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Publié : mar. sept. 19, 2006 7:28 pm
par Soleil47
LeeLou a écritTqs il en parle en ce moment :
Les parents du jeune de 15 ans ne se sont pas présentés hier ni aujourdhui , donc le juge a fait reporté la comparution ,.
L avocat a appellé les parents sans aucune réponse a son appel .....
C est ben weird ca
Sa soeur : mes parents ne sont pas venu parce que c est ca marde a mon frere , il a 15 il est assez vieux pour s arranger et subir les conséquences .
AYOYE! pas croyable que des parents d'un jeune de 15 ans réagissent ainsi.
Les cheveux viennent de me défriser
Publié : mer. sept. 20, 2006 12:56 am
par lucide
tipet a écritBravo les parents
À moins d'un drame épouvantable, me semble que tu t'arranges pour te présenter en cour quand ton fils a fait une connerie de même!
Mais nous n'avons pas toute l'histoire...
Peut-être que le garcon n'est pas à sa première connerie et qu'ils jugent qu'un plus long délai va l'aider à réfléchir....
en fait ce que j'ai compris leur absence fait que le garcon reste incarcéré..... s'être présenté fait qu'il aurait payé la caution et qu'il serait ressorti avec l'obligation des parents de le surveiller... ils le connaissent peut-être assez bien pour savoir qu'il aurait pu à ce moment faire une plus grosse connerie, fuguer etc..... et si il commet une gaffe on les accusera.
Peut-être avait t'ils besoin de temps pour trouver aide et support ...
Il me semble que c'est une situation assez déroutante pour des parents surtout apres la tragédie de Dawson.
Simplement ne pas trop savoir comment réagir ou prendre la bonne décision fait pas il me semble obligatoirement de si mauvais parents, ils faudraient peut être leur laisser une chance de s'expliquer.
Publié : mer. sept. 20, 2006 2:13 am
par Mimichouette
lucide je suis pas mal d'accord avec toi dans le fond
on connait pas toute l'histoire
peut-être bien qu'en effet ils veulent y donner une leçon ou y savent qui peuvent pas s'en rendre garrants
mais y a aussi la possibilité que le jeune ait été pas mal toujours laisser à lui-même
on le sait pas et je crois qui faut faire attention avant de lancer des pierres a ses parents la
Publié : mer. sept. 20, 2006 2:17 am
par tipet
lucide a écrit
Mais nous n'avons pas toute l'histoire...
Peut-être que le garcon n'est pas à sa première connerie et qu'ils jugent qu'un plus long délai va l'aider à réfléchir....
en fait ce que j'ai compris leur absence fait que le garcon reste incarcéré..... s'être présenté fait qu'il aurait payé la caution et qu'il serait ressorti avec l'obligation des parents de le surveiller... ils le connaissent peut-être assez bien pour savoir qu'il aurait pu à ce moment faire une plus grosse connerie, fuguer etc..... et si il commet une gaffe on les accusera.
Peut-être avait t'ils besoin de temps pour trouver aide et support ...
Il me semble que c'est une situation assez déroutante pour des parents surtout apres la tragédie de Dawson.
Simplement ne pas trop savoir comment réagir ou prendre la bonne décision fait pas il me semble obligatoirement de si mauvais parents, ils faudraient peut être leur laisser une chance de s'expliquer.
C'est encore pire s'ils sont pas venus pour ça ! Aye, il a 15 ans le jeune, pas 25 comme Gills.
Pour moi, il n'y a pas d'excuses valables pour ne pas être là quand ton fils fait une connerie pareille. À moins d'une circonstance hors de contrôle (accident, mortalité ou autre).
La responsabilité parentale elle est où? Il est mineur le jeune.
Publié : mer. sept. 20, 2006 2:23 am
par LeeLou
Les laisser s'expliquer ...... bien ce matin dans le journal ca dit quils travaillent .... ca en dit long .... s'ils avaient voulu s'expliquer ils l'auraient fait lors des appels de l'avocat , du juge et de je ne sais qui encore.... Jsais pas mais mon fils se ferait arreté , quil soit pas a son premier mauvais coup ou que ce soit son premier bien j'irai tout simplement,c'est ma place ,mon enfant,il a besoin d'aide pour en etre rendu la .
La soeur disait aussi hier avoir remarqué des changements chez son frere , quand les parents , la mere a commencer a travailler et que le pere est retourné a l'école .
J'ai bien plus l'impression qu'il cherchait un moyen d'avoir de l'attention , un appel a l'aide ...... qui se trouve finalement sans réponse ....
Faut peut etre pas sauter au conclusion ,mais avant de penser a punir ou donner une lecon me semble que d'un premier temps si ton enfant t'inquiète le moindrement tu veux savoir pourquoi ,...... et s'il a deja fait des choses pas correct et que c est effectivement une lecon quil tente de lui donner ....Je trouve que ce n est pas une lecon a donner ... je ne dit pas de dire ah ben c est correct .... non il y a quelque chose qui se passe avec lui et on va trouver quoi et surtout quoi faire ....
Publié : mer. sept. 20, 2006 2:29 am
par LeeLou
Et ca c est l'autre jeune (19 ans)
Shawinigan
Une mauvaise blague qui s'avère coûteuse
À Shawinigan, Guy Junior Caron, 19 ans, fait face à la justice parce qu'il s'est retrouvé avec une carabine à plomb non chargée à proximité de l'école Val-Mauricie.
Ses menaces à l'endroit d'un membre du personnel de l'école secondaire ont été prises au sérieux.
Mardi, Guy Junior Caron a été mitraillé par les caméras pour un geste qui a mis tout le monde sur les dents.
Quatre chefs sont déposés: utilisation d'une arme à dessein dangereux, avoir camouflé une arme, menaces et bris de probation.
Son avocat n'est même pas surpris qu'il ne soit pas remis en liberté en attendant la tenue de son enquête.
Guy Junior Caron s'est déjà retrouvé sur les terrains de l'école. La semaine dernière, on l'a même expulsé. Il aurait menace le surveillant.
Le jeune homme n'est pas un enfant de choeur. Il a plusieurs antécédents judiciaires. Plusieurs élèves de Val-Mauricie le connaissent, mais peu le craignent.
Guy Junior Caron reviendra en cour, jeudi, pour son enquête sur remise en liberté.
Publié : mer. sept. 20, 2006 4:14 am
par LeeLou
Comparution de punchblades
Ses parents ne se sont pas présentés
David Santerre
Le Journal de Montréal
20/09/2006 09h54
Parce que ses parents sont allés travailler plutôt que d'aller en cour pour le soutenir, l'ado qui a menacé de tuer des étudiants d'une école de Hudson, le week-end dernier, restera détenu au moins jusqu'à jeudi.
Le jeune homme, étudiant de 4e secondaire à l'école Westwood Senior de Hudson, devait subir hier matin son enquête sur remise en liberté, au tribunal de la jeunesse de Valleyfield.
Ses parents absents, la cause a été reportée. La loi est formelle : les parents d'un mineur doivent être présents dans le cas de procédures impliquant un mineur.
Il est accusé d'avoir menacé de causer une tuerie à la Dawson à son école. Menaces qu'il avait publiées sur le même site Web où Kimveer Gill avait manifesté ses intentions meurtrières.
Pour espérer être libéré, l'ado, qui se fait appeler Punchblades sur Internet, devait compter sur la présence de ses parents, et que ceux-ci s'en portent garants.
Fait inusité et infiniment rare, ceux-ci ne se sont jamais présentés à la cour.
«Hier matin, j'avais demandé au père d'être là ce matin», a pourtant expliqué au juge Me Johanne Leduc, avocate de l'ado.
«Ce matin, il (l'accusé) a appelé à la maison et il a parlé à sa soeur, qui lui a dit que ses parents étaient partis travailler», a poursuivi l'avocate. Personne ne sait pourquoi les parents ont agi ainsi.
Abattu et larmoyant
Toujours est-il que le juge Jean Gravel a demandé qu'un avis leur soit envoyé par huissier les intimant d'être au tribunal demain pour le retour de leur fils.
À sa sortie du palais de justice, l'ado, qui vient tout juste de fêter ses 15 ans, un garçon petit et mince, avait les yeux pleins d'eau et l'air abattu à l'idée de retourner en détention.
Un très bon ami de Punchblades contacté hier par le Journal a assuré que son ami n'a que fait une mauvaise blague.
«C'est fou, c'est étrange, mais c'est une blague. Mais il est allé trop loin cette fois», commente Brad, qui le qualifie de «bon gars».
Il s'est dit étonné de l'absence des parents à la cour, car l'accusé aurait une relation plutôt bonne avec eux.
Retour en classe difficile
Il croit que l'éventuel retour en classe de son ami sera très pénible.
«Ça va être dur. Certains jeunes ont peur, et la plupart son fâchés contre lui. Il devrait changer d'école», affirme-t-il.
Hier, la situation revenait tranquillement à la normale au Westwood Senior High School. La plupart des élèves étaient en classe et la Sûreté du Québec a cessé sa surveillance des lieux.
Publié : mer. sept. 20, 2006 4:18 am
par tipet
LeeLou a écritComparution de punchblades
Ses parents ne se sont pas présentés
David Santerre
Le Journal de Montréal
20/09/2006 09h54
Parce que ses parents sont allés travailler plutôt que d'aller en cour pour le soutenir, l'ado qui a menacé de tuer des étudiants d'une école de Hudson, le week-end dernier, restera détenu au moins jusqu'à jeudi.
Le jeune homme, étudiant de 4e secondaire à l'école Westwood Senior de Hudson, devait subir hier matin son enquête sur remise en liberté, au tribunal de la jeunesse de Valleyfield.
Ses parents absents, la cause a été reportée. La loi est formelle : les parents d'un mineur doivent être présents dans le cas de procédures impliquant un mineur.
Il est accusé d'avoir menacé de causer une tuerie à la Dawson à son école. Menaces qu'il avait publiées sur le même site Web où Kimveer Gill avait manifesté ses intentions meurtrières.
Pour espérer être libéré, l'ado, qui se fait appeler Punchblades sur Internet, devait compter sur la présence de ses parents, et que ceux-ci s'en portent garants.
Fait inusité et infiniment rare, ceux-ci ne se sont jamais présentés à la cour.
«Hier matin, j'avais demandé au père d'être là ce matin», a pourtant expliqué au juge Me Johanne Leduc, avocate de l'ado.
«Ce matin, il (l'accusé) a appelé à la maison et il a parlé à sa soeur, qui lui a dit que ses parents étaient partis travailler», a poursuivi l'avocate. Personne ne sait pourquoi les parents ont agi ainsi.
Abattu et larmoyant
Toujours est-il que le juge Jean Gravel a demandé qu'un avis leur soit envoyé par huissier les intimant d'être au tribunal demain pour le retour de leur fils.
À sa sortie du palais de justice, l'ado, qui vient tout juste de fêter ses 15 ans, un garçon petit et mince, avait les yeux pleins d'eau et l'air abattu à l'idée de retourner en détention.
Un très bon ami de Punchblades contacté hier par le Journal a assuré que son ami n'a que fait une mauvaise blague.
«C'est fou, c'est étrange, mais c'est une blague. Mais il est allé trop loin cette fois», commente Brad, qui le qualifie de «bon gars».
Il s'est dit étonné de l'absence des parents à la cour, car l'accusé aurait une relation plutôt bonne avec eux.
Retour en classe difficile
Il croit que l'éventuel retour en classe de son ami sera très pénible.
«Ça va être dur. Certains jeunes ont peur, et la plupart son fâchés contre lui. Il devrait changer d'école», affirme-t-il.
Hier, la situation revenait tranquillement à la normale au Westwood Senior High School. La plupart des élèves étaient en classe et la Sûreté du Québec a cessé sa surveillance des lieux.
J'en reviens pas encore...excusez moi mais des parents qui agissent comme ça, ça me dépasse
Publié : mer. sept. 20, 2006 12:45 pm
par Glugibran
Ce ne serait pas la première fois que des parents ne s'occupent pas de leur enfant. Mais on ne sait pas toute l'histoire...attendons avant de juger.
Publié : mer. sept. 20, 2006 12:50 pm
par LeeLou
Glugibran a écritCe ne serait pas la première fois que des parents ne s'occupent pas de leur enfant. Mais on ne sait pas toute l'histoire...attendons avant de juger.
connaitre quoi ? ton enfant fais de mauvaises choses , la c est un peu plus grave ,il est arreté et tout ce que tu trouve a faire est d aller travailler un lieu d aller voir ton enfant qui viens de faire une grosse betise et qui est possiblement en détresse ..... j ai pas besoin de comprendre ou de connaitre le restant c est déja ben en masse pour moi .
Publié : mer. sept. 20, 2006 1:47 pm
par Mélody28
tipet a écrit
J'en reviens pas encore...excusez moi mais des parents qui agissent comme ça, ça me dépasse
Incompréhensible....
Publié : mer. sept. 20, 2006 4:14 pm
par Mélody28
Écoles québécoises
Les menaces des jeunes se multiplient
Le drame de Dawson semble malheureusement avoir inspiré des jeunes dans la région de Québec.
Mercredi on a eu affaire à deux autres cas de menaces, dans deux écoles différentes de la région de la Vieille Capitale, soit l'école Le Relais de Donnacona et le Québec High School.
Il semble qu'on prenne ces menaces très au sérieux, puisque les auteurs ont été menés devant les tribunaux.
Dans le premier cas, un élève de 17 ans aurait inscrit des menaces sur son bureau à l'endroit des enseignants et de ses compagnons en faisant référence au drame du Collège Dawson.
Dans l'autre, un adolescent de 15 ans aurait lui aussi proféré des menaces de mort.
Les deux jeunes seront détenus jusqu'au moment de leur comparution.
Même chose du côté de Longueuil
Des incidents semblables ont aussi eu lieu à Longueuil. Deux jeunes âgés de 12 et 15 ans qui ne se connaissent pas et qui fréquentent les écoles Heritage et Centennial ont été arrêtés par les policiers.
L’un d’eux a déclaré «Je veux faire du ménage!», tandis que l’autre a dit «J’ai 41 balles: 40 pour les autres et une pour moi».
Ces propos se sont rendus aux oreilles de la direction qui a contacté la police. Des accusations ont été portées contre les deux jeunes. Ils comparaîtront jeudi à Longueuil.
Publié : mer. sept. 20, 2006 4:21 pm
par LeeLou
Mélody28 a écritÉcoles québécoises
Les menaces des jeunes se multiplient
Le drame de Dawson semble malheureusement avoir inspiré des jeunes dans la région de Québec.
Mercredi on a eu affaire à deux autres cas de menaces, dans deux écoles différentes de la région de la Vieille Capitale, soit l'école Le Relais de Donnacona et le Québec High School.
Il semble qu'on prenne ces menaces très au sérieux, puisque les auteurs ont été menés devant les tribunaux.
Dans le premier cas, un élève de 17 ans aurait inscrit des menaces sur son bureau à l'endroit des enseignants et de ses compagnons en faisant référence au drame du Collège Dawson.
Dans l'autre, un adolescent de 15 ans aurait lui aussi proféré des menaces de mort.
Les deux jeunes seront détenus jusqu'au moment de leur comparution.
Même chose du côté de Longueuil
Des incidents semblables ont aussi eu lieu à Longueuil. Deux jeunes âgés de 12 et 15 ans qui ne se connaissent pas et qui fréquentent les écoles Heritage et Centennial ont été arrêtés par les policiers.
L’un d’eux a déclaré «Je veux faire du ménage!», tandis que l’autre a dit «J’ai 41 balles: 40 pour les autres et une pour moi».
Ces propos se sont rendus aux oreilles de la direction qui a contacté la police. Des accusations ont été portées contre les deux jeunes. Ils comparaîtront jeudi à Longueuil.
jviens d entendre ca aux nouvelles.... il disait 3 jeunes a québec ont comparu aujourdhui , il parle que de 2 dans ton article .... ca pas de maudit bon sens .Il disait quil y en a 1 , celui de 15 ans dont les parents se sont pas présenté je crois va avoir un suivi psychologique car il en aurait besoin ca n irait pas bien du tout ....
Ca en prenait un seul ...... pour que les autres sortent de l'ombre bah ca me rends triste mais aussi je me dit ils sont sorti de l'ombre sans dégats et auront (sti jle souhaite) l'aide nécéssaire .
Publié : mer. sept. 20, 2006 5:50 pm
par Sunny
Je demeure en Beauce et le directeur de la Polyvalente de ma fille a dit hier soir à la réunion de parents qu'un jeune de l'École aurait aussi fait des menaces sur internet.
Une enquête a été fait...
Publié : jeu. sept. 21, 2006 4:33 am
par tuberale
RÉGION DE QUÉBEC
Deux autres élèves accusés de menaces
Jean-François Néron
Le Soleil
Québec
Ce n'est pas un, mais trois élèves de polyvalentes de la grande région de Québec qui sont maintenant accusés d'avoir proféré des menaces envers leur école respective, les élèves et le personnel enseignant. L'effet d'entraînement de la tuerie de Dawson devient évident. Dans ce contexte, des mesures répressives musclées ont été prises.
Jamais, avant hier, le Tribunal de la jeunesse de Québec n'avait entendu tant de causes pour un crime de même nature. À l'affaire déjà médiatisée concernant des menaces proférées par un élève de 17 ans de l'école Samuel-de-Champlain de Beauport s'ajoute les cas de deux autres ados, à Québec et à Donnacona.
Le 15 septembre, deux jours après le meurtre d'Anastasia de Sousa par Kimveer Gill au Collège Dawson à Montréal, un élève de 16 ans de Quebec High School (QHS) écrivait sur son bureau en classe son intention de tuer élèves et enseignants.
«On a reçu un appel le 18 septembre de la direction de l'école. Les menaces ont été prises au sérieux. Le jeune est connu pour avoir des troubles de comportement», explique l'agente Sandra Dion, de la police de Québec.
C'est la première fois qu'un incident du genre se produit à QHS, indique la directrice adjointe. «C'est vraiment un cas isolé», dit Cathleen Scott, qui y voit un lien avec les événements survenus à Dawson, en raison de la «proximité des faits». «C'est sûr qu'on est plus vigilants depuis la semaine dernière», ajoute-t-elle.
Les parents de l'école seront contactés demain et des mesures seront mises en place pour rassurer les élèves. Jusqu'à maintenant, la direction était restée très discrète sur cette arrestation, ne voulant pas ébruiter l'affaire.
Lors de sa comparution, le jeune homme a été formellement accusé d'avoir proféré des menaces de mort aux élèves et au personnel de QHS. Il a enregistré un plaidoyer de non-culpabilité. La procureure de la Couronne, Lucie Bernard, s'est opposée à la remise en liberté de l'accusé. «Certains éléments laissent croire à sa dangerosité. Il est déjà suivi en pédopsychiatrie», a-t-elle expliqué à la juge Andrée Bergeron. L'adolescent devra subir une évaluation psychiatrique. Il reviendra en cour en octobre.
À Donnacona
Les 18 et 19 septembre, pendant qu'étaient célébrées les funérailles d'Anastasia, un élève de 15 ans de l'école alternative Le Relais de Donnacona proférait à son tour des menaces de mort contre les élèves et le personnel.
«C'est le jeune qui s'est lui-même livré lorsqu'il a confié ses intentions à une éducatrice. Il la rencontrait à la suite d'un événement mineur qui s'était déroulé», explique le directeur général de la commission scolaire de Portneuf, Simon Julien.
L'éducatrice a prévenu la direction de cet aveu surprenant. La police a ensuite été avisée. «On ne peut pas ne pas agir sur une question comme ça. Il avait le nom de personnes précises», se désole le dg, qui vit sa première situation du genre. «On ne sait pas jusqu'à quel point le jeune est capable de voir les conséquences d'une dénonciation comme celle-ci. Mais Dawson fait que l'approche n'est pas pareille et que la police doit être avisée et qu'il peut y avoir des arrestations et des accusations», prévient-il.
L'adolescent a plaidé non-coupable, hier, à l'accusation d'avoir proféré des menaces de mort aux élèves et au personnel de son école. La procureure Lucie Bernard s'est encore une fois objectée à la remise en liberté du jeune homme. «Dans le contexte de la tuerie (Dawson), d'autres vérifications doivent être faites.» Il revient en cour aujourd'hui pour savoir s'il restera libre pendant les procédures judiciaires.
Menaces de mettre le feu
Enfin, on a pu connaître hier la nature exacte des reproches faits à l'endroit de l'élève de 17 ans de l'école Samuel-de-Champlain de Beauport, qui a plaidé non-coupable. Il a été accusé d'avoir, le 16 septembre, proféré des menaces de brûler, de détruire ou d'endommager son école. Contrairement à ce que certains médias rapportaient jusqu'à présent, il n'est donc pas encore question de menaces de mort dans son cas.
Toutefois, la procureure de la Couronne, Me Bernard, s'est pour une troisième fois objectée à la remise en liberté de l'adolescent. «La police poursuit son enquête dans ce dossier. Elle recueille toujours des témoignages concernant d'autres déclarations de l'accusé», a-t-elle souligné. Ce qui veut dire que d'autres chefs d'inculpation pourraient être portés contre lui d'ici la fin de la semaine. Il reviendra en cour lundi pour subir son enquête sur cautionnement.
Médiatisation blâmée
Invité à fournir des détails sur l'arrestation du jeune de Donnacona, l'agent Richard Gagné, relationniste, a laissé clairement entendre que son organisation ne rendrait public aucun détail de cette affaire.
Selon lui, plus on en parle et plus il y a un effet pervers. «Il y a eu une médiatisation que je qualifierait à outrance, et on voit ce que ça donne. Je considère que d'en parler n'a pas un effet positif», s'exclame-t-il, faisant référence aux cas cités antérieurement.
Avec la collaboration de Daphnée Dion-Viens
Publié : jeu. sept. 21, 2006 10:42 am
par LeeLou
ca entre pas mal dans le sujet meme si ce n est pas le garcon en question ......
Nouveau-Brunswick
Une école secondaire est la cible d'une série de menaces
Presse Canadienne (PC)
21/09/2006 15h41
Des parents d'une école secondaire du Nouveau-Brunswick songent à ne pas envoyer leur enfant à l'école demain en raison d'une série de menaces écrites.
Les jeunes fréquentent l'école secondaire de la municipalité d'Oromocto.
À la Gendarmerie royale du Canada, le porte-parole Claude Tremblay a indiqué qu'une note a été laissée dans une salle de toilettes et une autre à l'extérieur de l'institution. Une lettre avait également été envoyée par la poste. Tous ces documents indiquaient que quelque chose allait survenir à l'école vendredi, une mise en garde que la GRC prend au sérieux.
Selon M. Tremblay, les policiers s'attendaient à ce genre de menaces et mauvaises plaisanteries depuis la fusillade qui a coûté la vie à une étudiante au Collège Dawson à Montréal, au Québec, en plus d'avoir fait 19 blessés.
Soulignons qu'après la fusillade survenue en 1999 à l'école Columbine aux États-Unis, plusieurs menaces du genre avaient été lancées en différents endroits. Les auteurs de ce genre de menaces s'exposent à des accusations même s'il s'agit d'un canular.
Pour sa part, le directeur de l'école Oromocto High School, David McTimoney, a laissé savoir que toutes les précautions ont été prises et demande aux parents de ne pas céder à la panique
Publié : jeu. sept. 21, 2006 10:44 am
par LeeLou
Écoles québécoises
Deux autres établissements reçoivent des menaces
Un adolescent qui clavardait sur Internet mercredi en soirée a reçu un message de menaces sur MSN à l'endroit de la polyvalente le Prélude à Mascouche.
L'auteur affirmait qu'il y aurait une tuerie à la polyvalente ce jeudi. Il demandait que le message soit acheminé à huit autres personnes, sinon il y aurait de fâcheuses conséquences.
La police de Mascouche s’est rendue sur les lieux. Les autorités tentent toujours de retracer l'auteur de ce message.
La police demande aux jeunes qui recevraient par MSN le même type de menaces de faire suivre sans tarder le courriel à l'
adresse.police@villemascouche.qc.ca.
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Une école de Sorel-Tracy a quant à elle été évacuée en fin d'avant-midi jeudi après un appel anonyme à la bombe.
L'appel a été fait à 11h38 et la direction de l'école secondaire Fernand-Lefebvre a rapidement décidé d'évacuer le bâtiment. Les 1750 élèves ont été regroupés au Colisée Cardin, non loin de l'école.
Les policiers de la Sûreté du Québec sont en train de fouiller les lieux. Les cours doivent reprendre normalement vendredi matin.
Publié : jeu. sept. 21, 2006 10:47 am
par LeeLou
Menaces de mort sur Internet
Le jeune devra subir une évaluation psychologique
«Je ne suis pas une mauvaise personne, même si j'ai fait quelque chose de mauvais» a lancé le jeune homme d'allure chétive qui porte le même prénom et le même nom que son père francophone, mais qui ne s'exprime qu'en anglais.
C'est une de ses amies qui l'aurait dénoncé à la police, après qu'il ait, sur Internet, dit que Kimveer Gill était un dieu et menacé de faire la même chose à son école secondaire de Hudson.
Cette fois, ses parents étaient présents en cour, sur ordre du tribunal. Sa mère a d'abord tenté d'expliquer son absence de mardi en prétendant que personne ne l'avait vraiment informée. Ensuite, elle a avoué qu'elle n'a fait aucun effort pour le savoir, étant tellement fâchée, a-t-elle dit, qu'elle voulait se laisser quelques jours pour décanter.
Le jeune a un passé trouble. Deux fois placé en centre d'accueil, il n'accepte pas l'autorité, a-t-elle dit. Sa vie, c'est son ordinateur. Elle a raconté qu'il fut parfois violent. «Il y a six mois, dit sa mère, il m'a frappée violemment, causant un bleu important au bras.»
Le père est ensuite venu témoigner. Il a affirmé que les choses s'amélioraient avec son fils, même s'il a avoué qu'il ne le contrôlait qu'à 20 ou à 30%. Il dit ne pas vraiment se rappeler du bleu que son fils aurait causé sur un des bras de son épouse. Tout de suite, elle, qui était immédiatement derrière, a saisi son sac à main, lui a donné un violent coup dans le dos en lui disant: «Tu t'en souviens!», ce qui a saisi tout le monde dans le tribunal.
La police a saisi l'ordinateur du jeune homme ainsi que des armes de chasse, achetées légalement, mais qui n'étaient pas verrouillées selon les termes de la Loi sur les armes à feu.
Le jeune a dit qu'il n'avait pas besoin d'aide en ce moment. La juge n'est manifestement pas d'accord, pas convaincue non plus que ses parents sont en mesure de le contrôler et de s'assurer qu'il respecte des conditions éventuelles de remise en liberté. Son cas sera évalué par la DPJ.
Le jeune de 15 ans reviendra mercredi prochain devant le tribunal. D'ici là, il restera incarcéré dans un centre de jeunesse.
Publié : sam. sept. 30, 2006 6:18 pm
par LeeLou
Agression / Fusil à plomb
Il tire sur ses camarades
Caroline Roy
Le Journal de Montréal
30/09/2006 10h10
Alors que les écoles sont sur un pied d'alerte plus de deux semaines après la fusillade de Dawson, un adolescent a tiré jeudi sur deux de ses camarades de classe avec un fusil à plomb en face d'une école secondaire de Mascouche.
Le malheureux incident s'est produit à l'heure du dîner, à deux pas de l'école du Coteau sur la rue L'Alizée.
Mickaël et Cédric, 13 ans, mangeaient tranquillement sur le gazon lorsque l'agresseur a tiré un coup dans les airs, avant de viser directement les victimes.
«Il nous montrait clairement son arme. Il avait l'air déterminé. Il a tiré sans hésiter», raconte Mickaël Gagnon, qui a bénéficié hier, tout comme son ami, d'une journée de congé afin de se remettre de ses émotions.
Heureusement, les blessures de deux garçons sont mineures. Mickaël a reçu un plomb dans la main et Cédric, au bas du dos.
La mère de Mickaël est surtout choquée parce que son fils s'est fait agresser sans raison apparente. Elle souligne que son garçon a souvent fait l'objet de railleries en raison de son style «émo».
«Mickaël a les cheveux noirs et longs. Comme tous les» émos «, il est proche de ses émotions. Les» émos «se font souvent traiter de gais. Son agresseur n'aimait pas son style», explique Myriam Vandecasteele.
Chicane
Le conflit entre les trois jeunes hommes a débuté la veille dans l'autobus à la fin des classes.
«Il m'a dit qu'il cherchait la bagarre, raconte Mickaël à propos de son agresseur. J'ai reçu son coup de coude dans le visage. Moi aussi, je lui ai donné un coup de poing et c'est là qu'il m'a couché par terre.»
«Jeudi matin, il ne voulait pas aller à l'école, dit sa mère. Il ne me disait pas pourquoi. Je suis allée le reconduire à l'école au lieu qu'il prenne l'autobus.»
Selon la police, cet événement n'aurait aucun lien avec la tragédie de Dawson. «C'est une altercation entre trois jeunes. L'un d'entre eux a voulu régler la chicane d'une manière impulsive», affirme Céline Saint-André de la police de Mascouche.
Des jeunes influencés
La récente série d'agressions armées et de menaces dans les écoles du Québec a certainement influencé l'adolescent de 16 ans à tirer avec une arme à plomb sur deux élèves.
En entrevue au Journal de Montréal, le psychologue Robert Cadotte estime que les récents événements «augmentent la probabilité d'actes violents».
«Les jeunes prennent leur comportement chez les autres», dit le spécialiste du milieu scolaire.
Pour sa part, la Commission scolaire des Affluents se veut rassurante. «C'est une chicane entre des élèves qui durait depuis quelques jours. Il s'agit d'un événement isolé», dit Michèle Fournier, conseillère en communications de la commission scolaire.
Renvoyé
La direction de l'école du Coteau a pris les grands moyens contre l'élève qui a tiré sur les deux garçons avec une arme à air comprimé. Il a été renvoyé à vie de l'école.
Selon les premières informations, il semble que l'agresseur serait allé chercher le fusil à plomb chez lui à l'heure du dîner. Il ne serait jamais entré à l'école avec l'arme.
Publié : sam. sept. 30, 2006 6:34 pm
par Tibibi
Que serait-il arrivé si le jeune avait reçu le projectile dans un oeil ?