LE DOMAINE BLEU

.anthurium. a écrit : J'avais dis àmon époux pendant la course à la chefferie que si Taillon perdait il ferait tout pour briser le parti. Je ne le connait pas M Taillon, mais juste à sa façon d'attaquer Éric Caire m'en a dit beaucoup sur le bonhomme. C'est un être mauvais.

D'accord avec toi
Il a soif de pouvoir mais avec le resultat du vote
il savait qu'avec sa majorité il ne pouvait pas gérer
comme le seul roi du parti

je crois ben que eric caire va aller avec les conservateurs a ottawa si il a une offre qui sait pour remplacer la verner

.anthurium. a écrit : J'avais dis àmon époux pendant la course à la chefferie que si Taillon perdait il ferait tout pour briser le parti. Je ne le connait pas M Taillon, mais juste à sa façon d'attaquer Éric Caire m'en a dit beaucoup sur le bonhomme. C'est un être mauvais.

J'ai travaillé avec durant deux ans et, même si je ne partage pas ses vues politiques, je ne l'ai pas perçu ainsi. Faut faire attention car il n'est pas seul pour faire la parade... Caire s'est attaqué à l'autre candidat (le nom m'échappe) lors de la course à la chefferie et personne ne relevait la situation. Faut être au moins deux pour danser le tango...

et surement un changement de nom de parti est a prevoir a la place de adq pour pcq pour parti conservateur du quebec

Earendil a écrit : et surement un changement de nom de parti est a prevoir a la place de adq pour pcq pour parti conservateur du quebec

il a deja eu Québec un parti conservateur
avec Duplessis ce ne serait pas un beau nom à donner
les gens se souviennent encore de cet ère

Earendil a écrit : je crois ben que eric caire va aller avec les conservateurs a ottawa si il a une offre qui sait pour remplacer la verner

Pourquoi vouloir remplacer Josée Verner?

Diane a écrit : [...]


il a deja eu Québec un parti conservateur
avec Duplessis ce ne serait pas un beau nom à donner
les gens se souviennent encore de cet ère

Duplessis dirigeait l'Union Nationale, non?

Beppo a écrit : [...]


Duplessis dirigeait l'Union Nationale, non?

Oui, c'était l'Union Nationale et non le Parti conservateur.

Un peu d'histoire... mdr


«En 1933, Maurice Duplessis devient le chef des conservateurs du Québec. L'année suivante, le parti libéral au pouvoir se divise quand un groupe de libéraux nationalistes mécontents du gouvernement de Louis-Alexandre Taschereau quitte le parti pour former l'Action libérale nationale (ALN). Duplessis approche le parti dissident* et, deux semaines avant l'élection de 1935, les conservateurs et l'ALN forment une alliance sous le nom d'« Union nationale » dans le but d'éviter de diviser les votes opposés aux libéraux. Plus tard, l'alliance est formalisée et les deux groupes fondent un parti unique sous le nom d'Union nationale. Ce parti remporte l'élection de 1936 et domine la politique québécoise jusqu'à la mort de Duplessis en 1959.

Lors de l'élection générale de 1939, un vestige de l'ancien Parti conservateur présente trois candidats. Ils ne récoltent que 0,2 % des voix, et le parti se dissout peu après.»

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_cons ... u%C3%A9bec" onclick="window.open(this.href);return false;

* Martineau le traiterait bien de guidoune... ishhhhhhhhh! mdr

Earendil a écrit : je crois ben que eric caire va aller avec les conservateurs a ottawa si il a une offre qui sait pour remplacer la verner

Je crois que lorsque Delltell va être chef il va revenir. Lui et Verner sont dans le même comté.

Earendil a écrit : je crois ben que eric caire va aller avec les conservateurs a ottawa si il a une offre qui sait pour remplacer la verner

Oui, moi aussi je pense ça... Peut-être pas à la place de Verner, mais certainement que Harper va saisir l'opportunité de la popularité de Caire à Québec...

Bonnardel se distancie de Taillon

Le bras droit de Gilles Taillon, François Bonnardel, refuse d'endosser la thèse du complot soulevée par son chef

Le bras droit du chef adéquiste Gilles Taillon, François Bonnardel, a refusé d'endosser, jeudi, la thèse du complot élaborée la veille dans une lettre par son chef, arguant qu'il n'avait pas pris connaissance des arguments qu'il soulève.

« Cette lettre, je ne l'ai pas vue », a affirmé le chef parlementaire de l'ADQ, qui a coprésidé la campagne de course à la direction de M. Taillon. « Je n'ai pas eu la chance d'en parler avec M. Taillon. Je n'en sais pas plus » a-t-il ajouté, visiblement mal à l'aise.

Dans une lettre incendiaire intitulée « Les masques sont tombés », publiés dans certains médias la veille, M. Taillon a soutenu que l'establishment du parti et son ancien chef, Mario Dumont, avaient orchestré son départ parce qu'ils n'avaient pas apprécié sa volonté que le parti prenne ses distances avec le Parti conservateur du Canada.

Le nouveau chef non moins démissionnaire a également accusé son successeur probable à la tête de l'ADQ, Gérard Deltell, et son rival pendant la course à la direction, Éric Caire, d'avoir fait un « travail de sape » pour le pousser vers la porte.

M. Bonnardel a cependant nié les rumeurs selon lesquelles il a rompu les liens avec M. Taillon.

« J'ai travaillé fort pour M. Taillon, j'ai été à ses côtés, le contact n'est pas coupé. Maintenant, je ne veux pas commenter davantage la situation », a-t-il déclaré.

Une haute dirigeante toujours derrière Gilles Taillon

L'autre coprésidente de la campagne de M. Taillon, Linda Lapointe, qui est aussi vice-présidente de l'exécutif national de l'ADQ, lui est de son côté restée fidèle. Plus tôt en matinée, elle a exprimé sa déception relativement au sort réservé au chef nouvellement élu.

« Est-ce qu'on lui a laissé le temps de démontrer de quoi il était capable? Est-ce qu'on lui a laissé la chance? Est-ce qu'on l'a accueilli de la bonne façon? C'est dommage car partout où il est passé, il a laissé une bonne trace », a-t-elle dit.

Selon elle, les responsables des développements des derniers jours ont oublié de défendre les intérêts supérieurs de la formation. Alors que l'hypothèse du couronnement du député de Chauveau, Gérard Deltell, a été soulevée, Mme Lapointe a dit privilégier pour l'instant une course à la direction du parti.

En principe, le chef doit être élu par les membres du parti, selon les règles internes. Plusieurs ténors adéquistes, comme Mario Dumont et Jean Allaire, cofondateurs de l'ADQ, appuient cependant le couronnement rapide de Gérard Deltell. L'exécutif national de l'ADQ se réunira d'ici la semaine prochaine pour décider de la suite des événements. Il faut s'attendre à ce que le mode de désignation du successeur de Gilles Taillon fasse l'objet de débats.

Dans sa missive, M. Taillon disait vouloir rester en poste jusqu'à ce que son successeurs soit choisi au terme d'une course à la direction, estimant que les militants méritaient « cette marque de respect ».

Duceppe dans la mêlée

Réagissant aux affirmations de Gilles Taillon, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a de son côté demandé au Parti conservateur, jeudi, d'admettre qu'il avait des liens avec l'ADQ. « Nous, on en a [des liens] avec le Parti québécois, mais on ne les a jamais cachés », a-t-il lancé.

Il a invité le Parti conservateur et tout autre parti fédéral à dire clairement s'il entretenait des liens suivis avec un parti provincial. « Si les autres partis ont des choses en commun, qu'ils l'affirment. Dans notre cas, on ne cache rien », a-t-il soutenu.

Dans sa lettre, Gilles Taillon écrivait qu'il avait fait savoir au sénateur conservateur Léo Housakos que sous son leadership, « l'ADQ travaillerait pour les seuls intérêts du Québec, et ce, sans aucune attache à quelque parti fédéral que ce soit ».

Le chef bloquiste a rappellé que le sénateur Housakos avait déjà été responsable du financement de l'ADQ et qu'il s'occupait maintenant de celui du Parti conservateur.


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Publié le 13 novembre 2009 à 05h00 | Mis à jour à 05h00


Crise à l'ADQ: un tir ami d'une pro-Lévesque Simon Boivin
Le Soleil


(Québec) La fuite à TVA dévastatrice pour Gilles Taillon ne découle pas d'un complot ourdi par Mario Dumont, mais bien de l'acte isolé d'une partisane de Christian Lévesque.

Le Soleil a appris de différentes sources que l'enregistrement de l'ex-président de l'ADQ, Mario Charpentier, qui a voulu financer le clan Taillon malgré son obligation de neutralité, a été transmis à un journaliste par Sabrina Duguay, qui a travaillé à la campagne de M. Lévesque. Une information confirmée par M. Lévesque, qui n'a «aucunement» été impliqué dans le tir ami.


«Il faut bien connaître la personne qui a envoyé le document, dit M. Lévesque. Elle a vu quelque chose qui n'avait pas de bon sens, et elle a décidé de s'en occuper par elle-même. Sabrina a un grand sens moral. Quand elle a vu ça, elle n'en revenait pas.»



Mme Duguay a été candidate pour l'ADQ dans Nelligan en 2003, et a occupé certaines responsabilités au parti par la suite. Elle a été de ceux - avec Marc-André Gravel et Sébastien Proulx - qui ont écrit les règles de la course à la direction.


«Elle l'a fait parce qu'elle était frustrée, affirme M. Lévesque. Imagine, tu écris des règles, et tu as une preuve comme ça»

d'irrégularités.


L'enregistrement de M. Charpentier résulte d'un message laissé sur la boîte vocale d'un organisateur adéquiste de longue date et collecteur de fonds efficace, Guy Pilon. Il était en début de campagne un partisan affiché de M. Taillon, mais il a changé de camp en cours de route. M. Pilon a d'ailleurs signé une lettre ouverte intitulée «Pourquoi Gilles Taillon n'a plus mon vote», dans laquelle il dépeint M. Taillon comme un homme «condescendant» qui milite à l'ADQ «par vengeance ou opportunisme».


La façon dont Mme Duguay a mis la main sur le message enregistré n'est pas claire. Les versions à ce sujet diffèrent. Une chose apparaît certaine, M. Pilon n'était pas au courant de la fuite, il n'y a pas donné son consentement et il n'est pas heureux de la tournure des événements.


«Guy n'a jamais eu aucune idée que cela sortirait, affirme M. Lévesque. [...] Quand [Mme Duguay] a vu la tournure des événements, elle a envoyé [le message enregistré] aux médias, et elle a envoyé une lettre à MM. Taillon et [François] Bonnardel en disant : ?Ne cherchez pas de midi à quatorze heures, c'est moi qui l'ai fait.»


Un acte isolé


Mme Duguay n'a pas donné suite à l'appel du Soleil, hier. Il n'a pas été possible de joindre M. Pilon, en vacances à l'extérieur.

M. Bonnardel a fait savoir par son porte-parole qu'il «ne commente pas la correspondance qu'il reçoit». Quant à la question à savoir si Gilles Taillon connaissait l'origine de la fuite avant sa charge contre Mario Dumont, son attaché de presse n'a pas rappelé Le Soleil.


M. Lévesque assure qu'en aucun temps il n'a été mis au parfum de la bombe que Mme Duguay et M. Pilon avaient sous la main.


Après les révélations, Mario Charpentier a dû démissionner de son poste de président de l'ADQ. Les députés Éric Caire et Marc Picard ont claqué la porte du parti. Lucide quant à l'impossibilité d'assumer son leadership, Gilles Taillon a abandonné la direction qu'il a remportée par la peau des dents. Il a depuis accusé les «anciens propriétaires du parti», Mario Dumont à leur tête, d'avoir orchestré sa chute.

Gilles Taillon aurait jamais du se présenté à la chefferie ... C'est pas le Gilles que j'ai connu en tant que directeur du personnel quand je l'ai connu. Mais coudonc il a fait un très mauvais choix de s'avoir présenté

Publié le 16 novembre 2009 à 11h10 | Mis à jour à 11h12


Taillon doit partir maintenant, disent les jeunes adéquistes Tommy Chouinard
La Presse


(Québec) Les jeunes adéquistes demandent à leur chef Gilles Taillon de remettre sa démission cette semaine. Ils s'opposent à la volonté de M. Taillon de rester en poste jusqu'à l'élection de son successeur à l'issue d'une nouvelle course au leadership.

«Dans l'intérêt supérieur du parti, Gilles Taillon devrait officiellement se retirer dès mercredi, à l'occasion de la réunion de l'exécutif national», estime le président de l'aile jeunesse de l'ADQ, Martin-Karl Bourbonnais.Le comité exécutif de la commission jeunesse a adopté une motion en ce sens lors d'une réunion dimanche après-midi.

«Plusieurs scénarios sont envisageables pour la suite des choses. Que ce soit un couronnement, une nouvelle course à la chefferie ou encore une chefferie intérimaire, l'important est que l'ADQ tourne la page au plus vite», ajoute M. Bourbonnais dans un communiqué de presse.

À l'interne, l'option d'une nouvelle course est écartée. Un couronnement est privilégié. Le député de Chauveau, Gérard Deltell, poursuit sa réflexion et devrait annoncer ses intentions à la suite de la réunion de mercredi. Il pourrait être nommé chef de façon intérimaire. Les militants seraient appelés à entériner sa nomination plus tard.


Des membres de l'exécutif de la commission jeunesse souhaitent que Gérard Deltell prenne la tête de l'ADQ. Ils font même partie d'un groupe sur Facebook afin d'appuyer la candidature de l'ex-reporter.

Entierement d'accord Out Taillon tu as fait trop de mal
plus vite qu'il partira mieux ce sera

Publié le 16 novembre 2009 à 11h10 | Mis à jour à 20h55


Sommé de partir, Taillon renonce à se rendre au parlement Tommy Chouinard
La Presse


(Québec) Sommé par les jeunes adéquistes de quitter la direction du parti dès maintenant, Gilles Taillon a renoncé à se rendre au parlement mardi pour rencontrer ses quatre députés.

Il a fait part de sa décision lundi au chef parlementaire et député de Shefford, François Bonnardel, qui a coprésidé sa campagne à la direction.

Dans un entretien accordé à La Presse la semaine dernière, Gilles Taillon avait manifesté son intention de se rendre à Québec pour «donner un coup de main» et rencontrer le caucus «afin d'aligner les actions touchant le rôle de deuxième opposition». Il voulait s'entretenir avec les quatre députés, y compris son probable successeur, Gérard Deltell, qu'il a accusé d'avoir «sapé» son leadership. Cette nouvelle avait causé la surprise dans l'équipe parlementaire.

Gilles Taillon a fait cette volte-face après que la commission jeunesse de l'ADQ eut décidé de réclamer son départ immédiat. Les jeunes adéquistes s'opposent à sa décision de rester en poste jusqu'à l'élection de son successeur, un processus qui prendrait plusieurs mois.


«Dans l'intérêt supérieur du parti, Gilles Taillon devrait officiellement se retirer dès mercredi, à l'occasion de la réunion du comité de direction national», qui doit discuter de la succession, estime le président de l'aile jeunesse de l'ADQ, Martin-Karl Bourbonnais. Le comité de direction de la commission jeunesse a adopté une motion en ce sens dimanche après-midi.

«Ça ne sert à rien que M. Taillon reste là alors qu'il a déjà annoncé son départ. Il a perdu la confiance des militants, et il y a eu une rupture avec les députés. Ce qu'on a pu constater, c'est que pour préserver ce qu'il nous reste comme membres, il faut que Gilles Taillon parte le plus rapidement possible», a expliqué M. Bourbonnais.

Le député de Chauveau, Gérard Deltell, poursuit sa réflexion et devrait annoncer publiquement ses intentions à la suite de la réunion de mercredi. Il pourrait être nommé chef de façon intérimaire. Les militants seraient appelés à entériner sa nomination plus tard.

«Je considère que M. Deltell a énormément de potentiel et pourrait faire un excellent chef. C'est un excellent communicateur, il a de bonnes idées et pourrait remonter le parti. Cependant, vu ma positon, je ne veux pas non plus immédiatement donner un appui», a affirmé Martin-Karl Bourbonnais.

Or, d'autres membres du comité de direction de la commission jeunesse militent ouvertement pour que Gérard Deltell prenne la tête de l'ADQ. Ils font partie d'un groupe sur Facebook visant à appuyer la candidature de l'ex-reporter.

À l'ADQ, on rejette l'option d'une nouvelle course à la direction, comme le souhaite Gilles Taillon, pour favoriser la nomination du prochain chef.

Martin-Karl Bourbonnais avait appuyé Éric Caire lors de la course à la direction. Il espère toujours que le député de La Peltrie, devenu indépendant, rentre au bercail.

Comme François Bonnardel, le président de l'aile jeunesse ne croit «absolument pas» à la thèse du complot avancée par Gilles Taillon. Le chef démissionnaire a lui-même causé sa perte en ne faisant pas les gestes d'unité nécessaires à la suite son élection très serrée à la tête du parti, a-t-il plaidé.

Québec
Pas de course à la direction à l'ADQ
Mise à jour : 17/11/2009 09h12

Le conseil exécutif de l’ADQ, qui se réunit demain, devrait décider de modifier les statuts du parti pour permettre le couronnement d’un nouveau chef.

Hier, l’aile jeunesse de l’Action démocratique a demandé au chef Gilles Taillon de quitter ses fonctions. Les jeunes adéquistes reprochent à l’ancien député de Chauveau d’avoir dérapé en criant au complot.

Le chef parlementaire de l'ADQ, François Bonnardel, a confirmé que Gilles Taillon ne serait pas présent lors du caucus des députés adéquistes, aujourd’hui, ni lors du conseil exécutif spécial de demain.

Tout semble indiquer que le député et ancien journaliste Gérard Deltell sera couronné chef de l’ADQ, bien qu’il n’ait pas encore terminé sa réflexion.

La nouvelle en video:

http://videos.lcn.canoe.ca/video/507971 ... t-plouffe/" onclick="window.open(this.href);return false;

Publié le 17 novembre 2009 à 13h12 | Mis à jour à 13h14


Deltell prêt à succéder à Taillon
Tommy Chouinard
La Presse


(Québec) Le député de Chauveau, Gérard Deltell, est prêt à prendre la tête de l'ADQ. Il s'en remet maintenant au comité exécutif, dont il est membre, pour déterminer comment se déroulera la succession de Gilles Taillon.

«J'ai toujours dit que j'étais intéressé. Et ça chemine positivement. On va faire ça selon les règles de l'art. On va respecter l'exécutif, l'institution, les militants. C'est la meilleure façon d'assumer un bon leadership», a affirmé M. Deltell ce midi, avant une rencontre du caucus adéquiste à l'Assemblée nationale.La réunion de l'exécutif aura lieu demain, à Montréal. Selon le scénario qui circule à l'interne, M. Deltell serait nommé chef intérimaire. Sa nomination serait entérinée par les militants plus tard, à l'occasion d'un conseil général.

Les collègues de M. Deltell à l'Assemblée nationale - Sylvie Roy, Janvier Grondin et François Bonnardel, qui a coprésidé la campagne de M. Taillon - appuient sa candidature. Ils souhaitent tous que Gilles Taillon quitte la direction rapidement. La pression est de plus en plus forte sur le chef démissionnaire, qui voulait partir seulement lorsque son successeur sera élu au suffrage universel des membres. Ce scénario est écarté à l'interne. En plus de M. Deltell, MM. Bonnardel et Grondin sont membres du comité exécutif. Ils ont vanté les qualités de leadership de M. Deltell. Janvier Grondin regrette d'avoir donné son appui à M. Taillon durant la course à la direction. La tournure des événements est la «meilleure chose» qui pouvait arriver à l'ADQ selon lui, puisque Gérard Deltell, qu'il avait déjà décrit comme son «poulain», est en voie d'accéder à la direction du parti.

Comme prévu, Gilles Taillon ne s'est pas présenté à la rencontre du caucus adéquiste. Le chef démissionnaire ne sera pas présent à la réunion de l'exécutif. Ses traitements de radiothérapie pour traiter un cancer de la prostate débutent demain, à Québec.

Publié le 18 novembre 2009 à 21h20 | Mis à jour à 21h40


Gilles Taillon rend finalement les armes La Presse Canadienne
Montréal


A peine une semaine après avoir annoncé qu'il demeurerait en poste à titre de chef de l'Action démocratique du Québec jusqu'à ce qu'on lui trouve un successeur, Gilles Taillon aurait finalement rendu les armes.

Selon ce qu'a annoncé Radio-Canada mercredi soir, M. Taillon a quitté son poste de chef de l'ADQ et l'identité de son successeur sera dévoilée jeudi midi à Québec.

Sans identifier le futur chef du parti, François Bonnardel a laissé sous-entendre, mercredi soir, que l'ADQ amorçait dorénavant un nouveau virage.

«Nos militants ont été amèrement déçus de la situation des derniers mois, il faut en convenir, mais il faut regarder vers l'avant. Il faut préparer une offre politique qui sera crédible, sérieuse pour les Québécois dans les prochaines années. Nous avons encore trois ans devant nous, et c'est énormément de temps. Nous sommes un parti reconnu à l'Assemblée nationale, donc c'est une force que nous n'avions pas en 2003», a déclaré le député de Shefford et chef parlementaire de l'ADQ.


De persistantes rumeurs veulent que Gérard Deltell devienne le prochain chef du parti.

Ancien reporter au petit écran, M. Deltell a été élu député de Chauveau le 8 décembre 2008.