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Publié : mar. juil. 29, 2008 11:07 am
par Thewinneris
Personne ne connait les motifs des gouvernements qui envoi les soldats, mais je soutiens ceux qui crois allez-là pour lutter contre les extémistes qui eux ne sont pas des victimes innocentes!

J'admires leur non indifférence à ce que ces extémistes font subir aux gens de ces pays!

C'est de nos affaires ce que ces régimes inhumains font à des humains! En tant qu'humaine, je me sens concernée! --Message edité par Thewinneris le 2008-07-29 17:13:30--

Publié : mar. juil. 29, 2008 11:17 am
par brunetta
Thewinneris  a écritPersonne ne connait les motifs des gouvernements qui envoi les soldats, mais je soutiens ceux qui crois allez-là pour lutter contre les extémistes qui eux ne sont pas des victimes innocentes!

J'admires leur non indifférence à ce que ces extémistes font subir aux gens de ces pays!

C'est de nos affaires ce que ces régimes inhumains font à des humains!  

Va donc expliquer ça à la population du Darfour qui a vue des milliers d'enfants, de femmes et d'hommes innocent se faire tuer sans qu'aucun pays des Nations Unies osent aller les aider malgré les appels à l'aide du Général Dallaire sous prétexte qu'ils devaient défendre les Afghans de traitements inhumains.



Publié : mar. juil. 29, 2008 11:33 am
par Milie-07
Dallaire c'était le Rwanda, pas le Darfour...

C'est bizarre comme argument, d'un côté on dit que les soldats ne devraient pas être mêlés à aucun conflits mais on leur reproche leur non-implication dans un autre conflit...ça me semble un peu contradictoire.

Peut importe de toutes façons je ne crois pas que les soldats ou l'armée devrait servir de bouc-émissaires, les vrais responsables des conflits ce ne sont pas eux qui obéissent aux ordres mais bien les dirigeants des pays qui sont en guerre. C'est à eux que devrait aller les critiques.

Publié : mar. juil. 29, 2008 11:56 am
par Thewinneris
Et voilà! Bien dit encore une fois Millie-07!

Moi aussi je me questionne sur les motivations des gouvernements dans tous ces conflits et je ne comprend pas, moi non plus, qu'on ait pas envoyé des armées au Darfour également mais comme le dit Millie, c'est aux diregeants qu'il faut poser ces questions!

Publié : mar. juil. 29, 2008 12:42 pm
par brunetta
Milie-07  a écritDallaire c'était le Rwanda, pas le Darfour...

C'est bizarre comme argument, d'un côté on dit que les soldats ne devraient pas être mêlés à aucun conflits mais on leur reproche leur non-implication dans un autre conflit...ça me semble un peu contradictoire.

Peut importe de toutes façons je ne crois pas que les soldats ou l'armée devrait servir de bouc-émissaires, les vrais responsables des conflits ce ne sont pas eux qui obéissent aux ordres mais bien les dirigeants des pays qui sont en guerre. C'est à eux que devrait aller les critiques.  
Dallaire a dénoncé le Rwanda mais a aussi demandé que les nations unies aille au Darfour il en a même parlé lors d'un de ses passages à Tout le monde en parle.

Le Darfour ce n'était pas la même chose que l'Afghanistan, la population avait besoin d'assistance parce qu'un génocide se préparait ce qui est la fonction première de l'ONU. L'Afghanistan ce n'est pas porté assistance c'est la GUERRE. La raison première de leur présence là-bas c'est d'éliminer le terrorisme. Foutaise que la raison de reconstruction. --Message edité par brunetta le 2008-07-29 18:45:54--

Publié : mar. juil. 29, 2008 1:07 pm
par lucide

Sixième anniversaire de la guerre contre l'Afghanistan - La militarisation tranquille      Francis Dupuis-Déri, Professeur de science politique à l'UQAM et auteur d'un essai à paraître sur la guerre en Afghanistan et en Irak, L'Éthique du vampire (éditions Lux)



Le 7 octobre 2001 débutait la guerre contre l'Afghanistan, cible désignée par la Maison-Blanche en guise de riposte militaire à l'attaque aérienne du 11-Septembre. Le gouvernement du Canada a tout de suite emboîté le pas, ordonnant le déploiement de navires de guerre et d'environ 2000 marins en appui à l'invasion, suivis bientôt par 800 fantassins dans le sud de l'Afghanistan.

En l'espace de quelques semaines, on comptait plus de victimes civiles en Afghanistan qu'en cette journée du 11-Septembre, sans oublier les milliers de prisonniers talibans ou présumés tels exécutés sommairement ou morts d'asphyxie dans des conteneurs, et les centaines de milliers de personnes fuyant leur domicile par peur des bombardements et des combats. Cette guerre n'a pas enrayé le terrorisme et l'activisme militaire islamique, elle leur a insufflé, au contraire, un nouveau dynamisme. L'invasion a de plus permis aux chefs de guerre de l'Alliance du Nord de reprendre le pouvoir. Les militaires occidentaux protègent ces despotes qui sont tous ou presque des criminels de guerre et des misogynes notoires, porteurs d'une conception orthodoxe et autoritaire de l'islam et dénoncés en conséquence par des féministes afghanes.

Militarisation du Canada

Au Canada, la guerre a justifié une militarisation tranquille. Des milliards de dollars puisés des fonds publics ont été investis dans l'armement. On nous répète depuis les années 1980 que notre société n'a plus les moyens d'entretenir le wellfare state et qu'il faut sabrer dans les dépenses publiques, mais le warfare state se porte très bien, merci. Les politiciens ont annoncé l'achat d'avions et d'hélicoptères de guerre, de véhicules blindés et de chars d'assaut. C'est près de 30 milliards de dollars consentis par le gouvernement en assistance sociale aux compagnies privées d'armement. Le chef d'état-major Rick Hillier, enthousiaste, déclarait devant le Forum national des gestionnaires que «nous nous rééquipons comme nous ne l'avons probablement jamais fait en 30 ou 35 ans».

La présence militaire se fait de plus en plus visible dans la société. Les militaires en tenue de combat paradent dans les rues de Québec, assistent à un match des Alouettes et assurent une présence au Grand Prix Champ Car, au Marathon international de Montréal et même à la Fête des neiges. L'armée a aussi installé, dans le parc La Fontaine de Montréal, des Jeeps et des chars d'assaut que les enfants pouvaient escalader joyeusement, pendant que des militaires encourageaient les passants à s'enrôler. Le chef d'état-major s'enthousiasme une fois de plus en expliquant que la coupe Grey a été transportée dans un hélicoptère de l'armée et il admet avec candeur profiter de «chaque occasion pour mettre les Forces canadiennes en évidence».

Bien des civils participent à la militarisation tranquille de la société. Dans les universités où je circule, de plus en plus de militaires en uniforme sont invités à prendre la parole lors de conférences du midi ou de grands colloques à vocation scientifique. L'Agence canadienne de développement international (ACDI) dépêche quant à elle ses porte-parole pour mousser la guerre en Afghanistan sur diverses tribunes, au point où on ne sait plus très bien si c'est la guerre qui est «humanitaire» ou l'humanitaire qui est guerrier.

La militarisation est à l'oeuvre aussi dans les médias, saturés de reportages complaisants sur «nos» soldats. On y a droit à ces «portraits» de soldats, ou du chef d'état-major lui-même, qui toujours aiment rire, s'adonnent aux sports de plein air, adorent leurs enfants et considèrent que de participer à la guerre en Afghanistan, «c'est palpitant». De tels portraits n'ont d'autre signification politique que d'encourager la bienveillance envers une armée en apparence sympathique. Cette complaisance des médias n'est pas surprenante.

Le premier ministre Stephen Harper a lui-même déclaré que les journalistes ne devaient pas hésiter à exprimer leur appui à la guerre. Les comités éditoriaux des journaux privés semblent pour leur part composés uniquement de partisans de la guerre. Je n'ai trouvé jusqu'à présent dans les grands quotidiens du Québec qu'un seul éditorial, signé par Jean-Robert Sansfaçon dans Le Devoir, proposant clairement un retrait des troupes canadiennes des zones de combat. Tous les autres éditoriaux sur le sujet justifient la guerre (ou critiquent le mouvement contre la guerre).

Militarisation schizophrène

Cette militarisation est paradoxale. On admet parfois que «nos» militaires souriants et sportifs pratiquent la guerre, soit pour venger 25 victimes canadiennes des attaques du 11 septembre 2001, pour écraser al-Qaïda ou les talibans, ou encore pour sauver les femmes et protéger la démocratie. Le plus souvent, on prétend toutefois que la guerre, c'est la paix.

«Nos» soldats sont là pour reconstruire des écoles, paver des routes, planter des arbres, installer des guichets bancaires automatiques, éventuellement acheter la récolte de pavot à des fins thérapeutiques, respecter l'esprit de l'Évangile (comme l'affirmait dernièrement un curé), faire plaisir à nos alliés et préserver l'image «responsable» du Canada, toujours au nom de la paix. Les militaristes sont à ce point schizophrènes que le ministre fédéral Michael Fortier a pu lancer, candidement, que «ce n'est pas une guerre» qui a lieu en Afghanistan.

Qui sont les talibans, six ans plus tard?

Et pourtant... Plusieurs organismes de défense des droits de la personne, des groupes de recherche indépendants (Senlis Council, Center for Strategic and International Studies) et des rapports internes du gouvernement canadien lui-même arrivent tous à la même conclusion: la guerre prend d'année en année de plus en plus d'ampleur en Afghanistan.

Les études indiquent aussi que la résistance n'est pas que l'affaire des talibans, soit ce mouvement religieux orthodoxe expulsé du pouvoir en 2001. La résistance est maintenant composée d'un ensemble de groupes qui luttent pour diverses raisons: se venger contre des exactions de l'armée ou de la police afghane, riposter aux bombardements meurtriers des troupes occidentales, préserver l'autonomie d'un village, contrôler le marché de l'opium.

Très nombreux sont ceux, enfin, qui s'enrôlent pour la solde, car ils ne trouvent plus de travail. Les soldats canadiens assassinent donc le plus souvent des Afghans poussés vers la guerre par la misère économique. Ce n'est alors pas une guerre, mais plusieurs guerres qui déchirent présentement l'Afghanistan et débordent au Pakistan: une guerre religieuse, un conflit économique, de multiples vendettas pour l'honneur, un soulèvement contre un régime autoritaire et brutal et une lutte anti-impérialiste contre des forces étrangères. À ce titre, la présence des militaires canadiens ne participe pas de la solution mais du problème. Elle encourage la militarisation de la société afghane, envenime la guerre civile et justifie un mouvement de résistance contre l'envahisseur étranger.


Je partage a 100% l'avis de ce monsieur .... qui doit être un autre ignorant de notre société.

Je partage surtout sa conclusion.

Oui un jour on aura besoin de notre armée, le jour ou les enfants de cette guerre viendront nous attaquer directement chez nous, car ils grandissent présentement avec une haine feroce des occidentaux....
On fera comme les Americains le 11 septembre on sera surpris et on comprendra pas....


   

Publié : mar. juil. 29, 2008 1:08 pm
par Beppo
Je me rappelle avoir lu que 70 % de la population ne voulait pas que le Canada s'implique dans cette guerre. Il ne faut pas se gargariser avec des mots comme reconstruction ou mission de paix. Nullement question de reconstruire ou de garder la paix, on est en guerre et 70 % de la population s'y objectait. Faut croire que c'est ça une démocratie. C'est la minorité qui mène... Je me demande bien ce qu'on fout là-bas car c'est aussi la minorité qui mène. On défend quoi au juste? C'est quoi ça la démocratie? Ah oui! Je sais. C'est quand 30% de la population décide que nous devons agir. Sbin pour dire, hein?


Publié : mar. juil. 29, 2008 1:11 pm
par Mimosa
Lucide

Publié : mar. juil. 29, 2008 1:21 pm
par brunetta
lucide  a écrit
Sixième anniversaire de la guerre contre l'Afghanistan - La militarisation tranquille      Francis Dupuis-Déri, Professeur de science politique à l'UQAM et auteur d'un essai à paraître sur la guerre en Afghanistan et en Irak, L'Éthique du vampire (éditions Lux)



Le 7 octobre 2001 débutait la guerre contre l'Afghanistan, cible désignée par la Maison-Blanche en guise de riposte militaire à l'attaque aérienne du 11-Septembre. Le gouvernement du Canada a tout de suite emboîté le pas, ordonnant le déploiement de navires de guerre et d'environ 2000 marins en appui à l'invasion, suivis bientôt par 800 fantassins dans le sud de l'Afghanistan.

En l'espace de quelques semaines, on comptait plus de victimes civiles en Afghanistan qu'en cette journée du 11-Septembre, sans oublier les milliers de prisonniers talibans ou présumés tels exécutés sommairement ou morts d'asphyxie dans des conteneurs, et les centaines de milliers de personnes fuyant leur domicile par peur des bombardements et des combats. Cette guerre n'a pas enrayé le terrorisme et l'activisme militaire islamique, elle leur a insufflé, au contraire, un nouveau dynamisme. L'invasion a de plus permis aux chefs de guerre de l'Alliance du Nord de reprendre le pouvoir. Les militaires occidentaux protègent ces despotes qui sont tous ou presque des criminels de guerre et des misogynes notoires, porteurs d'une conception orthodoxe et autoritaire de l'islam et dénoncés en conséquence par des féministes afghanes.

Militarisation du Canada

Au Canada, la guerre a justifié une militarisation tranquille. Des milliards de dollars puisés des fonds publics ont été investis dans l'armement. On nous répète depuis les années 1980 que notre société n'a plus les moyens d'entretenir le wellfare state et qu'il faut sabrer dans les dépenses publiques, mais le warfare state se porte très bien, merci. Les politiciens ont annoncé l'achat d'avions et d'hélicoptères de guerre, de véhicules blindés et de chars d'assaut. C'est près de 30 milliards de dollars consentis par le gouvernement en assistance sociale aux compagnies privées d'armement. Le chef d'état-major Rick Hillier, enthousiaste, déclarait devant le Forum national des gestionnaires que «nous nous rééquipons comme nous ne l'avons probablement jamais fait en 30 ou 35 ans».

La présence militaire se fait de plus en plus visible dans la société. Les militaires en tenue de combat paradent dans les rues de Québec, assistent à un match des Alouettes et assurent une présence au Grand Prix Champ Car, au Marathon international de Montréal et même à la Fête des neiges. L'armée a aussi installé, dans le parc La Fontaine de Montréal, des Jeeps et des chars d'assaut que les enfants pouvaient escalader joyeusement, pendant que des militaires encourageaient les passants à s'enrôler. Le chef d'état-major s'enthousiasme une fois de plus en expliquant que la coupe Grey a été transportée dans un hélicoptère de l'armée et il admet avec candeur profiter de «chaque occasion pour mettre les Forces canadiennes en évidence».

Bien des civils participent à la militarisation tranquille de la société. Dans les universités où je circule, de plus en plus de militaires en uniforme sont invités à prendre la parole lors de conférences du midi ou de grands colloques à vocation scientifique. L'Agence canadienne de développement international (ACDI) dépêche quant à elle ses porte-parole pour mousser la guerre en Afghanistan sur diverses tribunes, au point où on ne sait plus très bien si c'est la guerre qui est «humanitaire» ou l'humanitaire qui est guerrier.

La militarisation est à l'oeuvre aussi dans les médias, saturés de reportages complaisants sur «nos» soldats. On y a droit à ces «portraits» de soldats, ou du chef d'état-major lui-même, qui toujours aiment rire, s'adonnent aux sports de plein air, adorent leurs enfants et considèrent que de participer à la guerre en Afghanistan, «c'est palpitant». De tels portraits n'ont d'autre signification politique que d'encourager la bienveillance envers une armée en apparence sympathique. Cette complaisance des médias n'est pas surprenante.

Le premier ministre Stephen Harper a lui-même déclaré que les journalistes ne devaient pas hésiter à exprimer leur appui à la guerre. Les comités éditoriaux des journaux privés semblent pour leur part composés uniquement de partisans de la guerre. Je n'ai trouvé jusqu'à présent dans les grands quotidiens du Québec qu'un seul éditorial, signé par Jean-Robert Sansfaçon dans Le Devoir, proposant clairement un retrait des troupes canadiennes des zones de combat. Tous les autres éditoriaux sur le sujet justifient la guerre (ou critiquent le mouvement contre la guerre).

Militarisation schizophrène

Cette militarisation est paradoxale. On admet parfois que «nos» militaires souriants et sportifs pratiquent la guerre, soit pour venger 25 victimes canadiennes des attaques du 11 septembre 2001, pour écraser al-Qaïda ou les talibans, ou encore pour sauver les femmes et protéger la démocratie. Le plus souvent, on prétend toutefois que la guerre, c'est la paix.

«Nos» soldats sont là pour reconstruire des écoles, paver des routes, planter des arbres, installer des guichets bancaires automatiques, éventuellement acheter la récolte de pavot à des fins thérapeutiques, respecter l'esprit de l'Évangile (comme l'affirmait dernièrement un curé), faire plaisir à nos alliés et préserver l'image «responsable» du Canada, toujours au nom de la paix. Les militaristes sont à ce point schizophrènes que le ministre fédéral Michael Fortier a pu lancer, candidement, que «ce n'est pas une guerre» qui a lieu en Afghanistan.

Qui sont les talibans, six ans plus tard?

Et pourtant... Plusieurs organismes de défense des droits de la personne, des groupes de recherche indépendants (Senlis Council, Center for Strategic and International Studies) et des rapports internes du gouvernement canadien lui-même arrivent tous à la même conclusion: la guerre prend d'année en année de plus en plus d'ampleur en Afghanistan.

Les études indiquent aussi que la résistance n'est pas que l'affaire des talibans, soit ce mouvement religieux orthodoxe expulsé du pouvoir en 2001. La résistance est maintenant composée d'un ensemble de groupes qui luttent pour diverses raisons: se venger contre des exactions de l'armée ou de la police afghane, riposter aux bombardements meurtriers des troupes occidentales, préserver l'autonomie d'un village, contrôler le marché de l'opium.

Très nombreux sont ceux, enfin, qui s'enrôlent pour la solde, car ils ne trouvent plus de travail. Les soldats canadiens assassinent donc le plus souvent des Afghans poussés vers la guerre par la misère économique. Ce n'est alors pas une guerre, mais plusieurs guerres qui déchirent présentement l'Afghanistan et débordent au Pakistan: une guerre religieuse, un conflit économique, de multiples vendettas pour l'honneur, un soulèvement contre un régime autoritaire et brutal et une lutte anti-impérialiste contre des forces étrangères. À ce titre, la présence des militaires canadiens ne participe pas de la solution mais du problème. Elle encourage la militarisation de la société afghane, envenime la guerre civile et justifie un mouvement de résistance contre l'envahisseur étranger.


Je partage a 100% l'avis de ce monsieur .... qui doit être un autre ignorant de notre société.

Je partage surtout sa conclusion.

Oui un jour on aura besoin de notre armée, le jour ou les enfants de cette guerre viendront nous attaquer directement chez nous, car ils grandissent présentement avec une haine feroce des occidentaux....
On fera comme les Americains le 11 septembre on sera surpris et on comprendra pas....


   
Bravo enfin un texte intelligent qui ne critique pas ceux et celles qui sont contre cette guerre.    

Je partage son avis moi aussi

Publié : mar. juil. 29, 2008 2:38 pm
par Nikki
Moi aussi je suis contre le fait d'envoyer nos soldats là-bas...  Mais là, je croyais qu'on discutait du fait qu'ils avaient fait soit une erreur, soit commis un acte volontaire de barbarie...

Je continue de penser que la grande majorité des soldats sont de bonne foi...
Ce contre quoi j'en ai, c'est de se mêler aux guerres américaines et de mettre le Canada en guerre pour soi disant appuyer la guerre au terrorisme...

Publié : mer. juil. 30, 2008 2:36 am
par Milie-07
Bien voilà! Le débat n'est pas de savoir ou non si l'implication du Canada a ou non sa raison d'être. J'ai l'impression que lorsque quelqu'un dit qu'il soutient nos soldats qui sont là-bas, cette personne se fait automatiquement étiquetée comme étant pour la guerre en Afghanistan et par le fait même un partisan du duo Bush-Harper...

On traite les soldats "d'assassins avec un permis de tuer", on semble croire que c'est facile d'exercer le métier de soldat, peu importe la situation. Or les conditions dans des pays comme l'Afghanistan ou encore l'Iraq ne sont pas du tout les mêmes que celles qu'on peut voir dans les films, où l'ennemi est clairement identifiable avec un costume militaire, une mitraillette à la main et chevauchant un tank. Là-bas c'est une guerre sale qui se joue, une guerre ou on ne peut distinguer le vrai civil du partisan endoctriné qui a une ceinture d'explosif caché sous ses vêtements. D'ailleurs une guerre propre, ça n'existe pas, il y a toujours des morts inutiles.  

Comment distinguer le simple civil qui ne comprend pas l'avertissement du kamikaze qui le comprend parfaitement et qui fait mine de ne pas le comprendre? On a beau s'insurger contre le fait que les soldats n'ont pu faire la différence, mais s'insurge-t-on du fait que les extrémistes qui sévissent dans ces pays-là endoctrinent des enfants? Du fait qu'ils leur foutent une mitraillette alors qu'ils n'ont que 10 ans? Du fait qu'ils n'hésitent pas à se servir d'handicapés pour aller se faire sauter? Est-ce qu'on s'insurge de ça aussi ou si on se ferme les yeux en se disant que cela fait parti de leur culture? Pas facile de tracer une ligne en se disant où on doit intervenir.

Je ne suis pas pour la guerre, qu'elle soit en Afghanistan ou ailleurs, je crois que les forces armées devraient servir à des fins de maintien de la paix. Mais je ne crois pas non plus qu'advenant un gros conflit que tout puisse se régler par la négociation entre les partis, la guerre ne devant servir que de recours ultime.

Beppo parlait du fait que la majorité était contre l'envoi des troupes en Afghanistan. Je sais qu'ici au Québec la majorité était contre mais je ne me souviens pas du pourcentage ailleurs dans le Canada, l'ouest en particulier, on ne pèse pas très lourd dans la balance, ce n'est pas ici qu'Harper a remporté la majorité des sièges.


Publié : mer. juil. 30, 2008 2:58 am
par lucide
Vous voulez revenir au débat présent parfait alors le débat ne concerne pas non plus que ce soit facile ou non d'etre soldat, que les pauvres reviennent au pays perturbés etc...

Nos soldats TUENT des enfants et des civils en Afganistan.
Nos soldats TUENT des hommes et des femmes qui n'attaquent même pas notre pays.
Nos soldats TUENT et nos dirigeants trouvent que c'est un regrettable incident.
Nos soldats TUENT des innocents supposement pour empecher d'autres soldats de tuer ses mêmes innocents.

Jamais personne ne m'empechera de dénoncer ce fait et oui ce sont d'assassins avec un permis de tuer. Et tant que ce sera mes impots et mes taxes qui subventionnent cette TUERIE je m'indignerai haut et fort.

Publié : mer. juil. 30, 2008 4:03 am
par fidele46
  Haaaaaaaaaaa pauvres petit enfants vulnérable ils paies pour des erreur humaine...

Publié : mer. juil. 30, 2008 4:05 am
par fidele46
Nikki.  a écritMoi aussi je suis contre le fait d'envoyer nos soldats là-bas...  Mais là, je croyais qu'on discutait du fait qu'ils avaient fait soit une erreur, soit commis un acte volontaire de barbarie...

Je continue de penser que la grande majorité des soldats sont de bonne foi...
Ce contre quoi j'en ai, c'est de se mêler aux guerres américaines et de mettre le Canada en guerre pour soi disant appuyer la guerre au terrorisme...

 

Publié : mer. juil. 30, 2008 5:10 am
par Gillo
Beppo  a écritJe me rappelle avoir lu que 70 % de la population ne voulait pas que le Canada s'implique dans cette guerre. Il ne faut pas se gargariser avec des mots comme reconstruction ou mission de paix. Nullement question de reconstruire ou de garder la paix, on est en guerre et 70 % de la population s'y objectait. Faut croire que c'est ça une démocratie. C'est la minorité qui mène... Je me demande bien ce qu'on fout là-bas car c'est aussi la minorité qui mène. On défend quoi au juste? C'est quoi ça la démocratie? Ah oui! Je sais. C'est quand 30% de la population décide que nous devons agir. Sbin pour dire, hein?










Publié : mer. juil. 30, 2008 5:42 am
par linus611
Milie-07  a écritDallaire c'était le Rwanda, pas le Darfour...

C'est bizarre comme argument, d'un côté on dit que les soldats ne devraient pas être mêlés à aucun conflits mais on leur reproche leur non-implication dans un autre conflit...ça me semble un peu contradictoire.

Peut importe de toutes façons je ne crois pas que les soldats ou l'armée devrait servir de bouc-émissaires, les vrais responsables des conflits ce ne sont pas eux qui obéissent aux ordres mais bien les dirigeants des pays qui sont en guerre. C'est à eux que devrait aller les critiques.  

Exactement, très facile de juger assis devant notre ordinateur dans notre très belle province mais les vrais responsables sont eux aussi assis dans leur tour d'ivoire a jouer a RISK...Que je détestait ce jeu quand j'étais jeune et que je jouais avec mon frère et ces amis, j'étais nulle... Qu'elle dit d'un ton hautain...

Publié : mer. juil. 30, 2008 5:52 am
par Milie-07
Bien sûr les soldats ne sont que des êtres ignobles, des tueurs qui ne sont dans l'armée que pour se délecter de voir le sang des civils qu'ils abattent...

Est-ce que ce sont tous les soldats qui ont participé à toutes les guerres qui sont des monstres sanguinaires ou si c'est juste ceux qui sont en Afghanistan?

Il y a des têtes folles parmi les rang de l'armée tout comme il y en a dans toutes les couches de la société. Je suis d'accord pour dire que lorsque des soldats abusent de leur statut pour satisfaire un powertrip personnel, comme on a vu en Iraq par exemple, ce n'est pas acceptable et ces personnes doivent être sévèrement punies, mais dans le cas des 2 enfants qui ont été abattus, je n'ai pas l'impression que c'était le cas, on verra avec le résultat de l'enquête.










Publié : mer. juil. 30, 2008 6:13 am
par lucide
Milie-07  a écritBien sûr les soldats ne sont que des êtres ignobles, des tueurs qui ne sont dans l'armée que pour se délecter de voir le sang des civils qu'ils abattent...

Est-ce que ce sont tous les soldats qui ont participé à toutes les guerres qui sont des monstres sanguinaires ou si c'est juste ceux qui sont en Afghanistan?

Il y a des têtes folles parmi les rang de l'armée tout comme il y en a dans toutes les couches de la société. Je suis d'accord pour dire que lorsque des soldats abusent de leur statut pour satisfaire un powertrip personnel, comme on a vu en Iraq par exemple, ce n'est pas acceptable et ces personnes doivent être sévèrement punies, mais dans le cas des 2 enfants qui ont été abattus, je n'ai pas l'impression que c'était le cas, on verra avec le résultat de l'enquête.











Je n'ai pas vu personne affirmer de telles choses dans ce topic.

Peu importe la raison .. quand on tue des gens on est des meurtriers

Si tu as la conscience tranquille de croire qu'ils ont de bonnes raisons de le faire tant mieux pour toi, pour ma part j'ai honte de mon pays, j'habitais dans un pays renommé pour etre pacifiste et maintenant je vis dans un pays qui calque sur son voisin en tentant d'imposer sa vision des choses par la force et l'armée.

Je me sens complice de ces tueries parce que c'est moi qui les finance même si j'ai peu de controle sur les décisions de mes dirigeants.    

Publié : mer. juil. 30, 2008 11:40 am
par Milie-07
Bien moi je respecte les soldats ainsi que tous les vétérans. Mon mépris je le garde pour tous ces barbares qui endoctrinent ces gens qui vont se faire sauter sur la place publique pour tuer le plus de victimes innocentes dans le but de se servir de ces victimes pour faire leur propagande anti-occidentale.

Publié : mer. juil. 30, 2008 2:05 pm
par Beppo
Le mercredi 30 juillet 2008

À l'impossible...

André Pratte
La Presse

La mort de deux enfants, dimanche, sous les balles des soldats canadiens minera sans doute le soutien déjà fragile de la population afghane pour les troupes occidentales. Un visiteur à l'hôpital où ont été transportées les jeunes victimes a déclaré à La Presse canadienne, faisant allusion à la défaite des Soviétiques il y a 20 ans: «Si les choses continuent ainsi, l'histoire va se répéter.»

Les rapports venant du terrain concordent: malgré des progrès significatifs dans certains domaines - l'éducation, en particulier - l'Afghanistan est loin d'être pacifié et demeure appauvri et désorganisé. Le pays est toujours en proie à la corruption et, dans certaines régions, à la guerre civile. La mission de l'OTAN a beau se prolonger, l'aide internationale a beau couler à flots, l'Afghanistan reste indompté. Que faire?

Jusqu'ici la réponse de la communauté internationale a pris la forme d'une pluie de milliards additionnels. De plus, les deux candidats à la présidence américaine proposent d'envoyer des milliers de soldats américains en renfort. «Je vais une fois pour toute démanteler Al-Qaeda et les talibans», promet Barack Obama. Vraiment?

Un ancien diplomate britannique, aujourd'hui professeur à Harvard et très engagé en Afghanistan, met de l'avant une approche plus originale et prometteuse. «Plusieurs des problèmes de l'Afghanistan ne peuvent pas être réglés par l'Occident, peu importe le nombre de milliards et de soldats que nous y envoyons», écrit Rory Stewart dans la dernière édition du magazine Time (www.time.com). Stewart ne propose pas d'abandonner l'Afghanistan mais de se concentrer sur des objectifs militaires limités et d'investir dans des projets d'assistance concrets dans les régions du pays où les Occidentaux sont bienvenus.

Sur le plan militaire, cela signifierait arrêter de pourchasser les talibans pour se contenter d'empêcher les terroristes d'établir de nouvelles bases en territoire afghan. Un tel objectif exigerait beaucoup moins de soldats que les forces déployées à l'heure actuelle, soutient Stewart: «Contrairement à une politique d'augmentation des troupes, cette stratégie serait moins coûteuse, plus populaire auprès de l'électorat, plus soutenable à long terme et moins susceptible d'aliéner les nationalistes afghans et d'affaiblir l'État national.»

Et Stewart de conclure par cette phrase qu'auraient avantage à méditer les gouvernants occidentaux, dont le premier ministre du Canada: «Nous ne sommes pas moralement tenus de faire ce qu'il est impossible de faire.»

http://www.cyberpresse.ca/article/20080 ... ACTUALITES
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Prendre le temps de bien lire tout le texte bien lentement.
--Message edité par Beppo le 2008-07-30 20:06:12--