LE DOMAINE BLEU

Channy a écrit : Sincèrement, je ne comprends pas pourquoi tout le monde s'acharne sur Pasmel... Je ne trouve pas ses messages méprisants à l'égard des femmes à la maison. Même que sur certains points, je suis plutôt d'accord avec elle. Je ne dirai pas sur QUELS points parce que j'ai peur que mes paroles soient aussi mal interprétées que les siennes.

Ce que j'en pense, c'est que le fait de rester à la maison est un choix de couple, oui, mais c'est majoritairement le choix de la femme. Parce que, soyons honnêtes, une femme ne reste pas à la maison sans son consentement. C'est aussi pour ça que j'ai un peu de misère avec la notion de "sacrifice". Pour moi, ce n'est pas un "sacrifice" de demeurer à la maison pour élever sa famille, c'est un choix. J'ai de la difficulté à croire qu'une personne demeure à la maison par pur altruisme, sans y trouver aussi son compte.

Concernant le terme "se faire vivre" par son mari, qui semble soulever l'indignation... Ben en fait, je compare la maman à la maison à une salariée. Par exemple, je travaille pour un employeur, qui en échange me verse un salaire. Ce salaire me permet de payer mon toit, ma nourriture, mes vêtements, mes voyages et mes loisirs. La femme à la maison a tout ça elle aussi en échange de son travail : toit, vêtements, nourriture, etc. Je ne vois pas en quoi c'est siiiiiiiiii différent en fait : mon travail/employeur me fait vivre, n'est-ce pas?

Je ne comprends pas aussi pourquoi les gens se fâchent quand on dit que les femmes à la maison ont une meilleure qualité de vie. Évidemment, avec des jeunes enfants à la maison, c'est un travail à temps plein. Mais quand les enfants sont plus vieux, vont à l'école et/ou ont quitté la maison...Est-ce qu'à ce moment les temps libres ne sont pas plus nombreux? Une fois que la famille est élevée, qu'est-ce qui motive les femmes à demeurer à la maison? (ce n'est pas de l'ironie, mais une véritable question dont la réponse m'intéresse sincèrement )

Pour ce qui est de la pension, personnellement je n'en demanderais pas. Parce que comme je l'ai mentionné plus haut, rester à la maison est un choix (et non un "sacrifice") et que si j'avais fait ce choix, c'est que j'y trouverais mon compte moi aussi. Si j'avais choisi de ne pas aller sur le marché du travail, c'est parce que j'aurais été prête à vivre avec les conséquences de mes choix. (P.S. Je travaille, ce choix a lui aussi des conséquences et je les assume!)

Channy a écrit : Sincèrement, je ne comprends pas pourquoi tout le monde s'acharne sur Pasmel... Je ne trouve pas ses messages méprisants à l'égard des femmes à la maison. Même que sur certains points, je suis plutôt d'accord avec elle. Je ne dirai pas sur QUELS points parce que j'ai peur que mes paroles soient aussi mal interprétées que les siennes.

Ce que j'en pense, c'est que le fait de rester à la maison est un choix de couple, oui, mais c'est majoritairement le choix de la femme. Parce que, soyons honnêtes, une femme ne reste pas à la maison sans son consentement. C'est aussi pour ça que j'ai un peu de misère avec la notion de "sacrifice". Pour moi, ce n'est pas un "sacrifice" de demeurer à la maison pour élever sa famille, c'est un choix. J'ai de la difficulté à croire qu'une personne demeure à la maison par pur altruisme, sans y trouver aussi son compte.

Concernant le terme "se faire vivre" par son mari, qui semble soulever l'indignation... Ben en fait, je compare la maman à la maison à une salariée. Par exemple, je travaille pour un employeur, qui en échange me verse un salaire. Ce salaire me permet de payer mon toit, ma nourriture, mes vêtements, mes voyages et mes loisirs. La femme à la maison a tout ça elle aussi en échange de son travail : toit, vêtements, nourriture, etc. Je ne vois pas en quoi c'est siiiiiiiiii différent en fait : mon travail/employeur me fait vivre, n'est-ce pas?

Je ne comprends pas aussi pourquoi les gens se fâchent quand on dit que les femmes à la maison ont une meilleure qualité de vie. Évidemment, avec des jeunes enfants à la maison, c'est un travail à temps plein. Mais quand les enfants sont plus vieux, vont à l'école et/ou ont quitté la maison...Est-ce qu'à ce moment les temps libres ne sont pas plus nombreux? Une fois que la famille est élevée, qu'est-ce qui motive les femmes à demeurer à la maison? (ce n'est pas de l'ironie, mais une véritable question dont la réponse m'intéresse sincèrement )

Pour ce qui est de la pension, personnellement je n'en demanderais pas. Parce que comme je l'ai mentionné plus haut, rester à la maison est un choix (et non un "sacrifice") et que si j'avais fait ce choix, c'est que j'y trouverais mon compte moi aussi. Si j'avais choisi de ne pas aller sur le marché du travail, c'est parce que j'aurais été prête à vivre avec les conséquences de mes choix. (P.S. Je travaille, ce choix a lui aussi des conséquences et je les assume!)

Nikki a écrit : Moi ce que je ne comprend pas, c'est cet acharnement à vouloir faire dire aux autres ce qu'ils ne pensent pas...

Si Strophe trouve que sa qualité de vie familiale est meilleure en restant à la maison, elle a raison, pour elle.
Si Nikki trouve que sa qualité de vie familiale est meilleure en travaillant à l'extérieur, elle a raison, pour elle.
Si Annouk trouve que sa qualité de vie familiale est meilleure en restant à la maison, elle a raison, pour elle.
Si Pasmel trouve que sa qualité de vie....

Vous me voyez venir n'est-ce-pas?..

Je ne suis pas fâchée qu'on dise que ma qualité de vie est moins bonne que celle de Strophe, c'est juste que si moi je juge qu'elle me satisfait comme elle est, je vois mal comment on peut m'assener à coup de grandes vérités qu'elle ne l'est pas...

Pourquoi faudrait-il qu'on trouve toutes notre satisfaction à la même place?

Spirullette a écrit : Je m'interroge...

Décider qu'un parent reste à la maison est un choix de couple. Ce choix est fait lorsque le couple décide que les avantages encourus par ce choix dépassent les inconvénients. Par exemple, plus de qualité de vie pour moins de salaire. Techniquement, s'il y a séparation les deux ex conjoints devraient assumer les conséquences de ce choix conjointement fait.

Pour ce qui est du parent à la maison les conséquences sont claires : perte d'ancienneté, REER, difficultés à réintégrer le marché du travail... Pour le parent qui travaillait quelles sont les conséquences?

Pourtant ce parent qui travaillait pour faire "vivre" sa famille a lui aussi bénéficier des avantages apportés par le parent à la maison. Même parfois, il a pu progresser plus rapidement dans sa carrière, car l'autre parent assumait la majorité des responsabilités reliées aux enfants.

La pension ne serait pas la pour rééquilibrer les conséquences d'une séparation équitablement entre les deux conjoints?

Strophe a écrit : [...]


Bin voilà... C'est pour ça que je trouve ça équitable qu'en cas de séparation le conjoint qui travaille, verse une pension à l'autre. Pas indéfiniment, mais mettons le temps de se retourner de bord (de se trouver un emploi décent, de faire une formation ou whatever).

Tk, quand nous en sommes venus à prendre cette décision, que j'allais rester à la maison, c'est un point que j'ai abordé avec mon chum.

Spirullette a écrit : Je m'interroge...

Décider qu'un parent reste à la maison est un choix de couple. Ce choix est fait lorsque le couple décide que les avantages encourus par ce choix dépassent les inconvénients. Par exemple, plus de qualité de vie pour moins de salaire. Techniquement, s'il y a séparation les deux ex conjoints devraient assumer les conséquences de ce choix conjointement fait.

Pour ce qui est du parent à la maison les conséquences sont claires : perte d'ancienneté, REER, difficultés à réintégrer le marché du travail... Pour le parent qui travaillait quelles sont les conséquences?

Pourtant ce parent qui travaillait pour faire "vivre" sa famille a lui aussi bénéficier des avantages apportés par le parent à la maison. Même parfois, il a pu progresser plus rapidement dans sa carrière, car l'autre parent assumait la majorité des responsabilités reliées aux enfants.

La pension ne serait pas la pour rééquilibrer les conséquences d'une séparation équitablement entre les deux conjoints?

Acrux a écrit : [...]

J'ai compris que ça t'offusquait que des gens soient conscient que la vie de femme au travail est plus difficile que la vie de femme à la maison, même si ça c'est la réalité.

Nikki a écrit : Moi ce que je ne comprend pas, c'est cet acharnement à vouloir faire dire aux autres ce qu'ils ne pensent pas...

Si Strophe trouve que sa qualité de vie familiale est meilleure en restant à la maison, elle a raison, pour elle.
Si Nikki trouve que sa qualité de vie familiale est meilleure en travaillant à l'extérieur, elle a raison, pour elle.
Si Annouk trouve que sa qualité de vie familiale est meilleure en restant à la maison, elle a raison, pour elle.
Si Pasmel trouve que sa qualité de vie....

Vous me voyez venir n'est-ce-pas?..

Je ne suis pas fâchée qu'on dise que ma qualité de vie est moins bonne que celle de Strophe, c'est juste que si moi je juge qu'elle me satisfait comme elle est, je vois mal comment on peut m'assener à coup de grandes vérités qu'elle ne l'est pas...

Pourquoi faudrait-il qu'on trouve toutes notre satisfaction à la même place?

SarahJade a écrit : Je vais demander ce qui me revient certainement.
1- Je suis mariée
2- J'ai eue mes enfants et d'un commun accord je suis restée à la maison pour m'en occuper donc, pas de retour aux études et de carrières pour moi
3- Ensuite j'ai gardée des enfants à domicile, puis j'ai travailler à domicile pour ensuite travailler à l'extérieur et j'ai participer aux roulements de la maison même si je gagnais moin que mon conjoint. Je gagnais moins, mais je travaillais beaucoup plus que lui, car arriver à la maison, je devais m'occuper des enfants, du lavage, du ménage des repas et tout ce qu'une femme à la maison fait mais travail en plus

Maintenant les enfants sont grands, monétairement nous sommes à l'aise mais je travailles quand même pour avoir mon autonomie et ne pas demander d'argent à mon conjoint pour mes besoins. Par contre, ayant consacré plusieurs années à l'éducation de mes enfants en mettant une croix sur une carrière, oui je demanderais pension, une partie de ces rentes , la moitié de la maison etc etc, ce qui me revient en étant mariée, chose que les jeunes femmes pas mariée ne pense pas. Elles élèves leurs enfants en restant à domicile, mais advenant une séparation le conjoint devra payer une pension pour les enfants, mais pas pour elle, puis si son nom n'apparait nulle part sur les acquis, maison etc, elle n'aura rien de rien de tout ça

pasmel a écrit : [...]


Encore aujourd'hui, même avec ton travail, tu lui demanderais une pension pour toi ?? La moitié de la maison et de tous les biens, à mon avis c'est normal ainsi que la pension pour les enfants.. mais si maintenant tu travailles, tu lui en demanderais une pension ? la moitié de ses rentes ? Il va vive de quelle façon lui ? C'est ça que je trouve injuste, parce que la madame a décidé de rester à la maison, personne ne l'a forcé... elle décide de demander une pension à l'homme par la suite.. quelques mois ça peut aller mais plusieurs années... Décidement je ne dois pas être une vraie femme car je comprend pas ça...

Malike a écrit : [...]


A lire on dirait quasiment une sentence le mariage pour un homme, alors que c'est un engagement de couple. La planification de la journée est peut-être davantage une affaire de femmes mais certainement pas la décision. Et puis, est-ce que c'est moi qui comprends mal mais c'est un débat sur les méchantes profiteuses qui demandent des pensions?

Beppo a écrit : [...]


Comme il y a des méchants meussieurs qui refusent de remplir leurs obligations envers un statut qu'ils ont consenti pourrait-il y avoir des madames qui elles aussi profitent de la situation ou si l'apanage de la vertu est juste d'un bord. Il me semble bien difficile d'avoir une discussion sans tomber dans le syndrome de la victimisation. Oui, il y a des hommes qui vont tout faire pour se soustraire à leurs obligations et oui il y a des femmes qui vont tout faire pour retirer le plus possible d'une situation. Dans quel pourcentage? Aucune idée.

Au départ, la question posée concernait les personnes qui vivent marier et qui n'ont pas quitté le milieu du travail. Il me semble en tout cas...

Beppo a écrit : [...]



Du point de vue de l'homme, la femme apporte les malheurs et du point de vue de la femme, l'homme en est à l'origine. Comme quoi la pureté et la noblesse n'est pas l'apanage d'un sexe en particulier.