LE DOMAINE BLEU

.anthurium. a écrit : [...]


Tu as bien compris son modus operandi.
Il ne fait que téter des subvention qu'il sais qu'il ne pourra pas avoir et prouver encore une fois que les conservateurs ne veulent rien savoir du Québec.

Lui tette des subventions et d'autres préfèrent les retenir (je me retiens pour ne pas écrire voler) pour on ne sait quel prétexte. Je pense à la caisse de l'assurance emploi et l'harmonisation des deux taxes. C'est vrai que ce n'est que du menu fretin et que ça démontre la grande générosité du fédéralisme équitable... pfffffff

Publié le 16 avril 2011 à 06h00 | Mis à jour à 06h00


Le Bloc doit disparaître


Comment le projet politique souverainiste s'est-il transformé en statut vindicatif qui donne au Québec l'allure d'un éternel adolescent qui quémande son droit à la différence, tout en demeurant chez ses parents?


Michel Pruneau
L'auteur est conseiller pédagogique et écrivain. Il habite Rosemont-Petite Patrie, à Montréal.



J'ai toujours été souverainiste, mais j'ai de plus en plus honte de l'action politique du Bloc québécois.
Notre souveraineté devait être un projet d'autodétermination politique pour le peuple français d'Amérique.

Notre souveraineté devait être un projet de croissance économique globale dans une perspective de commerce international.

Notre souveraineté devait être un projet de développement de la culture québécoise dans le respect et l'ouverture aux autres cultures.


Notre souveraineté devait être un concept qui interpelle la maturité démocratique de nos concitoyens.

Lorsque Marcel Léger a lancé l'idée de fonder la Bloc québécois, je l'ai entendu déclarer de vive voix que ce parti aurait pour mission d'investir la scène politique canadienne «pour une courte période» afin de faciliter la mise en oeuvre de la souveraineté québécoise.

Alors, comment le projet politique souverainiste s'est-il transformé en statut vindicatif qui donne au Québec l'allure d'un éternel adolescent qui quémande son droit à la différence, tout en demeurant chez ses parents?

Comment le projet souverainiste québécois est-il devenu un mécanisme d'auto-exclusion du pouvoir et du développement économique de la nation canadienne à laquelle nous appartenons, que ça nous plaise ou non? Le peuple québécois va-t-il passer le reste de son existence à revendiquer son échec politique jusqu'à sa propre disparition?

Plusieurs artistes québécois, en verve, utilisent actuellement les médias sociaux pour communiquer leurs inquiétudes devant la montée du conservatisme social. Malheureusement, ces inquiétudes ne s'accompagnent d'aucune proposition politique viable. Quand allons-nous réaliser que c'est notre propre immaturité politique qui favorise la montée au pouvoir du conservatisme social? En politique, la pureté est toujours dangereuse.

Nous avons refusé de fonder un pays et nous pouvons en ressentir de la tristesse ou de la colère, mais il serait aberrant que ces sentiments président à note destinée collective en nous condamnant à l'opposition éternelle avec le Bloc québécois.

Pour notre propre croissance nationale, tôt ou tard, le Bloc québécois devra, soit investir la politique canadienne en fusionnant avec la gauche sociale-démocrate représentée par le NPD, ou trouver le courage de se saborder pour que la population québécoise puisse investir d'autres partis qui lui permettront d'accéder à l'ensemble des leviers politiques qui influencent la destinée sociale, culturelle et économique du Québec.

jumbo a écrit : Publié le 16 avril 2011 à 06h00 | Mis à jour à 06h00


Le Bloc doit disparaître


Comment le projet politique souverainiste s'est-il transformé en statut vindicatif qui donne au Québec l'allure d'un éternel adolescent qui quémande son droit à la différence, tout en demeurant chez ses parents?


Michel Pruneau
L'auteur est conseiller pédagogique et écrivain. Il habite Rosemont-Petite Patrie, à Montréal.



J'ai toujours été souverainiste, mais j'ai de plus en plus honte de l'action politique du Bloc québécois.
Notre souveraineté devait être un projet d'autodétermination politique pour le peuple français d'Amérique.

Notre souveraineté devait être un projet de croissance économique globale dans une perspective de commerce international.

Notre souveraineté devait être un projet de développement de la culture québécoise dans le respect et l'ouverture aux autres cultures.


Notre souveraineté devait être un concept qui interpelle la maturité démocratique de nos concitoyens.

Lorsque Marcel Léger a lancé l'idée de fonder la Bloc québécois, je l'ai entendu déclarer de vive voix que ce parti aurait pour mission d'investir la scène politique canadienne «pour une courte période» afin de faciliter la mise en oeuvre de la souveraineté québécoise.

Alors, comment le projet politique souverainiste s'est-il transformé en statut vindicatif qui donne au Québec l'allure d'un éternel adolescent qui quémande son droit à la différence, tout en demeurant chez ses parents?

Comment le projet souverainiste québécois est-il devenu un mécanisme d'auto-exclusion du pouvoir et du développement économique de la nation canadienne à laquelle nous appartenons, que ça nous plaise ou non? Le peuple québécois va-t-il passer le reste de son existence à revendiquer son échec politique jusqu'à sa propre disparition?

Plusieurs artistes québécois, en verve, utilisent actuellement les médias sociaux pour communiquer leurs inquiétudes devant la montée du conservatisme social. Malheureusement, ces inquiétudes ne s'accompagnent d'aucune proposition politique viable. Quand allons-nous réaliser que c'est notre propre immaturité politique qui favorise la montée au pouvoir du conservatisme social? En politique, la pureté est toujours dangereuse.

Nous avons refusé de fonder un pays et nous pouvons en ressentir de la tristesse ou de la colère, mais il serait aberrant que ces sentiments président à note destinée collective en nous condamnant à l'opposition éternelle avec le Bloc québécois.

Pour notre propre croissance nationale, tôt ou tard, le Bloc québécois devra, soit investir la politique canadienne en fusionnant avec la gauche sociale-démocrate représentée par le NPD, ou trouver le courage de se saborder pour que la population québécoise puisse investir d'autres partis qui lui permettront d'accéder à l'ensemble des leviers politiques qui influencent la destinée sociale, culturelle et économique du Québec.

20 ans dans l'histoire d'un peuple, c'est long ça ? Eh bin coudon...

jumbo a écrit : Publié le 16 avril 2011 à 06h00 | Mis à jour à 06h00


Lorsque Marcel Léger a lancé l'idée de fonder la Bloc québécois, je l'ai entendu déclarer de vive voix que ce parti aurait pour mission d'investir la scène politique canadienne «pour une courte période» afin de faciliter la mise en oeuvre de la souveraineté québécoise.

Alors, comment le projet politique souverainiste s'est-il transformé en statut vindicatif qui donne au Québec l'allure d'un éternel adolescent qui quémande son droit à la différence, tout en demeurant chez ses parents?

Comment le projet souverainiste québécois est-il devenu un mécanisme d'auto-exclusion du pouvoir et du développement économique de la nation canadienne à laquelle nous appartenons, que ça nous plaise ou non? Le peuple québécois va-t-il passer le reste de son existence à revendiquer son échec politique jusqu'à sa propre disparition?

Plusieurs artistes québécois, en verve, utilisent actuellement les médias sociaux pour communiquer leurs inquiétudes devant la montée du conservatisme social. Malheureusement, ces inquiétudes ne s'accompagnent d'aucune proposition politique viable. Quand allons-nous réaliser que c'est notre propre immaturité politique qui favorise la montée au pouvoir du conservatisme social? En politique, la pureté est toujours dangereuse.

Nous avons refusé de fonder un pays et nous pouvons en ressentir de la tristesse ou de la colère, mais il serait aberrant que ces sentiments président à note destinée collective en nous condamnant à l'opposition éternelle avec le Bloc québécois.

Pour notre propre croissance nationale, tôt ou tard, le Bloc québécois devra, soit investir la politique canadienne en fusionnant avec la gauche sociale-démocrate représentée par le NPD, ou trouver le courage de se saborder pour que la population québécoise puisse investir d'autres partis qui lui permettront d'accéder à l'ensemble des leviers politiques qui influencent la destinée sociale, culturelle et économique du Québec.

Bien dit.

Le projet indépendantiste est mort en 1995. Il faut arrêter de bouder et participer à la politique Canadienne. Tout ce que le bloc a accompli c'est de nous faire haïr de plus en plus par les autres provinces. Le Québec s'isole de plus en plus alors que son poids démographique et économique diminuent. Plus on attend pour se réveiller, plus ça va être brutal.

Omi a écrit : [...]



Bien dit.

Le projet indépendantiste est mort en 1995. Il faut arrêter de bouder et participer à la politique Canadienne. Tout ce que le bloc a accompli c'est de nous faire haïr de plus en plus par les autres provinces. Le Québec s'isole de plus en plus alors que son poids démographique et économique diminuent. Plus on attend pour se réveiller, plus ça va être brutal.

Il faut voir un peu plus loin quand même... se souvenir de notre histoire.... la constitution canadienne à été signé en 1981 par toutes les provinces à l'encontre et ce de façon volontaire du Québec...... ça fait 300 ans que les autres provinces canadiennes ne nous aimes pas..... il faut arrêté de regarder 15 ans au sujet d'une nation qui a 400 ans et plus...... en 1995 ça été 50%/50%.... arrêtons de dire que le 50 % pour l'indépendance n'avait pas sa place....


Comme a dit Wajdi Wahad, c'est magnifique que notre peuple ne soit pas en guerre interne suite à une question aussi chaude avec un pourcentage de 50/50.... et profitons-en... mais ne négligeons pas l'un ou l'autre dépendemment de notre vision des choses.

Pourquoi le projet serait mort en 1995 ? Qui boude ? Depuis 1991 qu'on doit recevoir l'harmonisation des deux taxes. Pourquoi on ne nous la donne pas ? Parce que le Bloc siège à Ottawa ? Belle con-fédération, mettons. D'être aimés des autres provinces implique que l'on vide encore une fois la caisse de l'assurance-emploi sans mots dire ? Pourtant, les fédéralistes n'en parlent pas trop trop à ce que je peux lire. Qui refuse de négocier le retour du Québec dans la Confédération dans l'honneur et la dignité comme dirait l'autre ? Et surtout qui a bloqué ce beau projet ? Un souverainiste ? On ne se fait pas haïr des autres provinces, au contraire. On doit se rappeler en 1995 cette belle démonstration d'amour envers le Québec, à nos frais, pour ensuite nous oublier as usual.

C'est quoi le réveil brutal ? Celui de se faire passer sous le nez la participation du fédéral au projet hydro-électrique de Terre-Neuve ? C'est brutal en effet. Est-ce aussi de se faire passer sous le nez les subventions à l'industrie de l'automobile de l'Ontario pendant que l'industrie forestière en arrache et ne reçoit qu'une aide de BS ? Me semble là... De plus en plus évident que nous sommes en présence de deux solitudes et que le poids démographique et linguistique jouera toujours contre nous. Le complexe de la victimisation vous dites ? Neunon. C'est ça la réalité canadienne. Faut trouver ça beau et invitant. OUFFFFFFFFFFFFF!

Beppo a écrit : [...]


20 ans dans l'histoire d'un peuple, c'est long ça ? Eh bin coudon...

20 ans d'histoires dans la vie d'un peuple, oui c'est long.

jumbo a écrit : [...]


20 ans d'histoires dans la vie d'un peuple, oui c'est long.

C'est n'importe quoi..... 20 ans dans la vie d'un peuple... c'est rien, li ton histoire internationale SVP..... ça va t'aider dans ton argumentaire maudine...

20 ans dans la vie d'un peuple... c"est foutrement rien, peut importe de quelle allégeance tu es.... un moment donné... il faut voir plus loin que sa propre idéologie...

Cibole..... parfois, on dirait vraiment que tu dis n'importe quoi juste pour argumenter dans les airs...... et généralement, ça ne me dit rien de te répliquer, chose que je fais rarement..... tu te plantes tout seul anyways ... ou tu te plain de persécution, décidément.....

Placeress a écrit : [...]



C'est n'importe quoi..... 20 ans dans la vie d'un peuple... c'est rien, li ton histoire internationale SVP..... ça va t'aider dans ton argumentaire maudine...

20 ans dans la vie d'un peuple... c"est foutrement rien, peut importe de quelle allégeance tu es.... un moment donné... il faut voir plus loin que sa propre idéologie...

Cibole..... parfois, on dirait vraiment que tu dis n'importe quoi juste pour argumenter dans les airs...... et généralement, ça ne me dit rien de te répliquer, chose que je fais rarement..... tu te plantes tout seul anyways ... ou tu te plain de persécution, décidément.....

T'as rien compris, c'est à Beppo que je faisais une joke.

jumbo a écrit : [...]


T'as rien compris, c'est à Beppo que je faisais une joke.

S'cuse, j'l'avais pas compris... c'tais visiblement super drôle....

Beppo a écrit :

C'est quoi le réveil brutal ? Celui de se faire passer sous le nez la participation du fédéral au projet hydro-électrique de Terre-Neuve ? C'est brutal en effet. Est-ce aussi de se faire passer sous le nez les subventions à l'industrie de l'automobile de l'Ontario pendant que l'industrie forestière en arrache et ne reçoit qu'une aide de BS ? Me semble là... De plus en plus évident que nous sommes en présence de deux solitudes et que le poids démographique et linguistique jouera toujours contre nous. Le complexe de la victimisation vous dites ? Neunon. C'est ça la réalité canadienne. Faut trouver ça beau et invitant. OUFFFFFFFFFFFFF!

Et bien justement, il y a un temps ou même si on n'aimait pas le Québec, il fallait négocier avec. C'est de moins en moins vrai.

Tu dis la même chose que moi, sauf que ta solution c'est la séparation. Moi je dit que ce n'est plus possible, donc il vaut mieux participter à la politique fédérale au plus criss avant de se faire passer encore plus de sapins.

Et oui, 20 ans, c'est long dans l'histoire d'un peuple à qui il reste au plus 100 ans d'existence en français.

Omi a écrit : [...]


Et bien justement, il y a un temps ou même si on n'aimait pas le Québec, il fallait négocier avec. C'est de moins en moins vrai.

Tu dis la même chose que moi, sauf que ta solution c'est la séparation. Moi je dit que ce n'est plus possible, donc il vaut mieux participter à la politique fédérale au plus criss avant de se faire passer encore plus de sapins.

Et oui, 20 ans, c'est long dans l'histoire d'un peuple à qui il reste au plus 100 ans d'existence en français .

Bien coudonc, rendu là.. sert pas en grand chose de s'époumoner à argumenter...

et oublier pas le canada nous aimes car sans nous le canada existerait pu il serait le prolongement des etats unis

et de 2 le bloc est utile car grace a lui le canada est pas dirrigé par une pseudo dictature de droite

Omi a écrit : [...]


Et bien justement, il y a un temps ou même si on n'aimait pas le Québec, il fallait négocier avec. C'est de moins en moins vrai.

Tu dis la même chose que moi, sauf que ta solution c'est la séparation. Moi je dit que ce n'est plus possible, donc il vaut mieux participter à la politique fédérale au plus criss avant de se faire passer encore plus de sapins.

Et oui, 20 ans, c'est long dans l'histoire d'un peuple à qui il reste au plus 100 ans d'existence en français.

Le lac Meech. Charlottetown. C'est quoi ça ? Du placotage pour passe le temps ?

Concernant la dernière phrase de ton message c'est en partie pour ça que je souhaite la souveraineté du Québec. Je ne voudrais pas faire connaître la Louisianne à mes descendants. Nos ancêtres se sont farouchement battus pour maintenir en vie cette langue et cette culture, cette tradition et nos coutumes, allons-nous baisser les bras ? Si la réponse est oui, c'est plus que désolant.

Publié le 16 avril 2011 à 16h33 | Mis à jour à 16h33


Gilles Duceppe promet d'aider les régions

« Nous, on fait notre campagne, a dit Gilles Duceppe. Il y a 75% des députés du Bloc qui sont dans les régions. Qui a donc centralisé les décisions de développement économique du Québec à Montréal ? Qui oppose les régions les unes aux autres ? C'est profondément ridicule. »

Anabelle Nicoud
La Presse


(Saint-Tite) De passage en Mauricie, Gilles Duceppe a promis d'aider les régions à diversifier leur économie, de soutenir la création de petites et moyennes entreprises et les organismes de développement économique.« La Mauricie est durement frappée par le chômage et ce n'est pas pour rien que pendant le débat, Mme Paillé a touché tant de gens avec sa question. Elle met le doigt sur une réalité que Stephen Harper ne veut ni voir, ni entendre », croit M. Duceppe.

Gilles Duceppe se défend toutefois de chercher à ramener, avec cette plateforme, les régions dans le giron bloquiste. « Nous, on fait notre campagne, dit-il. Il y a 75% des députés du Bloc qui sont dans les régions. Qui a donc centralisé les décisions de développement économique du Québec à Montréal ? Qui oppose les régions les unes aux autres ? C'est profondément ridicule. »

Après un passage à Québec et en Mauricie, Gilles Duceppe regagnera Montréal, où il assistera, demain, au Congrès du Parti Québécois. Il a refusé de commenter les premières décisions prises lors des ateliers du PQ, notamment celle d'utiliser les fonds publics pour faire la promotion de la souveraineté.


« Je verrais ce qui sera décidé à la plénière, je suis en élection fédérale. Tout ce que je sais c'est que M. Harper lui prend de l'argent pour aller en campagne électorale », a-t-il répondu. Enfin, M. Duceppe a réfuté l'idée selon laquelle sa campagne accuse un certain ralentissement. « J'ai fait beaucoup de régions au Québec, je n'ai pas pris un jour de congé jusqu'à maintenant. J'appelle ça du travail, moi », a-t-il dit.

Par ailleurs, Gilles Duceppe a avoué qu'une modification des règles de la péréquation par un prochain gouvernement l'inquièterait. «On est inquiets, parce que les règles ont déjà changé ! (Les conservateurs) l'ont plafonné», répond-il. Le Québec est loin d'être favorisé par le système actuel, croit M. Duceppe. «Par capita, loin de là. De toute façon, les investissements structurants sont faits ailleurs.»

---------------------------------------------------------------
Je ne peut pas croire qu'il croit ce qu'il dit.

Omi a écrit : [...]



Bien dit.

Le projet indépendantiste est mort en 1995. Il faut arrêter de bouder et participer à la politique Canadienne. Tout ce que le bloc a accompli c'est de nous faire haïr de plus en plus par les autres provinces. Le Québec s'isole de plus en plus alors que son poids démographique et économique diminuent. Plus on attend pour se réveiller, plus ça va être brutal.

Tellement vrai quant à moi.

Il y a plusieurs années j'étais souverainiste, de même que la plupart de mes parents et amis. Aujourd'hui? Plus un seul d'entre eux, moi y compris. Les jeunes ne veulent pour la plupart plus en entendre parler, le projet est en train de mourir de sa belle mort. C'est pourquoi je considère que c'est mort en 1995. Pour avoir un "pays", faut que les gens en veulent et veulent voter pour cela. Dans ma région (Québec) c'Est clairement pas en vogue la souveraineté. À mtl, il y a de plus en plus de diversité culturelle et l'anglais gagne du terrain. Ça va être dur d'Avoir un fort pourcentage de vote en ce sens aussi, etc. Je suis sure à 400% que la souveraineté est désormais une utopie. Dans ces circonstances, je seconde ce que disais ce forumeur. Les enjeux pour moi ne sont plus là, si le peuple ne suit plus. Faut donc tenter de faire notre place d'une autre façon. Se faire respecter certes, mais en quoi sommes nous si différents? Bon là dessus on pourrait débattre, j'ai plus ou moins envie. Je me sens à 100% canadienne et québécoise et je revendique les deux statuts. J'ai souvent honte des interventions du Bloc et éprouve un malaise dans le discours de Duceppe qui ne me rejoint pas et qui le fait pourtant paraître inclusif de tous les québécois. malheureusement, pour moi le Bloc est plus une épine dans le pieds qu'un réel bonus. J'ai pourtant déjà voté Bloc, mais je ne crois pas que cela puisse arriver encore un jour.

Pour moi, être souverainiste, c'est comme être féministe.

Je ne pourrais pas dire un jour que je ne suis plus féministe parce que ce serait

devenu moins populaire, moins à propos.

Être souverainiste fait partie intégrante de ce que je suis.

Comment ne pourrais-je plus croire en la valeur des droits fondamentaux des femmes?

Ainsi, comment pourrais-je ne plus croire en la valeur fondamentale d'autonomie pour mon peuple?

Je ne suis pas féministe contre... je le suis pour...

Ainsi, je ne suis pas souverainiste contre... je le suis pour...

Par extension, comment ne pourrais-je plus voir dans le seul parti dédié à mes intérêts comme Québécoise

le parti à appuyer dans le contexte d'élection fédérale tant que mon peuple n'aura pas en mains sa destinée?

250 ans d'histoire depuis la Conquête et 144 de Confédération me suffisent amplement

pour conclure que rien de vraiment essentiel ne changera dans le rapport que le Canada entretient avec le Québec.

Cette union est dysfonctionnelle et le restera. C'est dans sa nature-même.

Alors, ma réponse à la question, le Bloc a-t-il toujours sa place, est OUi, sans réserve!

Et je voterai BLOC!

laeticia_29 a écrit : Il y a plusieurs années j'étais souverainiste, de même que la plupart de mes parents et amis. Aujourd'hui? Plus un seul d'entre eux, moi y compris. Les jeunes ne veulent pour la plupart plus en entendre parler, le projet est en train de mourir de sa belle mort. C'est pourquoi je considère que c'est mort en 1995. Pour avoir un "pays", faut que les gens en veulent et veulent voter pour cela. Dans ma région (Québec) c'Est clairement pas en vogue la souveraineté. À mtl, il y a de plus en plus de diversité culturelle et l'anglais gagne du terrain. Ça va être dur d'Avoir un fort pourcentage de vote en ce sens aussi, etc. Je suis sure à 400% que la souveraineté est désormais une utopie. Dans ces circonstances, je seconde ce que disais ce forumeur. Les enjeux pour moi ne sont plus là, si le peuple ne suit plus. Faut donc tenter de faire notre place d'une autre façon. Se faire respecter certes, mais en quoi sommes nous si différents? Bon là dessus on pourrait débattre, j'ai plus ou moins envie. Je me sens à 100% canadienne et québécoise et je revendique les deux statuts. J'ai souvent honte des interventions du Bloc et éprouve un malaise dans le discours de Duceppe qui ne me rejoint pas et qui le fait pourtant paraître inclusif de tous les québécois. malheureusement, pour moi le Bloc est plus une épine dans le pieds qu'un réel bonus. J'ai pourtant déjà voté Bloc, mais je ne crois pas que cela puisse arriver encore un jour.

C'est difficile de décider qu'un projet aussi important soit mort parce que dans notre entourage et les gens avec qui ont en discute c'est ce qu'on constate...... ce projet, c'est les 8 millions de Québécois qui devront se re-prononcer un jour sur la question...... dans les gens avec tu parles, la souveraineté est morte, dans ceux à qui je parle, la souvenraineté est bien vivante..... encore plus chez les jeunes que chez les BB.

Généralement les lieux qu'on fréquente nous ressemble.... donc, normal qu'il y est une plus grande homogénéité des pensées.....

Je comprend ta conclusion sur la question parce que c'est ce que tu vois..... mais un résultat final à ce projet va bien au delà de ce que l'on voit dans notre milieu de vie, si large soit-il.

Jannic a écrit : Pour moi, être souverainiste, c'est comme être féministe.

Je ne pourrais pas dire un jour que je ne suis plus féministe parce que ce serait

devenu moins populaire, moins à propos.

Être souverainiste fait partie intégrante de ce que je suis.

Comment ne pourrais-je plus croire en la valeur des droits fondamentaux des femmes?

Ainsi, comment pourrais-je ne plus croire en la valeur fondamentale d'autonomie pour mon peuple?

Je ne suis pas féministe contre... je le suis pour...

Ainsi, je ne suis pas souverainiste contre... je le suis pour...

Par extension, comment ne pourrais-je plus voir dans le seul parti dédié à mes intérêts comme Québécoise

le parti à appuyer dans le contexte d'élection fédérale tant que mon peuple n'aura pas en mains sa destinée?

250 ans d'histoire depuis la Conquête et 144 de Confédération me suffisent amplement

pour conclure que rien de vraiment essentiel ne changera dans le rapport que le Canada entretient avec le Québec.

Cette union est dysfonctionnelle et le restera. C'est dans sa nature-même.

Alors, ma réponse à la question, le Bloc a-t-il toujours sa place, est OUi, sans réserve!

Et je voterai BLOC!