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Publié : mer. mai 10, 2006 3:46 pm
par Chico_Fan
Oui c'est un manque de volonté, parce que quand tu sais que tu vas faire un examen de math... T'étudies avant en conséquence.

Publié : mer. mai 10, 2006 4:25 pm
par Mimichouette
moi quand je vois des résultats comme sa je me demande toujours c'est qui

des médecins y en a de toutes les spécialités que mon gynécologue se rappelle plus exactement toute la phisiologie de l'oeil ces pas grave

faque que le prof d'éduc ou le prof de musique soit cruche en algèbre ou dans les transformations géométrique so what?

esque ces tous les profs qui ont faite ce test la ou juste ceux qui vont enseigner les maths comme les profs de maths au secondaire pis les profs de primaire?

Publié : mer. mai 10, 2006 4:39 pm
par Chico_Fan
Quand on est un prof, c'est une exigence implicite d'avoir les connaissances de BASE dans toutes les matières enseignées. Et aussi de posséder une bonne culture générale.

Est-ce que c'est normal qu'un prof ne soit pas capable d'avoir 75% dans un examen de niveau primaire / début secondaire, peu importe la matière...?

Publié : mer. mai 10, 2006 4:47 pm
par Mimichouette
pour moi ces pas important

pour moi l'important ces que ce soit des adultes responsables donc je m'inquiète pas si je leur confie mes enfants pis le plus important ces qu'ils soient compétents dans la matière qu'ils ont à enseigner

je demande pas à mon gynéco et à mon dentiste ou mon dermatologue d'avoir les mêmes compétences et les mêmes connaissances mes je leur demande d'être très bon dans ce pour quoi je les consulte j'attend la même chose des profs

Publié : mer. mai 10, 2006 4:55 pm
par Fabine
Mimichouette  a écritmoi quand je vois des résultats comme sa je me demande toujours c'est qui

des médecins y en a de toutes les spécialités que mon gynécologue se rappelle plus exactement toute la phisiologie de l'oeil ces pas grave

faque que le prof d'éduc ou le prof de musique soit cruche en algèbre ou dans les transformations géométrique so what?

esque ces tous les profs qui ont faite ce test la ou juste ceux qui vont enseigner les maths comme les profs de maths au secondaire pis les profs de primaire?

La différence entre le médecin qui pratique depuis plusieurs années et l'étudiant qui passe le test est que ce dernier est au cegep puisque c'est un test d'admission à l'Université.

Je suis d'accord avec Chico_Fan. Un peu d'étude de base général est le premier pré-requis avant de passer un examen.

Il y aurait peu être lieu aussi de revoir les programmes au cegep et d'introduire un deux ans général option enseignement tout comme les sciences de la nature avec les options sciences pure et option sciences de la santé.

En fait de ne pas passer l'examen retarde les nouveaux profs car il devront suivre des cours de mise à niveau.

Publié : mer. mai 10, 2006 6:35 pm
par Chico_Fan
Mimichouette  a écritpour moi ces pas important

pour moi l'important ces que ce soit des adultes responsables donc je m'inquiète pas si je leur confie mes enfants pis le plus important ces qu'ils soient compétents dans la matière qu'ils ont à enseigner

je demande pas à mon gynéco et à mon dentiste ou mon dermatologue d'avoir les mêmes compétences et les mêmes connaissances mes je leur demande d'être très bon dans ce pour quoi je les consulte j'attend la même chose des profs

La comparaison n'est pas tellement bonne, parce que la dermatologie, gynécologie ou être dentiste, ce sont des spécialisations... Ce ne sont pas des connaissances de base.

Souvent quand les profs commencent, ils font de la suppléance et ils enseignent toutes les matières, pas juste celle dans laquelle ils se spécialisent. --Message edité par Chico_Fan le 2006-05-11 00:36:54--

Publié : jeu. mai 11, 2006 1:03 am
par Mimichouette
ben ces un problème alors sa

parce que les bacc en enseignement secondaire sont des spécialisations alors ces un non sens de demander a tous de tous maitriser toutes les matières

Publié : jeu. mai 11, 2006 1:37 am
par tipet
Mimichouette  a écritben ces un problème alors sa

parce que les bacc en enseignement secondaire sont des spécialisations alors ces un non sens de demander a tous de tous maitriser toutes les matières

Oui mais il me semble qu'on parle bien d'enseignement primaire ici, non?

tuberale  a écritLES FUTURS PROFS ONT DES LACUNES EN MATHS

La moitié a échoué au test d'entrée de l'UdeM

Marie Allard

La Presse


Les piètres connaissances en mathématiques des futurs profs causent de l'inquiétude. À l'Université de Montréal, la moitié des étudiants admis au baccalauréat en enseignement primaire échouent au test d'entrée en maths.

À l'Université du Québec à Rimouski, 75 % des étudiants échouent et à l'Université du Québec en Outaouais, 15 %. Ces examens portent sur des notions enseignées au primaire et au début du secondaire, visiblement oubliées par les enseignants en herbe.

Les lacunes en français des futurs profs font souvent la manchette, mais «personne ne s'interroge sur leurs compétences en mathématiques, dit Jean-Pierre Charland, vice-doyen à la faculté des sciences de l'éducation de l'UdeM. Au primaire, les maths comptent pourtant pour beaucoup dans une tâche d'enseignant.»

À l'UdeM, 350 étudiants- en enseignement préscolaire et primaire, en adaptation scolaire et en français langue seconde- passent ce test chaque année. Plus de la moitié (180) le coulent, si bien qu'ils doivent s'inscrire à un cours de mise à niveau, que la majorité réussit. «Des gens n'arrivent toutefois pas à se tirer d'affaire et abandonnent ou sont exclus», précise M. Charland.

Il n'y a pas de test d'entrée à l'Université Laval, mais les futurs profs doivent y suivre deux cours de maths en plus des trois cours de didactique des maths. De 30 à 40 étudiants sur 270 ratent le premier cours, qui porte sur l'arithmétique.

«Ceux qui échouent peuvent le reprendre deux fois, dit Hélène Ziarko, directrice du baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire. Malheureusement, il y a eu quelques étudiants qu'on a dû ensuite exclure.»

Il faut dire «qu'un gros pourcentage des étudiants admis» ont fait un cours collégial en sciences humaines sans maths, souligne Mme Ziarko. «Au secondaire, ils semblent avoir développé une allergie aux mathématiques, si bien qu'ils s'empressent de ne pas en faire au cégep, observe-t-elle. On dirait qu'ils découvrent en arrivant ici qu'ils devront enseigner les maths.» Quelques échecs sont également dus aux termes employés, qui peuvent être inconnus des étudiants étrangers, ajoute Yves Melanson, porte-parole de l'Université du Québec en Outaouais (UQO).

À l'automne, 127 étudiants en sciences de l'éducation de l'UQO ont passé le test diagnostique en maths. Seulement 15 % d'entre eux ne l'ont pas réussi (il ne s'agit pas du même test qu'à l'UdeM ou à Rimouski). L'expérience est jugée à ce point concluante qu'à la prochaine rentrée, même les étudiants en arts plastiques et en univers social au secondaire- jusque-là épargnés- devront se soumettre à l'épreuve.



Les étudiants se rattrapent par la suite



À Rimouski, jusqu'à 95 % des étudiants ont échoué au test en 2003 et 2004; la moyenne n'était que de 42 %. L'examen y est particulièrement difficile, puisque l'UQAR fixe la note de passage à 75 %.

«Il vise à évaluer la connaissance et la compréhension que l'étudiant possède des savoirs mathématiques préalables à sa formation à l'enseignement afin, le cas échéant, de compenser ses lacunes», explique Elisabeth Haghebaert, coordonnatrice du Centre d'aide à la réussite de l'UQAR.

Cette année, le quart des étudiants rimouskois l'ont réussi. Les autres n'ont pas à s'inquiéter outre mesure: après deux ans d'études universitaires, seuls 4,8 % échouent toujours. Ce miracle est possible grâce aux nombreuses mesures mises en place pour aider les étudiants: ateliers portant spécifiquement sur leurs lacunes, cours de connaissances en mathématiques, aide par les pairs, etc.

Compte tenu des besoins des commissions scolaires- criants en matière de professeurs de maths- l'UQAR souhaite voir les universités québécoises unir leurs forces. Un test de maths standardisé pourrait être utilisé partout, comme c'est le cas en français. À l'heure actuelle, seules trois des huit universités francophones imposent un test de maths.

«C'est normal qu'il y ait une période de rodage et de réticence au changement, mais on observe très vite une différence d'attitude (chez les étudiants), souligne Mme Haghebaert. Quand les étudiants ont à coeur de bien faire, il faut leur en donner les moyens, quitte à les pousser un peu au départ.»








Lire aussi :
Les questions posées aux futurs profs de primaire
Pas besoin de maths pour décrocher son DES
Superflues, les maths du collégial



http://www.cyberpresse.ca/article/20060 ... ACTUALITES --Message edité par tipet le 2006-05-11 07:39:00--

Publié : jeu. mai 11, 2006 1:20 pm
par Mimichouette
merci tipet sa répond à la question que je posais plus tôt

Publié : jeu. mai 11, 2006 3:49 pm
par Miska
Bonjour,

Je tiens à vous précisez qu'ici à l'UQAR, l'examen de mathématiques n'est pas un test d'admission, mais bien un test diagnostic. L'Université n'encourage pas du tout les étudiants à le réussir, en leur précisant bien que le test cherche à évaluer ce que l'étudiant connaît en mathématiques au moment présent, tout en leur répétant que presque tout le monde va échouer le test (l'an dernier le taux d'échec était de 95%).

Suite à l'examen (qui se déroule durant la première session de cours), si l'étudiant échoue, il a le choix de suivre un cours de 3 crédits (non-contributoires au programme), ou de simplement repasser le test encore et encore. Le test doit être réussit (tout comme le test de français) pour la fin de la 3e année (avant le stage long de la 7e session).

Personnellement, je crois qu'autant le test de français que le test de mathématiques devraient être des tests d'admission au programme (l'étudiant a le droit d'entamer le programme seulement à la suite de la réussite des tests), mais je crois qu'il s'agit d'une chose impossible si l'Université veut garder un taux élevé d'inscrïptions ($$$). En effet, rares sont les gens bons en mathématiques qui se dirigent en éducation préscolaire et enseignement primaire. Quand tu es bon en mathématiques, tu te fais diriger dans d'autres domaines (sciences, administration, etc).

Bien que cela soit malheureux, car les lacunes en mathématiques se traduisent par un enseignement laborieux de celles-ci, je crois, moi aussi, que les qualités d'un bon enseignant du primaire se trouvent ailleurs.

Publié : jeu. mai 11, 2006 4:07 pm
par NetRoll
Renton  a écrit
...bingo...

Le kid qui arrive dans classe le matin...que la veille ses parents se sont chicanés toute la soirée...ou que l'autre a pas déjeuner...ou pire...les 2 dans le fond qui ont les yeux rouges (oui oui j'enseigne au primaire)...y s'en colissent tu eux autres de la loi de la comutati-machin...!?

Reste que ce n'est surtout pas une raison pour niveller la formation d'un futur enseignant vers le bas...mais je répète qu'il y a tellement de facteur en ligne de compte pour devenir un bon enseignant...t'a beau être Einstein...si t'es pas capable d'aller les chercher les kids que t'as devant toi...de piquer leur curiosité...de vulgariser les grandes choses de la vie...t'es pas plus avancé...  

Ce qui m'enrage un peu, c'est que justement, les profs ont tellement de choses "extrascolaires" à tenir compte, que l'enseignement commence à laisser à désirer... Quoique les réformes n'adent pas. Mais bon... les A,B,C au lieu du bon vieux 90%, pas certain que ça améliore les choses... Pis plus de "redoublage" maintenant...

Ce qui me chagrine finalement, c'est que nos enfants n'auront pas assez d'aller à l'école jusqu'à 25 ans, il va leur falloir y rester jusqu'à 30 ans un moment donné...

Publié : ven. mai 12, 2006 2:26 am
par Mimichouette
mes je pense Netroll que les profs serait les premiers a vouloir revenir plus à l'enseignement qu'a gérer tout ce qu'ils ont a gérer depuis quelques années

avec les élèves en difficulté intégrer dans les groupes réguliers de plus ne plus nombreux pis ceux qui maitrisent pas la base mes qui peuvent pas redoubler j'imagine que sa doit faire des fois des classes de 6e année qui sont pas vraiment des classes de 6e année

mais je partage ton inquiétude sur ce que l'école devient et ceux que je crois les principaux responsables c'est les décideurs avec leurs décisions expédier pour sauver de l'argent sur le dos des enfants des parents et des enseignants

Publié : ven. mai 12, 2006 2:40 am
par NetRoll
Oui oui, évidemment, ce n'est pas la faute des profs s'il n'y a pas de resoublage et qu'ils ne notent plus en chiffres, etc.

À mon sens, le problème vient plus du fait que les écoles sont gérées par les commissions scolaires (avec les choses que l'on a entendus dernièrement sur les haut placés qui se pigeaient allègrement dans les fonds), + Le fait que la plupart des gens se fichent carrément des élections scolaires, + Les réformes par dessus réformes des gouvernements.

Moi personnellement, l'histoire qu'un enfant ne doit pas se sentir diminué parce qu'il a eu une moins bonne note qu'un autre... Dans mon cas, ça créait un genre de compétition saine avec les autres de la classe pour savoir qui allait avoir la meilleure note la prochaine fois. Pis ces décisions viennent du ministère de l'éducation.

Publié : ven. mai 12, 2006 2:41 am
par tipet
NetRoll  a écritOui oui, évidemment, ce n'est pas la faute des profs s'il n'y a pas de resoublage et qu'ils ne notent plus en chiffres, etc.

À mon sens, le problème vient plus du fait que les écoles sont gérées par les commissions scolaires (avec les choses que l'on a entendus dernièrement sur les haut placés qui se pigeaient allègrement dans les fonds), + Le fait que la plupart des gens se fichent carrément des élections scolaires, + Les réformes par dessus réformes des gouvernements.

Moi personnellement, l'histoire qu'un enfant ne doit pas se sentir diminué parce qu'il a eu une moins bonne note qu'un autre... Dans mon cas, ça créait un genre de compétition saine avec les autres de la classe pour savoir qui allait avoir la meilleure note la prochaine fois. Pis ces décisions viennent du ministère de l'éducation.

Et entre toi et moi, l'enfant qui avait 40% avant, va se sentir autant diminué avec un D-  

Publié : ven. mai 12, 2006 2:46 am
par NetRoll
tipet  a écrit

Et entre toi et moi, l'enfant qui avait 40% avant, va se sentir autant diminué avec un D-  

Au CEGEP, à un examen de Physique optique ou j'ai inversé les lentilles divergeantes et convergeantes dans mes calculs, j'ai eu un gros 4% (il ne manque pas de chiffres). Le prof a donné ma note à noix haute comme toutes les autres.

Je suis sorti de la classe sur le coup, mais le cours d'après j'étais dans la classe et j'ai dit au prof que j,allais passer son cours, et je l'ai fait.

Anyway, possiblement que ça empêche certains enfants de se sentir diminuer un peu (quoiqu'avec le D-...) Mais ça empêche aussi le contraire, j'ai eu un examen de Maths 205 (encore au CEGEP) où j'ai fait une d.monstration en 1 page 1/2 qui prenait 3 pages aux profs... Ma copie a été signée par le directeur du département de mathématique et le prof a annoncé ma note en classe... c'était kool

Aussi, souvent es profs donnaient les meilleures notes tout haut, et quand ils arrivaient aux notes en bas de 60% (fallait 60% dans mon temps pour passer), il ne disait plus les notes.

Tk... Je trouve ça bien dommage que les notes soient disparues.

Publié : ven. mai 12, 2006 6:11 pm
par Ice*Star
tipet  a écrit

Et entre toi et moi, l'enfant qui avait 40% avant, va se sentir autant diminué avec un D-  

Je suis tellement d'accord! Je suis présentement DANS la réforme comme c'est pas possible... Dans ma tête, si il y en a un qui coule à 50% pis l'autre a 100%... Ça donne D et A, il y a cette "compétition" même à ça!

Puis pour le redoublage, ça rend les élèves encore plus paresseux! Dans ma classe, il y a 6 redoubleurs. Ils veulent passer leur année mais ils se disent: "On s'en fout, on passe de toute façon!". Ça change tout parce que s'il pouvait redoubler encore et encore, ils se forceraient!