LE DOMAINE BLEU

Acrux  a écrit Non, et je ne voulais pas l'insinuer pas non plus..  Ah bon, c'est bien parfait.  J'ai rien dit!

Merci beaucoup Blanche Neige pour l'article. C'est très intéressant.

Citation : Le Québec ne sort pas grandi de cette histoire. À moins qu'on aime être connus comme le coin d'Amérique où non seulement le taux de syndicalisation est le plus élevé, où le code du travail peut être déséquilibré, mais aussi où le fait de syndiquer tout ce qui bouge semble être devenu un sport national- les TUAC, souvenons-en, sont ceux qui ont syndiqué le Bonhomme Carnaval. Une carte de visite? Plutôt un repoussoir.

Malheureusement pour nous, c'est bel et bien l'image qu'on envoit aux investisseurs étrangers. À un moment donné, on va se ramasser avec un gros bassins de travailleurs mais peu d'entreprises pour les faire travailler. Juste à regarder la Gaspésia...

Citation :Il est loin d'être évident que la voie syndicale soit la meilleure. À moins que ce soient les grandes centrales américaines, avec leurs moyens, qui se lancent dans cette bataille. Pas plus que les boycottages, aussi inefficaces que grandiloquents.

[cit] N'oublions pas que la consommation est aussi une affaire de mode et que les habitudes changent sans cesse. De nouvelles préoccupations apparaissent, la sensibilisation à l'éthique, la consommation équitable, la crainte des délocalisations. Ce sont ces processus qu'il faut encourager. Car la clé, ce sont les consommateurs: Wal-Mart ne s'affaiblira pas ou ne changera pas tant que les clients seront au rendez-vous.

C'est à peu près ce que je disais dans un précédent post. La balle est dans le camp des consommateurs.

Je ne m'étais pas rendue compte que la seconde partie de la lettre de Frigon était accessible via cyberpresse...  La voici.

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Wal-Mart: le début de la fin?

Gaétan Frigon, OPINION
16 février 2005 - 12h19
Il y a des signes évidents indiquant que tout ne va pas pour le mieux dans l'empire Wal-Mart (WMT) et qu'il y a des brèches un peu partout. Voici certains faits:

Les Américains sont maintenant convaincus que l'expansion agressive de Wal-Mart a détruit ce qu'ils appellent " small-town America ", à savoir le coeur de leur pays. La disparition des commerces traditionnels et des rues principales continue de créer un ressac de plus en plus palpable.

Les consommateurs américains disent ouvertement qu'ils n'aiment pas la philosophie de Wal-Mart, mais qu'ils y vont quant même pour étirer leur budget. Et parallèlement à la baisse de réputation de Wal-Mart, celle de ses concurrents Target et Costco monte en flèche.

L'automne dernier, des fabricants de jouets ont refusé de vendre certains produits à Wal-Mart, les réservant pour les concurrents de ce dernier. Il s'agissait pour ces fabricants de diminuer leur dépendance vis-à-vis Wal-Mart, qui est devenu, et de loin, le plus important vendeur de jouets aux États-Unis.

Il y a quelques semaines, Procter & Gamble achetait Gillette et son PDG ne s'est pas caché pour dire que la raison principale derrière cette transaction s'appelait Wal-Mart. Procter & Gamble prend les grands moyens pour rétablir son rapport de force avec Wal-Mart et il est évident que d'autres fournisseurs vont faire de même dans un avenir rapproché.

De plus en plus de villes changent leurs règlements municipaux pour empêcher la venue de Wal-Mart et leur taux de succès grimpe. On va jusqu'à avoir un référendum sur le sujet et, dans certains cas, les habitants votent pour ne pas avoir de Wal-Mart, mettant leur chapeau de citoyen et oubliant leur chapeau de consommateur.

Finalement, l'entreprise a au-delà de 8000 poursuites judiciaires contre elle et le nombre grossit à chaque jour. Et la plupart de ces poursuites ont trait aux politiques d'emploi de Wal-Mart.

Mouvement palpable

En fait, le mouvement de résistance face à Wal-Mart prend de l'ampleur et est de plus en plus palpable: le public proteste, les fournisseurs se rebiffent et les syndicats frappent de partout. Peut-être verra-t-on le début du commencement du déclin de l'empire Wal-Mart si cette entreprise n'accepte pas de changer sa philosophie de base. La taille gigantesque de Wal-Mart alliée à son avance technologique lui permettrait pourtant de se rallier tout le monde ou presque en mettant de l'avant de nouveaux standards de mise en marché axés sur un partenariat avec ses fournisseurs, et en offrant à ses 1,5 millions d'employés des conditions de travail compétitives. Elle assurerait ainsi sa pérennité sans pour autant diminuer sa profitabilité de façon notoire. La gratitude des consommateurs, des fournisseurs et des employés compenserait au centuple toute augmentation de ses frais d'opération.

Auparavant, aux États-Unis, l'économie battait au rythme de General Motors avec des employés syndiqués et des salaires élevés. Aujourd'hui, elle bat au rythme de Wal-Mart avec des employés non syndiqués et des salaires qui ne permettent pas de joindre les deux bouts. Car, à force d'exporter les meilleurs emplois manufacturiers dans des pays du tiers-monde et de les remplacer par des emplois à la Wal-Mart ou à la McDonald, on peut presque se demander ce qu'il arrivera lorsque ces pays commenceront à payer des salaires plus élevés.

Le consommateur qui a perdu son emploi à cause de Wal-Mart mais qui continue à magasiner dans cette chaîne n'a finalement que lui à blâmer. Mais le jour où il décidera avec ses pairs de faire passer son devoir de citoyen avant celui de consommateur, Wal-Mart s'ajustera, soyons sans crainte. Car si un Jonquière n'est pas assez pour faire fléchir Wal-Mart, les 100 millions de consommateurs qui y magasinent chaque semaine peuvent le faire.

Être nommée la corporation la plus admirée en Amérique par ses pairs est une chose. Mais l'être par les consommateurs, les fournisseurs et les employés serait encore plus souhaitable.

Merci beaucoup Boule à mites, j'attendais la suite, je croyais qu'elle n'avait pas été publiée encore.

Assisterons nous bientôt à une révolte des fournisseurs, des employés et des consommateurs au Québec comme celle amorçée au USA ? Avant de devenir le prochain tiers monde et devenir tous des Walmartiens ?

Mise à jour: 18/02/2005 09h14





LCN


 





Commerce au détail



Wal-Mart enregistre des profits records




(PC) - La chaîne de magasins de détail Wal-Mart, la plus grande entreprise de son genre dans le monde, a réalisé des profits annuels de plus de 10 milliards de dollars américains pour la première fois de son histoire.
Selon des résultats financiers dévoilés jeudi, Wal-Mart Stores a enregistré, pour l'exercice 2005 terminé le 31 janvier dernier, un bénéfice net de 10,27 milliards, ou 2,41$ par action, en hausse par rapport à un bénéfice net de 9,05 milliards, ou 2,07$ par action, au cours de l'exercice précédent. La hausse est de 13%.

Pour le quatrième trimestre clos à la même date, l'entreprise a réalisé un bénéfice net de 3,16 milliards, ou 0,75$ par action, soit 16,2% de plus qu'au quatrième trimestre de 2004, au cours duquel le bénéfice net avait été de 2,72 milliards, ou 0,63$ US par action.

Wal-Mart a dépassé les attentes des analystes de Wall Street qui, selon un sondage de la firme Thomson First Call, s'attendaient, en moyenne, à un bénéfice net trimestriel de 0,74$ US par action.

Le PDG de l'entreprise basée à Bentonville, dans l'État de l'Arkansas, Lee Scott, a qualifié de solide la performance de la chaîne, en ajoutant que «nous pouvons faire mieux».

«Avec l'aide de nos «associés», nous pouvons espérer des résultats encore meilleurs pour l'exercice en cours», a-t-il indiqué dans un communiqué.

Les revenus totaux de Wal-Mart pour l'exercice se sont élevés à 288,19 milliards, soit une augmentation de 11%, alors que pour le quatrième trimestre, ils ont été de 83,02 milliards, soit 10% de plus qu'au trimestre correspondant de l'exercice précédent.

En annonçant ses derniers résultats financiers jeudi, Wal-Mart a indiqué qu'elle s'attendait à un bénéfice net par action variant entre 0,56$ et 0,58$ pour le trimestre en cours. Les prévisions des analystes se situent dans le haut de cette fourchette, soit à 0,58$ par action.

Au 31 janvier 2005, la chaîne comptait 3702 magasins aux États-Unis et 1603 ailleurs dans le monde, dont 262 au Canada.

Chrissy  a écritMerci beaucoup Boule à mites, j'attendais la suite, je croyais qu'elle n'avait pas été publiée encore.C'est ma faute, j'avais oublié de la mettre ici!  

Citation :Assisterons nous bientôt à une révolte des fournisseurs, des employés et des consommateurs au Québec comme celle amorçée au USA ? Avant de devenir le prochain tiers monde et devenir tous des Walmartiens ?  Aucun empire n'est éternel, mais quand va-t-il prendre fin?  Dans 5, 10, 25, 40 ans?  Aucune idée!

BouleAMites_  a écritJe ne m'étais pas rendue compte que la seconde partie de la lettre de Frigon était accessible via cyberpresse...  La voici.

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Wal-Mart: le début de la fin?

Gaétan Frigon, OPINION
16 février 2005 - 12h19

Les Américains sont maintenant convaincus que l'expansion agressive de Wal-Mart a détruit ce qu'ils appellent " small-town America ", à savoir le coeur de leur pays. La disparition des commerces traditionnels et des rues principales continue de créer un ressac de plus en plus palpable.

De plus en plus de villes changent leurs règlements municipaux pour empêcher la venue de Wal-Mart et leur taux de succès grimpe. On va jusqu'à avoir un référendum sur le sujet et, dans certains cas, les habitants votent pour ne pas avoir de Wal-Mart, mettant leur chapeau de citoyen et oubliant leur chapeau de consommateur.



Et pendant ce temps, quelque part au Québec.




 
 
Trois municipalités font les yeux doux à la multinationale

Malgré sa décision de fermer le 6 mai son magasin syndiqué de Jonquière, Wal-Mart projette d'ouvrir un ou deux autres magasins au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Outre Jonquière, l'entreprise compte deux autres succursales dans la région, l'une dans l'arrondissement Chicoutimi, à Saguenay, et l'autre à Alma.

Avec trois magasins dans une région de moins de 300 000 habitants, Wal-Mart aurait pu se dire satisfaite. Mais non. Actuellement, au moins trois municipalités du Lac-Saint-Jean espèrent la venue de Wal-Mart sur leur territoire. Roberval (population de 10 906 personnes), Saint-Félicien (10 887) et Dolbeau-Mistassini (5 373) lui font les yeux doux.

Contexte peu commun pour Wal-Mart qui, le plus souvent, s'attire l'opposition des commerçants locaux, les maires de la région profitent de l'appui des chambres de commerce et sociétés de développement des artères commerciales locales.

"C'est certain qu'il y en a qui craignent que le centre-ville souffre de son arrivée, comme cela a été le cas à Alma et à Chicoutimi. Mais ils savent aussi que nous ne serions pas plus avancés si Wal-Mart allait s'installer dans la ville voisine", soutient Georges Simard, maire de Dolbeau-Mistassini.

Wal-Mart refuse de confirmer

Joint à Toronto, Andrew Pelletier, porte-parole canadien de la multinationale, s'est abstenu de confirmer l'ouverture de prochains magasins dans la région. Mais il a reconnu être l'objet de campagnes de charme de la part de plusieurs mairies.

Wal-Mart refuse aussi de confirmer le nombre de magasins qu'elle pourrait encore implanter dans la région. Par contre, M. Pelletier reconnaît que c'est avec la municipalité de Roberval que les discussions sont les plus avancées. Ce qui viendrait confirmer la rumeur locale selon laquelle la multinationale aurait déjà réservé un terrain au centre-ville de Roberval.

Cela viendrait probablement anéantir tout espoir de la ville voisine, Saint-Félicien, de voir Wal-Mart s'installer chez elle. Pour sa part, puisqu'elle est située à une soixantaine de kilomètres de Roberval, Dolbeau-Mistassini peut encore espérer.

Étant donné la taille restreinte des marchés, Wal-Mart ouvrirait des magasins plus petits que ceux des grandes villes. Si la demande est plus importante que prévu, Wal-Mart se garde la possibilité d'agrandir un magasin, jusqu'à 70 000 pi2, entre autres. On estime généralement que la construction d'un magasin de cette taille entraîne des investissements de 15 à 20 M$ et l'embauche d'environ 150 travailleurs.

"La venue d'un Wal-Mart n'est pas nécessairement dommageable aux autres commerces", soutient Marcel Tremblay, président de la Chambre de commerce de Roberval. Au contraire, selon lui, sa venue forcerait le centre commercial et Canadian Tire à se refaire une beauté.

"Le problème est que les municipalités sont à la recherche de bénéfices immédiats", commente Marc-Urbain Proulx, professeur spécialisé en développement économique régional de l'Université du Québec à Chicoutimi. "Elles ne se rendent pas toujours compte que la création d'emplois que laisse miroiter Wal-Mart entraîne la mise à pied d'autant de travailleurs, sinon plus, ailleurs." --Message edité par fabine le 2005-02-19 00:46:35--

À Beloeil, la municipalité a voté un règlement qui empêchait la construction de magasins de plus de 40 000 pieds carrés.  Ça coupe l'herbe sous le pied de Wal-Mart, qui voulait y installer un magasin de 111 000 et quelques pieds carrés!  

Le maire de Beloeil a déjà travaillé dans la même entreprise que moi.

Ben condon, j'en suis un peu fière. Bravo monsieur le maire de Beloeil. Votre ville demeurera vivante.

Beloeil est une ville  de la 2ième couronne de la banlieue mais vivante avec ses restaurants, cafés, centre commercial.

Du site de Beloeil:

 Située à une trentaine de kilomètres à l'est de Montréal, la Ville de Beloeil propose l'harmonie d'une qualité de vie urbaine et le charme de la vie champêtre. Capitale de la Vallée du Richelieu, Beloeil a une vocation plutôt résidentielle, quoique cette vocation tende à se diversifier de plus en plus. Sa population, 19 294 habitants, est jeune et francophone à plus de 95%.

De moi:

Alors comment Roberval peut vouloir attirer un Wal-Mart à tout prix avec une population de 10906 personnes, une région qui se vide et donc de moins en moins de pôle d'attraction pour des emplois potables, versus une banlieue du presque double de population avec la possibilité d'une croissance de qualité de vie par des emplois de haut niveau ou à tout le moins monétairement intéressant? --Message edité par fabine le 2005-02-19 16:03:52--

Des pressions chassent Wal-Mart de New York

Associated Press
24 février 2005 - 17h07
Un promoteur immobilier renonce à son projet de construire le premier Wal-Mart (WMT) dans la ville de New York, en raison des pressions accrues de citoyens et de syndicats.

La décision a été annoncée jeudi par des responsables de l'administration municipale de New York. Elle est perçue comme une rebuffade pour le géant mondial du commerce de détail, qui cherche depuis des années à percer le marché new-yorkais et qui avait annoncé au début décembre son projet d'ouvrir un nouveau magasin à Rego Park, dans l'arrondissement de Queens.

«Vornado (Realty Trust) ne négocie plus avec Wal-Mart pour en faire un locataire majeur de l'emplacement de Rego Park», a indiqué la conseillère municipale Melinda Katz, présidente du comité du conseil sur l'utilisation du territoire.

Elle a dit avoir reçu un appel mercredi de la part de l'avocat de Vornado, disant que la décision a été prise mardi soir et que le promoteur cherchait maintenant d'autres locataires potentiels.

Mercredi, une porte-parole de Wal-Mart Stores Inc., Mia Masten, a affirmé que la compagnie n'avait jamais signé d'entente avec Vornado pour le local de 132 000 pieds carrés. Selon elle, Wal-Mart est toujours prête à évaluer la possibilité de s'établir ailleurs dans la ville.

De son côté, Vornado s'est abstenue de commenter.

«Je pense qu'il y avait la question des relations de travail chez Wal-Mart», a indiqué la conseillère municipale Katz. Vornado peut très bien avoir un bon projet pour le secteur et ils voulaient aller de l'avant sur la base du projet lui-même et ne pas être forcés dans des questions que Wal-Mart semblait soulever.»

Des dirigeants syndicaux opposés au projet avaient dénoncé une série d'offenses aux règles du travail chez Wal-Mart, dont la question du travail des enfants et sa décision de fermer son magasin de Saguenay, au Québec.

Plus tôt ce mois-ci, Wal-Mart a annoncé qu'elle fermerait ce magasin — le premier à obtenir une accréditation syndicale au Québec — au mois de mai. La compagnie a invoqué le manque de rentabilité du magasin en annonçant sa fermeture.

Les yeux sont maintenant tournés vers Saint-Hyacinthe, où un autre magasin Wal-Mart vient d'être syndiqué et où des négociations en vue d'une première convention collective pourraient bientôt débuter.

Le syndicat a déjà affirmé que Wal-Mart aurait de la difficulté à fermer le magasin de Saint-Hyacinthe pour des raisons de rentabilité puisque l'établissement est rentable.

A New York, Wal-Mart ne serait pas le premier géant du commerce de détail à s'implanter; la ville compte déjà deux magasins Target, cinq Kmart et cinq Home Depot. Aucun de ces établissements n'est syndiqué.

Le projet new-yorkais de Wal-Mart s'est aussi heurté aux craintes des petits commerçants, qui craignent de ne pas avoir les reins assez solides pour concurrencer un établissement de la chaîne dans leur quartier. --Message edité par Chrissy le 2005-02-24 21:35:37--

Je voudrais corriger une affirmation de l'article de Alain Dubuc que Blanche Neige nous a cité.

Citation :Le Québec ne sort pas grandi de cette histoire. À moins qu'on aime être connus comme le coin d'Amérique où non seulement le taux de syndicalisation est le plus élevé, où le code du travail peut être déséquilibré, mais aussi où le fait de syndiquer tout ce qui bouge semble être devenu un sport national- les TUAC, souvenons-en, sont ceux qui ont syndiqué le Bonhomme Carnaval. Une carte de visite? Plutôt un repoussoir.



Dans un premier temps l'Amérique de Alain Dubuc est l'Amérique du Nord et de ce fait le Canada et les Etats-Unis qui pour ces derniers ne sont pas l'exemple parfait pour avancer socialement.

Par contre si nous voulons nous ouvrir un peu sur le monde le Québec est loin d'être scandaleusement syndiqué. Le taux de syndiqué au Québec est de 34% comparativement à 38% au reste du Canada. L'écart n'est pas très grand. Pour trouver un bel écart nous pouvons nous comparer à la Suède et le Danemark qui ont un taux de syndicalisation d'environ 80% .

Avec un taux semblable nous pourrions penser que les affaires ne sont pas bonnes. Pourtant non, la Suède et le Danemark sont au troisième et quatrième rang au niveau de la compétivité mondiale, selon le classement de l'organisme patronal World Economic Forum.

A cette lecture, le syndicat n'est pas l'artisan de ce qui ne marche pas, par contre Wal-Mart ce qui marche le plus de son système se sont les milliards de profits qui vont dans les poches d'une seule famille au détriment de millier de travailleurs.

Les éditorialistes de La Presse doivent avoir une feuille d'érable tatouée sur chaque couille et un logo du Parti Libéral entre les deux...  

Merci des précisions, Fabine.

BouleAMites_  a écritLes éditorialistes de La Presse doivent avoir une feuille d'érable tatouée sur chaque couille et un logo du Parti Libéral entre les deux...  

Merci des précisions, Fabine.

Pratte set terrible! Mais ils sont pas tous comme ça, je les lis très souvent et y'a seulement Pratte qui me semble plus que vendu...

Fourmi  a écrit

Pratte set terrible! Mais ils sont pas tous comme ça, je les lis très souvent et y'a seulement Pratte qui me semble plus que vendu...
Ouais Pratte c'est le pire, mais la lecture des événements que font les autres ne me jette pas à terre non plus...

Faut dire que je regarde vite en passant...  Je trouve les éditoriaux bien souvent abrutissants!

BouleAMites_  a écrit Ouais Pratte c'est le pire, mais la lecture des événements que font les autres ne me jette pas à terre non plus...

Faut dire que je regarde vite en passant...  Je trouve les éditoriaux bien souvent abrutissants!


C'est parce qu'après les éditoriaux faut passer au chroniqueurs tel Foglia et l'autre que mautadit, j'aime bien mais là son nom m'échappe. Un de mes défauts, j'oublie souvent les noms.

BouleAMites_  a écritLes éditorialistes de La Presse doivent avoir une feuille d'érable tatouée sur chaque couille et un logo du Parti Libéral entre les deux...  

Merci des précisions, Fabine.

Excuse moi BouleAMites, mais j'essaie de visualiser la chose... lolllllllll !

Fabine  a écrit


C'est parce qu'après les éditoriaux faut passer au chroniqueurs tel Foglia et l'autre que mautadit, j'aime bien mais là son nom m'échappe. Un de mes défauts, j'oublie souvent les noms. Boisvert?  Pas toujours d'accord avec ces deux-là mais en général, j'aime bien!

Chrissy  a écrit

Excuse moi BouleAMites, mais j'essaie de visualiser la chose... lolllllllll ! Pas besoin de t'excuser tant qu'à moi!  

BouleAMites_  a écrit Boisvert?  Pas toujours d'accord avec ces deux-là mais en général, j'aime bien!

En plein dans le mille. Boisvert. Moi aussi je ne suis pas toujours d'accord mais rarement en complet désacord ou lorsque je le suis, je ne sais pas si c'est le style d'écriture, ils ne me font pas suer comme Pratte. Faut dire que maintenant qu'avec Pratte je pratique ma lecture rapide.