La peine de mort,Oui ou Non
- Niko Bellic
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- Niko Bellic
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tipet a écritPour l'ADN Spirullette a raison.
Il y a eu un cas aux nouvelles dernièrement où deux hommes ont fait un test de paternité et le test s'est révélé positif pour les 2 hommes
Dans le cas de la vie d'un homme, je ne crois pas qu'on puisse prendre le risque...
Ouin si c'est vrai,ça change ben des affaires.Mais je suis sceptique.
Il y a eu un cas aux nouvelles dernièrement où deux hommes ont fait un test de paternité et le test s'est révélé positif pour les 2 hommes
Dans le cas de la vie d'un homme, je ne crois pas qu'on puisse prendre le risque...
Ouin si c'est vrai,ça change ben des affaires.Mais je suis sceptique.
7. Les tests d'ADN sont-ils précis?
Lors d'un test de paternité, d'immigration ou de succession, la précision lors d'une " exclusion " ( i.e. lorsque que le lien de filiation recherché n'est pas prouvé) les tests d'ADN sont précis à 100%.
Alors que pour une " inclusion " (i.e. lorsque les personnes testés sont apparentés) la probabilité de filiation garantie est de plus de 99,9%.
Dans un dossier criminel, on dit qu'il y a " exclusion " lorsque les échantillons comparés ne proviennent pas de la même personne. Une " inclusion " signifie donc que les échantillons testés sont issus du même individu.
8. Quelle précision devrait-on exiger?
Lorsque l'on choisit le laboratoire à qui l'on confiera le test, il est important de demander qu'elle sera la précision garantie. On pourrait croire que 95% ou 99,00% est satisfaisant et pourtant il en est tout autrement. Par exemple, si l'on obtient un résultat de 95% dans un test de paternité, cela signifie qu'une personne sur vingt a les mêmes gènes que le " père " de l'enfant. Alors plus le pourcentage garantie est élevé, moins il y a de risques d'erreur.
http://www.avocat.qc.ca/juristes/ia_adn.htm#precis
Lors d'un test de paternité, d'immigration ou de succession, la précision lors d'une " exclusion " ( i.e. lorsque que le lien de filiation recherché n'est pas prouvé) les tests d'ADN sont précis à 100%.
Alors que pour une " inclusion " (i.e. lorsque les personnes testés sont apparentés) la probabilité de filiation garantie est de plus de 99,9%.
Dans un dossier criminel, on dit qu'il y a " exclusion " lorsque les échantillons comparés ne proviennent pas de la même personne. Une " inclusion " signifie donc que les échantillons testés sont issus du même individu.
8. Quelle précision devrait-on exiger?
Lorsque l'on choisit le laboratoire à qui l'on confiera le test, il est important de demander qu'elle sera la précision garantie. On pourrait croire que 95% ou 99,00% est satisfaisant et pourtant il en est tout autrement. Par exemple, si l'on obtient un résultat de 95% dans un test de paternité, cela signifie qu'une personne sur vingt a les mêmes gènes que le " père " de l'enfant. Alors plus le pourcentage garantie est élevé, moins il y a de risques d'erreur.
http://www.avocat.qc.ca/juristes/ia_adn.htm#precis
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- Seigneur de la Causerie
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Il n'y a pas que la question de la précision. À l'émission La Facture, c'était l'interprétation qui était dans le champ. Et il peut y avoir des erreurs de manipulation également. L'erreur est la bêtise sont humaines!
Ça demeure une super bonne preuve, mais elle ne peut pas garantir quoi que ce soit à 100%.
Ça demeure une super bonne preuve, mais elle ne peut pas garantir quoi que ce soit à 100%.
- Piment_fort
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Je suis à 100% pour la peine de mort lorsque c'est hors de tout doute comme le cas de Mario Bastien.
Je serais aussi pour l'alternative que les prisonniers travaillent pour payer leur séjour. Parcontre je crois qu'ici se serait assez difficile a réaliser.
Lors d'un voyage à Cuba quel ne fut pas ma stupéfaction d'y voir des gardes armées sur le toit de l'hôtel voisin pointant leur arme sur 3 gars travaillant juste en dessous d'eux. En questionnant le personnel de l'hôtel et la représentante ou j'étais on m'a dit que c'était des prisonniers qui devaient travailler pour gagner leur pitance en prison. On m'a dit que c'était comme ça à Cuba que ça fonctionnait.
Sauf que... à Cuba le taux de criminalité est très très faible, il n'y a presque pas de prisonniers dans les prisons, ici se serait très difficile de réaliser une chose semblable car il y trop de prisonniers.
Verriez-vous un Mario Bastien travailler à tondre la pelouse des espaces de la ville??? avec des gardes armés? ou tout autres dangereux meurtriers? se serait beaucoup trop risqué.
La différence c'est qu'a Cuba y'a plus de garde que de prisonniers.
Je me questionne à savoir pourquoi le taux de criminalité est presque inexistant la-bas? Parcontre c'est peuplé de prostituées, tu sort de ton hôtel et tu peux pas faire un pas que tu te fais accoster et ça même si tu es accompagné.
Cuba est un Pays les plus sécuritaire au monde, malgré les conditions de vie très pauvres, on dit très pauvre, car c'est communiste et rationné ça fonctionne avec des coupons que l'Étât remet aux citoyens. On dit que la pauvreté est une cause de la criminalité, pourtant la-bas ça ne semble pas être la cas.
Lorsque j'y repense je me questionne a savoir le pourquoi d'un si bas taux de criminalité à Cuba? à quoi est-ce du? c'est surprenant car j'aurai pensé le contraire.
Je serais aussi pour l'alternative que les prisonniers travaillent pour payer leur séjour. Parcontre je crois qu'ici se serait assez difficile a réaliser.
Lors d'un voyage à Cuba quel ne fut pas ma stupéfaction d'y voir des gardes armées sur le toit de l'hôtel voisin pointant leur arme sur 3 gars travaillant juste en dessous d'eux. En questionnant le personnel de l'hôtel et la représentante ou j'étais on m'a dit que c'était des prisonniers qui devaient travailler pour gagner leur pitance en prison. On m'a dit que c'était comme ça à Cuba que ça fonctionnait.
Sauf que... à Cuba le taux de criminalité est très très faible, il n'y a presque pas de prisonniers dans les prisons, ici se serait très difficile de réaliser une chose semblable car il y trop de prisonniers.
Verriez-vous un Mario Bastien travailler à tondre la pelouse des espaces de la ville??? avec des gardes armés? ou tout autres dangereux meurtriers? se serait beaucoup trop risqué.
La différence c'est qu'a Cuba y'a plus de garde que de prisonniers.
Je me questionne à savoir pourquoi le taux de criminalité est presque inexistant la-bas? Parcontre c'est peuplé de prostituées, tu sort de ton hôtel et tu peux pas faire un pas que tu te fais accoster et ça même si tu es accompagné.
Cuba est un Pays les plus sécuritaire au monde, malgré les conditions de vie très pauvres, on dit très pauvre, car c'est communiste et rationné ça fonctionne avec des coupons que l'Étât remet aux citoyens. On dit que la pauvreté est une cause de la criminalité, pourtant la-bas ça ne semble pas être la cas.
Lorsque j'y repense je me questionne a savoir le pourquoi d'un si bas taux de criminalité à Cuba? à quoi est-ce du? c'est surprenant car j'aurai pensé le contraire.
BouleAMites_ a écritIl n'y a pas que la question de la précision. À l'émission La Facture, c'était l'interprétation qui était dans le champ. Et il peut y avoir des erreurs de manipulation également. L'erreur est la bêtise sont humaines!
Ça demeure une super bonne preuve, mais elle ne peut pas garantir quoi que ce soit à 100%.
Exactement, c'est malheureusement l'humain qui interprète les résultats d'un test d'ADN. Tsé, ça arrive de se tromper, l'erreur est humaine. On inverse un chiffre, on colle le mauvais stickers sur le mauvais dossier ect...On parle de vie humaine ici, il ne faut prendre aucune chance.
Je préfère, et de loin, laisser filer 5 coupables, que de tuer un innocent.
Ça demeure une super bonne preuve, mais elle ne peut pas garantir quoi que ce soit à 100%.
Exactement, c'est malheureusement l'humain qui interprète les résultats d'un test d'ADN. Tsé, ça arrive de se tromper, l'erreur est humaine. On inverse un chiffre, on colle le mauvais stickers sur le mauvais dossier ect...On parle de vie humaine ici, il ne faut prendre aucune chance.
Je préfère, et de loin, laisser filer 5 coupables, que de tuer un innocent.
criket a écrit7. Les tests d'ADN sont-ils précis?
Lors d'un test de paternité, d'immigration ou de succession, la précision lors d'une " exclusion " ( i.e. lorsque que le lien de filiation recherché n'est pas prouvé) les tests d'ADN sont précis à 100%.
Alors que pour une " inclusion " (i.e. lorsque les personnes testés sont apparentés) la probabilité de filiation garantie est de plus de 99,9%.
Dans un dossier criminel, on dit qu'il y a " exclusion " lorsque les échantillons comparés ne proviennent pas de la même personne. Une " inclusion " signifie donc que les échantillons testés sont issus du même individu.
8. Quelle précision devrait-on exiger?
Lorsque l'on choisit le laboratoire à qui l'on confiera le test, il est important de demander qu'elle sera la précision garantie. On pourrait croire que 95% ou 99,00% est satisfaisant et pourtant il en est tout autrement. Par exemple, si l'on obtient un résultat de 95% dans un test de paternité, cela signifie qu'une personne sur vingt a les mêmes gènes que le " père " de l'enfant. Alors plus le pourcentage garantie est élevé, moins il y a de risques d'erreur.
http://www.avocat.qc.ca/juristes/ia_adn.htm#precis
ouin , il doit y avoir une différence énorme entre comparer l'adn d'un même individu et l'adn d'un père et de son fils......en principe dans le premier cas , le résultat devrait être 100 % ?
Lors d'un test de paternité, d'immigration ou de succession, la précision lors d'une " exclusion " ( i.e. lorsque que le lien de filiation recherché n'est pas prouvé) les tests d'ADN sont précis à 100%.
Alors que pour une " inclusion " (i.e. lorsque les personnes testés sont apparentés) la probabilité de filiation garantie est de plus de 99,9%.
Dans un dossier criminel, on dit qu'il y a " exclusion " lorsque les échantillons comparés ne proviennent pas de la même personne. Une " inclusion " signifie donc que les échantillons testés sont issus du même individu.
8. Quelle précision devrait-on exiger?
Lorsque l'on choisit le laboratoire à qui l'on confiera le test, il est important de demander qu'elle sera la précision garantie. On pourrait croire que 95% ou 99,00% est satisfaisant et pourtant il en est tout autrement. Par exemple, si l'on obtient un résultat de 95% dans un test de paternité, cela signifie qu'une personne sur vingt a les mêmes gènes que le " père " de l'enfant. Alors plus le pourcentage garantie est élevé, moins il y a de risques d'erreur.
http://www.avocat.qc.ca/juristes/ia_adn.htm#precis
ouin , il doit y avoir une différence énorme entre comparer l'adn d'un même individu et l'adn d'un père et de son fils......en principe dans le premier cas , le résultat devrait être 100 % ?
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
Rénatane a écrit
ouin , il doit y avoir une différence énorme entre comparer l'adn d'un même individu et l'adn d'un père et de son fils......en principe dans le premier cas , le résultat devrait être 100 % ?
Dans l'exemple dont je parlais plus haut, 2 hommes avaient fait un test de paternité, et les deux avaient reçu un résultat positif. Donc les 2 pouvaient être le père On en a parlé aux nouvelles dernièrement, personne a vu?
C'était l'erreur de qui, je ne le sais pas, mais c'est quand même arrivé. Je cherche sur le net et ej trouve rien, je vous reviens là-dessus....
ouin , il doit y avoir une différence énorme entre comparer l'adn d'un même individu et l'adn d'un père et de son fils......en principe dans le premier cas , le résultat devrait être 100 % ?
Dans l'exemple dont je parlais plus haut, 2 hommes avaient fait un test de paternité, et les deux avaient reçu un résultat positif. Donc les 2 pouvaient être le père On en a parlé aux nouvelles dernièrement, personne a vu?
C'était l'erreur de qui, je ne le sais pas, mais c'est quand même arrivé. Je cherche sur le net et ej trouve rien, je vous reviens là-dessus....
tipet a écrit
Dans l'exemple dont je parlais plus haut, 2 hommes avaient fait un test de paternité, et les deux avaient reçu un résultat positif. Donc les 2 pouvaient être le père On en a parlé aux nouvelles dernièrement, personne a vu?
C'était l'erreur de qui, je ne le sais pas, mais c'est quand même arrivé. Je cherche sur le net et ej trouve rien, je vous reviens là-dessus....
Oui je sais, j'ai vu ça a la télé.....
parceque l'adn d'un père et d'un enfant n'est pas le même .....il se ressemble......tandis que si on parle d'un meutrier qui laisse une trace ....l'adn que que l'on compare est le même ...donc en principe , le résultat devrait 100% pareil , naturellement si c'est la même personne...
Dans l'exemple dont je parlais plus haut, 2 hommes avaient fait un test de paternité, et les deux avaient reçu un résultat positif. Donc les 2 pouvaient être le père On en a parlé aux nouvelles dernièrement, personne a vu?
C'était l'erreur de qui, je ne le sais pas, mais c'est quand même arrivé. Je cherche sur le net et ej trouve rien, je vous reviens là-dessus....
Oui je sais, j'ai vu ça a la télé.....
parceque l'adn d'un père et d'un enfant n'est pas le même .....il se ressemble......tandis que si on parle d'un meutrier qui laisse une trace ....l'adn que que l'on compare est le même ...donc en principe , le résultat devrait 100% pareil , naturellement si c'est la même personne...
[img]http://pic.aceboard.net/img/5397/7117/1162659281.gif[/img]
J'ai trouvé ceci, ce n'est pas le cas dont je vous parlais, mais c'est quand même un cas d'erreur:
- Le combat d’une mère pour la vérité -
La découverte de l’acide désoxyribonucléique (ADN) a été l’une des plus grandes percées scientifiques du 20e siècle. La preuve d'ADN élimine la possibilité d'erreurs judiciaires. Et en droit familial, l'arrivée des tests d'ADN a représenté une véritable révolution. Plus besoin de faire de longues preuves de paternité: avec une analyse d'ADN, le tour est joué. Ça, c’est ce que l’on croit. La vérité, c'est que les tests d'ADN sont loin d'être infaillibles. Voici l'histoire d'une famille blessée par l’un d’eux, blessée à un point tel que seule la mère a accepté d’en parler à La facture.
Journaliste: Johanne Faucher
Réalisatrice: Christine Campestre
__________
La preuve d’ADN donne la juste, l’incontournable, l’irréfutable vérité. Quand elle parle, elle ouvre les barreaux des cellules de prison. David Milgard, Simon Marshall et Guy Paul Morin ont tous été innocentés grâce à des tests d’ADN.
Ces analyses peuvent aussi donner un père, une mère, ou encore un frère à quelqu’un. Mais sont-elles infaillibles?
Depuis plus de deux ans, Nicole se bat contre la preuve d’ADN. En 2003, un test d’ADN a bouleversé sa vie et celle de ses enfants.
Nicole a eu deux filles avec son ancien mari, dont elle est divorcée depuis 30 ans. Son ex-conjoint a toujours eu un doute sur sa fidélité. Il a donc demandé à une de ses filles, qui avait 33 ans à l’époque, de passer un test de paternité par prélèvement de salive dans un laboratoire québécois privé.
Résultat: les probabilités qu’il soit son père sont de 0,000 %
« Je suis vraiment tombée des nues, se souvient Nicole. Comment expliquer à tes deux filles que le résultat du test est erroné quand tu entends partout que les résultats d’un test d’ADN prévalent sur tout, qu’ils font condamner des gens. C’est épouvantable! »
Contre-expertise
Pour sa fille, l’expérience a été un choc. Elle avait l’impression qu’on lui avait menti pendant toute son existence. Nicole, elle, est convaincue que le résultat est erroné, car elle n’a jamais trompé son ex-mari. Mais comment le prouver? Surtout que son ancien conjoint refuse de se soumettre à une contre-expertise.
« C’est difficile pour toute la famille de subir ça, souligne Nicole. Et ce n’est pas une histoire dont tu vas te vanter aux amis. Tu ne vas pas dire: ''Je ne suis pas la fille de mon père, et ma mère couraillait''. Alors, c’est très stressant. C’est bouleversant même. »
Nicole entreprend donc la bataille de sa vie: prouver qu’un test d’ADN n’est pas infaillible. Avec courage, elle s’attaque au monde de la génétique. Elle passe des journées en bibliothèque, qui sont suivies de nuits d’insomnie. Elle est sur le bord d’une dépression, et ses recherches se heurtent à un mur.
« J’ai parlé aux directeurs de certains laboratoires et ils me disaient: ''Pauvre madame, vous ne gagnerez jamais votre cause. Le test, c’est vrai le test. C’est là que se trouve la vérité''. »
Son ex-mari la poursuit pour 33 000 $, prétendant qu’elle lui a menti pendant 33 ans.
Parce que le dossier se retrouve devant la justice, Nicole peut maintenant exiger une contre-expertise. Cette fois, c’est dans un laboratoire de Vancouver que le père et sa fille envoient un échantillon de salive. Le résultat est stupéfiant: les probabilités qu’il soit son père sont de 99,97 %!
Problème technique, fausse conclusion
Deux tests, deux résultats opposés. Un laboratoire enlève un père à sa fille, un autre le lui rend. Pour le généticien Régen Drouin, il est clair que c’est le premier résultat, celui du laboratoire québécois, qui est erroné.
« Un problème technique a conduit a un faux résultat, affirme-t-il. Un faux résultat qui, en combinaison avec la mutation, a amené une fausse conclusion sur l’ensemble du test. »
Le laboratoire auquel l’ex-mari de Nicole s’est adressé est la seule entreprise privée à offrir des analyses d’ADN au Québec. On y fait environ10 tests de paternité par jour. Sur son site Internet, on promet des « résultats clairs et sans équivoque ».
Dans ce cas-ci, le résultat est pourtant erroné. L’ex-mari de Nicole a poursuivi le laboratoire, l’entreprise a réglé à l’amiable. Elle n’a toutefois jamais remis en doute ses conclusions.
« Ça ne se pardonne pas, fulmine Nicole. Il n’y a pas une excuse qui va effacer le stress que la famille a vécu. »
L’erreur: ne pas avoir refait le test
Sa fille a été profondément perturbée par ces événements. Elle a aussi poursuivi le laboratoire et son directeur. Ce dernier a refusé d’accorder une entrevue à La facture. Il ne peut nier que le résultat soit erroné, mais il affirme ne pas avoir commis d’erreur.
Régen Drouin
À deux endroits, les gènes du père et de la fille ne concordent pas. Ce qui suffit, selon les normes, à exclure la paternité. Toutefois, s’ils ne concordent pas, c’est que deux phénomènes génétiques exceptionnels ont faussé les données. Le genre de chose qui arrive 1 fois sur 7 millions.
Le Dr Régen Drouin, du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, est un des rares généticiens à faire des tests de paternité en milieu hospitalier au Québec. Il considère qu’il aurait fallu refaire l’analyse immédiatement.
« Dans un cas comme celui-là, il fallait répéter le test avant de sortir le résultat, il fallait refaire d’autres marqueurs pour être bien sûr, soutient-il. Il ne faut pas donner des résultats à l’aveuglette. Il faut en arriver à ce que le test soit fiable. »
Reprendre l’analyse, c’est ce que Nicole a demandé au laboratoire dès le début. « J’ai téléphoné à au moins trois reprises. J’ai toujours eu la même réponse: c’est impossible qu’il y ait erreur. J’ai dit: ''Je vous le jure sur la tête de mes enfants''. Je les ai suppliés: ''Refaites votre test, il y a une erreur''. Ils m’ont répondu: ''Madame, c’est impossible qu’il y ait une erreur''. »
En consultant un document déposé en cour, La facture a appris que le laboratoire savait que son premier résultat était erroné. Il a lui-même procédé, quelques mois après la première analyse, à un deuxième test. De 0,000 %, les probabilités de paternité sont passées à 99,99997 %. Ce deuxième résultat est toutefois demeuré secret.
« Ce que je qualifie d’erreur, c’est leur fermeture d’esprit à reconsidérer leur test, souligne le Dr Drouin. Ça, c’est une erreur. »
De nombreuses analyses erronées
Le cas de Nicole n’est malheureusement pas unique. La facture a découvert quatre autres résultats erronés de tests de paternité au Canada, des histoires qui n’ont pas fait beaucoup de bruit. Deux autres cas sont survenus aux États-Unis.
« Il n’y a pas de science tout à fait exacte, indique Me Pierre Patenaude, avocat spécialisé dans l’évaluation des preuves scientifiques utilisées dans les enquêtes et auteur de L’expertise en preuve pénale. Il y a toujours un élément humain dans les sciences. C’est la même chose pour l’ADN, l’analyste peut se tromper et souvent l’équipement peut être déficient. »
Les erreurs d’analyse peuvent avoir des conséquences tragiques, surtout dans un dossier criminel. On sait que la preuve d’ADN a fait libérer des innocents, mais ce qui est moins connu, c’est qu’elle a aussi fait des victimes.
L’Américain Josiah Sutton a passé quatre années de sa vie en prison. Son compatriote Lazaro Sotolusson et le Britannique Peter Hamkin ont tous deux été accusés à cause d’un test d’ADN erroné. Et ils ne sont pas les seuls…
Un laboratoire de Houston, au Texas, a fait tellement d’erreurs qu’on a condamné beaucoup d’innocents. Les autorités ont dû aller jusqu'à fermer le laboratoire tellement son personnel n’avait pas la formation requise pour faire des analyses d’ADN et tellement son équipement était désuet.
Un produit de consommation
Le cas de ce laboratoire n’est pas unique. Une enquête a révélé des lacunes dans au moins huit laboratoires américains d’analyse d’ADN. Il n’y a pas suffisamment d’analystes compétents. À tel point qu’une commission nationale vient d’être créée.
Le Canada n’a pas connu un tel dérapage. Néanmoins, sa réglementation n’est pas claire.
« C’est le phénomène qui arrive lorsqu’une nouvelle technologie se développe rapidement, reconnaît Jean-Philippe Weber, de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Avant qu’elle soit rattrapée par les lois, il y a un certain temps de flottement, et peut-être qu’on est dans cette période-là. »
Tout va trop vite. Les tests d’ADN sont devenus un produit de consommation. Pour environ 500 $, il est possible d’en acheter un dans Internet. Il n’y a qu’à prélever un échantillon de salive à la maison et à l’envoyer dans un des nombreux laboratoires privés. Mais peu importe la manière, il se fait de plus en plus d’analyses d’ADN.
« Quand on fait des tests comme ça, il faut demeurer humble face à la technique et se dire qu’il peut y avoir quelque chose qui, à un moment donné, ne fonctionne pas plutôt que d’être catégorique et de dire: ''Ça ne se peut pas'' », croit le Dr Drouin.
Nicole est aujourd’hui grand-mère. Toute sa bataille, elle l’a menée pour redonner un père à ses filles et un grand-père à son petit-fils.
« Premièrement, je ne pouvais pas laisser mes filles avec ça. Et imaginez si j’étais décédée. Ma deuxième fille penserait aujourd’hui qu’elle a un autre père. Il y a quelque chose qui ne marche pas là-dedans. »
En conclusion
C'est l’INSPQ, par l’intermédiaire du Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ), qui a le mandat de contrôler la qualité du travail des laboratoires d'analyses privés dans la Belle Province. Il impose des normes internationales et il fait des inspections régulières. Il reçoit aussi les plaintes du public.
C'est d’ailleurs là que Nicole a porté plainte contre le laboratoire où son ex-mari avait fait faire le premier test de paternité. La facture a appris que le LSPQ a exigé et a obtenu que ce laboratoire modifie ses procédures.
- Le combat d’une mère pour la vérité -
La découverte de l’acide désoxyribonucléique (ADN) a été l’une des plus grandes percées scientifiques du 20e siècle. La preuve d'ADN élimine la possibilité d'erreurs judiciaires. Et en droit familial, l'arrivée des tests d'ADN a représenté une véritable révolution. Plus besoin de faire de longues preuves de paternité: avec une analyse d'ADN, le tour est joué. Ça, c’est ce que l’on croit. La vérité, c'est que les tests d'ADN sont loin d'être infaillibles. Voici l'histoire d'une famille blessée par l’un d’eux, blessée à un point tel que seule la mère a accepté d’en parler à La facture.
Journaliste: Johanne Faucher
Réalisatrice: Christine Campestre
__________
La preuve d’ADN donne la juste, l’incontournable, l’irréfutable vérité. Quand elle parle, elle ouvre les barreaux des cellules de prison. David Milgard, Simon Marshall et Guy Paul Morin ont tous été innocentés grâce à des tests d’ADN.
Ces analyses peuvent aussi donner un père, une mère, ou encore un frère à quelqu’un. Mais sont-elles infaillibles?
Depuis plus de deux ans, Nicole se bat contre la preuve d’ADN. En 2003, un test d’ADN a bouleversé sa vie et celle de ses enfants.
Nicole a eu deux filles avec son ancien mari, dont elle est divorcée depuis 30 ans. Son ex-conjoint a toujours eu un doute sur sa fidélité. Il a donc demandé à une de ses filles, qui avait 33 ans à l’époque, de passer un test de paternité par prélèvement de salive dans un laboratoire québécois privé.
Résultat: les probabilités qu’il soit son père sont de 0,000 %
« Je suis vraiment tombée des nues, se souvient Nicole. Comment expliquer à tes deux filles que le résultat du test est erroné quand tu entends partout que les résultats d’un test d’ADN prévalent sur tout, qu’ils font condamner des gens. C’est épouvantable! »
Contre-expertise
Pour sa fille, l’expérience a été un choc. Elle avait l’impression qu’on lui avait menti pendant toute son existence. Nicole, elle, est convaincue que le résultat est erroné, car elle n’a jamais trompé son ex-mari. Mais comment le prouver? Surtout que son ancien conjoint refuse de se soumettre à une contre-expertise.
« C’est difficile pour toute la famille de subir ça, souligne Nicole. Et ce n’est pas une histoire dont tu vas te vanter aux amis. Tu ne vas pas dire: ''Je ne suis pas la fille de mon père, et ma mère couraillait''. Alors, c’est très stressant. C’est bouleversant même. »
Nicole entreprend donc la bataille de sa vie: prouver qu’un test d’ADN n’est pas infaillible. Avec courage, elle s’attaque au monde de la génétique. Elle passe des journées en bibliothèque, qui sont suivies de nuits d’insomnie. Elle est sur le bord d’une dépression, et ses recherches se heurtent à un mur.
« J’ai parlé aux directeurs de certains laboratoires et ils me disaient: ''Pauvre madame, vous ne gagnerez jamais votre cause. Le test, c’est vrai le test. C’est là que se trouve la vérité''. »
Son ex-mari la poursuit pour 33 000 $, prétendant qu’elle lui a menti pendant 33 ans.
Parce que le dossier se retrouve devant la justice, Nicole peut maintenant exiger une contre-expertise. Cette fois, c’est dans un laboratoire de Vancouver que le père et sa fille envoient un échantillon de salive. Le résultat est stupéfiant: les probabilités qu’il soit son père sont de 99,97 %!
Problème technique, fausse conclusion
Deux tests, deux résultats opposés. Un laboratoire enlève un père à sa fille, un autre le lui rend. Pour le généticien Régen Drouin, il est clair que c’est le premier résultat, celui du laboratoire québécois, qui est erroné.
« Un problème technique a conduit a un faux résultat, affirme-t-il. Un faux résultat qui, en combinaison avec la mutation, a amené une fausse conclusion sur l’ensemble du test. »
Le laboratoire auquel l’ex-mari de Nicole s’est adressé est la seule entreprise privée à offrir des analyses d’ADN au Québec. On y fait environ10 tests de paternité par jour. Sur son site Internet, on promet des « résultats clairs et sans équivoque ».
Dans ce cas-ci, le résultat est pourtant erroné. L’ex-mari de Nicole a poursuivi le laboratoire, l’entreprise a réglé à l’amiable. Elle n’a toutefois jamais remis en doute ses conclusions.
« Ça ne se pardonne pas, fulmine Nicole. Il n’y a pas une excuse qui va effacer le stress que la famille a vécu. »
L’erreur: ne pas avoir refait le test
Sa fille a été profondément perturbée par ces événements. Elle a aussi poursuivi le laboratoire et son directeur. Ce dernier a refusé d’accorder une entrevue à La facture. Il ne peut nier que le résultat soit erroné, mais il affirme ne pas avoir commis d’erreur.
Régen Drouin
À deux endroits, les gènes du père et de la fille ne concordent pas. Ce qui suffit, selon les normes, à exclure la paternité. Toutefois, s’ils ne concordent pas, c’est que deux phénomènes génétiques exceptionnels ont faussé les données. Le genre de chose qui arrive 1 fois sur 7 millions.
Le Dr Régen Drouin, du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, est un des rares généticiens à faire des tests de paternité en milieu hospitalier au Québec. Il considère qu’il aurait fallu refaire l’analyse immédiatement.
« Dans un cas comme celui-là, il fallait répéter le test avant de sortir le résultat, il fallait refaire d’autres marqueurs pour être bien sûr, soutient-il. Il ne faut pas donner des résultats à l’aveuglette. Il faut en arriver à ce que le test soit fiable. »
Reprendre l’analyse, c’est ce que Nicole a demandé au laboratoire dès le début. « J’ai téléphoné à au moins trois reprises. J’ai toujours eu la même réponse: c’est impossible qu’il y ait erreur. J’ai dit: ''Je vous le jure sur la tête de mes enfants''. Je les ai suppliés: ''Refaites votre test, il y a une erreur''. Ils m’ont répondu: ''Madame, c’est impossible qu’il y ait une erreur''. »
En consultant un document déposé en cour, La facture a appris que le laboratoire savait que son premier résultat était erroné. Il a lui-même procédé, quelques mois après la première analyse, à un deuxième test. De 0,000 %, les probabilités de paternité sont passées à 99,99997 %. Ce deuxième résultat est toutefois demeuré secret.
« Ce que je qualifie d’erreur, c’est leur fermeture d’esprit à reconsidérer leur test, souligne le Dr Drouin. Ça, c’est une erreur. »
De nombreuses analyses erronées
Le cas de Nicole n’est malheureusement pas unique. La facture a découvert quatre autres résultats erronés de tests de paternité au Canada, des histoires qui n’ont pas fait beaucoup de bruit. Deux autres cas sont survenus aux États-Unis.
« Il n’y a pas de science tout à fait exacte, indique Me Pierre Patenaude, avocat spécialisé dans l’évaluation des preuves scientifiques utilisées dans les enquêtes et auteur de L’expertise en preuve pénale. Il y a toujours un élément humain dans les sciences. C’est la même chose pour l’ADN, l’analyste peut se tromper et souvent l’équipement peut être déficient. »
Les erreurs d’analyse peuvent avoir des conséquences tragiques, surtout dans un dossier criminel. On sait que la preuve d’ADN a fait libérer des innocents, mais ce qui est moins connu, c’est qu’elle a aussi fait des victimes.
L’Américain Josiah Sutton a passé quatre années de sa vie en prison. Son compatriote Lazaro Sotolusson et le Britannique Peter Hamkin ont tous deux été accusés à cause d’un test d’ADN erroné. Et ils ne sont pas les seuls…
Un laboratoire de Houston, au Texas, a fait tellement d’erreurs qu’on a condamné beaucoup d’innocents. Les autorités ont dû aller jusqu'à fermer le laboratoire tellement son personnel n’avait pas la formation requise pour faire des analyses d’ADN et tellement son équipement était désuet.
Un produit de consommation
Le cas de ce laboratoire n’est pas unique. Une enquête a révélé des lacunes dans au moins huit laboratoires américains d’analyse d’ADN. Il n’y a pas suffisamment d’analystes compétents. À tel point qu’une commission nationale vient d’être créée.
Le Canada n’a pas connu un tel dérapage. Néanmoins, sa réglementation n’est pas claire.
« C’est le phénomène qui arrive lorsqu’une nouvelle technologie se développe rapidement, reconnaît Jean-Philippe Weber, de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Avant qu’elle soit rattrapée par les lois, il y a un certain temps de flottement, et peut-être qu’on est dans cette période-là. »
Tout va trop vite. Les tests d’ADN sont devenus un produit de consommation. Pour environ 500 $, il est possible d’en acheter un dans Internet. Il n’y a qu’à prélever un échantillon de salive à la maison et à l’envoyer dans un des nombreux laboratoires privés. Mais peu importe la manière, il se fait de plus en plus d’analyses d’ADN.
« Quand on fait des tests comme ça, il faut demeurer humble face à la technique et se dire qu’il peut y avoir quelque chose qui, à un moment donné, ne fonctionne pas plutôt que d’être catégorique et de dire: ''Ça ne se peut pas'' », croit le Dr Drouin.
Nicole est aujourd’hui grand-mère. Toute sa bataille, elle l’a menée pour redonner un père à ses filles et un grand-père à son petit-fils.
« Premièrement, je ne pouvais pas laisser mes filles avec ça. Et imaginez si j’étais décédée. Ma deuxième fille penserait aujourd’hui qu’elle a un autre père. Il y a quelque chose qui ne marche pas là-dedans. »
En conclusion
C'est l’INSPQ, par l’intermédiaire du Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ), qui a le mandat de contrôler la qualité du travail des laboratoires d'analyses privés dans la Belle Province. Il impose des normes internationales et il fait des inspections régulières. Il reçoit aussi les plaintes du public.
C'est d’ailleurs là que Nicole a porté plainte contre le laboratoire où son ex-mari avait fait faire le premier test de paternité. La facture a appris que le LSPQ a exigé et a obtenu que ce laboratoire modifie ses procédures.
les tests devraient être fait a 3 endroits différents.......Je peu pas croire qu'on pourrait faire 3 erreurs !
Pour la paternité , ça c'est un autre problème...
Comme dans le téléroman providence....ce sont 2 frères qui passe le tests.......comment être sur du test quand ,probablement ils ont un adn qui se ressemble :/
Pour la paternité , ça c'est un autre problème...
Comme dans le téléroman providence....ce sont 2 frères qui passe le tests.......comment être sur du test quand ,probablement ils ont un adn qui se ressemble :/
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Rénatane a écritles tests devraient être fait a 3 endroits différents.......Je peu pas croire qu'on pourrait faire 3 erreurs !
Pour la paternité , ça c'est un autre problème...
Comme dans le téléroman providence....ce sont 2 frères qui passe le tests.......comment être sur du test quand ,probablement ils ont un adn qui se ressemble :/
O.K. Admettons que le premier labo te déclare coupable. Le deuxième non-coupable, et le troisième coupable. On te condamne car il y a eu 2 sur 3 qui t'on déclaré coupable? Et si c'était le labo qui t'a déclaré non-coupable qui avait raison?
Bien sûr, ça arriverait quoi, une fois sur 3 millions? Mais peut-on vraiment prendre une chance sur la vie d'un être humain?
Pour la paternité , ça c'est un autre problème...
Comme dans le téléroman providence....ce sont 2 frères qui passe le tests.......comment être sur du test quand ,probablement ils ont un adn qui se ressemble :/
O.K. Admettons que le premier labo te déclare coupable. Le deuxième non-coupable, et le troisième coupable. On te condamne car il y a eu 2 sur 3 qui t'on déclaré coupable? Et si c'était le labo qui t'a déclaré non-coupable qui avait raison?
Bien sûr, ça arriverait quoi, une fois sur 3 millions? Mais peut-on vraiment prendre une chance sur la vie d'un être humain?
On a pas toujours besoin de l'ADN non plus, un homme rentre dans une salle de classe et tire à bout portant sur 14 filles, c'est assez claire...
La peine de mort, je sais pas trop, grosses réflexions...
J'ai lu quelque part (il y a longtemps alors je ne sais pas où) que les conditions et la dureté de la vie en prison n'avaient pas d'impact sur la criminalité (ce n'est donc pas pas nécéssairement vrai que plus c'est dur en dedans et moins il y a de criminalité). La criminalité relève de d'autres rouages sociaux (comme de la pauvreté, la délinquance, etc).
La peine de mort, je sais pas trop, grosses réflexions...
J'ai lu quelque part (il y a longtemps alors je ne sais pas où) que les conditions et la dureté de la vie en prison n'avaient pas d'impact sur la criminalité (ce n'est donc pas pas nécéssairement vrai que plus c'est dur en dedans et moins il y a de criminalité). La criminalité relève de d'autres rouages sociaux (comme de la pauvreté, la délinquance, etc).
Ti-radis a écritOn a pas toujours besoin de l'ADN non plus, un homme rentre dans une salle de classe et tire à bout portant sur 14 filles, c'est assez claire...
La peine de mort, je sais pas trop, grosses réflexions...
J'ai lu quelque part (il y a longtemps alors je ne sais pas où) que les conditions et la dureté de la vie en prison n'avaient pas d'impact sur la criminalité (ce n'est donc pas pas nécéssairement vrai que plus c'est dur en dedans et moins il y a de criminalité). La criminalité relève de d'autres rouages sociaux (comme de la pauvreté, la délinquance, etc).
J'ai souvent entendue ça......,par contre , c'est surtout pour le reste de la société que c'est important.....le sentiment de justice.....
La peine de mort, je sais pas trop, grosses réflexions...
J'ai lu quelque part (il y a longtemps alors je ne sais pas où) que les conditions et la dureté de la vie en prison n'avaient pas d'impact sur la criminalité (ce n'est donc pas pas nécéssairement vrai que plus c'est dur en dedans et moins il y a de criminalité). La criminalité relève de d'autres rouages sociaux (comme de la pauvreté, la délinquance, etc).
J'ai souvent entendue ça......,par contre , c'est surtout pour le reste de la société que c'est important.....le sentiment de justice.....
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miki a écrit
Oui ça serais une solution sauf que les prisons sont trop douillettes.Dire que les criminels vivent mieux que les sans abris.
Il faudrait envoyer nos prisonniers en Turquie,ça serait un genre de sous-traitance Bien sur je blague mais j'aimerais bien ça pareil qu'ils soient envoyés là.Ça c'Est des prisons .
Tu soulève un bon point en disant que les prisons sont souvent plus douillette que ceux qui vivent dans la rue. Je suis tout a fait d'accord avec toi sur ce point.
Oui ça serais une solution sauf que les prisons sont trop douillettes.Dire que les criminels vivent mieux que les sans abris.
Il faudrait envoyer nos prisonniers en Turquie,ça serait un genre de sous-traitance Bien sur je blague mais j'aimerais bien ça pareil qu'ils soient envoyés là.Ça c'Est des prisons .
Tu soulève un bon point en disant que les prisons sont souvent plus douillette que ceux qui vivent dans la rue. Je suis tout a fait d'accord avec toi sur ce point.
Je suis contre la peine de mort pour des raisons de coût. Aux USA, une étude a démontré qu'un condamné à mort coûte plus cher à l'État qu'un condamné à la prison à vie. Cela s'explique par le fait qu'un condamné à mort a accès à de nombreuses procédures d'appel longues et coûteuses.
En ce qui concerne le viol, je ne comprends pas pourquoi cet acte est puni alors qu'il fait partie des habitudes de l'Homme depuis des millions d'années. --Message edité par Boucane le 2006-01-28 20:40:24--
En ce qui concerne le viol, je ne comprends pas pourquoi cet acte est puni alors qu'il fait partie des habitudes de l'Homme depuis des millions d'années. --Message edité par Boucane le 2006-01-28 20:40:24--
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- Pour faire un «bon show», les lofteurs ne doivent pas être trop intelligents. (André Anten, créateur du concept)
Boucane a écrit[g]Je suis contre la peine de mort pour des raisons de coût. Aux USA, une étude a démontré qu'un condamné à mort coûte plus cher à l'État qu'un condamné à la prison à vie. Cela s'explique par le fait qu'un condamné à mort a accès à de nombreuses procédures d'appel longues et coûteuses.
Un condamné à la prison à vie a aussi le droit de se prévaloir d'appels...
Un condamné à la prison à vie a aussi le droit de se prévaloir d'appels...