Page 15 sur 16

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : jeu. févr. 25, 2010 5:31 pm
par .anthurium.
"Claude Allègre rappelle qu ‘ Al Gore a été condamné par la Cour de Londres pour 9 mensonges dans son film qui est diffusé en Angleterre avec un avertissement notifiant ces mensonges."

Ici on passe encore son film dans les écoles (du moins l'an passé)
On parle encore de son film comme une référence.
Ici on n'informe pas on milite

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : jeu. févr. 25, 2010 5:35 pm
par Placeress
.anthurium. a écrit : "Claude Allègre rappelle qu ‘ Al Gore a été condamné par la Cour de Londres pour 9 mensonges dans son film qui est diffusé en Angleterre avec un avertissement notifiant ces mensonges."

Ici on passe encore son film dans les écoles (du moins l'an passé)
On parle encore de son film comme une référence.
Ici on n'informe pas on milite

Et ça, autant de la droite que de la gauche ma chère....

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : jeu. févr. 25, 2010 6:02 pm
par Diane
.anthurium. a écrit : "Claude Allègre rappelle qu ‘ Al Gore a été condamné par la Cour de Londres pour 9 mensonges dans son film qui est diffusé en Angleterre avec un avertissement notifiant ces mensonges."

Ici on passe encore son film dans les écoles (du moins l'an passé)
On parle encore de son film comme une référence.
Ici on n'informe pas on milite
et oui militer sur des mensonges
en plus se servir de nos jeunes , épouvantable

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : jeu. févr. 25, 2010 6:21 pm
par lucide
Claude Allegre est tellement plus digne de confiance

Fonctions scientifiques [modifier]
Il dirige une équipe de géochimie dans les années 1960. En 1968, l'équipe qu'il dirige, installée depuis un an dans les locaux d’une usine de Saint-Maur-des-Fossés, est rattachée à l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP) et emménage dans le nouveau Campus de Jussieu. Claude Allègre devient ensuite directeur de l'IPGP. En 1992, il succède à Maurice Allègre (aucun lien de parenté) à la présidence du Bureau de recherches géologiques et minières.

En 1976, après être devenu directeur de l'IPGP, il est amené à préconiser, lors du réveil du volcan la Soufrière en Guadeloupe, le maintien de l'évacuation d'urgence de la population décidée par le préfet par crainte d'une éruption avec nuées ardentes. Cette affaire provoqua une polémique durable avec le volcanologue Haroun Tazieff qui avait diagnostiqué une éruption phréatique[6]. En 2006, il s'avère que l'équipe Allègre comme l'équipe Tazieff avait commis des erreurs.

Carrière économique [modifier]
En devenant Président du BRGM en 1992, Allègre hérite de fonctions économiques du fait de l'existence de mines gérées par ce bureau.

En 1994, bien que ses pouvoirs soient limités, il laisse échoir, avec son directeur général, Jean-Pierre Hugon, le droit de préemption de la France sur les 24,7% d'actifs possédés par le BRGM dans la mine de Yanacocha au Pérou (les plus grandes réserves d'or d'Amérique du Sud). Une polémique est née en parallèle à ces pertes, révélant que Allègre se serait servi de ses fonctions économiques notamment pour se faire payer par le BRGM un train de vie élevé[7]. Sa piètre défense dans ce dossier lui aurait valu de perdre sa fonction en 1997.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : jeu. févr. 25, 2010 6:28 pm
par Placeress
lucide a écrit : Claude Allegre est tellement plus digne de confiance

Fonctions scientifiques [modifier]
Il dirige une équipe de géochimie dans les années 1960. En 1968, l'équipe qu'il dirige, installée depuis un an dans les locaux d’une usine de Saint-Maur-des-Fossés, est rattachée à l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP) et emménage dans le nouveau Campus de Jussieu. Claude Allègre devient ensuite directeur de l'IPGP. En 1992, il succède à Maurice Allègre (aucun lien de parenté) à la présidence du Bureau de recherches géologiques et minières.

En 1976, après être devenu directeur de l'IPGP, il est amené à préconiser, lors du réveil du volcan la Soufrière en Guadeloupe, le maintien de l'évacuation d'urgence de la population décidée par le préfet par crainte d'une éruption avec nuées ardentes. Cette affaire provoqua une polémique durable avec le volcanologue Haroun Tazieff qui avait diagnostiqué une éruption phréatique[6]. En 2006, il s'avère que l'équipe Allègre comme l'équipe Tazieff avait commis des erreurs.

Carrière économique [modifier]
En devenant Président du BRGM en 1992, Allègre hérite de fonctions économiques du fait de l'existence de mines gérées par ce bureau.

En 1994, bien que ses pouvoirs soient limités, il laisse échoir, avec son directeur général, Jean-Pierre Hugon, le droit de préemption de la France sur les 24,7% d'actifs possédés par le BRGM dans la mine de Yanacocha au Pérou (les plus grandes réserves d'or d'Amérique du Sud). Une polémique est née en parallèle à ces pertes, révélant que Allègre se serait servi de ses fonctions économiques notamment pour se faire payer par le BRGM un train de vie élevé[7]. Sa piètre défense dans ce dossier lui aurait valu de perdre sa fonction en 1997.

D'une neutralité limpide.... :jap: :jap:

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : jeu. févr. 25, 2010 6:58 pm
par Earendil
tout comme madame eglarby du journal de montreal désoler si j,ai mal mis son nom est pu crédible

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : jeu. févr. 25, 2010 7:06 pm
par Placeress
Earendil a écrit : tout comme madame eglarby du journal de montreal désoler si j,ai mal mis son nom est pu crédible

De toute façon, cette femme n'est qu'un "opinionniste" comme bien d'autres..... on lui donne la valeur que l'on veut lui donner, point.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : ven. mars 19, 2010 7:48 pm
par Gillo
Image

:)

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : dim. mars 21, 2010 2:09 am
par Panda
Moi je dis que le réchauffement n'est pas SUR la planène mais DANS la planète

Re: Les tremblements de terre ;) :rofl: :lol:

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : dim. mars 21, 2010 2:15 am
par Panda
Placeress a écrit : [...]



Et ça, autant de la droite que de la gauche ma chère....
Je m'excuse pour la question niaiseuse et nounoune, mais c'est quoi la droite et la gauche expliqué en mots simples pour moi qui n'a pas étudié en sciences politique mettons.
Merci si jamais quelqu'un m'explique :love:

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : dim. mars 21, 2010 7:37 am
par Placeress
Panda a écrit : [...]


Je m'excuse pour la question niaiseuse et nounoune, mais c'est quoi la droite et la gauche expliqué en mots simples pour moi qui n'a pas étudié en sciences politique mettons.
Merci si jamais quelqu'un m'explique :love:

Bien, je vais te l'expliquer en mes mots, et je n'ai aucun problème a ce que certains re formule, ajoute ou même contredise, il y a des lignes directrices claires, mais il peut aussi y avoir perception de chacun.


Il y a des variantes, entre la droite extrémiste, la droite, et la centre droite, idem pour la gauche.


Si on fait référence aux partis politiques en place, je dirais que Québec Solidaire, est d'extrême gauche, et une partie des conservateurs, dont Steven Harper, sont d'extrême droite.


Habituellement, la droite préconise le moins possible d'intervention de l'état, préconise le privé, est très axé sur l'économie, moins sur l'évolution de la société sur la plan humain. C'est une vision un peu plus individualiste, ou chacun devrait prendre son propre destin en main et s'occuper de son petit lopin de terre, sans plus. Dans l'extrême droite d'Harper, une partie est très religieuse, croit au créationisme, que la terre à été créé par Dieu en 7 jours il y a 6000 ans (peut-être que je me trompe de nombre d'année), et que l'homme n'a pas d'influence sur celle-ci, donc, que les soucis de l'environnement n'a pas vraiment d'importance.


Pour la gauche, bien, c'est le contraire. Ils préconisent la société, le groupe, le collectif, l'entraide, le partage de richesse, l'intervention de l'état dans les secteurs publiques, économique et privé. Ils militent généralement contre l'emprise des lobbys, des grosses multi-nationales qui écrasent l'économie locale. Ils sont pour les syndicats, et pour la protection de l'environnement. C'est des idées et un militantisme progressiste.


Quelque chose comme ça....

Pour d'autre exemple, le PQ est considéré centre-gauche, le PLQ, centre avec léger penchant à droite, et l'ADQ, centre-droite.


Bref, encore une fois, c'est mon interprétation et mon explication, je n'es pas fait de recherche, ça vaut ce que ça vaut.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : dim. mars 21, 2010 9:06 am
par Placeress
Définition de la droite (en politique)


Historiquement, lors de la Révolution Française, les membres de l'Assemblée Constituante qui étaient favorables au roi avait pris l'habitude de se placer à droite de l'hémicycle, tandis que ses opposants s'installaient à gauche. Ce positionnement droite/gauche au sein de l'Assemblée nationale est demeuré, même après la fin du monarchisme, hormis pendant la première Assemblée nationale structurée en "gironde", en bas, (députés proches du pouvoir) et en "montagne", en haut (députés de l'opposition).

Politiquement, le terme "droite" désigne des courants ou partis mettant en avant la rigueur morale et un certain conservatisme, ce qui fait qu'en France, les hommes politiques ont longtemps refusé de se définir comme étant de "droite". L'ordre, le travail, la famille et la responsabilité individuelle sont plutôt considérés comme des valeurs de droite, tandis que la gauche s'intéresse davantage à la justice sociale, l'égalité, la solidarité, l'humanisme, la laïcité.

Différentes tendances pouvant être distinguées au sein de la droite :
le libéralisme (dans certains pays, les libéraux sont considérés comme étant de gauche)
le gaullisme
le nationalisme
le souverainisme
la démocratie-chrétienne
le populisme (qui peut aussi parfois être de gauche)

Composition de la droite française actuelle :
Mouvement pour la France (souverainiste)
Rassemblement Pour la France (souverainiste)
UMP (rassemblant des gaullistes, des libéraux, des chrétiens-démocrates)
Génération écologie

Le terme "extrême droite", qui a une connotation péjorative, désigne des mouvements "réactionnaires" qui se considèrent eux-mêmes comme la "vraie droite" ou la "droite authentique" et dont les valeurs sont le traditionalisme, le nationalisme, l'autoritarisme (partisans d'un pouvoir fort), voire le fascisme. Ils s'opposent à la liberté et à l'égalité et font preuve de méfiance, voire de violence envers les étrangers (xénophobie).


>>> Terme connexe : Conservatisme

>>> Terme connexe : Extrême droite

Lien: http://www.toupie.org/Dictionnaire/Droite.htm" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : dim. mars 21, 2010 9:08 am
par Placeress
Définition de la gauche


Etymologie : de gauchir, provenant de guenchir, faire des détours, du francique wenkjan.

En politique, le mot "gauche" trouve son origine dans l'habitude prise, en 1789, par les membres de l'Assemblée Constituante opposés au veto du roi de se regrouper à gauche de l'hémicycle. La notion de gauche et de droite en politique s'est ensuite répandue dans la plupart des pays démocratiques au cours du XIXe et du XXe siècle.

A l'Assemblée nationale et au Sénat, la gauche désigne les députés et sénateurs qui siègent à gauche du président de ces assemblées. Ils représentent les partis favorables aux changements en faveur des classes sociales les plus modestes. Par extension, la gauche désigne l'ensemble des partis, mouvements, associations et citoyens qui souhaitent de tels changements.

Les valeurs généralement considérées comme de gauche sont la justice sociale, l'égalité, la solidarité, l'humanisme, la laïcité, tandis que la droite met en avant l'ordre, le travail, la famille et la responsabilité individuelle.

Courants politiques habituellement classés à gauche :
- social-démocratie, socialisme, marxisme, communisme, trotskisme, anarchisme,
- ainsi que des associations ou mouvements sans objectifs électoraux : Attac, Fondation Copernic, collectifs du "Non" de gauche...

Selon les circonstances et les pays, les libéraux peuvent se retrouver à gauche ou à droite.

Le visage de la gauche est multiple :
gauche révolutionnaire, contestataire, dite "sans-culotte" (LO, LCR)
gauche réformiste et revendicative (PC actuel et une partie du PS)
gauche pragmatique, respectueuse des équilibres économiques (majorité du PS, sociaux démocrates)
gauche morale, celle de la défense des "sans-papiers", des Droits de l'homme, de la lutte contre la précarité...
La gauche-caviar désigne, aux yeux de la droite ou de l'extrême gauche, les élites de gauche qui ont profité de l'accession au pouvoir et de la promotion sociale et qui utilisent le mécontentement des masses pour réaliser leurs propres objectifs.


>>> Terme connexe : Droite

>>> Terme connexe : Extrême gauche


Lien: http://www.toupie.org/Dictionnaire/Gauche.htm" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : dim. mars 21, 2010 12:47 pm
par Panda
Merci ! :top:

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : sam. mars 27, 2010 8:29 am
par lucide
Thomas Friedman: ne jamais prononcer le mot «climat»
François Cardinal
La Presse


De passage à Montréal cette semaine, le chroniqueur vedette du New York Times Thomas Friedman s'est adressé au gratin économique et politique de la métropole. Son message: la prochaine révolution sera verte. Et si l'Amérique du Nord ne met pas rapidement le cap sur les énergies propres, la Chine le fera à sa place. Rencontre.

Q: Maintenant que la réforme de la santé est adoptée, le président Obama fera-t-il de la lutte contre les changements climatiques sa priorité?

R: Un projet de loi sur l'énergie est en cours d'écriture à Washington, avec l'accord tacite de la Maison-Blanche. Il s'agit à la fois d'une mauvaise et d'une bonne nouvelle. La mauvaise, c'est que le consensus autour du précédent projet de loi sur la réduction des gaz à effet de serre (Waxman-Markey) a disparu. Hélas! ce projet de loi est mort de sa belle mort. Il n'y aura donc pas de système national d'échange et de plafonnement des émissions de gaz à effet de serre, tel que prévu. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'un nouveau consensus est actuellement en train de se former autour d'un projet de loi bipartisan qui recueille un plus grand appui encore, piloté par la républicaine Lindsey Graham, l'indépendant Joe Lieberman et le démocrate John Kerry.

Q: En quoi ce projet de loi se distingue-t-il du précédent?


R: Il s'agit d'un compromis qui s'est bâti sur quatre principes. Premièrement, on n'utilise jamais le mot «climat», qui est devenu un gros mot en Amérique. On fait plutôt référence aux émissions carboniques, en précisant qu'il faut nettoyer l'atmosphère de cette pollution. Deuxièmement, on impose un prix sur le carbone, en commençant par les centrales d'énergie, sans toucher au transport ou au secteur manufacturier. Troisièmement, les objectifs visés sont la sécurité énergétique et la création d'emplois. Et enfin, pour faire passer la pilule auprès des plus réticents, on accroît le forage pétrolier offshore et le développement du nucléaire.

Q: Quand le projet de loi sera-t-il déposé?

R: Ils sont actuellement en train de l'écrire. Seront-ils en mesure de recueillir des appuis assez rapidement pour l'adopter cette année? Personne ne le sait.

Q: Les Américains sont-ils en faveur de mesures de réduction des gaz à effet de serre?

R: Les sondages nous montrent qu'il y a toujours une majorité de gens qui croient en l'existence des changements climatiques et à l'importance de s'attaquer au problème. Mais lorsqu'il est question du coût d'une telle lutte, les appuis diminuent rapidement. Donc tout est dans la manière de présenter la chose aux Américains.

Q: La dynamique politique actuelle favorise-t-elle une action vigoureuse à ce chapitre?

R: Il n'y a qu'un modèle pire que l'autocratie d'un seul parti à la chinoise, c'est la démocratie à un seul parti, comme celle qui sévit présentement aux États-Unis. Les Démocrates ont 59 sièges au Sénat, 60 si on inclut le vice-président qui se prononce lorsqu'il y a égalité des votes. En face, on retrouve les Républicains, dont la position se résume à dire «non». Cela signifie que l'adoption de n'importe quel projet de loi nécessite l'appui des 60 Démocrates. Or, que nous enseigne la réforme de la santé? Que les votes 1 à 50 coûtent cher, que les votes 50 à 59 coûtent une petite fortune et que le vote 60 fait exploser la banque! Donc, si vous êtes en mesure de convaincre ne serait-ce que 10 Républicains, vous n'êtes plus obligé d'éliminer d'importants morceaux de votre projet de loi pour arracher l'appui des Démocrates les plus récalcitrants. D'où le compromis, dans le projet de loi énergétique en cours d'élaboration, sur le forage pétrolier offshore et le nucléaire.

Q: Mais après la saga sur la réforme de la santé, le président Obama ne sera-t-il pas plutôt tenté d'aborder l'environnement par l'entremise de projets bonbons, comme les trains à grande vitesse?

R: Je crois que dans le contexte actuel, Obama voudra se lancer dans quelque chose de plus consistant. Car les Républicains, à l'heure actuelle, sont en train de violer la principale règle en politique: quand tu es dans un trou, cesse de creuser. Ils ont mordu la poussière en étant incapables d'empêcher l'adoption de la réforme de la santé et que promettent-ils pour sauver la face? De tout faire pour renverser cette décision. Complètement stupide! D'abord parce qu'avec le temps, les Américains s'attacheront de plus en plus à cette réforme, ensuite parce qu'ils aiment que leur président réussisse, qu'il soit fort. Un jour, les Républicains comprendront qu'ils doivent cesser de creuser. Et peut-être verront-ils le projet de loi sur l'énergie comme un excellent prétexte pour ranger leur pelle.

Q: N'êtes-vous pas un peu trop optimiste?

R: Optimisme est mon petit nom...

Q: Avec le «climategate», les erreurs du GIEC et les tempêtes de neige qui ont fait douter du réchauffement planétaire aux États-Unis, ne croyez-vous pas que les élus s'éloigneront de la lutte climatique?

R: Chuuuuut! C'est pour ça qu'on n'utilise plus le mot climat dans le projet de loi et qu'on parle maintenant de pollution de source carbonique (carbon pollution). Cela dit, c'est vrai que tout cela a eu des effets très négatifs sur l'opinion publique, mais je crois que le pire est derrière nous.

Q: Vous croyez toujours en l'existence des changements climatiques?

R: Dans ce dossier, voyez-vous, j'applique le raisonnement de l'ancien vice-président Dick Cheney. Rappelons-nous sa position sur les armes de destruction massive en Irak. Il avait dit que s'il n'y a que 1 % de risque qu'il y en ait en Irak, il fallait envahir le pays, car leur utilisation serait irréversible et potentiellement catastrophique. Le même raisonnement s'applique au climat. La Terre est enveloppée de gaz à effet de serre. Ajoutez plus de gaz et vous aurez plus chaud. Mère Nature compensera-t-elle cet excès, d'une manière ou d'une autre? Nous ne le savons pas. Pas plus que nous savons s'il y a 80 % de chance que des conséquences négatives s'ensuivent, 50 % ou 30 %. Voilà pourquoi, comme Dick Cheney, je dis qu'il faut agir, car même si le risque ne dépasse pas 1 %, les effets seront irréversibles et potentiellement catastrophiques...

Q: Donc votre message est que dans le doute, vaut mieux agir?

R: Tout à fait. Que fait-on quand il y a un risque, fut-il minime, que des événements irréversibles et potentiellement catastrophiques surviennent, comme des tornades ou des inondations? On ne se croise pas les bras, on achète des assurances. Donc, que l'incertitude provienne de Saddam Hussein ou de Mère Nature, j'applique le raisonnement de Dick Cheney et j'achète des assurances...

Q: Votre façon de présenter le problème est très différente de celle des écologistes...

R: Le problème avec le mouvement environnemental, c'est qu'au cours des dernières années, il a résumé son discours ainsi: si on ne fait rien, on est cuit. Or si je suis cuit, s'il n'y a plus d'issue possible, que vais-je faire? Le party, puisqu'on me dit qu'il n'y a plus rien à faire... À mon avis, il faut plutôt dire aux gens: écoutez, cet enjeu est important, il est sérieux, mais il y a une façon de s'en sortir, d'agir pour devenir plus fort, plus en santé, plus en sécurité.

Q: Parlant de sécurité, vous prônez une plus grande indépendance des États-Unis par rapport au pétrole provenant de pays instables. Les sables bitumineux du Canada sont-ils la solution?

R: Je ne veux pas insulter personne, mais je ne suis pas en faveur des sables bitumineux. Je crois que la quantité d'eau nécessaire à l'extraction et les impacts sur la biodiversité, entre autres, sont trop importants. Je crois qu'il serait plus judicieux pour les Américains d'éteindre les lumières que de détruire l'Alberta.

Q: On apprenait cette semaine que la Chine, principal pollueur de la planète, a détrôné les États-Unis à titre de premier investisseur mondial en technologie verte. Quel impact cela aura-t-il?

R: Comme les États-Unis, la Chine fait partie du problème et de la solution. Dans les négociations, la Chine se cache derrière les États-Unis, et les États-Unis se cachent derrière la Chine. Or je crois que le jour où les États-Unis prendront véritablement le virage vert, la Chine n'aura d'autre choix que de suivre. Mais ce que l'on constate actuellement, c'est que la Chine est en voie de prendre ce virage avant nous.

Q: À quels signes voyez-vous cela?

R: Contrairement à la plupart des gens, je ne crois pas que le plus important événement de 2008 est la crise économique. Je crois plutôt qu'il s'agit de la décision de la Chine de verdir son économie. De rouge, la Chine a mis sur le cap sur le vert à peu près au moment des Olympiques. Pas parce qu'elle a lu les livres d'Al Gore ou de Rachel Carson, mais bien parce qu'elle s'est réveillée un bon matin en s'apercevant qu'elle ne pouvait plus boire, conduire, respirer, nager, pêcher. Bref, elle a pris le virage vert par nécessité. Or de la nécessité naît justement l'innovation.

Q: Qu'est-ce que cela signifie, concrètement?

R: Que d'ici quelques années, on n'importera pas juste nos espadrilles de la Chine, mais aussi nos panneaux solaires, nos éoliennes, nos autos électriques, nos batteries d'autos. C'est pourquoi j'estime que l'événement le plus important de 2008, celui qui aura des conséquences à long terme, bien après que nous aurons payé nos hypothèques à haut risque (subprimes), c'est le virage entrepris par la Chine.

Q: Mais en même temps, après un siècle de pollution émise par l'Occident, bien des Chinois voient les gaz à effet de serre liés à leur soudaine prospérité comme un droit, non?

R: Oui. C'est pourquoi lors d'une récente conférence que j'ai donnée en Chine, je leur ai dit: vous avez tout à fait raison, c'est votre tour! Prospérez en émettant le plus de pollution que vous le souhaitez. De toute façon, il ne faudra aux États-Unis que cinq ans pour inventer toute la technologie propre dont vous aurez besoin pour ne pas suffoquer... Donc si la Chine veut accorder cinq années d'avance aux États-Unis dans le développement de la prochaine grande industrie mondiale, je suis totalement en faveur! Mais en ce moment, c'est plutôt l'inverse qui se produit. Et cela m'inquiète.

***

Biographie

Reconnu à travers le monde aujourd'hui, Thomas L. Friedman a fait ses débuts dans les pages économiques du New York Times en 1981. Mais c'est sa couverture journalistique du conflit israélo-palestinien ainsi que son livre From Beirut to Jerusalem, par la suite, qui a fait sa renommée. Aujourd'hui chroniqueur vedette, il s'intéresse tout particulièrement aux questions d'énergie propre, thème de son dernier livre, Hot Flat and Crowded. Il était à Montréal, mercredi dernier, à l'invitation de la Fondation David Suzuki.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : lun. mars 29, 2010 6:21 pm
par Anya
Salon du livre de Paris - Écologistes et écolo-sceptiques se tiennent tête
Caroline Montpetit 29 mars 2010 Livres

Paris — Les grosses pointures ont défilé tout le week-end au Salon du livre de Paris, au Parc des expositions de la porte de Versailles. Entre les séances de signature de Lionel Jospin ou de l'écrivain américain Paul Auster, écologistes et écolo-sceptiques français continuaient de s'affronter sur l'attitude à adopter devant les changements climatiques. Alors que l'astrophysicien québécois Hubert Reeves, invité de l'émission écologiste CO2 mon amour, animée par Denis Cheissoux sur les ondes de France Inter, réitérait qu'il fallait agir vite pour limiter les dégâts du réchauffement, des écolos sceptiques du clan de Claude Allègre, dont Vincent Courtillot, qui a succédé au précédent à la direction de l'Institut de physique du globe de Paris, s'activaient à répandre le discours contraire.

À la une du magazine Le Monde, on présentait une «enquête sur les écolo-sceptiques», où «une phalange de climato-sceptiques, de rationalistes, de scientistes, défend coût que coûte la grandeur de l'idée de progrès». Dans le lot donc, Vincent Courtillot, auteur du livre Nouveau Voyage au centre de la Terre, et Claude Allègre, qui a quant à lui écrit L'Imposture climatique.

Pour sa part, le paléoanthropologue Yves Coppens, qui signait également des livres au Salon samedi, affirmait au Devoir s'être rallié aux conclusions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), selon lesquelles les bouleversements climatiques observés ces dernières années sont effectivement le fait de l'activité humaine.

À ce sujet, Hubert Reeves précisait d'ailleurs au Devoir que les conclusions du GIEC incluaient une marge d'erreur de 10 %, qui ne justifie pas que l'on passe outre pour autant. Le doute est une posture tout à fait souhaitable, plus particulièrement en sciences, ajoute-t-il. Mais dans les cas où le feu ravage la maison, précise-t-il en substance, il faut agir en dépit de la marge d'erreur possible.

Yves Coppens, quant à lui, affirme que l'humanité n'est pas en péril, pas plus que la planète. Le plus inquiétant est lié aux migrations humaines occasionnées par la hausse du niveau de la mer. Il va jusqu'à dire que la simple présence de chefs d'État, au sommet de Copenhague, bien que l'on n'y soit pas arrivé à une solution commune, est l'indicateur d'une prise de conscience salutaire dans le monde. Impossible de remédier à la situation, dans la mesure où le réchauffement est déjà enclenché, relève-t-il, mais il est cependant encore temps de limiter les dégâts.

En fait, Yves Coppens répète depuis plusieurs années que les changements climatiques sont «banals» dans l'histoire de la vie. La naissance même de l'homme, explique-t-il, est liée à une aridité accrue survenue sur la ligne de l'équateur. Pour faire face à une sécheresse impliquant une raréfaction des arbres, l'homme serait alors passé d'une alimentation végétarienne à omnivore, et son corps se serait modifié pour lui permettre notamment de chasser sur de plus longues distances. Or, ces modifications se sont déroulées sur des millions d'années.

Affirmant lui-même être de nature optimiste, Yves Coppens ne s'inquiète pas non plus de la montée notable du discours écolo-sceptique dans les médias français.

Selon lui, entre les alarmistes et les indifférents, un équilibre devrait se trouver de lui-même, dans la mesure où la prise de conscience du public et des décideurs se maintient.


http://www.ledevoir.com/culture/livres/ ... nnent-tete" onclick="window.open(this.href);return false;

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : mer. mars 31, 2010 1:46 am
par Earendil
Publié le 30 mars 2010 à 20h00 | Mis à jour le 30 mars 2010 à 20h06

Climategate: les scientifiques blanchis




Raphael Satter
Associated Press
Londres

Une enquête parlementaire britannique sur un scandale mettant en cause l'un des centres majeurs de recherche sur le climat s'est rangée du côté des scientifiques qui avaient été soupçonnés de manipulation de données concernant le réchauffement climatique.

Des parlementaires ont estimé que les chercheurs du Centre de recherche sur le climat de l'Université d'East Anglia (CRU) dirigé par Phil Jones avaient agi conformément aux pratiques habituelles quand ils ont refusé de transmettre des données chiffrées notamment sur les températures dans le monde et qu'ils n'avaient pas cherché à tromper.

Phil Jones, le climatologue britannique au centre de la polémique sur une éventuelle manipulation des données sur le réchauffement, avait justifié son refus en arguant qu'il ne s'agissait pas là d'une «pratique habituelle».

Jones -- qui a temporairement renoncé à son poste de directeur de l'unité tant que l'enquête est en cours-- a été vivement critiqué après que plus 1.000 courriels et documents de chercheurs collaborant avec le CRU, victime d'un piratage informatique ou de fuites, ont été publiés sur internet.

Certains avaient répandu le soupçon de manipulation de la part de la communauté scientique pour étayer la thèse du réchauffement climatique.

La Commission pour la science et la technologie de la Chambre des Communes a cependant prié les scientifiques qui travaillent sur les changements climatiques de communiquer davantage d'informations afin d'empêcher à l'avenir de nouvelles controverses.

Mais l'enquête concernant la publication de ces données, la première d'une série concernant cette affaire, estime que ni Phil Jones ni l'unité de recherche dans son ensemble n'avaient agi de façon malhonnête.

«L'attention portée sur le professeur Jones et l'Unité est tout à fait mal placée», indique la Commission parlementaire dans son rapport.

«Concernant les accusations relatives au refus du Professeur Jones de partager les données et les codes informatiques, la Commission estime que ses initiatives sont conformes aux pratiques de la communauté scientifique sur le climat».

L'enquête demande toutefois aux scientifiques une plus grande transparence, et que les données et les méthodologies soient publiées, jugeant que «si cela avait été le cas, nombre de problèmes au CRU auraient pu être évités».

Le rapport estime enfin ne pas avoir trouvé de raison pour remettre en cause le consensus scientifique du réchauffement climatique mondial et qu'il est induit par l'activité humaine,» citant John Beddington, le conseilleur scientifique du gouvernement britannique.

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : mer. mars 31, 2010 1:47 am
par Earendil
enfin une bonne nouvelle

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : mer. mars 31, 2010 7:02 am
par Placeress
Surprise..... d'où peut donc venir la mise sur pied théâtralise de se pseudo-scandale.... ?..... je me le demande tant... :sarcastic:

Re: Climategate (Tout un scandale)

Publié : jeu. avr. 29, 2010 12:33 pm
par Anya
Le blogue de Valérie Borde
29 avril 2010

Un climatologue poursuit le National Post
Publié dans |Non Classé|

Le climatologue Andrew Weaver, professeur à l’Université de Victoria et l’un des auteurs des rapports du GIEC, a déposé une plainte en diffamation contre le National Post.

Le scientifique, l’un des experts du climat les plus réputés au Canada, accuse le quotidien de lui avoir attribué des points de vue qu’il n’a jamais eu et des actes qu’il n’a pas commis dans quatre articles publiés à la suite de la fameuse affaire du Climategate (Weaver’s Web, Weaver’s Web II, Climate Agency going up in flames et So much for pure science, qui sont pour l’instant toujours en ligne).

Selon CBC, le chercheur demande notamment que le National Post retire ces articles des archives de son site internet et de tout autre endroit où ils pourraient se retrouver.

Dans Weaver’s web, un article d’opinion de Peter Foster publié dans le Financial Post, Andrew Weaver est présenté comme le «Canada’s warmist spinner in chief».

Sans présumer des suites de la poursuite, disons que cela semble bien réducteur pour un chercheur qui est quand même depuis 10 ans titulaire d’une chaire de recherche du Canada en modélisation et en analyse climatique !

Plus loin, le texte laisse entendre qu’Andrew Weaver pourrait avoir été corrompu par l’argent du gouvernement qui finance ses recherches, et que ses collègues ont manipulé le processus de revue par les pairs.

L’avocat du climatologue cité par CBC estime qu’un recours en justice est la seule solution pour faire disparaître du domaine public ces allégations.

Dans les derniers mois, plusieurs animateurs de radio, chroniqueurs et internautes ne se sont pas gênés pour surfer sur la vague climatosceptique et traîner dans la boue certains climatologues. La plupart des scientifiques, peu habitués à se faire traiter de tous les noms sur la place publique, ont préféré les ignorer.

Mais s’ils se décident à répliquer par la voix des tribunaux, pour le coup, ça va chauffer.

http://www2.lactualite.com/valerie-bord ... onal-post/" onclick="window.open(this.href);return false;