Re: budget 2010
Publié : dim. mai 02, 2010 11:34 am
Beppo a écrit : Si vous voulez faire autrement, quelle recette miracle vous allez inventer pour contré le temps supplémentaire irresponsable chez les infirmières? Le privé??? À quel coût?
Si vous voulez faire autrement, comment faire pour enrayer le taux de décrochage scolaire le plus élevé en Amérique du Nord? Maintenir deux systèmes d'enseignement comme présentement? Abolir le public pour retourner à l'élitisme du privé et faire foirer les moins nantis? Où sont donc les belles solutions venant du privé?
Qui tient présentement le gouvernement sur ses gardes concernant les abus d'horaires dans la santé? Le privé? Il en veut plus et ça coûte plus cher. Bravo! pour la solution.
Si le syndicat est si puissant aujourd'hui, combien de conventions dans les dernières décennies ont été réglées à coup de décret? Allô la puissance! Faut être fort en sacrament pour qu'un gouvernement décrète que les devoirs et leçons sont un service essentiel.
On fouille dans nos poches à tour de bras mais on se préserve bien et le gouvernement préserve bien de toucher à la participation des industries à l'impôt (du patronat) qui stagne à 10% depuis des décennies. Je présume que l'oeuvre syndicale est encoquiné avec elles, on c'est bien.
Présentement, on vit une négociation de convention collective entre les employés de l'état et le gouvernement. Est-ce que le gouvernement répond aux inquiétudes des infirmières concernant le TS? Non. Au contraire, il en camoufle toute la tragédie... C'est le syndicat qui prend soin de notre santé présentement et on veut lui donner moins de pouvoir, le réduire. Allô la joke!
Je lisais dans un message ici qu'en Finlande, il n'y avait pas de CS. Quand tu mettras 16 élèves dans ma classe comme c'est le cas pour eux et non 29, je n'en aurai peut-être pas de besoin moi non plus.
Il y a des plaies beaucoup plus grandes dans la société que le syndicat. Commençons donc par dénoncer haut et fort les milliards dépensés allègrement et sans vergogne avant de tirer sur la mauvaise cible.
Chacun peut avoir des idées différentes sur ce sujet, en ce qui me concerne à tout le moins, je verrais une décentralisation des syndicats. Je suis loin de parler du privé en ce qui me concerne. Si on prend l,exemple du syndicat des infirmières de toute façon, il ne bénéfie plus d'aucun pouvoir, perdu qu'il est dans le dossier complet du secteur de la santé et ses demandes sont souvent rejetés à cause de demandes de d,autres syndicats ou des chantages de départ et de l'obstruction faite par les médecins, etc, etc...alors est-il toujours adéquat pour lui de rallier la cause commune et de faire front tous en même temps? Tsé ce n,est pas les infirmières qui bloquent l,emploi d'infirmières qui viennent d,ailleurs entre autre..c'est le collège des médecin qui fait bataille sur ce sujet concernant les médecins et sur l'harmonisation des diplômes, ce qui nuit à l,embauche d'infirmières venues d,ailleurs par ricochet, tout le dossier plante à cause d,eux. Si ce n'était que du syndicat des infirmières, je crois qu'il y a longtemps que le dossier serait réglé et que la pénurie diminuant beaucoup de problèmes dont le temps supplémentaire serait plus raisonnable pour le confort de tout le monde et ça c,est juste sur le manque d'infirmières, on retrouve la même chose aussi dans le dossier des infirmières spécialisées, etc, etc...
C'est vrai que je ne connais pas beaucoup le dossier mais dans ma naïveté, je vois que leurs besoins spécifiques semblent souvent mis de côté par l,ensemble des travailleurs du système de santé et que la population serait beaucoup plus ouverte à leurs demandes si elles se présenteraient seules aux tables de négociation car effectivement leurs positions est dramatique mais présentement on parle surtout des médecins, ces grands gourmands qui eux font table rase sur l'argent disponible en santé et évacue ainsi les problèmes de certains syndicats au diable le vert pour des raisons de causer la rareté, le contrôle et l'échec du système de santé.
Je crois aussi que pour d'autres syndicats, comme celui des enseignants que s'ils se détachaient des autres syndicats du domaine de l'enseignement et qu'ils orientaient leur discours à pointer les déficiences de ces renouvellements constants du modèle d,enseignement au Qc concoctés par des ministre sans talent et des fonctionnaire qui ont dépassés de beaucoup leur niveau d'incompétence plutôt que de les entendre toujours chialer qu'ailleurs les profs sont mieux payés sans tenir compte dans ce discours qu'ailleurs le niveau de vie est différent d'ici. Faire front commun avec les parents contre le système déficient plutôt que faire front commun avec les autres travailleurs dans ce secteur me semblerait de meilleur aloi pour eux. Tsé pourquoi toujours laisser le système se compliquer jusqu'à se que ça casse et alors demander des argents supplémentaires pour continuer à le subir au lieu de retourner à la base du syndicalisme et s,attaquer aux abus. Mais voilà ces façons détruiraient le pouvoir et la convergence qu,exerce les centrales avec le gouvernement...donc on critique quand vient le temps des négos et on demande que de l,argent au lieu de nouvelles façons de fonctionner comme le faisait le syndicalisme au début de son existence et entre les renouvellements de conventions on laisse les syndiqués dans la merde que les centrale acceptent en leur nom.
La machine syndicaliste est trop grosse, loin de sa base et ses demandes ne sont pas nécessairement ce qui va aider le plus les syndiqués. Mais comme je le disais, il n'y a pas lieu de jeter le bébé avec l,eau du bain, c,est certain que le syndicalisme est toujours nécessaire au Qc, comme ailleurs, et je ne prêche pas pour la privatisation de quoique ce soit mais pour un renouvellement des manières de faire et les syndicats, comme toute autre patente finit par ne plus se voir aller et sa tête dirigeante est aussi déficiente que le gouvernement auquel elle s'attaque maintenant. C'est ce qui est perçu dans la population et qui entraine la mauvaise réputation des travailleurs de l'État, ce sont eux-mêmes qui se ravalent au niveau de simples employés au lieu de demeurer les changeurs d'idées et manière de faire qu'ils étaient avant.