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Re: budget 2010

Publié : lun. avr. 19, 2010 1:55 pm
par Anya
Les impôts de la famille moyenne ont grimpé de... 1624%!
19 avril 2010 | 12h16


Les impôts totaux payés par la famille canadienne moyenne ont augmenté de 1624% depuis 1961. Aucune autre dépense des ménages n’a connu une ascension aussi rapide.

Selon l’Indice d’imposition du consommateur canadien 2010 de l’Institut Fraser, les dépenses liées au logement ont grimpé de 1198%, à la nourriture de 559% et aux vêtements de 526% au cours de la même période.

«Les impôts ont augmenté beaucoup plus rapidement que toute autre dépense pour les familles canadiennes au point où les impôts de tous les ordres de gouvernement accaparent une plus grande part du revenu familial que les nécessités de base comme la nourriture, les vêtements et le logement», a souligné Niels Veldhuis, coauteur de l'étude et économiste senior à l'Institut Fraser.

Le revenu des familles a augmenté substantiellement depuis 1961, mais selon l’indice, les impôts payés par les contribuables ont augmenté à un taux beaucoup plus rapide.

En 2009, la famille canadienne moyenne gagnait un revenu de 69 175$ et payait des impôts totalisant 28 878$ (soit 41,7% de son revenu). Elle consacrait 37,1% de son revenu pour se nourrir, s'habiller et se loger.

En 1961, son revenu était de 5000$ et elle payait des impôts totalisant 1675$ (soit 33,5% de son revenu). Elle devait dépenser 56,5% de son revenu pour les nécessités de la vie.

«Les impôts sont désormais le poste budgétaire le plus important que doivent assumer les consommateurs canadiens», a affirmé M. Veldhuis.

L'Indice d'imposition du consommateur canadien calcule la facture d'impôts totale de la famille canadienne typique en additionnant les différents impôts qu'une famille paie à l'échelle fédérale, provinciale et municipale.

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Re: budget 2010

Publié : lun. avr. 19, 2010 6:42 pm
par Cass!
normal que nos impot augmente a ce train la, faut bien payer l'assurance maladie, l,assurance médicament, l,assurance chomage, l'assurance automobile, les garderie a 7$, le BS, le régime de retraite, la scolarité gratuite et j'en oublie peut etre meme.

Faudrait arreté de penser que l'argent tombe du ciel direct dans les poches du gouvernement on veut du nanane ben faut le payer.

Peut etre que finalement ca serait mieux que tout redevienne payant et qu'on est notre plein salaire dans nos poches et qu'on s'organise avec comme on veut comme ca les gens arreterais penser que tout leur est dû.

Re: budget 2010

Publié : lun. avr. 19, 2010 6:43 pm
par .anthurium.
Cass! a écrit : normal que nos impot augmente a ce train la, faut bien payer l'assurance maladie, l,assurance médicament, l,assurance chomage, l'assurance automobile, les garderie a 7$, le BS, le régime de retraite, la scolarité gratuite et j'en oublie peut etre meme.

Faudrait arreté de penser que l'argent tombe du ciel direct dans les poches du gouvernement on veut du nanane ben faut le payer.

Peut etre que finalement ca serait mieux que tout redevienne payant et qu'on est notre plein salaire dans nos poches et qu'on s'organise avec comme on veut comme ca les gens arreterais penser que tout leur est dû.
:jap: :clap:

Re: budget 2010

Publié : lun. avr. 19, 2010 6:59 pm
par Anya
:jap: Justement et chacun aurait la liberté de choisir où irait leurs dépenses et leurs priorités, il deviendrait plus responsable probablement. :top:

Re: budget 2010

Publié : lun. avr. 19, 2010 6:59 pm
par Gillo
Cass! a écrit : normal que nos impot augmente a ce train la, faut bien payer l'assurance maladie, l,assurance médicament, l,assurance chomage, l'assurance automobile, les garderie a 7$, le BS, le régime de retraite, la scolarité gratuite et j'en oublie peut etre meme.

Faudrait arreté de penser que l'argent tombe du ciel direct dans les poches du gouvernement on veut du nanane ben faut le payer.

Peut etre que finalement ca serait mieux que tout redevienne payant et qu'on est notre plein salaire dans nos poches et qu'on s'organise avec comme on veut comme ca les gens arreterais penser que tout leur est dû.
Tu pense vraiment qu'ils vont te le redonner? Permet-moi d'en douter... :pkpas:

Re: budget 2010

Publié : lun. avr. 19, 2010 7:06 pm
par Anya
Gillo a écrit : [...]


Tu pense vraiment qu'ils vont te le redonner? Permet-moi d'en douter... :pkpas:
:chut: C'est beau rêver...

Re: budget 2010

Publié : lun. avr. 19, 2010 7:08 pm
par Cass!
Jamais en tout cas pas de mon vivant ni celui de mes petits enfants ca c'est sur, je pense que seul un immence cataclysme planétaire qui boulverserais tout pourrait permettre de vraiment repartir a zéro et encore je suis sur que quelques siecles plus tard il referons quand meme les meme erreurs , est ce que on pourrait vraiment faire sortir la mentalité "pourquoi géré moi meme ce que quelqu'un d'autre peu géré a ma place?" de l"humain?

Re: budget 2010

Publié : lun. avr. 19, 2010 7:49 pm
par Anya
Québec veut revoir l'aide aux entreprises
Publié le 19 avril 2010 à 16h26 | Mis à jour à 17h58

Sylvain Larocque
La Presse Canadienne
Montréal

Le ministre du Développement économique, Clément Gignac, lance une révision des programmes d'aide aux entreprises qui pourrait se traduire par une diminution des dépenses gouvernementales à ce chapitre.

M. Gignac en a fait l'annonce lundi matin au Conseil des partenaires économiques, qui regroupe le Conseil du patronat et des chambres de commerce.

«Ce qu'on veut faire, c'est ouvrir le chantier de la révision de l'aide aux entreprises d'ici le mois de juin», a déclaré le ministre en entrevue à La Presse Canadienne à l'issue d'un discours prononcé devant le Cercle de la finance internationale de Montréal.

«Maintenant que la crise est terminée et qu'on est vraiment rentrés dans la relance, il y a peut-être des programmes qu'on peut revoir», a-t-il précisé.

Le budget déposé le mois dernier par le ministre des Finances, Raymond Bachand, met à contribution le gouvernement et les contribuables pour redresser les finances publiques, a rappelé Clément Gignac. Or, a-t-il ajouté, les entreprises doivent elles aussi faire un effort.

Il faut «regarder si chacun (des programmes d'aide) répond encore aux objectifs qu'on s'est fixés», a expliqué le ministre.

«Est-ce qu'on peut les rendre plus efficaces? a-t-il poursuivi. Peut-être qu'on resserrera certains programmes, c'est sur la table. (...) Le but, c'est évidemment que le contribuable en ait plus pour son argent.»

Le milieu des affaires québécois réclamait ce réexamen depuis plusieurs mois. M. Gignac a indiqué lundi qu'il comptait inviter des experts comme Robert Gagné, professeur à HEC Montréal et directeur du Centre sur la productivité et la prospérité, à participer aux travaux.

Québec verse chaque année quelque 3,2 milliards $ en aide financière aux entreprises, dont 2,2 milliards $ en crédits d'impôt et plus de 900 millions $ en prêts. Sont également compris dans cette enveloppe les quelque 255 millions $ que le gouvernement a accordés en subventions non remboursables aux entreprises au cours des trois dernières années.

Le Québec est beaucoup plus généreux que les autres provinces en la matière. Le ministre Gignac justifie notamment l'écart par le fait que les entreprises québécoises font plus de recherche et développement que celles du reste du pays, en raison notamment de la forte présence des secteurs de l'aéronautique et de la biopharmaceutique.

Dans les mois qui ont suivi son arrivée au pouvoir, en 2003, le gouvernement du premier ministre Jean Charest avait réduit de quelques millions de dollars l'aide aux entreprises.

Budget

Clément Gignac a par ailleurs laissé entendre lundi que Québec s'apprêtait à lancer une «campagne de publicité plus agressive» pour faire la promotion du budget Bachand, fort mal accueilli par la population à cause des nombreuses augmentations de taxes et de tarifs qu'il contient.

«On a un travail à faire, toute l'équipe ministérielle et le caucus, pour expliquer le budget sur toutes les tribunes», a-t-il affirmé.
Citant des chiffres du fiscaliste Luc Godbout, de l'Université de Sherbrooke, M. Gignac a soutenu que pour un couple gagnant 75 000 $ par année, le budget allait se traduire par une charge additionnelle de «seulement» 3,10 $ par jour. De plus, a-t-il martelé, 23% des Québécois n'auront pas à débourser la nouvelle contribution santé, qui se chiffrera à 25 $ cette année, à 100 $ en 2011 et à 200 $ en 2012.

L'objectif du budget, c'est que le Québec «sorte de la chaise du dentiste avant les autres», a illustré le ministre.

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Re: budget 2010

Publié : lun. avr. 19, 2010 9:01 pm
par Malike
C'est drôle pareil, un petit parfum de scandale et voici notre bon M. Charest tout prêt à laisser tomber le ton arrogant de son dernier budget pour écouter un peu le bon peuple qui en peut plus de payer. :sarcastic: Fait combien de temps qu'on dit que les subventions aux entreprises ca fera, c'est trop pour que ce qu'on peut payer, que les entreprises sont mûres pour faire leur part et se discipliner. Ca prenait un Bellamaregate pour qu'il cesse de fouiller indûement dans nos poches.

Re: budget 2010

Publié : lun. avr. 19, 2010 9:04 pm
par Annouk
L'objectif du budget, c'est que le Québec «sorte de la chaise du dentiste avant les autres», a illustré le ministre.
La chaise du dentiste...on a même plus les moyens de s'y assoir M Charest :sarcastic:

Re: budget 2010

Publié : mer. avr. 21, 2010 11:21 am
par Anya
21 Avril 2010
Permalink 08:22 am, Richard Martineau / Franc-parler, 625 mots

La maudite machine

Aujourd’hui, j’aimerais vous faire faire un petit exercice.

Vous avez vu l’organigramme du Ministère de l’Éducation dont je vous ai parlé hier ? Toutes ces cases, tous ces départements avec des noms longs comme le bras ?

J’aimerais que vous pensiez à cet organigramme en lisant les prochaines lignes.


UNE TÂCHE IMPOSSIBLE

Il s’agit d’une lettre qu’une enseignante a postée sur le blogue de Jean-Luc Mongrain, hier.

« Bonjour monsieur Mongrain. Je suis enseignante en alphabétisation depuis neuf ans. La Commission scolaire exige un ratio minimum de 15 personnes analphabètes multi-niveaux pour chaque professeur (Ces jeunes sont tous dyslexiques et ont tous de gros problèmes d'apprentissage.)

« Imaginez, je dois enseigner à tous ces élèves en même temps ! Chaque soir, à mon retour, je suis extrêmement déçue car la tâche est tout simplement impossible… »

D’un côté, une structure hallucinante qui ferait baver Moshe Safdie, l’architecte d’Habitat 67.

De l’autre, un prof sans moyen à qui l’on demande d’intégrer une quinzaine de cas lourds dans sa classe.

Vive la bureaucratie.


AU FRONT

Il y a quelques jours, je vous parlais d’un livre passionnant qu’un jeune historien avait consacré aux anciens combattants de la Deuxième guerre : Ils ont écrit la guerre, publié chez VLB.

L’auteur, Sébastien Vincent, nous livre des extraits de lettres et de journaux intimes écrits par des militaires.

Dans un récit particulièrement touchant, un soldat parle de ses supérieurs.

« Je revois encore ces experts faire leurs commentaires sur ce que nous avions fait et sur ce que nous aurions dû faire. Tout ce beau monde, dont les grades brillaient de mille feux au soleil, avait les pantalons bien pressés, la figure rouge et même violacée par l’abus de cognac. Tous ces experts en la matière nous regardaient de haut et nous trouvaient probablement bien malodorants pour leurs narines sensibles. Ils étaient des experts à condition d’être loin en arrière… »

J’exagère peut-être, mais c’est exactement comme ça que je perçois la guerre à l’ignorance que mène le ministère de l’Éducation.

Au front, des enseignants fatigués, mal outillés et croulant sous la tâche.

Et loin derrière, dans les bureaux climatisés d’un quelconque bunker, des « lologues » bardés de diplômes rédigeant de beaux programmes bien propres.


DES SOLDATS ABANDONNÉS

On dit souvent que le problème, au Québec, est le manque d’argent.

Faux, faux, archi faux.

Le problème, c’est la façon dont on DISTRIBUE cet argent.


Au lieu d’utiliser ces sommes pour embaucher des spécialistes qui aideraient les profs à mieux intégrer les « cas lourds » dans les classes régulières, par exemple, on préfère nourrir la machine.

Pour revenir à la métaphore militaire : au lieu d’envoyer des armes aux soldats qui sont au front, on préfère envoyer des biscuits aux généraux qui planifient la bataille.

Résultat : laissée à elle-même, l’infanterie mange une maudite raclée.


UN SYSTÈME RIGIDE

« La bureaucratie est un système lent et rigide qui tue l’initiative, empêche toute forme d’adaptation et peut même finir par paralyser l’organisation », écrivait le sociologue français Michel Crozier.

Voilà pourquoi, selon moi, des milliers de contribuables sont sortis dans la rue, l’autre jour.

Pas parce qu’ils sont écoeurés de payer, comme l’affirment certains commentateurs.

Mais parce qu’ils sont écoeurés de voir comment l’État utilise leur argent.

La machine doit être au service des gens. Pas le contraire.


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Re: budget 2010

Publié : mer. avr. 21, 2010 2:59 pm
par Beppo
On dit souvent que le problème, au Québec, est le manque d’argent.

Faux, faux, archi faux.

Le problème, c’est la façon dont on DISTRIBUE cet argent.
Depuis des années que je me tue à écrire ça. Et j'ajouterais que tant que le PIB continuera d'augmenter année après année (sauf en 2009), on distribue davantage plus mal le pécule (taxes et impôts) que nous partageons entre nous pour différents services.

Re: budget 2010

Publié : jeu. avr. 22, 2010 8:21 am
par .anthurium.
La dette du Québec 101 par Denis Julien ( environs 16 minutes)

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Re: budget 2010

Publié : lun. avr. 26, 2010 11:07 am
par .anthurium.
Publié le 26 avril 2010 à 05h00 | Mis à jour à 08h18


Maxime Bernier écorche le budget Bachand Ian Bussières
Le Soleil


(Québec) Dressant un bilan positif de sa dernière semaine, marquée par les remous causés par son discours à Mont-Saint-Grégoire, en Montérégie, le député conservateur de Beauce, Maxime Bernier, a réitéré son credo d'un État réduit, écorchant au passage le dernier budget provincial du ministre Raymond Bachand.
«Je fais régulièrement du porte-à-porte dans mon comté et j'entends ce que la population dit à propos des impôts et des taxes. Quand on prétend que le dernier budget du Québec était courageux, ce n'est pas vrai! C'est ce qu'il y a de plus facile à faire, augmenter les impôts et les taxes! Le vrai courage, c'est de couper dans les programmes des groupes d'intérêts particuliers», a déclaré le député en entrevue téléphonique au Soleil.

«C'est le syndrome des groupes d'intérêt qui se mobilisent rapidement et ont les médias de leur bord. Moi, je veux plaire à la majorité silencieuse, pas aux groupes de pression. Aux gens qui travaillent fort et qui doivent donner le bain à leurs enfants après la journée et qui n'ont pas nécessairement le temps d'aller manifester», poursuit-il.

Création de richesse


Malgré son point de vue sur le budget Bachand, Maxime Bernier se défend toutefois de faire porter au gouvernement Charest le blâme de tout ce qu'il dénonce au Québec. «Je critique les quatre dernières décennies, pas seulement le gouvernement actuel. Ce sont les politiques interventionnistes qui ont mené le Québec droit dans le mur. L'interventionnisme doit être freiné car il n'a pas mené le Québec à la richesse.»

Dans son discours à Mont-Saint-Grégoire, Maxime Bernier parlait d'ailleurs de création de la richesse, un objectif que devrait selon lui se donner le Québec afin de pouvoir éventuellement recevoir moins de paiements de péréquation.

«Je n'ai pas critiqué toutes les sommes que le Québec reçoit du fédéral, seulement la péréquation, qui représente 13 % du budget. La Saskatchewan recevait de la péréquation il y a quatre ans mais elle a créé de la richesse et, maintenant, elle donne aux provinces plus pauvres», résume-t-il.

Réactions positives

Sur le blogue que le député maintient depuis près d'un an, les réactions à son discours de Mont-Saint-Grégoire, tant du Canada anglais que du Québec, sont majoritairement positives. «Les commentaires sont à 80 % francophones et les trois quarts sont positifs, et je ne retire que les insultes personnelles. Je savais que ça allait susciter des réactions mais j'aime les débats. C'est ce à quoi je crois, le constat que je fais et que d'autres ont fait avant moi.»

«Les critiques suite à mon discours étaient surtout des critiques de surface : Gilles Duceppe qui disait que je devrais vendre des Jos. Louis et Raymond Bachand qui m'accusait de faire du Quebec bashing. C'était pour les clips à la télé! Mais quand les gens ont pris le temps d'analyser mon discours, on se rend compte qu'il obtient beaucoup d'appuis de la population. Mon défi était de m'exprimer et de répondre à mes détracteurs. Je l'ai fait et je suis très encouragé par les commentaires reçus», signale l'ancien ministre de l'Industrie.

Celui-ci voit d'ailleurs dans le mouvement des «cols rouges» lancé par l'animateur radiophonique Sylvain Bouchard et la manifestation du 11 avril à l'Assemblée nationale de bons exemples que les Québécois en ont marre de l'interventionnisme. «Les Québécois sont des gens intelligents qui voient la situation et sont capables de l'analyser», conclut-il

Re: budget 2010

Publié : lun. avr. 26, 2010 4:12 pm
par Anya
Le budget Bachand trouve écho dans The Economist
26 avril 2010 | 10h35
Mise à jour: 26 avril 2010 | 13h06

Bien que la société québécoise est divisée sur la façon de sortir le Québec du déficit et de la dette, le gouvernement Charest pourrait bien finir par rallier la population, estime le prestigieux magazine britannique The Economist, qui consacre un article sur le dernier budget du gouvernement Charest.
Le premier ministre Jean Charest

Le magazine souligne qu'en dépit de la non-popularité de son budget et du gouvernement lui-même, Jean Charest pourra probablement le faire accepter «s'il fait des compromis».

Des 10 budgets provinciaux, The Economist notait que la belle province affichait le ratio le plus élevé au Canada entre dette / produit intérieur brut.
La bataille que mène le premier ministre est observée avec intérêt par les autres premiers ministres provinciaux, alors que le Québec est la première province canadienne à abandonner ses stimuli pour relancer l'économie. The Economist relève aussi que le temps est un allié précieux pour Jean Charest, alors qu'il n'aura pas à déclencher d'élections avant trois ans.

«D'ici là, il sera peut-être considéré comme un visionnaire de l'économie plutôt qu'un maudit menteur», écrit le magazine, faisant référence à ce qu'affichaient des pancartes de manifestants lors de la manifestation ayant rallié quelque 50 000 personnes à Québec, le 11 avril dernier.

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Re: budget 2010

Publié : lun. avr. 26, 2010 9:10 pm
par Anya
Publié le 26 avril 2010 à 18h34 | Mis à jour à 18h39
Restrictions budgétaires: Charest continuera les déplacements à l'étranger

Martin Ouellet
La Presse Canadienne
Québec

Jean Charest va continuer à voyager de par le monde malgré l'austérité budgétaire et les sacrifices demandés aux citoyens.

Au cours de l'étude des crédits de son ministère, lundi, à l'Assemblée nationale, le premier ministre Charest a repoussé les critiques de l'opposition adéquiste qui remettait en question la pertinence de ses nombreux déplacements hors du Québec.

«Dans beaucoup de pays, les décideurs, sur les questions économiques, sont souvent au niveau politique et sont très actifs au niveau politique. C'est très utile que le premier ministre du Québec puisse participer à des missions pour ouvrir des portes et c'est exactement ce que je fais», a dit M. Charest.

Depuis un an, le premier ministre du Québec et sa suite ont effectué des séjours en Belgique, en France, en Allemagne, au Danemark, en Russie, en Inde, et aux Etats-Unis.

Que ce soit dans les pays les plus avancés ou en émergence, les missions outre mer «sont dans l'intérêt du Québec» puisqu'elles permettent de diversifier les partenaires commerciaux, a relaté M. Charest.

«Dans le contexte de la crise économique actuelle, est-ce qu'il n'apparaît pas plus important que jamais de chercher à travailler davantage avec l'économie la plus puissante au monde?», a soutenu le premier ministre au sujet de l'Union européenne.

Pour illustrer le succès des missions commerciales, le premier ministre a cité en exemple un contrat de 230 millions $ conclu l'an dernier entre le Québec et la Russie dans le domaine des technologies.

En dépit de la controverse que soulève le récent budget Bachand avec son chapelet de hausses d'impôt, de taxes et de tarifs, le chef du gouvernement n'a pas l'intention de ranger ses valises.

D'ici la fin de l'année, il ira en France pour la traditionnelle visite alternée des premiers ministres et en Suisse pour le Sommet de la francophonie.

Il se rendra également à Chicago la semaine prochaine pour un salon des biotechnologies.

Pour le chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ), Gérard Deltell, le premier ministre devrait montrer l'exemple en faisant preuve d'une plus grande frugalité en cette période d'austérité.

Entre 2009-2010 et 2010-2011, le budget de déplacement du ministère du Conseil exécutif est passé de 223 000 $ à 397 000 $, un bond de 80 pour cent, a dénoncé M. Deltell pendant l'étude des crédits.

«Alors que le premier ministre savait que nous étions en crise économique, qu'il disait aux Québécois qu'il fallait se serrer la ceinture, que tous les Québécois devaient mettre la main à la pâte pour pouvoir passer au travers de cette crise économique, voilà que le Conseil exécutif augmentait de 80 pour cent les dépenses de voyage», a-t-il lancé.

Au bureau du premier ministre, on assure que la réduction du quart des déplacements inscrite dans le plan de réduction des dépenses du gouvernement s'applique aussi aux voyages du premier ministre.

«C'est pour l'ensemble des déplacements du gouvernement. Mais le premier ministre ne s'arrêtera pas de voyager. On fait très attention aux dépenses de voyage, on ne fait pas de mission superflue», a dit Hugo D'Amours, attaché de presse du premier ministre

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Re: budget 2010

Publié : mar. avr. 27, 2010 10:18 am
par Anya
Agences de la santé: 780 000$ en bonis aux cadres
27 avril 2010 | 06h20

Éric Yvan Lemay
Agence QMI

Les cadres des agences de la santé du Québec ont partagé plus de 3/4 de millions $ en bonis l'an dernier.

Selon les données obtenues par le Journal, les bonis versés pour 2008-2009 ont atteint 780 639 $ dans les 16 agences de la santé du Québec. L'année précédente, les bonis avaient atteint un peu plus de 700 000 $.

Dans certaines régions, les bonis ont littéralement explosé. Ainsi, en Outaouais, on est passé de 36 026 $ en 2006-2007 à 59 272 $ l'an dernier. Cette différence s'explique en bonne partie par l'arrivée du nouveau président-directeur général, le Dr Guy Morissette. Alors que son prédécesseur Roch Martel avait touché 6 905$ en boni, le Dr Morissette atouchéplusde15000$depuis deux ans.

Ce montant est plus élevé que le boni touché par le directeur de l'Agence de la santé de Montréal, David Levine, qui a reçu 14 603$. «Les bonis sont basés sur un pourcentage de 8% du salaire. Quand on engage quelqu'un qui a une diplomation plus élevée, il gagne plus cher. Avant, le directeur n'était pas médecin», dit le porte-parole, Bernard Chagnon.

À l'inverse, les bonis versés au PDG de l'Agence de la santé de la Montérégie ont diminué avec le départ de Luc Boileau. Ce dernier avait touché un boni impressionnant de 17 541 $ lors de sa dernière année, contrairement à 9542 $ pour sa successeure, Claire Pagé.

Au total, les bonis totaux versés aux cadres en Montérégie ont donc baissé de 8256 $ entre les deux années.

Plus grosse hausse à Montréal

C'est l'Agence de la santé de Montréal qui a vu la facture des bonis grimper le plus rapidement, passant de 117 678 $ à 151 085 $ durant la même période.

Reste maintenant à voir si les directives émises par le gouvernement Charest au sujet des bonis, à la suite du dernier budget, auront un impact sur les bonis versés cette année. «Les directeurs généraux et généraux adjoints seront touchés (par le gel des bonis et primes), mais pas nécessairement tous les cadres intermédiaires», dit la porte-parole du ministre de la Santé, Karine Rivard.

Malgré tout, elle indique que les dirigeants d'agence sont invités à revoir leur politique d'attribution des bonis. «Tout le monde doit faire sa part pour améliorer la performance (financière). C'est dans cette optique qu'on a annoncé une réduction des dépenses de formation et de publicité.»

* Les agences de la santé jouent un rôle d'intermédiaire entre les établissements et le ministère de la Santé, notamment pour la répartition des ressources financières.

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Re: budget 2010

Publié : mar. avr. 27, 2010 1:14 pm
par Cass!
Je pense que l'erreur qui a été fait dans certaine compagnie a été d'offrir ses bonis au lieu d'augmentation de salaire, ca parait un drame de dire qu'ils ont recu d'aussi gros bonis mais s'ils avaient simplement augmenter les salaires ca aurait donné le meme montant et personne en aurait parler.

Qu'il donne des augmentation comme ca se faisait avant et qu'on en parle plus, de toute facon est ce que ca fait vraiment travailler le monde plus fort? Moi tout le monde a qui j'en parle c'est comme "sur" qu'il vont l'avoir il travail pas plus pas moins pour eux il considere que ca fait partie de leur salaire et il ne leur viennent meme pas a l'idée qu'une année il ne l'aurait pas.

Re: budget 2010

Publié : mar. avr. 27, 2010 2:27 pm
par Cass!
J'étais en train d'écouter la période de question cet apres midi et ils ont justement parlé des bonis versé a la caisse de dépot, c'est une vrai face, ceux qui sont responsable de la mauvaise gestion de la caisse et qui on causé l'énorme déficit et qui sont aujourd'hui a la retraite on quand meme obtenu leur bonis et en ont meme recu encore un cet année malgré le fait qu'il sont a la retraite.

Ca prouve bien la que les bonis malgré ce qu'on en dit n'ont rien a voir a la rentabilité de l'entreprise puisque qu'ils sont donné malgré un aussi gros déficit et ce meme au responsable de ce scandale...

C'est vraiment questionnable dans certain cas.

Re: budget 2010

Publié : mar. avr. 27, 2010 3:09 pm
par Beppo
Cass! a écrit : Je pense que l'erreur qui a été fait dans certaine compagnie a été d'offrir ses bonis au lieu d'augmentation de salaire, parler.ca parait un drame de dire qu'ils ont recu d'aussi gros bonis mais s'ils avaient simplement augmenter les salaires ca aurait donné le meme montant et personne en aurait

Qu'il donne des augmentation comme ca se faisait avant et qu'on en parle plus, de toute facon est ce que ca fait vraiment travailler le monde plus fort? Moi tout le monde a qui j'en parle c'est comme "sur" qu'il vont l'avoir il travail pas plus pas moins pour eux il considere que ca fait partie de leur salaire et il ne leur viennent meme pas a l'idée qu'une année il ne l'aurait pas.
Une augmentation d'un million à la fin de l'année? (Richard Guay, l'ancien président de la Caisse de dépôt) C'est fort comme augmentation, non?

Aussi, j'écoutais aux nouvelles TVA hier soir que le gouvernement avait mis la hache dans les primes au rendement dans les sociétés d'état sauf 8 ( de mémoire, je me rappelle de Loto-Québec, la SGF, la Caisse de dépôt, etc...). Pour l'année en cours, on mentionne que dans les dites sociétés nous avons pour 100 millions d'engager comme bonis pour prime au rendement. Me semble que c'est dans le fort, non? Ceci fait suite à la journée d'la salopette de dimanche passé. Charest cherche à couper dans les dépenses et tout ce qu'il coupera c'est à peine 10 millions (toujours en prime au rendement) dans les sociétés visées et non celles qui sont protégées. Pas pire ça hein?