Fourmi a écrit : Parlant de sous-traitance...
Dans mon ministère, ils ont décidé de faire appel à des sous-traitants pôur faire une partie de notre travail.
Ben pas plus tard qu'il y a 2 mois, les sous-traitants ont décidé qu'ils avaient trop de travail et ont décidé de nous repitcher une partie des dossiers qui leur avaient été transférés, sans autre préavis! Les vilains syndiqués ont donc dû se taper le travail des sous-traitants pendant 2 mois, jusqu'à ce que le dossier soit réglé...
Et comment ça s'est réglé? Les exigences du travail des sous-traitants ont été diminuées (eh oui!!!) et ils ont même reçu une augmentation salariale de 2%. Et pourtant, avant la sous-traitance, nous faisions tout le travail qu'il faisait, sans avoir réduit les normes de qualités exigées.
Nous, comme syndiqués, n'avons aucun quotas dans les dossiers qui nous sont distribués. On fait le travail tant qu'on en reçoit. Les sous-traitants, eux, ont des quotas et dès qu'ils les dépassent, ils demandent plus d'argent.
Ellle est où l'économie selon vous??????
Je travaille aussi dans un ministère, en tant que sous-traitant et ça ne fonctionne pas tout à fait comme vous… Je trouve ça un peu bizarre que vous soyez deux groupes distincts… Me semble que vous devriez être une seule et même équipe avec une seule pile de travail… Sinon c’est certain que ça crée de la compétition pour rien, de ton côté tu chiales mais je suis certain que les sous-traitants chialaient pour les mêmes raisons… Où je suis ça fonctionne très bien, les sous-traitants sont mélangés avec les fonctionnaires à un point tel qu’on ne peut pratiquement pas savoir qui est qui, des plus performants il y en a d’autre bord comme de l’autre…
En ce qui concerne les économies sauvés, sérieusement ça me décourage que la population ne le sache pas, c’est tellement flagrant (sic) :
Les fonds de retraite
Sur une dette brute de 148 milliards (2008), on a plus de 64 milliards de passifs justes pour les fonds de retraite de la fonction publique, 43 % de la dette du Québec juste pour satisfaire 10 % de la population.
Pourquoi aucune sonnette d’alarme n’a tel été émis?
1. Au Québec, le taux de syndicalisation est la plus élevée de l’Amérique du Nord, 40 % dans le secteur privé et 81 % dans la fonction publique. Cette forte concentration de syndiqués dans le secteur public permet au syndicat d’obtenir des gains outre passants la capacité financière du Québec.
2. Au Québec, depuis quelques décennies, nos politiciens ont gouverné à court terme, beaucoup plus en fonction de leur mandat de 4 ans, que d’agir en bon père de famille pour l’intérêt collectif et les générations futures. Pour maintenir une paix sociale syndicale, ils ont préféré cannibaliser le futur du Québec.
3. La complaisance des journalistes québécois, normalement ils agissent comme chiens de garde contre les abus de pouvoir de l’État, à de rares exceptions peu de journalistes ont mentionné cette iniquité flagrante. Comme la plupart des journalistes sont syndiqués, serait-ce que leurs partialités sont compromises? Où la pression de leur employeur les empêche d’avoir une discussion démocratique à cet écart? Je pense que l’attitude de nos journalistes devant des déficits structurels va être beaucoup moins tolérante.
4. Le dernier facteur et non le moindre, les politiciens ne feront pas de vagues sur les fonds de retraite, car ils sont soumis, as peu près aux mêmes avantages, sinon supérieure à ceux de la fonction publique.
Voici un vrai débat, pourquoi doit-on maintenir des régimes à prestations déterminés pour sa fonction publique?
Quant 73 % des emplois dans le secteur privé, n’ont même pas de fonds de retraite et pourtant ce sont eux qui sont les générateurs de richesse et qui paye la facture?
Salaire moyen en 2008 :
Public = 58 168 $
Privé = 48 049 $
Écart public/privé :
Salaire = 21.1 %
Salaire et avantages = 42 %
Donc au Québec, un employé d’états gagne entre 29% à 43% avec ses bénéfices marginaux de plus que dans le secteur privé.
Fond de retraites :
La réglementation fiscale fédérale consent aux participants des régimes PD des droits de cotisation considérablement plus élevés qu’aux participants d’un régime CD ou aux titulaires d’un REER. Par exemple, un fonctionnaire de 55 ans gagnant 60 000 $ en 2008 bénéficie de 25 000 $ de droits d’épargne pour la retraite, ce qui correspond à plus du double des 11 232 $ qu’un autre travailleur touchant le même salaire peut verser à un régime CD ou à un REER.
Cette asymétrie dans les droits d’épargne que crée le système d’épargne-retraite canadien est gravement injuste, surtout pour les travailleurs du secteur privé par rapport à ceux du secteur public. En 2005, l’épargne-retraite moyenne d’un ménage canadien dont le participant le mieux rémunéré avait entre 55 et 64 ans s’élevait à moins de 250 000 $, soit 125 000 $ pour chaque conjoint. Dans le cas d’un fonctionnaire gagnant 80 000 $ qui prend sa retraite à 58 ans après 30 ans de service, la valeur actualisée des prestations dépasse souvent 1 million $.
La plupart des travailleurs du secteur privé sont dans l’impossibilité d’accumuler un tel capital pour leur retraite parce que leur employeur n’offre pas de régime de retraite PD comportant ces droits de cotisation généreux accordés par la réglementation fiscale.
Autrement dit, les contribuables (secteur privé) subventionnent largement les régimes de retraite des employés du secteur public.
Il est frustrant de voir que les contribuables ayant un régime de retraite moins avantageux ou n'ayant aucun régime de retraite soient injustement tenus de payer des impôts élevés pour subventionner les régimes de retraite fort généreux du secteur public.
Et comme si ce n’était pas suffisant :
…nos obligations ont augmenté de 130 %, tandis que nos rendements n’ont été que de 40 %, la différence va être payée par qui?
Il en coûte à l’état en ce moment, plus de 4 milliards pour satisfaire 250,000 prestataires
En 2014, ils seront plus de 400, 000, le Québec devra assumer environ 6.5 milliards par année pour leur retraite, sur une période de 30 ans, on devra dépenser plus de 200 milliards de richesses collectives pour 10 % de la population.
Nous avons un coussin de 26 milliards, si on donne en moyenne 5 milliards par année, on en a pour 5 ans. Après il faudra réemprunter, le problème c’est que nous sommes déjà en déficit structurel, difficile de demander au 90 % de la population, de réempruntées quant les services essentiels seront déjà très éprouvés financièrement.
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