coffin a accepté de prendre à son compte ce contrat de 200 000 $ octroyé le 7 décembre 1999. Pour cela, il a obtenu une somme forfaitaire de 30 000 $, une commission sur les sommes reliées au placement dans les médias, et une commission finale de 17,65 pour cent sur l'ensemble des dépenses reliées à ce contrat.

Au total, cela lui a rapporté 86 500 $. La procureure de la commission, Marie Cossette, a toutefois fait reconnaître au témoin qu'en raison de sa facturation erratique, il avait reçu une somme de 35 000 $ pour un travail de placement média qu'il n'avait pas fait, mais qui avait été accompli par Eminence Grise, une firme appartenant à un ancien de BCP.

M. Coffin a plaidé l'innocence, ce à quoi Me Cossette a répliqué que le ministère fédéral des Travaux publics avait encore une fois payé en trop.

En contrepartie à tout cet argent, M. Coffin a dit avoir discuté à quelques reprises avec Jacques Sauvé, vice-président de BCP, et avec quelques sous-traitants de cette agence.

Il s'est limité ensuite à transmettre leurs factures à Travaux Publics, non sans y avoir ajouté ses frais. BCP était alors dirigée, comme maintenant, par John Parisella.

Quoi qu'il en soit, confronté à divers documents au sujet de ce contrat, M. Coffin a eu à expliquer au commissaire Gomery pour quelles raisons il avait pris la peine de préparer des factures fictives pour légitimer la commission de 17,65 pour cent que s'était engagé à lui verser Travaux publics.

«Vous a-t-on suggéré de facturer comme vous le faisiez plutôt que de simplement réclamer le montant total en frais de production prévu au contrat?», a demandé le commissaire.

«Oui», a admis le témoin qui a ajouté qu'il avait agi ainsi à la demande de Charles Guité et cela dès l'obtention des premiers contrats.

Quand M. Tremblay a pris la relève, a poursuivi le témoin, il a continué à faire de même et aucune question ne lui a été posée.

Incidemment, M. Coffin a reçu pour plus de trois millions $ de contrats de commandites le jour même où il apprenait que sa firme avait été sélectionnée par Travaux publics Canada.

Des inventions

Dans les informations fournies pour être agréée comme agence auprès du gouvernement fédéral, M. Coffin a exagéré le nombre d'employés, le chiffre d'affaires. Il a même inventé l'existence d'une filiale qu'il a située en Ontario.

Interrogé sur sa méthode de facturation, M. Coffin a tergiversé. C'est alors que le commissaire Gomery lui a soumis sa théorie.

«L'attribution d'un contrat à prix ferme par Travaux publics ne peut se faire qu'après un appel d'offres, un processus long que M. Guité n'aimait pas parce que ça le retardait. Il préférait vous donner le contrat directement et que vous déguisiez vos frais de production (en chargeant par exemple des heures travaillées). Qu'en dites-vous?», a demandé le commissaire.

«C'est une bonne explication, une très bonne», a répondu M. Coffin.

La commission a ensuite examiné un second contrat où la firme de Paul Coffin a servi à faire du camouflage en faveur de la firme ontarienne Gingko. Dans ce cas-là, le Bureau d'information du Canada a transféré six millions $ à Travaux publics. Sur la lettre indiquant ce transfert on retrouve les annotations suivantes «bureau du premier ministre, bureau du Conseil privé».

Dans ce cas-ci, c'est le fonctionnaire Pierre Tremblay qui, selon le témoin, lui aurait demandé de participer au camouflage parce que Gingko, comme BPC, n'était pas sur la liste des agences sélectionnées pour obtenir des contrats. Une commission de un pour cent lui a été promise.

Encore là il s'agissait d'une campagne de publicité voulue par le gouvernement fédéral à la suite d'une entente provinciale-fédérale sur les sommes allouées aux soins de santé. La campagne de huit millions $ ciblait en premier lieu les femmes et les personnes âgées. Paul Coffin a tiré de ce contrat la somme de 80 900 $.

De gros montants

En tout et partout, la petite firme Communication Coffin a tiré un chiffre d'affaires de 8,6 millions $ du programme fédéral des commandites de 1996 à 2002 grâce à l'obtention de 80 contrats. La firme ne comptait que deux employés, Paul Coffin et son fils Charles, et avait recours, au besoin, à sept ou huit pigistes.

Paul Coffin et son entreprise font l'objet de poursuites criminelles pour des fraudes de plus de deux millions $ relatives à 32 des 80 contrats. Son procès doit s'amorcer le 6 juin.

M. Coffin a expliqué au commissaire Gomery comment il parvenait à employer dans chaque projet la totalité du montant prévu pour les frais de production.

«Pour arriver au montant déterminé avec mon client (M. Guité), j'ajustais le nombre d'heures (facturées)», a-t-il dit. «Je m'arrangeais pour que ça corresponde plus ou moins au budget alloué», a-t-il dit.

«Vous chargiez le maximum?», s'est enquit le commissaire John Gomery. «La plupart du temps», a répondu le témoin.

Beaucoup de déplacements et de dépenses étaient considérés comme des frais de production par Paul Coffin, les repas au restaurant avec les commandités, les visites des endroits où devaient se tenir les évènements commandités. Quand son épouse l'accompagnait, il facturait le gouvernement fédéral en conséquence.

À titre d'exemple, sur une commandite de 630 000 $, Paul Coffin a eu droit à sa commission d'agence de 12 pour cent (75 600 $) et à des frais de production de 572 000 $, ce qui totalise dans ce cas davantage que le montant initial de la commandite.

«Vous tiriez l'essentiel de vos revenus des frais de production», a avancé le commissaire. Ce qu'a reconnu sans difficulté le témoin.




Au plaisir!


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tuberale
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merci Beppo    
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Beppo
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Commission Gomery

Dion finançait sa publicité avec l’argent des commandites  

Journal de Montréal 28/04/2005 07h55 -
Mise à jour 28/04/2005 09h18

En 2000, le ministre Stéphane Dion a mené sa campagne publicitaire sur la clarté référendaire avec l’argent du fonds des commandites. L’agence Communication Coffin a servi de prête-nom pour camoufler l’octroi du contrat à une filiale de l’agence BCP.

Le témoignage cette semaine du patron de l’agence, Paul Coffin, et les documents déposés en preuve par la Commission Gomery ont permis de connaître les détails de cette campagne de 600 000 $ destinée à faire la promotion de la Loi sur la clarté référendaire, un projet piloté par le ministre Dion.

Dans son témoignage devant la Commission le 25 janvier dernier, l’ancien ministre des Affaires intergouvernementales n’avait pas révélé ces informations.

M. Dion avait admis connaître l’existence de «la réserve de l’unité nationale» et avoir demandé «à quelques occasions» que des fonds soient utilisés «à des fins de promotion de l’unité nationale».

Mais selon son témoignage, c’était pour soutenir «les centres d’études canadiennes à travers le monde» et «aider à la bilinguisation (sic)» du Nouveau-Brunswick et de la ville d’Ottawa.

Or, les documents déposés en preuve confirment que le ministère des Travaux publics a autorisé la campagne publicitaire en 2000 «à la demande des Affaires intergouvernementales» et avec la promesse de «recouvrer ses coûts» l’année suivante.

«À cette fin, des fonds sont disponibles cette année dans la réserve de l’unité», confirme un document du Conseil du Trésor, acheminé en 2001 au bureau ministériel de M. Dion.

Dans son témoignage cette semaine, Coffin a raconté comment il avait servi de prête-nom pour camoufler l’octroi du contrat à BCP, l’agence qui réalise les campagnes libérales.

«C’était à cause que BCP ne figurait pas sur la liste des agences qualifiées (lors du processus de sélection)», a affirmé Coffin.

À l’époque, confirment les documents, les responsables craignaient les conséquences d’une vérification en cours.

Profil bas
«Ils cherchaient une agence basée à Montréal qui avait un profil bas parce que c’était un projet extrêmement sensible.

«Ils s’attendaient à ce que les médias accordent beaucoup d’attention à ce projet particulier. C’est pour ça qu’ils appelaient ça le Projet Lumière.»

Coffin a confirmé que son seul rôle avait été «de faciliter l’octroi du contrat» à une filiale de BCP, Éminence Grise, dirigée par Jacques Sauvé.

Il recevait les factures, en émettait de nouvelles pour le gouvernement et encaissait au passage une cote de 86 485 $ pour du travail qu’il n’a jamais exécuté.
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Je suis bien curieux d'entendre ce qu'il aura à dire là-dessus.

--Message edité par Beppo le 2005-04-28 09:30:10--



Au plaisir!


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tuberale
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Et moi, donc, ça fait ma journée indiscutablement......enfin....pouvait pas avoir une face croche comme ça et être honnête. Et sa superbe de toujours faire savoir aux gens qu'ils n'étaient pas assez intelligents pour comprendre. Bien là, on commence à très bien saisir......espérons que les médias mettent le paquet pour que sa "droiture" l'oblige à démissionner.
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tuberale
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Commission Gomery

« Le monsieur n'est pas content »

Mylène Moisan

Le Soleil

Montréal

Ancien « allié stratégique » de Paul Coffin, le créateur Robert Saint-Onge a compris avec stupéfaction hier qu'il s'était fait « rouler », n'ayant touché que 13 000 $ d'un contrat de 225 000 $ pour lequel il a fait tout le travail.


Concepteur du projet « En route pour Atlanta », M. Saint-Onge a échappé un « Tab... » lorsqu'il a vu la facture envoyée par Coffin Communication pour un projet lié aux commandites qui consistait à diffuser à la radio des messages d'encouragement aux athlètes olympiques canadiens.

« Quatre jours avant la mise en ondes, je n'avais toujours pas de message du gouvernement du Canada, a expliqué M. Saint-Onge. Je n'en ai jamais eu. Yours truly a conceptué 50 messages... J'ai engagé du monde, des musiciens et tout. Il fallait faire quelque chose, des messages, pour dire aux athlètes qu'on les supporte. — Ça vous a coûté plus cher ? a demandé le juge John Gomery. — Le monsieur s'est fait organiser, oui. »


 
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COMMISSION GOMERY

Deuxième témoignage de Charles Guité

Presse Canadienne

Montréal

L'ex-fonctionnaire Charles Guité, responsable du programme fédéral des commandites, livre un témoignage très attendu dès ce matin aux audiences de la Commission Gomery, à Montréal.


Ses propos sont toutefois frappés d'une ordonnance de non-publication accordée à sa demande par le juge John Gomery, qui veut ainsi protéger son droit à un procès criminel juste et équitable, en juin.

Il s'agit de la deuxième comparution de M.Guité devant la Commission. Il a témoigné en novembre dernier, à Ottawa, quelques mois après avoir comparu au comité des comptes publics.

Devant la Commission Gomery, Jean-Charles Guité a affirmé que des proches du premier ministre Jean Chrétien, dont Jean Pelletier et Jean Carle, de même que l'ex-ministre Alfonso Gagliano, participaient aux décisions du choix des commandites et de l'attribution des contrats aux agences de publicité.

Devant le comité des comptes publics, en avril, il avait été bien plus nuancé, mais c'était avant que la Gendarmerie royale du Canada ne dépose contre lui, en mai, cinq accusations de fraude et une accusation de complot de fraude en rapport avec cinq contrats de commandites.


M. Guité a aussi avoué qu'il passait outre la politique qui exigeait la tenue d'un concours entre des agences pré-sélectionnées pour l'obtention de tout contrat.

Quant à ses liens avec des agences de publicité, Charles Guité a admis avoir été à la pêche avec Jean Lafleur, de Lafleur Communication, et avec Claude Boulay, ex-président de Groupe Everest. Il a aussi partagé de nombreux repas de travail avec la plupart des dirigeants d'agences.

Lors de ces audiences, rappelons aussi que M. Guité a écorché l'actuel premier ministre Paul Martin, affirmant que le ministère des Finances que ce dernier dirigeait avait tenté de favoriser Earnscliffe, une entreprise proche de M. Martin.

Selon le fonctionnaire à la retraite, c'est la seule occasion où, durant sa carrière, il a vu un ministre tenter de s'ingérer dans la sélection d'une agence.


orve
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Comment Esther Bégin (chef d'antenne à LCN) peut-elle encore couvrir la Commission Gomery ?

La relation entre John Parisella (BCP) et Esther Bégin est maintenant chose connue.

Compte tenu que son conjoint, président de BCP, sera sous la loupe dans les prochaines semaines (et à la Commission Gomery dans la semaine du 9 mai), comment peut-elle traîter la nouvelle de façon objective ? Le malaise est palpable. Les géants de la convergence auront-ils le courage de la retirer des ondes ou continueront-ils dans leur campagne de salissage contre Alain Richard dans Le Journal de Montréal en écrivant des faussetés de la pire espèce.

Même Sylvain Drapeau qui couvre le dossier pour LCN n'est pas à son meilleur quand vient le temps de mentionner BCP devant sa patronne, la chef d'antenne, Esther Bégin. Comme si on le surveillait des coulisses et qu'on lui dictait sa ligne de conduite en rapport avec le traitement des nouvelles concernant BCP. Parisella a beau être membre de la Commission consultative pour le réseau national TVA, le réseau doit tout de même demeurer objectif. Dommage, c'est la crédibilité du Groupe Québécor qui est en jeu.

http://www.gestiondufief.com/gomery/27avril05/
allez faire un tour ça vaut la peine

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tuberale
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Les commandites rattrapent Chrétien à l'étranger



De passage à Philadelphie pour recevoir un prix pour son appui aux mariages gais, l'ancien premier ministre du Canada soutient que les gens qui ont trahi le pays devraient en payer le prix.


Même à l'extérieur du pays, le scandale des commandites ne cesse de poursuivre l'ancien premier ministre du Canada Jean Chrétien.

Au moment où il se présentait à Philadelphie, afin de recevoir un prix pour son appui aux mariages gais, Jean Chrétien a été accueilli par un barrage de journalistes venus le questionner sur les dernières révélations de la commission Gomery.

Il s'agissait de la première apparition publique de M. Chrétien depuis son témoignage devant la commission d'enquête sur le programme de commandites. Son discours reste le même: le programme était une bonne initiative.

« J'ai déjà témoigné, je n'ai rien à ajouter », a affirmé M. Chrétien en tentant d'esquiver les journalistes.




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Jean Chrétien
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Jean Chrétien a soutenu avoir lui-même appelé la police pour demander une enquête sur les agissements de l'ancien président de Coffin Communications, Paul Coffin, qui fait maintenant face à des accusations criminelles.

« S'il y a des gens qui ont volé la population, alors ils ont trahi le pays et le gouvernement et ils devront en payer la peine », a résumé M. Chrétien.


Pour son appui à la communauté gaie



Christine Saint-Pierre affirme que l'ex-premier ministre joue sa place, malmenée par le scandale, dans l'histoire du Canada


L'ancien premier ministre était invité par l'organisme American Gay Rights, dans le cadre de son Equality Forum (Forum Égalité), afin qu'on l'honore pour son engagement auprès de la communauté gaie.


Le directeur exécutif du Equality Forum, Malcolm Lazin, a tenu à mettre l'accent sur la raison de la présence de l'ex-premier ministre à Philadelphie. « M. Chrétien a défendu les mariages entre conjoints de même sexe à un moment crucial de l'histoire de notre communauté », a-t-il souligné.

Deux agents de la GRC accompagnaient M. Chrétien pour ce voyage, ce qui n'a pas manqué de susciter des commentaires à la Chambre des communes. Un député conservateur a estimé que les contribuables canadiens ne devraient pas avoir à payer pour une telle représentation.


 
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