Bye Bye 2011 et 2012
Modérateur : Elise-Gisèle
Re: Bye Bye 2011
Gros égo Morissette essaie de répondre aux mauvaises critiques que le Bye Bye a reçues via sa page Facebook officielle! Tellement ridicule de passer par Facebook, c’est évident qu’il va avoir une pluie de commentaires positifs suite à sa lettre! C’est comme si un chanteur pleurait live devant ses spectateurs pour dénoncer les mauvaises critiques de son dernier disque! C’est évident que la foule va applaudir pour lui dire qu’elle l’aime! En plus, c’est tellement malhonnête envers ses fans d’utiliser sa page Facebook, qui, de son propre aveu, n’est pas souvent utilisée pour s’expliquer!
Pourquoi il doit se justifier? L’an passé, les critiques ont aimé et il n’a pas écrit de lettre! C’est quand tu dois te justifier que c’est évident que tu le sais que ce que t’as fait, c’était de la bouette!
Lui, il va lire ça et il va se dire: les critiques n’ont pas aimé, mais au moins j’ai mes fans (95% des matantes ou des gens du milieu qui se cherchent une job) pour me supporter gna gna gna!
Anyway, on ne comprend pas pourquoi il fait ça! Monsieur « on me donne toujours une autre chance » s’en contrefiche des critiques! Il aurait des critiques négatives de partout et des côtes d’écoute épouvantables que la grande tour lui donnerait une autre chance! C’est ça être connecté aux bonnes personnes! Pensez-vous vraiment que Rad-Can est en train de remettre en question le fait de confier le Bye Bye 2012 à Morissette vous? Yeah right…
Va dans l’sud deux semaines, décroche et à ton retour on aura tout oublié, Louis « accès infini à Rad-Can » Morissette!
Commentaire inutile à m’envoyer: Est-ce que c’est Véro qui lui a dicté le texte?
Pourquoi il doit se justifier? L’an passé, les critiques ont aimé et il n’a pas écrit de lettre! C’est quand tu dois te justifier que c’est évident que tu le sais que ce que t’as fait, c’était de la bouette!
Lui, il va lire ça et il va se dire: les critiques n’ont pas aimé, mais au moins j’ai mes fans (95% des matantes ou des gens du milieu qui se cherchent une job) pour me supporter gna gna gna!
Anyway, on ne comprend pas pourquoi il fait ça! Monsieur « on me donne toujours une autre chance » s’en contrefiche des critiques! Il aurait des critiques négatives de partout et des côtes d’écoute épouvantables que la grande tour lui donnerait une autre chance! C’est ça être connecté aux bonnes personnes! Pensez-vous vraiment que Rad-Can est en train de remettre en question le fait de confier le Bye Bye 2012 à Morissette vous? Yeah right…
Va dans l’sud deux semaines, décroche et à ton retour on aura tout oublié, Louis « accès infini à Rad-Can » Morissette!
Commentaire inutile à m’envoyer: Est-ce que c’est Véro qui lui a dicté le texte?
Bonsoir et pire encore il enlève tout les critiques négatifs sur sa page .Aucun respect pour les gens c,est seulement l'argent qui compte .Sont gras durs ils savent qu'ils sont le rois et la reine de Radio Canada ils s'en permettrent .Radio Canada qui réalise qu'il y a d'autres talents au Québec comme animatrice et réalisateurs .Véro Et Louis ont trop la Tête très enflée .
Aramizz a écrit : Gros égo Morissette essaie de répondre aux mauvaises critiques que le Bye Bye a reçues via sa page Facebook officielle! Tellement ridicule de passer par Facebook, c’est évident qu’il va avoir une pluie de commentaires positifs suite à sa lettre! C’est comme si un chanteur pleurait live devant ses spectateurs pour dénoncer les mauvaises critiques de son dernier disque! C’est évident que la foule va applaudir pour lui dire qu’elle l’aime! En plus, c’est tellement malhonnête envers ses fans d’utiliser sa page Facebook, qui, de son propre aveu, n’est pas souvent utilisée pour s’expliquer!
Pourquoi il doit se justifier? L’an passé, les critiques ont aimé et il n’a pas écrit de lettre! C’est quand tu dois te justifier que c’est évident que tu le sais que ce que t’as fait, c’était de la bouette!
Lui, il va lire ça et il va se dire: les critiques n’ont pas aimé, mais au moins j’ai mes fans (95% des matantes ou des gens du milieu qui se cherchent une job) pour me supporter gna gna gna!
Anyway, on ne comprend pas pourquoi il fait ça! Monsieur « on me donne toujours une autre chance » s’en contrefiche des critiques! Il aurait des critiques négatives de partout et des côtes d’écoute épouvantables que la grande tour lui donnerait une autre chance! C’est ça être connecté aux bonnes personnes! Pensez-vous vraiment que Rad-Can est en train de remettre en question le fait de confier le Bye Bye 2012 à Morissette vous? Yeah right…
Va dans l’sud deux semaines, décroche et à ton retour on aura tout oublié, Louis « accès infini à Rad-Can » Morissette!
Commentaire inutile à m’envoyer: Est-ce que c’est Véro qui lui a dicté le texte?
Ils m'ont jamais donné cette impression là, pas une seconde. Bien au contraire en fait._Cathou a écrit : Bonsoir et pire encore il enlève tout les critiques négatifs sur sa page .Aucun respect pour les gens c,est seulement l'argent qui compte .Sont gras durs ils savent qu'ils sont le rois et la reine de Radio Canada ils s'en permettrent .Radio Canada qui réalise qu'il y a d'autres talents au Québec comme animatrice et réalisateurs .Véro Et Louis ont trop la Tête très enflée
Dernière modification par Lost25 le mer. janv. 04, 2012 2:27 am, modifié 1 fois.
Ben sur ce point, les pages personnelles Facebook sont un espace pour les fans et non pour le public général d'aller chialer sur le Bye Bye._Cathou a écrit : Bonsoir et pire encore il enlève tout les critiques négatifs sur sa page.
PS: j'oubliais de rajouter à mon autre post: mettre la source SVP quand un texte est copié d'ailleurs.
Il a juste écrit un mot sur sa page facebook pour donner son point de vue sur les critiques (qu'il n'attaque pas d'ailleurs). Est-ce qu'il a le droit d'exprimer son point de vue sur son propre Bye Bye? Je pense que oui moi.Chico_Fan a écrit : La Clique a en partie raison. Pourquoi se justifier? Pour moi ça dénote une insécurité certaine; il semble accepter très difficilement la critique.
Même en 2008, c'était assez révélateur que le couple revienne en catastrophe du Sud.
En 2008 ils sont revenus en catastrophe à cause de tous les scandales et parce qu'ils recevaient des centaines d'appels par jour, ils n'avaient pas vraiment le choix. Surtout que JF Mercier était obligé de se défendre seul dans les médias (parce qu'il se faisait traiter de raciste, que sa blonde et sa mère en braillaient, etc.) et que ça donnait l'impression qu'ils voulaient s'en sauver et qu'ils l'avaient envoyer seul à l'abattoir alors que c'était pas le cas. Rien à voir avec l'insécurité; quand on se fait attaquer injustement et de façon disproportionnée, c'est normal de réagir.
Dernière modification par Lost25 le mer. janv. 04, 2012 2:37 am, modifié 4 fois.
Il a bien sûr le droit, mais c'est très révélateur. Il ne peut pas s'empêcher de réagir parce que la critique va le chercher.Lost25 a écrit : [...]
Il a juste écrit un mot sur sa page facebook pour donner son point de vue sur les critiques (qu'il n'attaque pas d'ailleurs). Est-ce qu'il a le droit d'exprimer son point de vue sur son propre Bye Bye? Je pense que oui moi.
En 2008 ils sont revenus en catastrophe à cause de tous les scandales et parce qu'ils recevaient des centaines d'appels par jour, ils n'avaient pas vraiment le choix. Surtout que le fait que JF Mercier était obligé de se défendre seul dans les médias (parce qu'il se faisait traiter de raciste, que sa blonde et sa mère en braillaient, etc.) et que ça donnait l'impression qu'ils voulaient s'en sauver et qu'ils l'avaient envoyer seul à l'abattoir alors que c'était pas le cas.
Pour 2008, ils avaient amplement le choix de ne pas revenir. Ils n'étaient juste pas capable d'assumer le fait que certaines personnes aient mal réagis. Qu'est-ce que ça peut bien foutre qu'une poignée de crétins ne soient pas capables de comprendre le second degré?
Un moment donné, quand tu brasses, faut que t'assumes le fait que ça va continuer à brasser après? Tsé Lady Gaga vas-tu revenir de vacances parce que les tarés de P.E.T.A. pensent que c'est une meurtrière en série parce qu'elle porte une robe viande?
Bye Bye 2011: le plus regardé des dernières années
Raphaël Gendron-Martin
04/01/2012

Le couple Véronique Cloutier et Louis Morissette a enregistré les meilleures cotes d'écoute parmi ses trois Bye Bye, avec l'édition de 2011. Selon les données préliminaires dévoilées par Radio-Canada, hier, pas moins de 2 686 000 téléspectateurs étaient devant leur écran pour regarder la première diffusion du Bye Bye 2011, le 31 décembre au soir.
Les données préliminaires du Bye Bye 2010 étaient de 2 315 000, soit 371 000 personnes de moins. En 2008, les cotes d'écoute s'élevaient à 2 668 000 téléspectateurs.
Le Bye Bye 2011 est celui le plus regardé des dernières années, si l'on compte aussi les deux Bye Bye concoctés par Rock et Belles Oreilles. Ceux-ci avaient eu des cotes d'écoute préliminaires de 2 606 000 (2006) et 2 475 000 (2007).
Les cotes d'écoute pour la rediffusion du 1er janvier dernier seront annoncées aujourd'hui. Pour ce qui est de la diffusion sur le Web, les résultats sont comptabilisés par un autre département et ne font pas partie des cotes d'écoute à proprement dit.
Une seule plainte
Encore une fois cette année, certaines personnes ont questionné la nécessité de tenir un Bye Bye à la fin de l'année. «Depuis que les Bye Bye existent, il y a toujours eu des commentaires. Nous sommes satisfaits, même ravis, de notre soirée du 31 décembre», a dit Marc Pichette, directeur des relations publiques de Radio-Canada. Il a ajouté qu'il était trop tôt pour dire si le Bye Bye reviendrait à l'antenne à la fin de cette année.
Au Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR), on nous a indiqué n'avoir reçu qu'une seule plainte, pour le Bye Bye 2011, pour «manque de moralité». On est bien loin des 240 plaintes que le Bye Bye 2008 avait reçues.
Plus de gens pour Infoman
L'émission spéciale de Tout le monde en parle a été beaucoup moins regardée que celle de 2009 (il n'y avait pas eu d'émission en 2010). Le 31 décembre dernier, 1 019 000 personnes l'ont regardée, comparativement à 1 800 000, en 2009. Il faut toutefois souligner qu'il n'y avait pas eu de Bye Bye cette année-là.
Et Dieu créa Laflaque a été vu par 619 000 téléspectateurs (ils étaient 717 000, en 2010, pour Gérard au pays D merveilles). Jean-René Dufort et son Infoman 2011 ont rallié 1 319 000 personnes, un score supérieur aux 1 222 000 téléspectateurs de 2010. Enfin, Studio 12 a aussi amélioré sa marque, étant regardé par 826 000 personnes, comparativement à 665 000 personnes, en 2010.
http://lejournaldemontreal.canoe.ca/jou ... 45232.html" onclick="window.open(this.href);return false;
Raphaël Gendron-Martin
04/01/2012

Le couple Véronique Cloutier et Louis Morissette a enregistré les meilleures cotes d'écoute parmi ses trois Bye Bye, avec l'édition de 2011. Selon les données préliminaires dévoilées par Radio-Canada, hier, pas moins de 2 686 000 téléspectateurs étaient devant leur écran pour regarder la première diffusion du Bye Bye 2011, le 31 décembre au soir.
Les données préliminaires du Bye Bye 2010 étaient de 2 315 000, soit 371 000 personnes de moins. En 2008, les cotes d'écoute s'élevaient à 2 668 000 téléspectateurs.
Le Bye Bye 2011 est celui le plus regardé des dernières années, si l'on compte aussi les deux Bye Bye concoctés par Rock et Belles Oreilles. Ceux-ci avaient eu des cotes d'écoute préliminaires de 2 606 000 (2006) et 2 475 000 (2007).
Les cotes d'écoute pour la rediffusion du 1er janvier dernier seront annoncées aujourd'hui. Pour ce qui est de la diffusion sur le Web, les résultats sont comptabilisés par un autre département et ne font pas partie des cotes d'écoute à proprement dit.
Une seule plainte
Encore une fois cette année, certaines personnes ont questionné la nécessité de tenir un Bye Bye à la fin de l'année. «Depuis que les Bye Bye existent, il y a toujours eu des commentaires. Nous sommes satisfaits, même ravis, de notre soirée du 31 décembre», a dit Marc Pichette, directeur des relations publiques de Radio-Canada. Il a ajouté qu'il était trop tôt pour dire si le Bye Bye reviendrait à l'antenne à la fin de cette année.
Au Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR), on nous a indiqué n'avoir reçu qu'une seule plainte, pour le Bye Bye 2011, pour «manque de moralité». On est bien loin des 240 plaintes que le Bye Bye 2008 avait reçues.
Plus de gens pour Infoman
L'émission spéciale de Tout le monde en parle a été beaucoup moins regardée que celle de 2009 (il n'y avait pas eu d'émission en 2010). Le 31 décembre dernier, 1 019 000 personnes l'ont regardée, comparativement à 1 800 000, en 2009. Il faut toutefois souligner qu'il n'y avait pas eu de Bye Bye cette année-là.
Et Dieu créa Laflaque a été vu par 619 000 téléspectateurs (ils étaient 717 000, en 2010, pour Gérard au pays D merveilles). Jean-René Dufort et son Infoman 2011 ont rallié 1 319 000 personnes, un score supérieur aux 1 222 000 téléspectateurs de 2010. Enfin, Studio 12 a aussi amélioré sa marque, étant regardé par 826 000 personnes, comparativement à 665 000 personnes, en 2010.
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Bye Bye 2011: Fiers de leurs coups
Raphaël Gendron-Martin
04/01/2012

Mettre Montréal à feu et à sang au début du Bye Bye 2011, c'était leur idée. Capitaine Solidaire et Déluge-Land, aussi. Alors que l'émission de fin d'année a encore essuyé sa part de critiques, le travail des Satiriques a semblé faire l'unanimité. Mais qui sont-ils?
Pierre-Luc Gosselin et Nicholas Savard-L'Herbier ne cachaient pas leur fierté d'avoir lu tous les bons commentaires sur leur travail, au lendemain du Bye Bye 2011. Pour les deux jeunes hommes de respectivement 26 et 28 ans, il s'agissait d'une deuxième participation à ce rendez-vous de fin d'année. En 2010, ils avaient notamment travaillé sur les vidéoclips parodiant Lady Gaga et Marie-Mai.
Cette fois-ci, ils sont embarqués sur le projet dès le mois d'août et ont participé aux nombreuses séances de brainstorming avec l'équipe de Louis Morissette.
Ce dernier connaissait le duo depuis la deuxième saison de l'émission Colocs.tv, diffusée à MusiquePlus et produite par Novem, possédée alors par Véronique Cloutier.
Pour le Bye Bye 2011, l'idée de faire un sketch spectaculaire où l'on verrait Montréal en pleine démolition leur est arrivée très rapidement. «C'est le premier tournage qu'on a fait, le 30 octobre, car on savait que ce serait long en postproduction», dit Pierre-Luc Gosselin, réalisateur et monteur du duo.
Travaillant habituellement seul pour toute la portion visuelle des tournages, il a dû faire appel à deux artistes 3D (Patrick Gosselin et Jean-René Trudel) pour l'aider, car «c'était trop gros et impossible de faire ça tout seul.»
Pression énorme
Les Satiriques sont bien fiers de ce sketch d'ouverture, qui constituait une énorme pression pour eux. «Dans les réunions, quand on leur parlait de faire rouler l'Orange Julep et péter le Stade olympique, les autres de l'équipe n'étaient pas sûrs, dit Pierre-Luc. Mais ils nous ont fait confiance. J'ai dit à Louis Morissette que tout irait bien. Il m'a répondu: "j'espère, parce qu'on n'a pas de plan B!».
«On a fait un film catastrophe à Montréal, ce qu'on ne voit jamais, dit Nicholas Savard-L'Herbier, qui s'est occupé de 80% du côté musical du Bye Bye 2011. C'est sur Décarie que ça se passe, pas sur le San Francisco Bridge.»
L'an dernier, le travail des Satiriques a été très remarqué au Gala des Jutra (où ils avaient intégré les animateurs Sylvie Moreau et Yves Pelletier dans différentes séquences de films) et au Gala Artis (avec notamment le sketch de boot camp avec différents animateurs).
«On est dans une belle position. On commence à récolter ce que l'on sème», remarque Nicholas. «On a la chance d'être un peu les seuls dans notre créneau, en ce moment», ajoute Pierre-Luc.
Hommes-à-tout-faire
Ce fameux créneau, c'est une sorte d'offre clé-en-main. Les deux concepteurs peuvent travailler sur les idées de sketches, les effets spéciaux, la réalisation, la trame sonore et la direction d'acteurs.
«Je ne suis pas un gars d'effets spéciaux, je suis un réalisateur, précise Pierre-Luc. Mais ça coûte tellement cher d'avoir des monteurs d'effets spéciaux que si je ne les fais pas moi-même, je n'aurai pas le budget pour en engager.»
C'est la même chose pour Nicholas qui compose lui-même toutes les orchestrations musicales. «Le sketch de Tintin, qui dure deux minutes et demi, m'a pris trois jours à faire.»
Pierre-Luc et Nicholas se sont rencontrés il y a 15 ans, alors qu'ils participaient à des camps de jour de théâtre, à Laval. «On avait écrit une pièce de théâtre où l'on rentrait dans une télévision pour aller parodier des émissions, se rappelle Pierre-Luc. C'est dire à quel point le Bye Bye nous rejoignait déjà.»
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Raphaël Gendron-Martin
04/01/2012

Mettre Montréal à feu et à sang au début du Bye Bye 2011, c'était leur idée. Capitaine Solidaire et Déluge-Land, aussi. Alors que l'émission de fin d'année a encore essuyé sa part de critiques, le travail des Satiriques a semblé faire l'unanimité. Mais qui sont-ils?
Pierre-Luc Gosselin et Nicholas Savard-L'Herbier ne cachaient pas leur fierté d'avoir lu tous les bons commentaires sur leur travail, au lendemain du Bye Bye 2011. Pour les deux jeunes hommes de respectivement 26 et 28 ans, il s'agissait d'une deuxième participation à ce rendez-vous de fin d'année. En 2010, ils avaient notamment travaillé sur les vidéoclips parodiant Lady Gaga et Marie-Mai.
Cette fois-ci, ils sont embarqués sur le projet dès le mois d'août et ont participé aux nombreuses séances de brainstorming avec l'équipe de Louis Morissette.
Ce dernier connaissait le duo depuis la deuxième saison de l'émission Colocs.tv, diffusée à MusiquePlus et produite par Novem, possédée alors par Véronique Cloutier.
Pour le Bye Bye 2011, l'idée de faire un sketch spectaculaire où l'on verrait Montréal en pleine démolition leur est arrivée très rapidement. «C'est le premier tournage qu'on a fait, le 30 octobre, car on savait que ce serait long en postproduction», dit Pierre-Luc Gosselin, réalisateur et monteur du duo.
Travaillant habituellement seul pour toute la portion visuelle des tournages, il a dû faire appel à deux artistes 3D (Patrick Gosselin et Jean-René Trudel) pour l'aider, car «c'était trop gros et impossible de faire ça tout seul.»
Pression énorme
Les Satiriques sont bien fiers de ce sketch d'ouverture, qui constituait une énorme pression pour eux. «Dans les réunions, quand on leur parlait de faire rouler l'Orange Julep et péter le Stade olympique, les autres de l'équipe n'étaient pas sûrs, dit Pierre-Luc. Mais ils nous ont fait confiance. J'ai dit à Louis Morissette que tout irait bien. Il m'a répondu: "j'espère, parce qu'on n'a pas de plan B!».
«On a fait un film catastrophe à Montréal, ce qu'on ne voit jamais, dit Nicholas Savard-L'Herbier, qui s'est occupé de 80% du côté musical du Bye Bye 2011. C'est sur Décarie que ça se passe, pas sur le San Francisco Bridge.»
L'an dernier, le travail des Satiriques a été très remarqué au Gala des Jutra (où ils avaient intégré les animateurs Sylvie Moreau et Yves Pelletier dans différentes séquences de films) et au Gala Artis (avec notamment le sketch de boot camp avec différents animateurs).
«On est dans une belle position. On commence à récolter ce que l'on sème», remarque Nicholas. «On a la chance d'être un peu les seuls dans notre créneau, en ce moment», ajoute Pierre-Luc.
Hommes-à-tout-faire
Ce fameux créneau, c'est une sorte d'offre clé-en-main. Les deux concepteurs peuvent travailler sur les idées de sketches, les effets spéciaux, la réalisation, la trame sonore et la direction d'acteurs.
«Je ne suis pas un gars d'effets spéciaux, je suis un réalisateur, précise Pierre-Luc. Mais ça coûte tellement cher d'avoir des monteurs d'effets spéciaux que si je ne les fais pas moi-même, je n'aurai pas le budget pour en engager.»
C'est la même chose pour Nicholas qui compose lui-même toutes les orchestrations musicales. «Le sketch de Tintin, qui dure deux minutes et demi, m'a pris trois jours à faire.»
Pierre-Luc et Nicholas se sont rencontrés il y a 15 ans, alors qu'ils participaient à des camps de jour de théâtre, à Laval. «On avait écrit une pièce de théâtre où l'on rentrait dans une télévision pour aller parodier des émissions, se rappelle Pierre-Luc. C'est dire à quel point le Bye Bye nous rejoignait déjà.»
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Mission impossible... réussie
04 janvier 2012
Nathalie Petrowski - La Presse
On leur demande mer et monde. On leur demande tout et son contraire. On exige qu'ils soient irrévérencieux et baveux, mais à la moindre grossièreté ou au premier gros mot, on grimpe dans les rideaux et on leur fait un procès. On veut qu'ils fessent dans le tas, mais avec des gants blancs pour limiter les dégâts et les dommages collatéraux. Qu'ils soient rassembleurs, mais sans ratisser trop large ni se montrer trop pointus. Qu'ils soient décapants et divertissants, mais s'ils misent trop sur le contenant, on leur reproche d'être superficiels, vides, incultes et redondants.
Et s'ils ont trop de contenu, on les trouve lourds, linéaires, plates et déprimants. Le Bye Bye est devenu au fil des ans une mission impossible, l'ultime prétexte au défoulement collectif, source de valorisation douteuse pour ceux qui le dénigrent et aventure périlleuse vouée à l'échec pour ceux qui le créent et le produisent.
Au pire, le Bye Bye déclenche la première tempête de la nouvelle année comme ce fut le cas il y a trois ans. Au mieux, l'émission arrive à une sorte de consensus mou comme l'an passé, consensus dû beaucoup plus au contexte de l'après-catastrophe qu'à la qualité intrinsèque du produit.
J'ignore à quel moment précis de notre courte histoire chialer contre le Bye Bye est devenu un sport national. Je sais que j'ai pratiqué ce sport à l'occasion, y compris cette année à minuit moins cinq, le 31 au soir.
Le contexte y était pour beaucoup. La fête battait son plein, le fun était au rendez-vous, tous les convives étaient de bonne humeur et engagés dans une conversation bien arrosée quand, subitement, quelqu'un a regardé l'heure et constaté que le Bye Bye était entamé depuis un bon quart d'heure. Il y a eu un cri de ralliement auquel la moitié des invités a répondu. Une quinzaine d'entre nous se sont retrouvés presque en pénitence devant le gros oeil morne de la télé avec le sentiment d'avoir été parachutés brutalement dans une autre réalité. Autant dire que pour casser un party, il n'y a rien de mieux qu'un Bye Bye, bon ou mauvais. Le verdict, ce soir-là, ne fut pas des plus positifs.
Le lendemain, par acquit de conscience, j'ai décidé de donner une deuxième chance au Bye Bye. Or, cette fois, dans le silence de mon salon dépeuplé, l'esprit frais et dispos, j'ai eu tout le loisir de mesurer et d'apprécier le travail accompli. Et autant dire que j'ai été ravie. Ravie par à peu près tout: la qualité générale de la production, l'hallucinante maîtrise des effets spéciaux, l'intelligence du propos, l'opulence des mises en scène, l'efficacité des chorégraphies et des parodies musicales, et par le parti pris évident des auteurs pour la satire politique.
Pour une rare fois, les cibles étaient quasiment toutes des hommes ou des femmes politiques, leurs monuments déboulonnés avec fracas et leurs frasques, tournées en dérision avec une belle irrévérence. Je sais que ce parti pris n'a pas fait l'unanimité dans certaines chaumières où, semble-t-il, on en a soupé de la politique.
Pour ma part, je ne reprocherai jamais à une revue de l'année d'être trop politique. D'autant plus que ce n'est pas comme si on avait abusé du genre chez nous. Plutôt le contraire. Alors c'est quoi, au juste, le problème? Quel mal y a-t-il à rire de l'idéologie rétrograde de Stephen Harper, des coups fourrés de Jean Charest, de l'ineptie généralisée de Gérald Tremblay, des guerres intestines du PQ, des ponts qui menacent de s'écrouler, de l'indignation constamment collée au plafond d'Amir Khadir ou de l'opportunisme crasse des poteaux élus sous la bannière NPD?
Une revue de l'année, comme son nom l'indique, revoit les moments marquants de l'actualité et les passe au tordeur. Or, à ce que je sache, les moments marquants de 2011, ceux qui ont fait le plus couler d'encre et soulevé les plus grandes controverses, émanaient du monde politique et du champ des affaires publiques. Qu'il en soit largement question au Bye Bye était parfaitement normal et cela mérite qu'on s'en réjouisse.
Pourtant, depuis deux jours, ce que je lis va dans le sens contraire. Depuis le membre de la ligue du vieux poêle qui ressuscite le fantôme de Gilles Richer en s'ennuyant du bon vieux temps avec Dodo et Denise, quand c'était tellement meilleur même s'il ne s'en souvient plus vraiment, jusqu'au jeune snob en mal de nouvelles internationales qui aurait peut-être ri si on lui avait chatouillé le Printemps arabe en passant par le père moralisateur horrifié par les gros mots qui ont écorché les chastes oreilles de ses enfants - qui doivent pourtant entendre bien pire dans la cour d'école -, les détracteurs abondent.
J'essaie d'imaginer une autre société où le Premier de l'an, toutes les conversations sont monopolisées par une pauvre petite émission de télé qui fait l'objet de plus de railleries que le gouvernement. Je n'en trouve pas. C'est sans doute ce qui fait la beauté de notre société distincte: son charme et son inconséquence.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
04 janvier 2012
Nathalie Petrowski - La Presse
On leur demande mer et monde. On leur demande tout et son contraire. On exige qu'ils soient irrévérencieux et baveux, mais à la moindre grossièreté ou au premier gros mot, on grimpe dans les rideaux et on leur fait un procès. On veut qu'ils fessent dans le tas, mais avec des gants blancs pour limiter les dégâts et les dommages collatéraux. Qu'ils soient rassembleurs, mais sans ratisser trop large ni se montrer trop pointus. Qu'ils soient décapants et divertissants, mais s'ils misent trop sur le contenant, on leur reproche d'être superficiels, vides, incultes et redondants.
Et s'ils ont trop de contenu, on les trouve lourds, linéaires, plates et déprimants. Le Bye Bye est devenu au fil des ans une mission impossible, l'ultime prétexte au défoulement collectif, source de valorisation douteuse pour ceux qui le dénigrent et aventure périlleuse vouée à l'échec pour ceux qui le créent et le produisent.
Au pire, le Bye Bye déclenche la première tempête de la nouvelle année comme ce fut le cas il y a trois ans. Au mieux, l'émission arrive à une sorte de consensus mou comme l'an passé, consensus dû beaucoup plus au contexte de l'après-catastrophe qu'à la qualité intrinsèque du produit.
J'ignore à quel moment précis de notre courte histoire chialer contre le Bye Bye est devenu un sport national. Je sais que j'ai pratiqué ce sport à l'occasion, y compris cette année à minuit moins cinq, le 31 au soir.
Le contexte y était pour beaucoup. La fête battait son plein, le fun était au rendez-vous, tous les convives étaient de bonne humeur et engagés dans une conversation bien arrosée quand, subitement, quelqu'un a regardé l'heure et constaté que le Bye Bye était entamé depuis un bon quart d'heure. Il y a eu un cri de ralliement auquel la moitié des invités a répondu. Une quinzaine d'entre nous se sont retrouvés presque en pénitence devant le gros oeil morne de la télé avec le sentiment d'avoir été parachutés brutalement dans une autre réalité. Autant dire que pour casser un party, il n'y a rien de mieux qu'un Bye Bye, bon ou mauvais. Le verdict, ce soir-là, ne fut pas des plus positifs.
Le lendemain, par acquit de conscience, j'ai décidé de donner une deuxième chance au Bye Bye. Or, cette fois, dans le silence de mon salon dépeuplé, l'esprit frais et dispos, j'ai eu tout le loisir de mesurer et d'apprécier le travail accompli. Et autant dire que j'ai été ravie. Ravie par à peu près tout: la qualité générale de la production, l'hallucinante maîtrise des effets spéciaux, l'intelligence du propos, l'opulence des mises en scène, l'efficacité des chorégraphies et des parodies musicales, et par le parti pris évident des auteurs pour la satire politique.
Pour une rare fois, les cibles étaient quasiment toutes des hommes ou des femmes politiques, leurs monuments déboulonnés avec fracas et leurs frasques, tournées en dérision avec une belle irrévérence. Je sais que ce parti pris n'a pas fait l'unanimité dans certaines chaumières où, semble-t-il, on en a soupé de la politique.
Pour ma part, je ne reprocherai jamais à une revue de l'année d'être trop politique. D'autant plus que ce n'est pas comme si on avait abusé du genre chez nous. Plutôt le contraire. Alors c'est quoi, au juste, le problème? Quel mal y a-t-il à rire de l'idéologie rétrograde de Stephen Harper, des coups fourrés de Jean Charest, de l'ineptie généralisée de Gérald Tremblay, des guerres intestines du PQ, des ponts qui menacent de s'écrouler, de l'indignation constamment collée au plafond d'Amir Khadir ou de l'opportunisme crasse des poteaux élus sous la bannière NPD?
Une revue de l'année, comme son nom l'indique, revoit les moments marquants de l'actualité et les passe au tordeur. Or, à ce que je sache, les moments marquants de 2011, ceux qui ont fait le plus couler d'encre et soulevé les plus grandes controverses, émanaient du monde politique et du champ des affaires publiques. Qu'il en soit largement question au Bye Bye était parfaitement normal et cela mérite qu'on s'en réjouisse.
Pourtant, depuis deux jours, ce que je lis va dans le sens contraire. Depuis le membre de la ligue du vieux poêle qui ressuscite le fantôme de Gilles Richer en s'ennuyant du bon vieux temps avec Dodo et Denise, quand c'était tellement meilleur même s'il ne s'en souvient plus vraiment, jusqu'au jeune snob en mal de nouvelles internationales qui aurait peut-être ri si on lui avait chatouillé le Printemps arabe en passant par le père moralisateur horrifié par les gros mots qui ont écorché les chastes oreilles de ses enfants - qui doivent pourtant entendre bien pire dans la cour d'école -, les détracteurs abondent.
J'essaie d'imaginer une autre société où le Premier de l'an, toutes les conversations sont monopolisées par une pauvre petite émission de télé qui fait l'objet de plus de railleries que le gouvernement. Je n'en trouve pas. C'est sans doute ce qui fait la beauté de notre société distincte: son charme et son inconséquence.
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
lady Gaga a un public mondial alors le scandale s'y perd. Ici c'est petit, le monde suive le courant donc une floppée de critiques négatives peut toucher ta carrière.
C'est juste du show : le Bye-Bye--- les critiques---les réponses au critiques.....c'est un tout que le monde aime dévorer, je dirais peut-être tristement même plus que le Bye-Bye en soit........c'est juste un vaste cirque. Un Bye-Bye sans critique virulente , on dirait pour les gens que c'est moins intéressant. Je ne dirais pas qu'on vs détourne des vrais nouvelles avec cette vaste connerie parce que les gens sont libres d'aimer ce qu'ils veulent mais come on....un palmarès des meilleures ou pires critiques c'est pousser le bouchon un peu loin dans l'inutile.
C'est vrai que dans le temps on riait peut-être plus aisément mais l'humour était plus rare aussi, elle ne s'achetait pas en CD comme aujourd'hui. Après avoir écouté, vu, entendu des dizaines d'humoristes pendant l'année et avoir tellement de choix télévisuel, c'est difficile d'aller chercher une majorité de gens(moi Mario la Cassette, OD, je n'écoute pas cela par exemple) qui vont aimer rire du même sujet, émission, personnage d'émissions, on s'est dispersé, on écoute pus les mêmes affaires comme avant......exemple, s'ils s'étaient servi d'une parodie de Dexter ou de Criminal Minds ce n'est pas une majorité qui aurait compris les jokes.....donc il reste : les publicités, la musique et l'actualité et c'est dedans cela qu'ils ont pigé par la force des choses.
C'est une industrie : radio-canada fait de l'argent avec les commanditaires du Bye-Bye, les autres en réalisant le Bye-Bye pis le reste vend ses petits journaux en critiquant le Bye-Bye, personne est lésé en soit, sauf possiblement la population qui y trouve de moins en moins son compte vu qu'on est séparé en divers segments et non plus occupé à regarder les mêmes trucs comme avant. Tant qu'il y aura plus de 2 millions d'auditeurs et plein de gens intéressés par les faux scandales sur le contenu.....rien ne changera. Ns sommes ceux qui consommons, donc arrêtons de consommer.
C'est juste du show : le Bye-Bye--- les critiques---les réponses au critiques.....c'est un tout que le monde aime dévorer, je dirais peut-être tristement même plus que le Bye-Bye en soit........c'est juste un vaste cirque. Un Bye-Bye sans critique virulente , on dirait pour les gens que c'est moins intéressant. Je ne dirais pas qu'on vs détourne des vrais nouvelles avec cette vaste connerie parce que les gens sont libres d'aimer ce qu'ils veulent mais come on....un palmarès des meilleures ou pires critiques c'est pousser le bouchon un peu loin dans l'inutile.
C'est vrai que dans le temps on riait peut-être plus aisément mais l'humour était plus rare aussi, elle ne s'achetait pas en CD comme aujourd'hui. Après avoir écouté, vu, entendu des dizaines d'humoristes pendant l'année et avoir tellement de choix télévisuel, c'est difficile d'aller chercher une majorité de gens(moi Mario la Cassette, OD, je n'écoute pas cela par exemple) qui vont aimer rire du même sujet, émission, personnage d'émissions, on s'est dispersé, on écoute pus les mêmes affaires comme avant......exemple, s'ils s'étaient servi d'une parodie de Dexter ou de Criminal Minds ce n'est pas une majorité qui aurait compris les jokes.....donc il reste : les publicités, la musique et l'actualité et c'est dedans cela qu'ils ont pigé par la force des choses.
C'est une industrie : radio-canada fait de l'argent avec les commanditaires du Bye-Bye, les autres en réalisant le Bye-Bye pis le reste vend ses petits journaux en critiquant le Bye-Bye, personne est lésé en soit, sauf possiblement la population qui y trouve de moins en moins son compte vu qu'on est séparé en divers segments et non plus occupé à regarder les mêmes trucs comme avant. Tant qu'il y aura plus de 2 millions d'auditeurs et plein de gens intéressés par les faux scandales sur le contenu.....rien ne changera. Ns sommes ceux qui consommons, donc arrêtons de consommer.
Anya a écrit : Mission impossible... réussie
04 janvier 2012
Nathalie Petrowski - La Presse
On leur demande mer et monde. On leur demande tout et son contraire. On exige qu'ils soient irrévérencieux et baveux, mais à la moindre grossièreté ou au premier gros mot, on grimpe dans les rideaux et on leur fait un procès. On veut qu'ils fessent dans le tas, mais avec des gants blancs pour limiter les dégâts et les dommages collatéraux. Qu'ils soient rassembleurs, mais sans ratisser trop large ni se montrer trop pointus. Qu'ils soient décapants et divertissants, mais s'ils misent trop sur le contenant, on leur reproche d'être superficiels, vides, incultes et redondants.
Et s'ils ont trop de contenu, on les trouve lourds, linéaires, plates et déprimants. Le Bye Bye est devenu au fil des ans une mission impossible, l'ultime prétexte au défoulement collectif, source de valorisation douteuse pour ceux qui le dénigrent et aventure périlleuse vouée à l'échec pour ceux qui le créent et le produisent.
Au pire, le Bye Bye déclenche la première tempête de la nouvelle année comme ce fut le cas il y a trois ans. Au mieux, l'émission arrive à une sorte de consensus mou comme l'an passé, consensus dû beaucoup plus au contexte de l'après-catastrophe qu'à la qualité intrinsèque du produit.
J'ignore à quel moment précis de notre courte histoire chialer contre le Bye Bye est devenu un sport national. Je sais que j'ai pratiqué ce sport à l'occasion, y compris cette année à minuit moins cinq, le 31 au soir.
Le contexte y était pour beaucoup. La fête battait son plein, le fun était au rendez-vous, tous les convives étaient de bonne humeur et engagés dans une conversation bien arrosée quand, subitement, quelqu'un a regardé l'heure et constaté que le Bye Bye était entamé depuis un bon quart d'heure. Il y a eu un cri de ralliement auquel la moitié des invités a répondu. Une quinzaine d'entre nous se sont retrouvés presque en pénitence devant le gros oeil morne de la télé avec le sentiment d'avoir été parachutés brutalement dans une autre réalité. Autant dire que pour casser un party, il n'y a rien de mieux qu'un Bye Bye, bon ou mauvais. Le verdict, ce soir-là, ne fut pas des plus positifs.
Le lendemain, par acquit de conscience, j'ai décidé de donner une deuxième chance au Bye Bye. Or, cette fois, dans le silence de mon salon dépeuplé, l'esprit frais et dispos, j'ai eu tout le loisir de mesurer et d'apprécier le travail accompli. Et autant dire que j'ai été ravie. Ravie par à peu près tout: la qualité générale de la production, l'hallucinante maîtrise des effets spéciaux, l'intelligence du propos, l'opulence des mises en scène, l'efficacité des chorégraphies et des parodies musicales, et par le parti pris évident des auteurs pour la satire politique.
Pour une rare fois, les cibles étaient quasiment toutes des hommes ou des femmes politiques, leurs monuments déboulonnés avec fracas et leurs frasques, tournées en dérision avec une belle irrévérence. Je sais que ce parti pris n'a pas fait l'unanimité dans certaines chaumières où, semble-t-il, on en a soupé de la politique.
Pour ma part, je ne reprocherai jamais à une revue de l'année d'être trop politique. D'autant plus que ce n'est pas comme si on avait abusé du genre chez nous. Plutôt le contraire. Alors c'est quoi, au juste, le problème? Quel mal y a-t-il à rire de l'idéologie rétrograde de Stephen Harper, des coups fourrés de Jean Charest, de l'ineptie généralisée de Gérald Tremblay, des guerres intestines du PQ, des ponts qui menacent de s'écrouler, de l'indignation constamment collée au plafond d'Amir Khadir ou de l'opportunisme crasse des poteaux élus sous la bannière NPD?
Une revue de l'année, comme son nom l'indique, revoit les moments marquants de l'actualité et les passe au tordeur. Or, à ce que je sache, les moments marquants de 2011, ceux qui ont fait le plus couler d'encre et soulevé les plus grandes controverses, émanaient du monde politique et du champ des affaires publiques. Qu'il en soit largement question au Bye Bye était parfaitement normal et cela mérite qu'on s'en réjouisse.
Pourtant, depuis deux jours, ce que je lis va dans le sens contraire. Depuis le membre de la ligue du vieux poêle qui ressuscite le fantôme de Gilles Richer en s'ennuyant du bon vieux temps avec Dodo et Denise, quand c'était tellement meilleur même s'il ne s'en souvient plus vraiment, jusqu'au jeune snob en mal de nouvelles internationales qui aurait peut-être ri si on lui avait chatouillé le Printemps arabe en passant par le père moralisateur horrifié par les gros mots qui ont écorché les chastes oreilles de ses enfants - qui doivent pourtant entendre bien pire dans la cour d'école -, les détracteurs abondent.
J'essaie d'imaginer une autre société où le Premier de l'an, toutes les conversations sont monopolisées par une pauvre petite émission de télé qui fait l'objet de plus de railleries que le gouvernement. Je n'en trouve pas. C'est sans doute ce qui fait la beauté de notre société distincte: son charme et son inconséquence.
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J'adore! J'adore!

Re: Bye Bye 2011
Ils font une émission qui rejoint un public cible. Personnellement, je n'ai pas aimé, mais le fait que j'ai une sainte horreur de Véro et Louis n'a pas aidé!
Infoman était plus de mon goût..
Infoman était plus de mon goût..
Re: Bye Bye 2011
Bin je trouve qu'ils ont eu de bonnes idées les auteurs du Bye bye 




Roxy l'amour de ma vie !! R.I.P. Ti-Mé !!


chicaboum a écrit : Ah, on a plus les Bye Bye d'antan ???!!!
J'ai regardé le Bye Bye 71... de la politique, man, en veux tu ?
Ok, ok, c'est fait ya 40 ans. Pis on dirait, en kek part que le monde s'est réveillé vers 1976...
Là, ben, malheureusement, j'ai l'impression qu'on se réveillera pus !
Rediffusion à 14:30

Je ne comprends juste pas d'où vient la haine vicérale de certains envers Véronique Cloutier et Louis Morissette, ça me semble un peu gratuit. Moi je les aime bien en tout cas. Je les trouve talentueux, sympathiques, ils aiment échanger avec le public sur les réseaux sociaux et n'ont pas la tête enflée pour une cenne.
Dernière modification par Lost25 le mer. janv. 04, 2012 4:12 pm, modifié 2 fois.
Re: Bye Bye 2011
Je me roule pas à terre devant le Bye Bye 71... Pas vraiment de gags qui me font rire !