Re: Fan Club d'Émilie
Publié : lun. mars 30, 2009 9:14 pm
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ils sont très fiers d'Émilie




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La puissante machine d'Émilie
Le sourire éclatant de l'académicienne Émilie Lévesque n'aurait probablement jamais été affiché à Coaticook du temps où la ville-centre et le village de Saint-Malo vivaient isolément. Même la Ville de Sherbrooke s'engage dans le blitz final avec des messages de promotion d'Émilie sur ses babillards électroniques.
La Tribune, Luc Larochelle
Luc Larochelle
La Tribune
Émilie Lévesque aura l'opportunité dimanche soir d'accéder à la grande finale de Star Académie. Demandez-le à n'importe quel politicien, le jour du vote, c'est souvent la machine qui fait la différence.
Je vous fais une confidence pendant qu'Émilie est encore cloîtrée: jamais vous n'auriez vu son sourire éclatant ou n'importe quel autre visage de Saint-Malo sur un poteau de mon berceau, à Coaticook, il y a 20 ou 30 ans. Aujourd'hui, la ville est placardée d'affiches.
Émilie Lévesque est héritière d'un rapprochement social, économique et politique dont son grand-père Luc (Lévesque) a été un des artisans comme maire de St-Malo.
Le village de Saint-Malo a longtemps été rattaché à la MRC du Haut-Saint-François. Les habitudes de ses citoyens suivaient le chemin d'asphalte, la route 253. Déjà que les adolescents traversaient matins et soirs le pacage à vaches qu'était le seul chemin en gravier vers Ste-Edwidge, en direction de l'école secondaire de Coaticook.
«C'est vrai que mes enfants n'ont pratiquement pas connu Coaticook durant leur jeunesse. L'épicerie et les autres achats, tout se faisait vers Saint-Isidore et Sawyerville», témoigne l'ancien maire de Saint-Malo.
«Moi, je conduisais l'autobus dans la boue jusqu'aux essieux, c'était l'enfer», se rappelle son épouse Gabrielle Lafond, la grand-mère d'Émilie, qui était pourtant moins nerveuse au volant qu'à vivre l'angoisse du résultat de dimanche.
«Ça m'énerve comme c'est pas possible. J'en tremble. Je suis nerveuse, mais au fond je sais que sa vie va changer et qu'elle fera dorénavant ce qu'elle aime plus que tout, chanter».
Après que l'asphalte de la route 206 eut servi de pont, Saint-Malo a demandé à se joindre à la MRC de Coaticook en 1998.
L'arrivée du «grand chemin» a tout changé. Les rivaux sportifs de Saint-Malo auxquels nous nous frottions que très rarement se sont mis à porter l'uniforme des équipes de Coaticook. Le sport a réuni en dépit des querelles politiques entre la Ville et ses voisins ruraux.
«J'espère que tous ces tiraillements sont enterrés. Nos jeunes ne voient plus ça et il est vrai qu'Émilie est un symbole d'unité», constate le maire actuel de Saint-Malo, Jacques Madore.
«Il y a eu des batailles de structures mais un rapprochement des idées. Un mouvement comme celui qui supporte Émilie renforce le sentiment d'appartenance dans toute la MRC», ajoute l'ancien maire de Coaticook, André Langevin.
«Voir ma petite-fille se réaliser à travers la chanson tout en bénéficiant d'autant d'appuis, c'est un beau cadeau pour récompenser mes efforts politiques», s'émeut le grand-papa Luc.
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La scierie des frères Bruno et Pierre Champeau tourne au ralenti. Ces deux entrepreneurs à l'aube de la quarantaine en ont lourd sur les épaules. Sans les 120 emplois qu'ils procurent au village, il n'y a pas que la place d'Émilie à l'Académie qui serait en danger.
«Ce n'est pas facile mais la diversification de nos marchés nous rend moins vulnérables à ce qui se passe aux États-Unis. Nous venons de vendre nos premiers bâtons de baseball en Corée, un pays où ce sport est aussi populaire que le hockey ici», décrit Pierre Champeau.
«En cette période économique plus difficile, c'est le moment de se serrer les coudes et le vent de solidarité derrière Émilie porte toute la communauté», poursuit son frère Bruno.
Tout le monde met la main à la pâte à Saint-Malo et «l'organisation Émilie» fonctionne à plein régime.
«C'est complètement fou. Ça appelle de partout pour avoir des pancartes. De Québec, de Montréal. Les gens nous demandent ce qu'ils peuvent faire pour aider Émilie», s'étonne son père Daniel.
Même l'ex-députée Madeleine Bélanger a contacté la famille et s'est enrôlée.
«Luc a été un de mes organisateurs politiques pendant 20 ans. Je lui ai promis de faire de la cabale pour Émilie dans la région de Lac-Mégantic», confie-t-elle.
Hier après-midi, le maire de Sherbrooke, Jean Perrault a annoncé que la capitale régionale ferait sa part en utilisant ses babillards électroniques afin de promouvoir la candidature de la chanteuse estrienne.
«Je ne suis pas un téléspectateur assidu de l'émission mais j'essaierai de faire un effort pour voter dimanche», indique le maire Perrault.
«Que la Ville embarque, c'est super. D'autres commerçants de Sherbrooke ont fait la même chose. Émilie le mérite» se réjouit son oncle Luc Fauteux, homme d'affaires originaire de Saint-Malo et dont le commerce dans l'est est actuellement un panneau publicitaire géant.
Les Larochelle aussi feront leur part. Dimanche soir, frères et soeurs seront réunis avec les enfants à Coaticook. Pour Émilie et par esprit de famille.
source:
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Publié le 03 avril 2009
Toute la famille d'Émilie derrière la finaliste de Star Académie
Claudy Harvey
La Tribune
(Saint-Malo) Le petit Mathis, 4 ans, rêve depuis plusieurs nuits que sa marraine, Émilie, revient de Star Académie. «Elle est la gagnante!», s'exclame fièrement le gamin. Cette fierté est présente chez tous les gens qui côtoient Émilie dans son quotidien, autant les membres de sa famille immédiate que ses collègues de travail et ceux qui l'ont vu grandir.
Émilie n'a pas à craindre, son comité de soutien travaille très fort. La présence de nombreuses affiches où l'on retrouve le sourire de la chanteuse que l'on peut voir sur le territoire de la MRC de Coaticook n'est que la partie visible de tout le travail accompli depuis que la jeune femme de Saint-Malo s'est exilée à Ste-Adèle.
Le clan Lévesque n'a certes pas besoin de raison pour se voir régulièrement, mais il est certain qu'Émilie leur a donné une belle occasion de travailler ensemble. «On fait ça ensemble, toute la famille», explique Jasmin Lévesque, le frère de la chanteuse. «Quand on se réunit pour les rassemblements, on déconne, on rit. Ça nous fait des méchants beaux partys», ajoute Marie Lévesque, sa mère. «Un des gros avantages d'Émilie c'est sa famille qui est toujours derrière elle et qui met ses besoins à l'avant plan «, analyse Sylvain Verronneau, membre du comité de soutien.
Dominique, l'aînée de la famille, témoigne de sa relation avec sa soeur. «Nous sommes très proches. Surtout depuis l'arrivée de mes enfants, ça nous a beaucoup rapprochés. Émilie est une lève-tôt, alors elle arrive souvent chez moi vers 7 h-7 h 30, elle sait que les enfants sont debout... C'est une belle relation. Je m'ennuie beaucoup de cela. Je ne l'ai jamais senti aussi loin...»
Mais Émilie n'a pas à se presser pour revenir à la maison, son clan la suit et l'attend. «C'est une chance inouïe qu'elle vit qui ne passe qu'une fois dans une vie», s'exclament-ils tous en choeur.
Un parcours musical bien rempli
La chanson a rapidement eu une grande importance dans la vie d'Émilie. «Elle a commencé très tôt à chanter dans sa chambre.» Elle a également participé à toutes les soirées artistiques et aux différents spectacles à La Frontalière à Coaticook, son école secondaire. «Je l'ai connue à partir de secondaire 1, dès 12 ans. On savait déjà qu'elle avait une voix exceptionnelle», explique Sylvain Verronneau, conseiller municipal et animateur de la vie étudiante à La Frontalière. «Le jour où elle s'est mise à chanter, elle a commencé à avoir des amis. Elle a toujours eu des amis au secondaire et elle est très appréciée des membres du personnel» ajoute-t-il.
C'est au début des années 2000, après le spectacle Les Divas au Festival du lait, qu'a débuté l'aventure musicale à temps plein. Une rencontre avec un agent l'amène pour deux séjours à Atlantic City, puis en Indonésie pour deux séjours de trois mois et enfin dans différents festivals au Québec. Par la suite, Émilie est devenue designer d'intérieur à la suite d'une formation et la chanson est redevenue un loisir. Et avec l'aide de Ghislain Caron, guitariste, les dernières années ont ramené l'idée que la chanson pouvait être un métier. «Nous nous sommes rencontrés voilà 7 ou 8 ans lors d'un gala au Pavillon des Arts et de la Culture de Coaticook. Peu de temps après, on a été engagé pour faire la musique à des funérailles et nous avions eu deux jours pour apprendre 6 ou 7 chansons. Par la suite, on a fait quelques shows ensemble et je lui ai proposé de faire un duo «, raconte M. Caron. Depuis, la musique prend de plus en plus de place dans la vie d'Émilie. Principalement par le biais du duo Calao qu'elle forme avec Ghislain Caron et qui se produit à différents endroits de l'Estrie. Ils ont d'ailleurs enregistré un album de Noël, sorti l'an dernier, qui a eu un certain succès et de très bonnes critiques.
La même
Il semble qu'il n'y ait pas de différence entre la Émilie de Star Académie présente à la télé et celle que sa famille connaît. «Ce n'est pas un rôle qu'elle joue, elle est tout simple dans la vie, comme à la télévision», témoigne Sylvain Verronneau.
«Sa façon d'être avec les autres participants est exactement l'Émilie que l'on connaît», ajoute Sarah. Ainsi, Émilie a pensé à envoyer un mot de remerciements qui a été publié au Relief, le journal de la Ville de Coaticook, après le dernier rassemblement.
Elle s'inquiète aussi de sa famille et de la fatigue potentielle de sa mère. «Elle a peur que l'on soit tanné» indique Jasmin en riant de la naïveté de sa soeur. Tous soulignent son amélioration et son grand talent. «Les premiers galas, elle était plus réservée, elle pensait à tout, à ce que tout soit parfait. Elle faisait attention à tout. Mais les deux derniers galas, elle s'est dit qu'elle devait rester elle-même et nous l'avons vu exploser» analyse Sarah. Son beau-frère Olivier raconte que les gens de l'Académie «apprécient travailler avec elle parce qu'elle est professionnelle. Elle est toujours prête.» Ajoutant que «son interprétation s'est beaucoup améliorer. Elle a pris de l'assurance également. Elle utilise bien les coachs qui sont à sa disposition. Émilie est extrêmement talentueuse. Elle est capable d'à peu près n'importe quoi et quand elle va être sûre d'elle, elle va livrer la marchandise.»
source:
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babine a écrit :