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Publié : ven. sept. 05, 2008 10:54 am
par Savvy

C'est vraiment terrible ces histoires d'horreur. J'ai deux belle-soeurs enseignantes depuis plus de vingt ans.
L'une enseigne en première année et elle est de plus en plus malade  d'année en année. L'autre enseigne aux décrocheurs qui raccrochent et elle a encore le feu malgré toutes ces années. Par contre en début de carrière elle a fait sa probation dans un collège privé (secondaire) pour ensuite passé aux décrocheurs et jamais elle ne retournerait en arrière.

Publié : ven. sept. 05, 2008 11:55 am
par Thewinneris
Le problème ce n'est pas le fait que les enfants vois les adultes sortir dans les rues pour défendre leurs droits! Il me semble que c'est un bon exemple de montrer qu'on fait valoir nos points en tant que peuple!

Parcontre des revendications de tout bors tout côté, j'avoue qu'il y a abus parfois et c'est ça qui peut amener aux mauvais exemples! Mais pas le fait de revendiquer des droits justifiés ou des prises de positions justifiés!

Le problèmes c'est qu'on a oublier d'enseigner les sens des responsabilité aux enfants! Les droits doivent être justifiables et certains droits doivent être mérités, ils ne doivent pas être considérer comme des aquis! Je crois que c'est ça qui manque le plus à nous et à nos enfants! --Message edité par Thewinneris le 2008-09-05 17:59:37--

Publié : sam. sept. 06, 2008 5:05 am
par moss
Beppo  a écritLa chronique de Richard Martineau




L'HISTOIRE DE MARTINE

«Je suis enseignante de français au secondaire depuis 1999. Au cours des deux dernières années, je n'ai pas enseigné. Je suis restée à la maison avec mon bébé.

«Je travaille à lui enseigner le respect des autres, la politesse et le plaisir d'apprendre. Mon fils est chanceux, car la plupart des parents n'ont plus de temps à consacrer à leur enfant. Ils ne pensent qu'à leur carrière.

«Je me suis déjà fait dire par une mère : «Je ne t'appelle pas pour te dire que mon fils n'a pas fait son lit, alors ne m'appelle pas pour me dire qu'il n'a pas fait ses devoirs ! C'est TON problème, pas le mien...»

«J'enseigne dans une école située dans un milieu aisé, alors imaginez ce qui se passe dans les quartiers défavorisés !

«Il m'est souvent arrivé de péter les plombs et de donner des coups de pied dans des cases tellement la nonchalance de mes élèves me rendait folle.

«J'ai toujours voulu plus que mes élèves. J'aurais aimé les voir performer, les voir être fiers de leurs résultats, les voir heureux de découvrir de nouvelles choses. Mais non...

«J'ai enseigné à des classes de 38 élèves. C'était le chaos, car la direction interdit aux enseignants d'expulser les élèves impolis et turbulents, même MOMENTANÉMENT !

«J'avais les mains liées. Je devais enseigner (pardon : divertir) une bande d'adolescents qui se foutaient totalement de moi. Tout ce qui me restait, c'est la retenue.

«Or, la retenue, c'est une vraie farce. Les élèves n'y vont pas et les parents couvrent leurs petits chéris en disant qu'ils sont malades, ou qu'ils ne peuvent rester après les cours. Quant à la direction, elle ne veut pas se placer en conflit avec les parents.

«Bref, l'enfant fait la pluie et le beau temps en classe. Les devoirs ne sont pas faits ? On fait signer les parents dans l'agenda. Après un nombre X de signatures, l'élève doit aller en retenue... et ne s'y présente pas !

«Malgré mon poste permanent et mes deux mois de congé l'été, je ne retournerai pas enseigner. J'ai l'impression d'avoir tout donné... J'irai rejoindre tous ces enseignants que la fonction publique fédérale accueille dans ses rangs chaque année !»




Où ça que je peux postuler ?

Publié : sam. sept. 06, 2008 9:42 am
par Beppo
La chronique de Richard Martineau

La dictature des cancres


06/09/2008 06h25  

J'ai toujours dit que j'éprouve beaucoup de respect pour les profs. Personnellement, je préférerais ramasser des excréments d'éléphants dans un cirque plutôt qu'enseigner à des p'tits monstres.

Je suis sûr que c'est moins humiliant... Lisez le témoignage suivant, vous verrez ce que je veux dire...


L'HISTOIRE DE DAVE


«Je suis un ex-professeur de 24 ans. Que dire de l'enseignement? Une déception amère.

« J'ai été victime de menaces verbales, d'insultes, de harcèlement psychologique, on m'appelait à la maison pour me crier des noms et j'ai été victime d'une agression physique. Des élèves ont même agressé ma blonde dans un centre commercial pour me faire réagir!

«La situation était telle que j'ai porté plainte deux fois pour harcèlement. Résultat: on m'a évincé de l'école en disant que j'avais des problèmes de discipline!

«J'ai eu des problèmes de santé reliés à l'enseignement et j'ai dû prendre des antidépresseurs en raison du stress occasionné par la besogne. Il m'est arrivé d'expulser des jeunes une vingtaine de fois sur une période de deux ou trois mois!

«J'ai fait de la suppléance pendant un an et cela a consisté à me faire bousculer dans les couloirs, à me faire lancer des trousseaux de clés, des craies, des gommes à effacer... Les élèves n'ont jamais leur matériel scolaire, ils demandent sans cesse des permissions pour sortir de la classe, ils crient, se chamaillent... Quand je disais aux jeunes de se calmer, certains sortaient de la classe et allaient se plaindre à la direction. Et quand j'osais leur donner un avis disciplinaire, ils le déchiraient devant moi en me traitant de pauvre con et d'ostie de cave.

«Quand ce n'est pas les élèves qui nous insultent, ce sont les collègues, car dans la hiérarchie scolaire, le suppléant est au plus bas. C'est à peine si les autres profs nous regardent...

«Le système scolaire actuel est un cancer qui récompense les cancres plutôt que ceux qui veulent réussir.

«J'ai sacrifié les plus belles années de ma jeunesse pour cette grotesque mascarade qu'on appelle l'enseignement. Plus jamais.»


LES VRAIES VICTIMES


Dave dit que le système scolaire s'intéresse plus aux cancres qu'aux élèves qui veulent réussir.

Il n'est pas le seul à m'avoir fait cette remarque. Plusieurs profs m'ont dit la même chose.

«Les profs se retrouvent avec un grand nombre d'élèves qui ont des besoins particuliers», m'a écrit une enseignante. Trouble de comportement, trouble d'apprentissage, trouble de langage, trouble envahissant du développement, déficit d'attention, etc.

«L'intégration, c'est bien beau, mais pas à n'importe quel prix. C'est toute une job de pouvoir analyser les besoins de chaque enfant en difficulté. Or, qui écope, pendant ce temps-là? Les élèves «normaux», qui ne déplacent pas trop d'air, qui sont à leur affaire et qui peuvent se débrouiller seuls. Et aussi ceux qui en veulent plus, qui pourraient aller plus vite. Ces enfants s'ennuient, perdent leur temps et finissent eux aussi par déranger la classe...»


BEAU SYSTÈME

On pourrait regrouper les enfants en difficulté dans des classes spéciales, mais on ne le fait pas. Pourquoi? Parce qu'on ne veut pas créer de hiérarchie.

Résultat: obligés de côtoyer des élèves forts à longueur de jour, les faibles se sentent encore plus faibles. Et les forts manquent de stimulation et se poignent le beigne.

Bienvenue au Québec.

http://www.canoe.com/infos/chroniques/r ... 62505.html




Publié : sam. sept. 06, 2008 11:15 am
par Thewinneris
Met-en qu'ils devraient recommencer à les catégoriser comme avant les élèves! --Message edité par Thewinneris le 2008-09-06 17:19:39--

Publié : dim. sept. 07, 2008 6:02 am
par Cass
Ici dans ma commission scolaire il le font catégorisé les éleves.  Nous avons 4 ou 5 classes dispersé dans les différente école pour répondre au besoin des cas "lourd" "légé" ou "moyen".

A notre école nous avons 2 classes, les légé et les moyens, et ca fonctionne tellement bien que je m'étonne du pourquoi ce n,est pas partout pareil?

Les enfants savent que ces deux groupes la ne gere pas les choses de la meme facon, dans la classe léger il y a des enfants tout a fait normaux mais qui sont incapable d'apprendre dans les classe normal.  Un enfant entre autres étaient avec mon garcon jusqu'en 4eme année mais faisait encore ses math et francais de 2 ere année, ils ont tout fait pour le garder en classe normal  et quand il l'ont changé je me suis dit pauvre ti coeur il va se faire écoeurer mais pas du tout, tout le monde savait qu'il était ben correct que c'est juste parce que y avait de la misere, tout le monde jouait avec a la récré pareil  et c'est la que j'ai vraiment réalisé comment cette classe la  était nécessaire enfin ce p,tit gars la avait la chance d'apprendre a son rythme   .

L'autre classe "moyenne" son pour les enfants avec des problématique de comportement qui demande une attention constante, y en a qui font des sons, qui envoie chier tout le monde, qui se choque a rien et certain retard physique aussi et tous on un retard académique encore la, la premiere année qu'ils sont arrivé a notre écoel je me suis dis oufff je me demande comment ca va se passer et encore la ca va super bien!  La plupart du temps lors des sorties scolaire et des activités de bienvenue et ce genre de truc on jumelle un groupe d'éleve avec un de ces éleves pour s'occuper de lui en compagnie d'un accompagnateur adulte, mon fils est revenu d'un jumelage comme ca  en disant "il est tellement gentil X je le trouve drole quand il fait des sons tu sais maman y é ben plus intelligent que je pensais, y a juste l'air", j'étais dont fiere  de notre école   .

De part cette promiscuité avec des enfants différent je suis sincierement convaincu que les 200 éleves qui les cotoies ne verrons jamais les enfants handicapé comme des niaiseux dont on ris, a qui on lance des trucs, qu'on fait tombé, ce sont des enfants moins chanceux qu'eux mais qui sont née avec des problemes qu'il n'ont jamais demandé a avoir.

Si dans les autres commissions scolaire ont sortais les enfants avec des difficulté d'apprentissage comme ici, je suis certaine que ca irait mieux, meme si pour ca il faut passer par dessus le parent qui refuse que son enfant soit catégorisé, le deuil de l'enfant parfait tout le monde doit le faire ca ne sert rien de se cacher la tete dans le sable ca nous rattrape un jour ou l'autre pareil. --Message edité par Cass le 2008-09-07 12:04:57--

Publié : dim. sept. 07, 2008 12:03 pm
par °Cybelle°
Les respect commence avec des petits geste simple au quotidien a la maison. Et si les parents ne font pas preuve de discipline et de respect envers autrui, comment voulez-vous de un qu'ils se respectent entre eux, et qu'ils respectent leurs enseignants.

Je lève mon chapeau aux enseignants qui doivent jongler avec tout ça.

Publié : dim. sept. 07, 2008 12:31 pm
par Thewinneris
Il faudrait leur donner des médailles aux professeurs ou au moins revaloriser la profession! Pis dépêchons-nous durant qu'il en reste encore!

Parcequ'avec le manque de valorisation que cette profession est entrains de subir depuis un bout d'après plusieurs de ces témoignage, et ce, sans appuis des directions et des parents, il en restera plus bientôt!

En tout cas ce n'est pas encourageant avec cette mentalité de ménager la chèvre et le chou tout le temps dans tout les dommaines et dans ce cas-ci par les directions et les politiques et toujours les réformes qui change les choses constament de tout bors, tout côté qui foutent le bordel en déstabilisant en réformant ou devrais-je dire en déformant ce qui marche bien, ça n'aide pas non plus! --Message edité par Thewinneris le 2008-09-07 19:00:01--

Publié : dim. sept. 07, 2008 5:19 pm
par Savvy
Thewinneris  a écritIl faudrait leur donner des médailles aux professeurs ou au moins revaloriser la profession! Pis dépêchons-nous durant qu'il en reste encore!

...  

Je voterais pour. Ça doit être une vocation ce métier.
Je leur lève mon chapeau car il n'ont pas choisi selon moi, la facilité.

Publié : lun. sept. 08, 2008 6:05 am
par Ely
La seule valorisation possible à long terme ce serait que les jeunes recommencent à respecter leur profs.