Publié : mar. sept. 19, 2006 10:25 am
Radio-Canada.ca
Guy Fournier démissionne
Cette démission a immédiatement pris effet. Aucun successeur n'a encore été nommé par le premier ministre. Les fonctions libérées par Guy Fournier seront remplies de façon intérimaire par le président-directeur général de la société d'État, Robert Rabinovitch, conformément à la Loi sur la radiodiffusion.
M. Fournier avait soulevé la controverse en écrivant, dans le magazine d'actualité artistique 7 jours du 9 septembre, qu'au Liban, « la loi permet aux hommes d'avoir des relations sexuelles avec des animaux à condition qu'il s'agisse de femelles! Faire la même chose avec des bêtes mâles peut entraîner la peine de mort ». Or, ces allégations sont fausses.
Démission acceptée
Répondant en Chambre à une question d'un député bloquiste au sujet de l'incident, la ministre Oda a d'abord tenu à rappeler que c'est le précédent gouvernement libéral qui avait procédé à la nomination de M. Fournier. Soulignant qu'il n'avait plus la confiance de son gouvernement, elle a annoncé du même souffle avoir reçu « la démission volontaire de M. Fournier ».
À la suite de la publication du texte controversé, Mme Oda avait demandé à Guy Fournier de se rétracter et de « réfléchir à la responsabilité et au rôle qu'il joue à titre de président du conseil de CBC/Radio-Canada ».
« Cette inexactitude est troublante parce que M. Fournier est journaliste », avait déclaré la ministre, qui faisait valoir que M. Fournier était tenu de « respecter le plus haut degré de précision » et de crédibilité en tant que dirigeant d'une « organisation sur laquelle comptent les Canadiens pour obtenir de l'information exacte ».
La ministre avait cependant affirmé qu'elle n'imposerait pas de sanction à M. Fournier si ce dernier réagissait « de façon responsable » à la controverse.
La goutte de trop
La semaine dernière, M. Fournier a été invité à s'expliquer à Tout le monde en parle, émission de divertissement populaire diffusée à Radio-Canada, dimanche, devant plus de 1 million de téléspectateurs.
L'homme a présenté en ondes ses excuses au peuple libanais et annoncé qu'il suspendait toutes ses autres activités pour ne se consacrer qu'à la présidence du conseil de Radio-Canada.
Cela dit, sa présence sur le plateau a égratigné encore sa crédibilité plutôt qu'elle ne l'a polie. On y a réentendu une entrevue qu'il avait accordée, il y a quelques mois, à une radio communautaire, notamment. Il y commentait la jouissance de la défécation.
Guy Fournier démissionne
Cette démission a immédiatement pris effet. Aucun successeur n'a encore été nommé par le premier ministre. Les fonctions libérées par Guy Fournier seront remplies de façon intérimaire par le président-directeur général de la société d'État, Robert Rabinovitch, conformément à la Loi sur la radiodiffusion.
M. Fournier avait soulevé la controverse en écrivant, dans le magazine d'actualité artistique 7 jours du 9 septembre, qu'au Liban, « la loi permet aux hommes d'avoir des relations sexuelles avec des animaux à condition qu'il s'agisse de femelles! Faire la même chose avec des bêtes mâles peut entraîner la peine de mort ». Or, ces allégations sont fausses.
Démission acceptée
Répondant en Chambre à une question d'un député bloquiste au sujet de l'incident, la ministre Oda a d'abord tenu à rappeler que c'est le précédent gouvernement libéral qui avait procédé à la nomination de M. Fournier. Soulignant qu'il n'avait plus la confiance de son gouvernement, elle a annoncé du même souffle avoir reçu « la démission volontaire de M. Fournier ».
À la suite de la publication du texte controversé, Mme Oda avait demandé à Guy Fournier de se rétracter et de « réfléchir à la responsabilité et au rôle qu'il joue à titre de président du conseil de CBC/Radio-Canada ».
« Cette inexactitude est troublante parce que M. Fournier est journaliste », avait déclaré la ministre, qui faisait valoir que M. Fournier était tenu de « respecter le plus haut degré de précision » et de crédibilité en tant que dirigeant d'une « organisation sur laquelle comptent les Canadiens pour obtenir de l'information exacte ».
La ministre avait cependant affirmé qu'elle n'imposerait pas de sanction à M. Fournier si ce dernier réagissait « de façon responsable » à la controverse.
La goutte de trop
La semaine dernière, M. Fournier a été invité à s'expliquer à Tout le monde en parle, émission de divertissement populaire diffusée à Radio-Canada, dimanche, devant plus de 1 million de téléspectateurs.
L'homme a présenté en ondes ses excuses au peuple libanais et annoncé qu'il suspendait toutes ses autres activités pour ne se consacrer qu'à la présidence du conseil de Radio-Canada.
Cela dit, sa présence sur le plateau a égratigné encore sa crédibilité plutôt qu'elle ne l'a polie. On y a réentendu une entrevue qu'il avait accordée, il y a quelques mois, à une radio communautaire, notamment. Il y commentait la jouissance de la défécation.