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Publié : sam. août 25, 2007 7:41 pm
par Gillo
Fabine  a écritJe lis toutes les interventions qui sont vraiement intéressantes. j'y vois une conclusion qui, quand même ne me rassure pas.

En fait nous sommes à discuter que si nous ne sommes parfait bilingue ou au minimum nous n'avons une très bonne connaissance de cette langue nous n'avons aucun avenir.

Je répondrais à cette affirmation que si c'est vraiment le cas et bien la loi 101 est impérative. Car comment tous les travailleurs du québec auraient l'obligation de parler parfaitement l'anglais si le Québec est francophone?

Je peux comprendre que l'anglais est essentiel pour ceux qui ont à négocier ou travailler avec l'extérieur. Mais entre nous, qu'elle est cette pseudo exigeance? Pourquoi un québecois aurait l'obligation de parler un parfait anglais dans sa boutique de vêtement, dans son épicerie, dans sa caisse populaire de sa ville, dans son école, dans son dépanneur. En fait dans tous les domaines où son intervention se limite au Québec, si le Québec est francophone?

Je comprend très bien que d'être bilingue est un atout pour quelqu'un qui doit négocier avec des marchés extérieurs, et je suis pour des incitatifs pour acquérir des connaissances dans ce sens tout comme c'est un atout d'avoir un diplôme universitaire et même une maîtrise ou un doctorat.

Par contre dans la vie de tous les jours, pour nos gestes quotidien, dans notre milieu de travail, dans nos communication avec d'autres québecois, pourquoi l'anglais serait essentiel si nous somme officiellement francophone?

Si les français peuvent vivre en français pourquoi nous ne le pourrions pas? Quel est la différence? Eux aussi ont à vivre avec la mondilalisation. Alors, que font-ils? Ceux qui ont à travailler à l'extérieur prennent les moyens pour apprendre l'anglais et les autres vivent très bien sans.

Ça me fait peur de savoir ou d'entendre que même si tu passeras ta vie à Dolbeau ou Rimouski ou Lévis ou Alma ou Longueuil à travailler et faire une belle vie à travailler dans n'importe quel entreprise de service consacrée à ton environnement feras de toi un citoyen de 2ième classe.

Le Québec est francophone et doit le demeurer tout comme les Allemands parlent allemand. Ce n'est pas normal que tous les québecois sans exeception doivent parler un parfait anglais. Il y a un problème à se faire dire que si tu n'est pas parfait bilingue que tu ne vaux rien.

Et pourquoi qu'à Montréal il faudrait parler plus anglais qu'ailleur? Parce qu'il y a plus d'immigrants qui ne parlent pas français? C'est quoi la joke? Je travaille à Montréal, mon secteur est le Québec, alors c'est quoi le problème d'être parfaitement bilinque et d'avoir à discuter avec des québecois? Je comprend pour certains de mes confrères de travail qui ont à travailler avec des gens de Toronto ou d'ailleurs mais moi ou l'autre qui ne fait qu'affaire au Québec......

De toute façon nous ne sommes pas sortis du bois car aujourd'hui de parler anglais n'est pas le must, dans plusieurs offres d'emploi une troisième langue est un atout... et l'atout est le gros lot. Cafaque nous sommes de toute façon out en autant que nous laissons faire......


 

Publié : sam. août 25, 2007 7:42 pm
par Soleil47
Pour être plus claire, je n'ai jamais prétendu que si nous n'avons pas une très bonne connaissance de l'anglais, nous n'avions aucun avenir, je dis plutôt que cela aide énormément dans la recherche d'emploi, puisque même à Montréal, tu te fais demander d'être bilingue et dans plusieurs entreprises de St-Hyacinthe aussi; ce ne sont pas tous les employeurs, bien entendu, mais il y en a de plus en plus.

Citation :Ca me fait peur de savoir ou d'entendre que même si tu passeras ta vie à Dolbeau ou Rimouski ou Lévis ou Alma ou Longueuil à travailler et faire une belle vie à travailler dans n'importe quel entreprise de service consacrée à ton environnement feras de toi un citoyen de 2ième classe. Et je n'ai jamais voulu insinuer cela non plus.


Citation :Le Québec est francophone et doit le demeurer tout comme les Allemands parlent allemand. Ce n'est pas normal que tous les québecois sans exeception doivent parler un parfait anglais. Il y a un problème à se faire dire que si tu n'est pas parfait bilingue que tu ne vaux rien.Je ne pense pas que c'est ce que les gens pensent: que si tu n'es pas parfait bilingue, tu ne vaux rien; mais si tu te débrouilles très bien en anglais, c'est un atout de plus en ta faveur. --Message edité par Soleil47 le 2007-08-26 01:43:08--

Publié : sam. août 25, 2007 7:49 pm
par Fabine
Soleil47  a écritPour être plus claire, je n'ai jamais prétendu que si nous n'avons pas une très bonne connaissance de l'anglais, nous n'avions aucun avenir, je dis plutôt que cela aide énormément dans la recherche d'emploi, puisque même à Montréal, tu te fais demander d'être bilingue et dans plusieurs entreprises de St-Hyacinthe aussi; ce ne sont pas tous les employeurs, bien entendu, mais il y en a de plus en plus.

Citation :Ca me fait peur de savoir ou d'entendre que même si tu passeras ta vie à Dolbeau ou Rimouski ou Lévis ou Alma ou Longueuil à travailler et faire une belle vie à travailler dans n'importe quel entreprise de service consacrée à ton environnement feras de toi un citoyen de 2ième classe. Et je n'ai jamais voulu insinuer cela non plus.


Citation :Le Québec est francophone et doit le demeurer tout comme les Allemands parlent allemand. Ce n'est pas normal que tous les québecois sans exeception doivent parler un parfait anglais. Il y a un problème à se faire dire que si tu n'est pas parfait bilingue que tu ne vaux rien.Je ne pense pas que c'est ce que les gens pensent: que si tu n'es pas parfait bilingue, tu ne vaux rien; mais si tu te débrouilles très bien en anglais, c'est un atout de plus en ta faveur.  

C'est difficile quelque fois dans l'écrit. Je comprend ce que tu veux dire aussi. D'ailleurs j'insite beaucoup ma fille a acquérir de bonnes connaissances en anglais et elle se débrouille pas mal.

C'est vrai que c'est un très gros atout de bien parler anglais pour les employeurs mais je maintiens que ce n'est pas normal cette exigeance à tout prix de parler anglais quand bien souvent ce ne devrait pas être nécessaire dans un milieu supposément entièrement francophone. C'est surtout cela que je voulais soulevé.

Publié : dim. août 26, 2007 3:51 am
par Beppo
Fabine  a écritJe lis toutes les interventions qui sont vraiement intéressantes. j'y vois une conclusion qui, quand même ne me rassure pas.

En fait nous sommes à discuter que si nous ne sommes parfait bilingue ou au minimum nous n'avons une très bonne connaissance de cette langue nous n'avons aucun avenir.

Je répondrais à cette affirmation que si c'est vraiment le cas et bien la loi 101 est impérative. Car comment tous les travailleurs du québec auraient l'obligation de parler parfaitement l'anglais si le Québec est francophone?

Je peux comprendre que l'anglais est essentiel pour ceux qui ont à négocier ou travailler avec l'extérieur. Mais entre nous, qu'elle est cette pseudo exigeance? Pourquoi un québecois aurait l'obligation de parler un parfait anglais dans sa boutique de vêtement, dans son épicerie, dans sa caisse populaire de sa ville, dans son école, dans son dépanneur. En fait dans tous les domaines où son intervention se limite au Québec, si le Québec est francophone?

Je comprend très bien que d'être bilingue est un atout pour quelqu'un qui doit négocier avec des marchés extérieurs, et je suis pour des incitatifs pour acquérir des connaissances dans ce sens tout comme c'est un atout d'avoir un diplôme universitaire et même une maîtrise ou un doctorat.

Par contre dans la vie de tous les jours, pour nos gestes quotidien, dans notre milieu de travail, dans nos communication avec d'autres québecois, pourquoi l'anglais serait essentiel si nous somme officiellement francophone?

Si les français peuvent vivre en français pourquoi nous ne le pourrions pas? Quel est la différence? Eux aussi ont à vivre avec la mondilalisation. Alors, que font-ils? Ceux qui ont à travailler à l'extérieur prennent les moyens pour apprendre l'anglais et les autres vivent très bien sans.

Ça me fait peur de savoir ou d'entendre que même si tu passeras ta vie à Dolbeau ou Rimouski ou Lévis ou Alma ou Longueuil à travailler et faire une belle vie à travailler dans n'importe quel entreprise de service consacrée à ton environnement feras de toi un citoyen de 2ième classe.

Le Québec est francophone et doit le demeurer tout comme les Allemands parlent allemand. Ce n'est pas normal que tous les québecois sans exeception doivent parler un parfait anglais. Il y a un problème à se faire dire que si tu n'est pas parfait bilingue que tu ne vaux rien.

Et pourquoi qu'à Montréal il faudrait parler plus anglais qu'ailleur? Parce qu'il y a plus d'immigrants qui ne parlent pas français? C'est quoi la joke? Je travaille à Montréal, mon secteur est le Québec, alors c'est quoi le problème d'être parfaitement bilinque et d'avoir à discuter avec des québecois? Je comprend pour certains de mes confrères de travail qui ont à travailler avec des gens de Toronto ou d'ailleurs mais moi ou l'autre qui ne fait qu'affaire au Québec......

De toute façon nous ne sommes pas sortis du bois car aujourd'hui de parler anglais n'est pas le must, dans plusieurs offres d'emploi une troisième langue est un atout... et l'atout est le gros lot. Cafaque nous sommes de toute façon out en autant que nous laissons faire......

Vous exprimez parfaitement ce que je ressens, madame.

Merci!
 

Publié : dim. août 26, 2007 3:59 am
par Lison48
Fabine  a écritJe lis toutes les interventions qui sont vraiement intéressantes. j'y vois une conclusion qui, quand même ne me rassure pas.

En fait nous sommes à discuter que si nous ne sommes parfait bilingue ou au minimum nous n'avons une très bonne connaissance de cette langue nous n'avons aucun avenir.

Je répondrais à cette affirmation que si c'est vraiment le cas et bien la loi 101 est impérative. Car comment tous les travailleurs du québec auraient l'obligation de parler parfaitement l'anglais si le Québec est francophone?

Je peux comprendre que l'anglais est essentiel pour ceux qui ont à négocier ou travailler avec l'extérieur. Mais entre nous, qu'elle est cette pseudo exigeance? Pourquoi un québecois aurait l'obligation de parler un parfait anglais dans sa boutique de vêtement, dans son épicerie, dans sa caisse populaire de sa ville, dans son école, dans son dépanneur. En fait dans tous les domaines où son intervention se limite au Québec, si le Québec est francophone?

Je comprend très bien que d'être bilingue est un atout pour quelqu'un qui doit négocier avec des marchés extérieurs, et je suis pour des incitatifs pour acquérir des connaissances dans ce sens tout comme c'est un atout d'avoir un diplôme universitaire et même une maîtrise ou un doctorat.

Par contre dans la vie de tous les jours, pour nos gestes quotidien, dans notre milieu de travail, dans nos communication avec d'autres québecois, pourquoi l'anglais serait essentiel si nous somme officiellement francophone?

Si les français peuvent vivre en français pourquoi nous ne le pourrions pas? Quel est la différence? Eux aussi ont à vivre avec la mondilalisation. Alors, que font-ils? Ceux qui ont à travailler à l'extérieur prennent les moyens pour apprendre l'anglais et les autres vivent très bien sans.

Ça me fait peur de savoir ou d'entendre que même si tu passeras ta vie à Dolbeau ou Rimouski ou Lévis ou Alma ou Longueuil à travailler et faire une belle vie à travailler dans n'importe quel entreprise de service consacrée à ton environnement feras de toi un citoyen de 2ième classe.

Le Québec est francophone et doit le demeurer tout comme les Allemands parlent allemand. Ce n'est pas normal que tous les québecois sans exeception doivent parler un parfait anglais. Il y a un problème à se faire dire que si tu n'est pas parfait bilingue que tu ne vaux rien.

Et pourquoi qu'à Montréal il faudrait parler plus anglais qu'ailleur? Parce qu'il y a plus d'immigrants qui ne parlent pas français? C'est quoi la joke? Je travaille à Montréal, mon secteur est le Québec, alors c'est quoi le problème d'être parfaitement bilinque et d'avoir à discuter avec des québecois? Je comprend pour certains de mes confrères de travail qui ont à travailler avec des gens de Toronto ou d'ailleurs mais moi ou l'autre qui ne fait qu'affaire au Québec......

De toute façon nous ne sommes pas sortis du bois car aujourd'hui de parler anglais n'est pas le must, dans plusieurs offres d'emploi une troisième langue est un atout... et l'atout est le gros lot. Cafaque nous sommes de toute façon out en autant que nous laissons faire......


         

Publié : dim. août 26, 2007 5:49 am
par peppermintpatty
Fabine,
Vous avez clairement exprimer une opinion qui est le gros bon sens.
On enseigne l'anglais aux enfants a partir de la premiere année maintenant, et avec un minimum d'effort, ils atteindront le niveau de bilinguisme qui leur conviendra.
Donc, pas besoin d'utiliser toutes sortes de subterfuges pour contourner une loi avec laquelle 9 québécois sur 10 sont d'accord.

Je reviens à cette constatation que j'ai faite récemment de jeunes enfants francophones fréquentant une école privé anglaise et qui, entre eux, a la maison, parlent anglais.

J'ai de plus un couple d'amis francophones dont les 2 enfants, maintenant adultes, ne se parle qu'en anglais entre eux, parce qu'ayant fréquenté l'école anglaise privée, les parents ayant les moyens financiers de le faire.
Ils ont meme parfois de la difficulté a trouver des mots en francais pour s'exprimer.

Il y a des anglophones pour qui la connaissance du francais est une fierté, et ils ont bien raison.
Il y a aussi d'un autre coté des francophones pour qui l'acquisition d'une base solide de leur langue d'origine les embete.


Publié : dim. août 26, 2007 5:55 am
par Puce28
Fabine  a écritJe lis toutes les interventions qui sont vraiement intéressantes. j'y vois une conclusion qui, quand même ne me rassure pas.

En fait nous sommes à discuter que si nous ne sommes parfait bilingue ou au minimum nous n'avons une très bonne connaissance de cette langue nous n'avons aucun avenir.

Je répondrais à cette affirmation que si c'est vraiment le cas et bien la loi 101 est impérative. Car comment tous les travailleurs du québec auraient l'obligation de parler parfaitement l'anglais si le Québec est francophone?

Je peux comprendre que l'anglais est essentiel pour ceux qui ont à négocier ou travailler avec l'extérieur. Mais entre nous, qu'elle est cette pseudo exigeance? Pourquoi un québecois aurait l'obligation de parler un parfait anglais dans sa boutique de vêtement, dans son épicerie, dans sa caisse populaire de sa ville, dans son école, dans son dépanneur. En fait dans tous les domaines où son intervention se limite au Québec, si le Québec est francophone?

Je comprend très bien que d'être bilingue est un atout pour quelqu'un qui doit négocier avec des marchés extérieurs, et je suis pour des incitatifs pour acquérir des connaissances dans ce sens tout comme c'est un atout d'avoir un diplôme universitaire et même une maîtrise ou un doctorat.

Par contre dans la vie de tous les jours, pour nos gestes quotidien, dans notre milieu de travail, dans nos communication avec d'autres québecois, pourquoi l'anglais serait essentiel si nous somme officiellement francophone?

Si les français peuvent vivre en français pourquoi nous ne le pourrions pas? Quel est la différence? Eux aussi ont à vivre avec la mondilalisation. Alors, que font-ils? Ceux qui ont à travailler à l'extérieur prennent les moyens pour apprendre l'anglais et les autres vivent très bien sans.

Ça me fait peur de savoir ou d'entendre que même si tu passeras ta vie à Dolbeau ou Rimouski ou Lévis ou Alma ou Longueuil à travailler et faire une belle vie à travailler dans n'importe quel entreprise de service consacrée à ton environnement feras de toi un citoyen de 2ième classe.

Le Québec est francophone et doit le demeurer tout comme les Allemands parlent allemand. Ce n'est pas normal que tous les québecois sans exeception doivent parler un parfait anglais. Il y a un problème à se faire dire que si tu n'est pas parfait bilingue que tu ne vaux rien.

Et pourquoi qu'à Montréal il faudrait parler plus anglais qu'ailleur? Parce qu'il y a plus d'immigrants qui ne parlent pas français? C'est quoi la joke? Je travaille à Montréal, mon secteur est le Québec, alors c'est quoi le problème d'être parfaitement bilinque et d'avoir à discuter avec des québecois? Je comprend pour certains de mes confrères de travail qui ont à travailler avec des gens de Toronto ou d'ailleurs mais moi ou l'autre qui ne fait qu'affaire au Québec......

De toute façon nous ne sommes pas sortis du bois car aujourd'hui de parler anglais n'est pas le must, dans plusieurs offres d'emploi une troisième langue est un atout... et l'atout est le gros lot. Cafaque nous sommes de toute façon out en autant que nous laissons faire......

Publié : dim. août 26, 2007 1:37 pm
par geneviève-2
Citation :30e anniversaire de la Loi 101
Vibrants hommages
Presse Canadienne (PC)  
26/08/2007 17h43  




Une longue marche partie du métro Mont-Royal s'est terminée au coin des rues Sherbrooke et Saint-Urbain.  

© Peter McCabe (PC)  





L'ex-premier ministre du Québec Bernard Landry et le député de Borduas à l'Assemblée nationale, Pierre Curzi, ont livré un vibrant hommage à la Loi 101, dimanche, lors d'un rassemblement pour souligner le 30e anniversaire de l'adoption de cette mesure législative mise de l'avant par Camille Laurin.
Devant des centaines de manifestants, plusieurs militants sont venus prononcer des discours vantant les mérites de la Loi 101 et la nécessité de protéger son héritage par tous les moyens, y compris l'indépendance du Québec. Parmi eux, notons le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, la député bloquiste Maria Mourani, le dramaturge Jean-Claude Germain, les syndicalistes Réjean Parent, René Roy et Claudette Carbonneau, ainsi que le président général de la Société Saint-Jean-Baptiste, Jean Dorion.

Ce sont toutefois MM. Curzi et Landry qui ont livré les plus vibrants hommages à la langue française, au sens profond de la loi, ainsi qu'à la protection du fait français au Québec.

C'est le Mouvement Montréal français qui avait organisé ce rassemblement, précédé d'une longue marche partie du métro Mont-Royal pour se terminer au coin des rues Sherbrooke et Saint-Urbain.