Un évènement qui ne nous plaît pas... Allons-y avec ça. Tu aimerais que l'on reconstitue la bataille des Plaines si je te saisis bien. Tu trouves le fun qu'une armée de bénévoles se lance sur les plaines pour jouer aux cowboys. Bien sûr que c'est rigolo! Tu aimerais que l'on reconstitue cette séquence de notre histoire afin de garder bien présent en nous notre origine et notre appartenance. Est-ce que je me trompe? Tu veux donc que l'on reprenne cette page d'histoire parce que ça s'est passé à Québec.Nounou1 a écrit : [...]
Qui a dit que les touristes doivent rester chez eux? Je parle de ceux qui étaient contre la reconstitution, ceux-là n'avaient qu'à rester chez eux au lieu de chialer. Vous dites exactement la même chose envers ceux qui sont contre le moulin à parole, vous leur dites de rester chez eux et de ne pas y aller s'ils sont contre.
Tout le monde a droit à son opinion et je ne t'ai jamais interdit de discuter de ce qui se passe dans la ville de Québec, par contre entre en discuter et faire des menaces parce qu'il s'y tient un événement qui ne nous plait pas, il y a une immense marge.
Mais vois-tu il y a un hic! Les gens veulent bien revoir cette partie de l'histoire mais non pas romancé comme on le souhaiterait mais vraiment comme le tout s'est déroulé. Qui est intéressé à revoir des bâtiments brulés, des viols, des blessés (hommes - femmes - enfants), des morts? Car c'est ça l'histoire! Sommes-nous masos à ce point?
Si le manifeste du FLQ fait grimper dans les rideaux que penser de la reconstitution réelle de cette bataille? Ce n'est pas un partie de cowboys qui s'est joué sur les plaines. Mais on veut en escamoter toute sa lourdeur, tout le massacre qui s'ensuivit. Parfois, je comprends certaines personnes de s'opposer à la lecture du manifeste. On veut escamoter, cacher, enlever une tranche importante (non pas réjouissante) de l'histoire pour tenter par tous les moyens possibles d'arrondir les coins. On tente de rendre le fun ce qui est en soi un drame, un massacre...
D'un côté, on veut arrondir et de l'autre on diabolise et pourtant l'un vaut l'autre non pas en terme de nombre mais en terme de drame... On veut me montrer l'un, qu'on me le montre sans en escamoter toute sa dimension. On garde bien la dimension de l'autre intacte, non? Demande ça à Verner, Hamad et Charest...