LE DOMAINE BLEU

tiens un texte intéressant dans le journal les affaires sur les frais de scolarité

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... mental.php

Earendil a écrit : tiens un texte intéressant dans le journal les affaires sur les frais de scolarité

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... mental.php

C'est très interessant comme point de vue mais pour que ça soit vraiment rentable, il faudrait aussi contrôler le genre de diplômes qu'on subventionne. C'est super le fun les études médiévales mais ça ne nourrit pas son homme / sa femme.

Le gel, un bon investissement? Le texte d'opinion ne fourni pas la moindre donnée pour supporter la thèse.

Ce n'est pas parce que les diplômés universitaires gagnent plus d'argent que la société revient gagnante - financièrement parlant - en payant leur éducation. Il faudrait comparer le coût de l'éducation vs combien d'impôt de plus ça rapporte de payer les études. Pour donner un exemple simple, si ça coûte 100 millions subventionner tous les jeunes joueurs de hockey qui sont prometteurs (en payant leur entraineur, équipement, formation, etc pendant quelques années), les joueurs de hockey ont bien beau faire des salaires faramineux, si l'impôt que ces futurs joueurs payeront ne dépasse pas le montant investit, ben c'est pas un bon investissement!

Je dirais même que l'inverse est l'évidence même: ce qui reviendrait le plus avantageux économiquement, ce serait que le coût des études supérieures soient 100% assumées par les étudiants. Pour la simple bonne raison que les étudiants continueraient à s'inscrire dans les programmes qui au bout du compte mènent à une job payante, et ce peu importe le montant des frais de scolarité! (Ceci étant dit, pas que je supporte ce système, je ne fais qu'expliquer qu'il m'apparaît une évidence même qu'assumer le coût des études n'est pas financièrement avantageux pour une société. C'est plutôt une question de donner la chance à tous ou presque de s'accomplir).

Et puis il y a pleins de jobs qui demandent un diplôme de premier cycle, tout simplement parce que c'est tellement rendu banal d'avoir un bacc que les employeurs ont l'embarras du choix et mettent la barre à ce niveau. Sinon ben... Peut-être que bien de ces employeurs engageraient quelqu'un qui a une technique de cégep, avec le même salaire.

Je suis tellement tannéee d'entendre parler de job payante...j'ai un bac en chimie...J'aurais pu avoir un job tres payant...mais voila que j'ai decide de faire une maitrise en environnement...a l'epoque tout le monde me traitait de folle...car justement travailler en environnement c'etait pas payant...mais moi c'etait ca je voulais faire...alors je crois sincerement que l'on ne choisi pas un metier que l'on va faire tout une vie sur le simple fait que c'est payant...car si on n'ai pas ca...ben c'est pas mieux...je regarde ma vie 10 ans plus tard et je sais que mon choix fut bon...car jamais je n'aurais travailler en laboratoire....mon bac en chimie me sert...mais appliqué en environnement.

myrage22 a écrit : Je suis tellement tannéee d'entendre parler de job payante...j'ai un bac en chimie...J'aurais pu avoir un job tres payant...mais voila que j'ai decide de faire une maitrise en environnement...a l'epoque tout le monde me traitait de folle...car justement travailler en environnement c'etait pas payant...mais moi c'etait ca je voulais faire...alors je crois sincerement que l'on ne choisi pas un metier que l'on va faire tout une vie sur le simple fait que c'est payant...car si on n'ai pas ca...ben c'est pas mieux...je regarde ma vie 10 ans plus tard et je sais que mon choix fut bon...car jamais je n'aurais travailler en laboratoire....mon bac en chimie me sert...mais appliqué en environnement.

Ça reste que c'est un argument de taille dans la lutte des étudiants de prétendre qu'avec une job universitaire plus payante, ils vont payer plus d'impôts et qu'ils seront donc un investissement et non une dépense dans le futur.

On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, si on choisit un argument pour soutenir notre cause, on ne peut pas non plus le nier lorsqu'il ne fait plus notre affaire...

Enfin...je revendique le droit à cet argument, car ce n'est pas sur ça que je me base pour permettre l'accesibilité à l'étucation...enfin...mais ceci dit...la résultante est que je travaille en environnement et que je gagne très très bien ma vie...alors je crois que mes études seront très rentables pour la société...mais bon...je crois que le noeud du problème est le mal financement et non le sous financement...propos que j,ai expliqué dans un autre topic.

myrage22 a écrit : Je suis tellement tannéee d'entendre parler de job payante...j'ai un bac en chimie...J'aurais pu avoir un job tres payant...mais voila que j'ai decide de faire une maitrise en environnement...a l'epoque tout le monde me traitait de folle...car justement travailler en environnement c'etait pas payant...mais moi c'etait ca je voulais faire...alors je crois sincerement que l'on ne choisi pas un metier que l'on va faire tout une vie sur le simple fait que c'est payant...car si on n'ai pas ca...ben c'est pas mieux...je regarde ma vie 10 ans plus tard et je sais que mon choix fut bon...car jamais je n'aurais travailler en laboratoire....mon bac en chimie me sert...mais appliqué en environnement.

Y'a une foule de choses qui sont possibles de faire après un bac ... La personne avec un bac en littérature peut décider d'aller faire une maîtrise, par exemple, pour devenir bibliothècaire et ce sont des emplois en demande et souvent elles sont amenées à travailler pour la ville, les commissions scolaires, cégeps et les universités.. donc assez payant! Elle peut aussi se décider à aller chercher une formation en enseignement au collégial, etc. Bref, y'a pas juste chimie et génie dans vie qui sont profitables pour la société ...



Je suis d'accord avec toi aussi sur le fait qu'on ne peut pas choisir une profession en se basant sur le fait que ce sera payant ou non, car souvent c'est bonjour burn-out, présentéisme(le phénomène d'être là de corps mais pas d'esprit) ou manque d'efficacité.

Et ça, vous pensez que ça coûte rien?

Le gouvernement va finir par flancher, faut pas lâcher

Anya a écrit :

Tout lire >>Grève étudiante: les entreprises craignent de manquer de main-d'oeuvre 
Les chambres de commerce lancent un cri d'alarme: un prolongement de la session des cégépiens et des étudiants universitaires en grève pourrait créer une grave pénurie de main-d'oeuvre temporaire cet été.
Le débrayage n'a pas que des impacts sur la vie des étudiants québécois. Selon Françoise Bertrand, PDG de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), c'est tout le réseau touristique qui en pâtira si la grève repousse la fin de la session aux calendes grecques.

Un pied de nez à la ministre Beauchamp qui disait que les étudiants étaient les pires là-dedans ....

pucinette a écrit : Le gouvernement va finir par flancher, faut pas lâcher

Lison48 a écrit : [...]

Revenir sur sa décision ou certaines clauses de sa décision si t'aimes mieux

J'vois pas en quoi ça méritait des gluk cette phrase-là!

Automne a écrit : J'vois pas en quoi ça méritait des gluk cette phrase-là!

Moi non plus, pas pantoute même, mais bon...

pucinette a écrit : [...]



Moi non plus, pas pantoute même, mais bon...

Je serais déçue que Charest recule. Je suis 100% contre la grève des étudiants et par le fait même, je suis pour la hausse des frais de scolarité.

Lison48 a écrit : [...]


Je serais déçue que Charest recule. Je suis 100% contre la grève des étudiants et par le fait même, je suis pour la hausse des frais de scolarité.

Wais ben tu peux dire que tu es décue sans réagir comme si j'avais dit la pire connerie du siècle ...

pucinette a écrit : [...]





Y'a une foule de choses qui sont possibles de faire après un bac ... La personne avec un bac en littérature peut décider d'aller faire une maîtrise, par exemple, pour devenir bibliothècaire et ce sont des emplois en demande et souvent elles sont amenées à travailler pour la ville, les commissions scolaires, cégeps et les universités.. donc assez payant! Elle peut aussi se décider à aller chercher une formation en enseignement au collégial, etc. Bref, y'a pas juste chimie et génie dans vie qui sont profitables pour la société ...



Je suis d'accord avec toi aussi sur le fait qu'on ne peut pas choisir une profession en se basant sur le fait que ce sera payant ou non, car souvent c'est bonjour burn-out, présentéisme (le phénomène d'être là de corps mais pas d'esprit) ou manque d'efficacité.

Et ça, vous pensez que ça coûte rien?

Jusqu'à un certain point, mais quand même, il faut faire des choix qui présentent des débouchés... Je ne connais pas les Bac présentement offerts, mais je suis pas mal certaine que certains n'offrent pratiquement aucune ouverture...

Et puis, sans vouloir spécifiquement me mettre en exemple, lorsque tu retournes à l'école à 30 ans avec 2 enfants en bas âge, tu n'as pas vraiment le loisir de choisir de quoi qui risque de te mener nulle part...

Tu n'es pas obligé non plus de choisir un bac diamatrélement opposé à tes goûts non plus Tu vas pas en chimie si tu détestes les maths, et tu ne vas pas en journalisme si tu détestes aligner 2 mots...

Nikki a écrit : [...]


Jusqu'à un certain point, mais quand même, il faut faire des choix qui présentent des débouchés... Je ne connais pas les Bac présentement offerts, mais je suis pas mal certaine que certains n'offrent pratiquement aucune ouverture...

Et puis, sans vouloir spécifiquement me mettre en exemple, lorsque tu retournes à l'école à 30 ans avec 2 enfants en bas âge, tu n'as pas vraiment le loisir de choisir de quoi qui risque de te mener nulle part...

Tu n'es pas obligé non plus de choisir un bac diamatrélement opposé à tes goûts non plus Tu vas pas en chimie si tu détestes les maths, et tu ne vas pas en journalisme si tu détestes aligner 2 mots...

Justement, on peut se questionner sur la raison d'être des baccs qui ne mènent à "rien", ou ceux menant à un emploi pour lequel le marché est complètement saturé. QUand tu acceptes 100 étudiants en psycho mais que tu en acceptes 20 au doctorat, ça signifie que les 80 autres ne pourrait jamais obtenir le titre de psychologue et pratiquer ce métier. Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres... Des études en littérature japonaises, ça doit être pas mal coûteux pour ce que ça peut rapporter. Et il y en a plusieurs baccs qui offrent des possibilités d'emploi assez limités (et pas seulement à l'Unievrsité, y'a maintenant plein de DEP qui mènent à des emplois où les gens gagnent autant avec le DEP que sans!). Faudrait peut-être faire un petit ménage dans la grosse machine également...

En effet, la question n'est pas job payante vs job pas payante. La question est: est-ce que ça va donner une job tout court.

Je ne méprise aucune discipline. Mais on peut très bien se questionner sur le combo science zhumaines sans math et bacc en philo/socio/études médiévales/etc et si ça apporte vraiment à la société si la majorité de ces gens ne prévoient pas faire d'études supérieures (ou ne peuvent pas en faire pour des raisons x et y), mais profite tout simplement d'une éducation payée en grande partie par les contribuables.