Le domaine de Pauline Marois serait construit sur des terres publiques

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Annouk
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Message par Annouk »

Fabine  a écrit

Ta maison est-elle représentative du québec catholique? Scandale..


Ben plus que ça, vu que mes voisins ont un droit de passage enregistré sur mon entrée et que moi j'en ai une sur la leur, je pense me lancer en politique
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Fabine
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Message par Fabine »

Tiens, tiens Madame Marois n'est pas seule à profiter d'un terrain de l'état.

Location de terrains et autres droits

Les terres du domaine de l'État font partie du patrimoine collectif des Québécois et Québécoises. Une grande partie de ce territoire est consacrée à de multiples utilisations associées à l'économie régionale et locale. C'est au ministre des Ressources naturelles et de la Faune que revient la gestion des terres du domaine de l'État. Il peut louer ou vendre des terrains ou encore octroyer d'autres formes de droit d'utilisation.



Qu'est-ce qu'un droit d'utilisation?

C'est un droit, accordé par le gouvernement, d'utiliser un terrain public à diverses fins. Il se concrétise, pour un citoyen ou un organisme, par la location d'un terrain, l'obtention d'une permission particulière ou tout autre droit foncier. Ce droit est distinct des autres droits d'utilisation et ne confère à son détenteur aucun droit de chasse, de pêche ou de piégeage.

Au Québec, près de 45 000 citoyens et organismes privés ou publics bénéficient d'un droit d'utilisation d'un terrain public :
près de 42 000 sont locataires (28 000 pour des fins de villégiature, 11 000 pour un abri sommaire et 3 000 pour des fins commerciales, récréotouristiques ou autres);

environ 3 000 bénéficient d'une autre forme de droit d'utilisation du territoire public, tels que des droits de passage ou des autorisations pour l'aménagement de sentiers.
Quelques exemples d'utilisation :

Location pour fins de villégiature : un citoyen peut louer un terrain afin d'y construire un chalet.
Location pour fins d'abri sommaire : un citoyen peut louer un terrain afin d'y construire un camp de chasse ou de pêche.
Location pour fins récréotouristiques : une entreprise commerciale peut louer un terrain afin d'y construire une auberge pour vacanciers.
Octroi d'une autre forme de droit : un club de motoneigistes peut obtenir la permission d'aménager un sentier.
Par ailleurs, chaque année, près de 300 terrains publics sont vendus pour des fins récréatives, résidentielles, industrielles, commerciales, d'utilité publique ou autres. Par exemple, un citoyen peut acheter un terrain pour y construire sa résidence principale ou encore, une entreprise commerciale peut le faire pour y construire une usine de sciage.

Comment obtenir un droit d'utilisation ou acheter un terrain?

Participer à un tirage au sort :

À chaque automne, le Ministère procède, par tirage au sort à la location ou à la vente d'emplacements de villégiature sur les terres du domaine de l'État. Pour connaître le prochain tirage, consultez la page Terrains offerts par tirage au sort ou surveillez les avis publics dans les journaux régionaux et les communiqués de presse émis par le Ministère.

Formuler une demande :

Plusieurs autres terrains peuvent être disponibles; pour se prévaloir d'un droit d'utilisation ou acheter un terrain, il faut formuler une demande d'utilisation du territoire public.




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Panda
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Message par Panda »

Beppo  a écrit

Si la situation est réelle, je me demande pourquoi le journaliste a attendu 29 ans ( pour le terrain sur lequel repose la maison ) et 16 ans ( pour le droit de passage ) avant de mettre le tout au grand jour la veille de son élection. De deux choses l'une... Ou bin le journalistte est po vite et ça lui a pris tout ce temps pour comprendre ou bin c'est un maudit opportuniste. Il me semble que depuis le temps que cette femme-là fraie dans le monde politique qu'il aurait pu sortir tout ça en 1985 ou 2005, non?


Si tous les chiffres que tu avances sont vrais, Pauline Marois devrait voir ça comme un compliment que la nouvelle sorte la veille du scrutin.

Ça veut dire qu'elle doit faire peur en titi aux lecteurs de la gazette, ou autres.

Je vois ça comme un compliment. Et je souhaite que la source n'émane pas du PQ car ce serait le boutte du boutte --Message edité par Bambi_Smiley le 2007-09-24 23:42:47--
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.

Vive le fun de vivre !!![/i][/color]

[img]http://www.domainebleu.ca/images/sigdb.gif[/img]
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Message par Panda »

Annouk  a écritMa maison est construite sur une partie dézonée d'un lot zoné agricole      

Je le savais que Pauline Marois était parmis nous incognito      
[color=#000080][i]Tout est question de perceptions. On ne parle toujours que de soi finalement.

Vive le fun de vivre !!![/i][/color]

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Omi
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Message par Omi »

. --Message edité par Omi le 2007-09-25 16:36:48--




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Message par Omi »







Si tout est si simple et parfaitement légal, pourquoi est-ce la Reine Marois Antoinette menace de poursuivre le Gazette?




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Beppo
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Message par Beppo »

Omi  a écrit





Si tout est si simple et parfaitement légal, pourquoi est-ce la Reine Marois Antoinette menace de poursuivre le Gazette?


Dans Le Soleil de ce jour, on écrit bien que tout est fait dans les règles de l'art. Elle a de l'argent et elle en aura plus faut craire!



Le mardi 25 septembre 2007

Zonage agricole : pas de révision du dossier de la maison de Marois

Gilbert Lavoie
Le Soleil Québec

La Commission de protection du territoire agricole ne reverra pas sa décision d’autoriser la construction de la résidence de Pauline Marois en territoire agricole, à la suite de l’enquête publiée sur le sujet en fin de semaine par le quotidien The Gazette.

C’est ce qu’a fait savoir un représentant de la CPTA, Me Pierre Girard, en expliquant que la décision de l’organisme avait été prise après une étude complète du dossier, et non pas seulement à la lumière de l’affidavit présumément obtenu pour Claude Blanchet, le conjoint de Mme Marois, dans le but de faire reconnaître un droit acquis de résidence sur un terrain zoné agricole.

« Le dossier a été vérifié par un enquêteur de la commission à l’époque, a expliqué Me Girard au SOLEIL. Il a reçu l’affidavit, il est allé sur place, il a pris des photos de l’ancienne résidence qui était encore debout, en mauvais état. Mais l’article 102 prévoit que les droits acquis ne s’éteignent uniquement que par le fait de laisser l’emplacement sous couverture végétale pendant plus d’un an. Comme le chalet était encore debout, le droit acquis existait toujours ». --Message edité par Beppo le 2007-09-25 16:51:28--



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Message par InFoManII »

Jean Charest doit espérer que personne ne ressorte l'histoire de sa "demeure" de Sherbrooke... lui aussi est pas pire dans la section "grosse cabane"







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Beppo
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Message par Beppo »

InFoManII  a écritJean Charest doit espérer que personne ne ressorte l'histoire de sa "demeure" de Sherbrooke... lui aussi est pas pire dans la section "grosse cabane"

Je n'ai pas souvenance que Jean Charest possède une résidence à Sherbrooke. Son père, oui. Il me semble connu que Jean Charest a pied à terre à Westmount. D'ailleurs, deux jeunes journalistes pour un journal de la région avaient mené enquête là-dessus et se sont fait « crisser » dewors. Ils soutenaient que la maison de monsieur lui avait été octroyé lors de son passage du fédéral au provincial par le PLQ Canada... Cette polémique a pris place dans la région l'an passé, si ma mémoire est fidèle. Je ne sais pas si le journaliste de The Gazette va se faire montrer la porte si jamais son histoire s'avérait fausse devant la Cour?





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Message par .anthurium. »

Le gars du journal du journal le Québécois a dit l'autre jour qu'il possède un dossier super épais sur les avoirs de Jean Charest versus sa carrière et ce qu'il aurait dû gagner au cours de sa vie avec les fonctions qu'il a eu et il ne vois pas comment ils peut avoir autant d'avoir. Il a voulu donner ces dossier a des journalistes qui ont dit qu'ils ne peuvent toucher a ça.
Prière et chant religieux
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Message par Son Excellence »

.anthurium.  a écritLe gars du journal du journal le Québécois a dit l'autre jour qu'il possède un dossier super épais sur les avoirs de Jean Charest versus sa carrière et ce qu'il aurait dû gagner au cours de sa vie avec les fonctions qu'il a eu et il ne vois pas comment ils peut avoir autant d'avoir. Il a voulu donner ces dossier a des journalistes qui ont dit qu'ils ne peuvent toucher a ça.


Si on commence a chercher ici et la sur les avoir de chaque personne en politique on va trouver bien des choses qui souvent non pas rapport ...........sommes nous jaloux a ce point du succes des autres...........
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Beppo
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Message par Beppo »

Le manoir de 3 M$... pis après?

2 octobre 2007 - 06h10
La Presse
Claude Picher

Beaucoup de Québécois ont appris avec surprise, la semaine dernière, que Pauline Marois et son conjoint, Claude Blanchet, habitent un luxueux manoir de 3 M$, au beau milieu d'un vaste domaine de 41 acres.

Le couple Marois-Blanchet est riche, c'était déjà connu.

Mais qu'il le soit à ce point a visiblement estomaqué bien du monde, du moins si on en juge d'après les lettres sarcastiques et scandalisées publiées dans les tribunes libres.

Vous voulez que je vous dise? À mon avis, ces réactions indignées confirment une chose: les Québécois, beaucoup d'entre eux en tout cas, ont une relation malsaine avec l'argent.

La première fois que j'ai rencontré Pauline Marois, c'était en 1971 à Hull. J'étais jeune journaliste au Droit d'Ottawa, et on m'avait donné comme affectation de suivre les travaux de la commission Morrissette.

Cette commission avait été créée par le gouvernement Bourassa pour enquêter sur la qualité et l'accessibilité des soins de santé dans l'Outaouais. Le secrétariat de la commission avait été confié à une jeune travailleuse sociale de 22 ans, qui agissait également comme responsable des relations de presse.

C'était Pauline Marois. Issue d'une modeste famille de la région de Lévis, elle s'est établie dans l'Outaouais avec son mari Claude Blanchet, lui aussi issu d'un milieu modeste, et qui travaillait à l'époque pour Robert Campeau, promoteur immobilier d'Ottawa qui allait connaître bien plus tard la rapide ascension et la plus rapide chute que l'on sait.

J'ai couvert toutes les audiences de la commision Morrissette, j'ai lu tous les rapports qui lui ont été présentés; toujours, la jeune attachée de presse s'est montrée disponible et ouverte.

En 1978, lorsque j'étais correspondant parlementaire du Montréal-Matin à Québec, j'ai revu Pauline Marois, qui était devenue entre-temps attachée de presse du ministre des Finances Jacques Parizeau.

C'était sans doute le job le plus difficile de la colline parlementaire. Brillant, compétent, flamboyant, M. Parizeau était terriblement exigeant avec son entourage.

Bien avant qu'elle ne devienne un personnage public, je retiens de Pauline Marois le souvenir d'une personne allumée, débrouillarde, bûcheuse infatigable, toute à son travail.

Pendant que Pauline Marois s'occupait de politique, son conjoint Claude Blanchet continuait à travailler pour Robert Campeau. Et il apprenait comment faire de l'argent en achetant et en revendant des terrains.

La première fois que je l'ai rencontré, je crois que c'est en 1975, à L'Île-Bizard (eh oui!). C'était à l'époque un territoire largement inoccupé. M. Campeau venait d'y acquérir un immense territoire et avait l'intention de le couvrir d'unifamiliales. Il avait convoqué une conférence de presse pour annoncer le projet.

En présentant ses plans et ses maquettes, M. Campeau devait d'ailleurs déclencher l'hilarité générale en déclarant: «L'Île-Bizard est une île; comme vous pouvez le constater, elle est entourée d'eau.»

Bon, pas très habile communicateur, peut-être, mais quel pif des affaires! C'était, évidemment, bien avant sa désastreuse aventure dans le commerce de détail aux États-Unis.

Entre-temps, M. Blanchet, devenu bras droit de Robert Campeau, va vite réaliser à son propre compte une petite fortune dans l'immobilier.

En 1981, Mme Marois se lance en politique active; élue députée de La Peltrie, elle accède aussitôt au Conseil des ministres de René Lévesque.

Le couple est alors au début de la trentaine et est déjà multimillionnaire.

Claude Blanchet devient à son tour un personnage public deux ans plus tard. En 1983, Louis Laberge lance le Fonds de solidarité FTQ. Dans toute la mouvance syndicalo-péquiste, Claude Blanchet est à peu près le seul à avoir fait fortune dans le secteur privé, et c'est tout naturellement à lui qu'on fait appel pour devenir le premier président du Fonds.

Tout généreux puissent-ils être, les salaires de ministre, ou de président du Fonds de la FTQ, ou de président de la Société générale de financement (poste que M. Blanchet occupera avec moins de succès qu'à la FTQ) sont largement insuffisants pour assurer le financement d'une propriété de 3 millions, et les frais (taxes, assurances, entretien) qui viennent avec.

Bon. Claude Blanchet a réussi en affaires. Il a fait beaucoup d'argent. Il a acheté un manoir qui correspond à ses moyens, C'est permis, non?

Tout cela ne contrevient à aucune loi et jusqu'à nouvel ordre, ce n'est pas un crime que de profiter de l'argent légitimement gagné. C'est même une bonne chose: plus une société compte de gens riches, plus elle s'enrichit collectivement.

Pourtant, les tribunes libres de ces derniers jours ne dérougissent pas. Que le règne de notre Marie-Antoinette québécoise commence! Dame de la haute! Grande bourgeoise! Le petit Versailles de Pauline!

C'est ce que je disais: une relation malsaine avec l'argent.

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... INFORMER02




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Message par .anthurium. »

Beppo  a écritLe manoir de 3 M$... pis après?

2 octobre 2007 - 06h10
La Presse
Claude Picher

Beaucoup de Québécois ont appris avec surprise, la semaine dernière, que Pauline Marois et son conjoint, Claude Blanchet, habitent un luxueux manoir de 3 M$, au beau milieu d'un vaste domaine de 41 acres.

Le couple Marois-Blanchet est riche, c'était déjà connu.

Mais qu'il le soit à ce point a visiblement estomaqué bien du monde, du moins si on en juge d'après les lettres sarcastiques et scandalisées publiées dans les tribunes libres.

Vous voulez que je vous dise? À mon avis, ces réactions indignées confirment une chose: les Québécois, beaucoup d'entre eux en tout cas, ont une relation malsaine avec l'argent.

La première fois que j'ai rencontré Pauline Marois, c'était en 1971 à Hull. J'étais jeune journaliste au Droit d'Ottawa, et on m'avait donné comme affectation de suivre les travaux de la commission Morrissette.

Cette commission avait été créée par le gouvernement Bourassa pour enquêter sur la qualité et l'accessibilité des soins de santé dans l'Outaouais. Le secrétariat de la commission avait été confié à une jeune travailleuse sociale de 22 ans, qui agissait également comme responsable des relations de presse.

C'était Pauline Marois. Issue d'une modeste famille de la région de Lévis, elle s'est établie dans l'Outaouais avec son mari Claude Blanchet, lui aussi issu d'un milieu modeste, et qui travaillait à l'époque pour Robert Campeau, promoteur immobilier d'Ottawa qui allait connaître bien plus tard la rapide ascension et la plus rapide chute que l'on sait.

J'ai couvert toutes les audiences de la commision Morrissette, j'ai lu tous les rapports qui lui ont été présentés; toujours, la jeune attachée de presse s'est montrée disponible et ouverte.

En 1978, lorsque j'étais correspondant parlementaire du Montréal-Matin à Québec, j'ai revu Pauline Marois, qui était devenue entre-temps attachée de presse du ministre des Finances Jacques Parizeau.

C'était sans doute le job le plus difficile de la colline parlementaire. Brillant, compétent, flamboyant, M. Parizeau était terriblement exigeant avec son entourage.

Bien avant qu'elle ne devienne un personnage public, je retiens de Pauline Marois le souvenir d'une personne allumée, débrouillarde, bûcheuse infatigable, toute à son travail.

Pendant que Pauline Marois s'occupait de politique, son conjoint Claude Blanchet continuait à travailler pour Robert Campeau. Et il apprenait comment faire de l'argent en achetant et en revendant des terrains.

La première fois que je l'ai rencontré, je crois que c'est en 1975, à L'Île-Bizard (eh oui!). C'était à l'époque un territoire largement inoccupé. M. Campeau venait d'y acquérir un immense territoire et avait l'intention de le couvrir d'unifamiliales. Il avait convoqué une conférence de presse pour annoncer le projet.

En présentant ses plans et ses maquettes, M. Campeau devait d'ailleurs déclencher l'hilarité générale en déclarant: «L'Île-Bizard est une île; comme vous pouvez le constater, elle est entourée d'eau.»

Bon, pas très habile communicateur, peut-être, mais quel pif des affaires! C'était, évidemment, bien avant sa désastreuse aventure dans le commerce de détail aux États-Unis.

Entre-temps, M. Blanchet, devenu bras droit de Robert Campeau, va vite réaliser à son propre compte une petite fortune dans l'immobilier.

En 1981, Mme Marois se lance en politique active; élue députée de La Peltrie, elle accède aussitôt au Conseil des ministres de René Lévesque.

Le couple est alors au début de la trentaine et est déjà multimillionnaire.

Claude Blanchet devient à son tour un personnage public deux ans plus tard. En 1983, Louis Laberge lance le Fonds de solidarité FTQ. Dans toute la mouvance syndicalo-péquiste, Claude Blanchet est à peu près le seul à avoir fait fortune dans le secteur privé, et c'est tout naturellement à lui qu'on fait appel pour devenir le premier président du Fonds.

Tout généreux puissent-ils être, les salaires de ministre, ou de président du Fonds de la FTQ, ou de président de la Société générale de financement (poste que M. Blanchet occupera avec moins de succès qu'à la FTQ) sont largement insuffisants pour assurer le financement d'une propriété de 3 millions, et les frais (taxes, assurances, entretien) qui viennent avec.

Bon. Claude Blanchet a réussi en affaires. Il a fait beaucoup d'argent. Il a acheté un manoir qui correspond à ses moyens, C'est permis, non?

Tout cela ne contrevient à aucune loi et jusqu'à nouvel ordre, ce n'est pas un crime que de profiter de l'argent légitimement gagné. C'est même une bonne chose: plus une société compte de gens riches, plus elle s'enrichit collectivement.

Pourtant, les tribunes libres de ces derniers jours ne dérougissent pas. Que le règne de notre Marie-Antoinette québécoise commence! Dame de la haute! Grande bourgeoise! Le petit Versailles de Pauline!

C'est ce que je disais: une relation malsaine avec l'argent.

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/ ... INFORMER02



Je suis d'accord avec cet article. J'en ai rien a foutre de sa fortune. Si elle a été aquise légalement.
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Beppo
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Message par Beppo »

.anthurium.  a écrit

Je suis d'accord avec cet article. J'en ai rien a foutre de sa fortune. Si elle a été aquise légalement.


Tu en doutes?



Au plaisir!


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Message par jumbo »

Beppo  a écrit

Tu en doutes?


Et toi?  

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??


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Message par Beppo »

Non. Je n'en doute pas l'ombre d'une seconde. Il nous appartient d'en faire la preuve dans notre système et à date personne n'a attaqué la crédibilité de Claude Blanchet ni de Pauline Marois. Il est innocent jusqu'à preuve du contraire... Pouvons-nous prouver le contraire?



Au plaisir!


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Message par Gillo »

Un "CSI ile Bizarre" mettant en vedette l'hélicoptère TVA?
[img]http://www.ledetracteur.com/wp-content/telechargements/2010/04/claude_robinson.jpg[/img]
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Message par InFoManII »

L'émission "Infoman" nous promet un nouveau "scoop" cette semaine sur le domaine royal de Madame Marois... j'ai hâte de voir !







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