Re: Procès de Claude Larouche: la sélection du jury débute
Publié : sam. juin 25, 2011 7:58 am
Le conjoint de Natasha Cournoyer
«Il y a des malades...»
Marc Pigeon
25/06/2011 05h56
La véritable sentence infligée au meurtrier de Natasha Cournoyer, Claude Larouche, sera de vivre avec lui-même tout le reste de sa vie. Il s’agira du pire des châtiments, un véritable cauchemar, estime le conjoint de la victime, Michel Trottier.
Celui-ci a réagi pour la première fois, hier, depuis l’annonce d’un verdict de culpabilité rendu jeudi par un jury. Claude Larouche a été déclaré coupable de meurtre au premier degré et condamné illico à une peine de détention à perpétuité.
Natasha Cournoyer est cette femme de 37 ans qui avait été enlevée dans le stationnement d’un immeuble de bureaux de Laval, en octobre 2009. Amenée dans une chambre d’un hôtel voisin, elle a été agressée sexuellement et tuée.
Son corps a été retrouvé quelques jours plus tard, abandonné non loin d’une descente pour bateaux de l’arrondissement Pointe-aux-Trembles.
Le fond de sa pensée
Larouche avait été arrêté quelques mois plus tard, trahi par son ADN.
C’est par le biais d’une lettre acheminée au Journal de Montréal que M. Trottier a décidé de faire connaître le fond de sa pensée.
C’est sans doute une certaine victoire, pour lui, puisqu’il avait lui-même été considéré comme suspect, en début d’enquête,comme c’est souvent le cas pour des proches lors de meurtres ou de disparitions. Il avait subi avec succès l’épreuve du polygraphe.
Un faible
Pour lui, Claude Larouche est « un faible qui ne mérite pointd’attention de notre part ». Il dit d’ailleurs lui souhaiter rien de particulier, puisque le simple fait de « vivre avec ce qu’il est […] jusqu’à la fin de ses jours » sera bien suffisant.
Il qualifie sa version des faits livrée au procès d’aberrante, farfelue et totalement insensée.
Michel Trottier affirme qu’il ne peut pas vraiment se réjouir ou festoyer, malgré l’issue de ce procès : « Rien ne pourra jamais ramener Natasha, écrit-il. Or, cette décision vient en quelque sorte offrir à Natasha un moment de dignité. »
M. Trottier se lance dans un éloge de la femme. Il ne comprend pas comment on peut s’en prendre à elle avec une telle violence.
« La femme est à mes yeux ce qu’il y a de plus beau, elle est sensible etfragile. Lui faire violence est inacceptable », écrit-il.
M. Trottier se réjouit de voir la technologie et les méthodes d’enquête s’adapter à ces criminels.
« Force est d’admettre qu’il y a des personnes malades dans notre société, écrit-il.
En offrant aux autorités des moyens efficaces comme le prélèvement de l’ADN lors de crimes sexuels, nos institutions font un pas dans la bonne direction. »
Une grande complice
L’homme brisé par la perte de « la plus grande complice de ma vie, de mon inspiration » tentera maintenant de faire son deuil de cette tragédie.
Il a tenu à remercier policiers et procureur dans ce dossier.
« Accomplir un travail aussi délicat et pénible avec autant de professionnalisme et de respect mérite d’être souligné publiquement, écrit-il. Ces hommes et cette femme ont démontré un côté humain touchant et fort apprécié.
Extraits de la lettre du conjoint de Natasha Cournoyer
«J’ai été pendant un long moment en état de choc. Impossible d’être véritablement heureux de cette décision, impossible de festoyer, car rien ne pourra jamais ramener Natasha.»
«Cette décision vient en quelque sorte offrir à Natasha un moment de dignité.»
«Larouche demeure à mes yeux un faible qui ne mérite point d’attention de notre part.»
«Jamais je ne pourrai saisir les raisons qui poussent un homme à faire du mal à une femme.»
«La femme est à mes yeux ce qu’il y a de plus beau, elle est sensible et fragile. Lui faire violence est inacceptable.»
«Cette étape majeure marque la fin d’un cauchemar qui dure depuis le mois d’octobre 2009.»
«C’est la sécurité et le respect de la femme qui ont été bafoués par cet acte de violence.»
«En reconnaissant la culpabilité de cet homme, [les jurés] redonnent à Natasha sa dignité et réfutent ces allégations aberrantes, farfelues et totalement insensées des faits.»
«Il ne faut sous aucune considération accepter la violence, et la décision d’aujourd’hui semble démontrer toute la confiance qu’on peut avoir face à la justice.»
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 55627.html" onclick="window.open(this.href);return false;
«Il y a des malades...»
Marc Pigeon
25/06/2011 05h56
La véritable sentence infligée au meurtrier de Natasha Cournoyer, Claude Larouche, sera de vivre avec lui-même tout le reste de sa vie. Il s’agira du pire des châtiments, un véritable cauchemar, estime le conjoint de la victime, Michel Trottier.
Celui-ci a réagi pour la première fois, hier, depuis l’annonce d’un verdict de culpabilité rendu jeudi par un jury. Claude Larouche a été déclaré coupable de meurtre au premier degré et condamné illico à une peine de détention à perpétuité.
Natasha Cournoyer est cette femme de 37 ans qui avait été enlevée dans le stationnement d’un immeuble de bureaux de Laval, en octobre 2009. Amenée dans une chambre d’un hôtel voisin, elle a été agressée sexuellement et tuée.
Son corps a été retrouvé quelques jours plus tard, abandonné non loin d’une descente pour bateaux de l’arrondissement Pointe-aux-Trembles.
Le fond de sa pensée
Larouche avait été arrêté quelques mois plus tard, trahi par son ADN.
C’est par le biais d’une lettre acheminée au Journal de Montréal que M. Trottier a décidé de faire connaître le fond de sa pensée.
C’est sans doute une certaine victoire, pour lui, puisqu’il avait lui-même été considéré comme suspect, en début d’enquête,comme c’est souvent le cas pour des proches lors de meurtres ou de disparitions. Il avait subi avec succès l’épreuve du polygraphe.
Un faible
Pour lui, Claude Larouche est « un faible qui ne mérite pointd’attention de notre part ». Il dit d’ailleurs lui souhaiter rien de particulier, puisque le simple fait de « vivre avec ce qu’il est […] jusqu’à la fin de ses jours » sera bien suffisant.
Il qualifie sa version des faits livrée au procès d’aberrante, farfelue et totalement insensée.
Michel Trottier affirme qu’il ne peut pas vraiment se réjouir ou festoyer, malgré l’issue de ce procès : « Rien ne pourra jamais ramener Natasha, écrit-il. Or, cette décision vient en quelque sorte offrir à Natasha un moment de dignité. »
M. Trottier se lance dans un éloge de la femme. Il ne comprend pas comment on peut s’en prendre à elle avec une telle violence.
« La femme est à mes yeux ce qu’il y a de plus beau, elle est sensible etfragile. Lui faire violence est inacceptable », écrit-il.
M. Trottier se réjouit de voir la technologie et les méthodes d’enquête s’adapter à ces criminels.
« Force est d’admettre qu’il y a des personnes malades dans notre société, écrit-il.
En offrant aux autorités des moyens efficaces comme le prélèvement de l’ADN lors de crimes sexuels, nos institutions font un pas dans la bonne direction. »
Une grande complice
L’homme brisé par la perte de « la plus grande complice de ma vie, de mon inspiration » tentera maintenant de faire son deuil de cette tragédie.
Il a tenu à remercier policiers et procureur dans ce dossier.
« Accomplir un travail aussi délicat et pénible avec autant de professionnalisme et de respect mérite d’être souligné publiquement, écrit-il. Ces hommes et cette femme ont démontré un côté humain touchant et fort apprécié.
Extraits de la lettre du conjoint de Natasha Cournoyer
«J’ai été pendant un long moment en état de choc. Impossible d’être véritablement heureux de cette décision, impossible de festoyer, car rien ne pourra jamais ramener Natasha.»
«Cette décision vient en quelque sorte offrir à Natasha un moment de dignité.»
«Larouche demeure à mes yeux un faible qui ne mérite point d’attention de notre part.»
«Jamais je ne pourrai saisir les raisons qui poussent un homme à faire du mal à une femme.»
«La femme est à mes yeux ce qu’il y a de plus beau, elle est sensible et fragile. Lui faire violence est inacceptable.»
«Cette étape majeure marque la fin d’un cauchemar qui dure depuis le mois d’octobre 2009.»
«C’est la sécurité et le respect de la femme qui ont été bafoués par cet acte de violence.»
«En reconnaissant la culpabilité de cet homme, [les jurés] redonnent à Natasha sa dignité et réfutent ces allégations aberrantes, farfelues et totalement insensées des faits.»
«Il ne faut sous aucune considération accepter la violence, et la décision d’aujourd’hui semble démontrer toute la confiance qu’on peut avoir face à la justice.»
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archiv ... 55627.html" onclick="window.open(this.href);return false;