Élections fédérales 2006

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tipet
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Message par tipet »

mariami  a écritMoi j'ai entendu le 16 janvier pour des élections, mais bon...

Si les gens votaient Harper, plus de Bloc, par la suite il serait plus facile de se séparer....non?  Les Québécois auraient très peur car là plus personne pour nous défendre et avec un Harper en plus.  Sainte!  Est-ce que ça vaudrait la peine d'essayer?

OUaille!  Même s'.il passait des lois styles:  contre l'avortement, contre les mariages gais...etc.  Les gens gueuleraient et ptete que.... Peut-être que là on aurait un référendum gagnant???   bah!  d'un autre côté c'est peut-être rêver en couleur car si le PQ attend pour un référendum les gens n'auraient qu'à revoter Libéral aux élections fédérales suivantes.....

Ce qu'il faut,c'est d'expliquer bien clairement ce qui arriverait au lendemain d'un référendum gagnant et dans les jours qui suivraient.......  sinon, les Québécois vont continuer d'avoir peur.....










Ayoye....Bizarre comme discours  
mariami
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Message par mariami »

Quoi tu comprends pas?  Ça veut tout simplement dire que Harper est très très à droite mais, s'il était au pouvoir, le PQ aussi, il serait plus facile de gagner un référendum avec Harper au pouvoir qu'avec Martin.  Martin est aimé par les gens d'affaires, en Ontario.....  plus aimé qu'Harper en tout cas.

Le PQ au pouvoir et Harper au fédéral, ptete que le référendum serait plus facile à gagner.  Là est-ce plus clair?

Puisque jusqu'à date ça n'a pas marché faudrait ptete penser à d'autres solutions et celle-ci, même risquée, en est une!

 











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C'est grand la mort...il y a plein de vie là
tipet
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Message par tipet »

mariami  a écritQuoi tu comprends pas?  Ça veut tout simplement dire que Harper est très très à droite mais, s'il était au pouvoir, le PQ aussi, il serait plus facile de gagner un référendum avec Harper au pouvoir qu'avec Martin.  Martin est aimé par les gens d'affaires, en Ontario.....  plus aimé qu'Harper en tout cas.

Le PQ au pouvoir et Harper au fédéral, ptete que le référendum serait plus facile à gagner.  Là est-ce plus clair?

Puisque jusqu'à date ça n'a pas marché faudrait ptete penser à d'autres solutions et celle-ci, même risquée, en est une!

Euhhh... je t'ai dit que je ne comprenais pas?

J'ai dit que c'était bizarre, nuance.

Franchement, est-ce à dire que le Bloc n'apporte rien? On a un parti souverainiste à Ottawa et il faudrait le foutre dehors pour faire la souveraineté  

Sincèrement, je pense que la performance de Duceppe ces dernières années contribue plus à la souveraineté que tu sembles le croire. Le nombre de gens favorables à l'indépendance du Québec a considérablement augmenté.

De plus, je préfère faire un pays avec des gens convaincus que c'est la meilleure chose, des gens heureux, qu'avec des gens frustrés parce qu'ils ont dû choisir le moindre mal entre le Québec ou Harper...


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Strophe
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Message par Strophe »

tipet  a écrit

Euhhh... je t'ai dit que je ne comprenais pas?

J'ai dit que c'était bizarre, nuance.

Franchement, est-ce à dire que le Bloc n'apporte rien? On a un parti souverainiste à Ottawa et il faudrait le foutre dehors pour faire la souveraineté  

Sincèrement, je pense que la performance de Duceppe ces dernières années contribue plus à la souveraineté que tu sembles le croire. Le nombre de gens favorables à l'indépendance du Québec a considérablement augmenté.

De plus, je préfère faire un pays avec des gens convaincus que c'est la meilleure chose, des gens heureux, qu'avec des gens frustrés parce qu'ils ont dû choisir le moindre mal entre le Québec ou Harper...





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tuberale
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Noël électoral


30 milliards de baisses d'impôt conditionnelles à la réélection des libéraux

Hélène Buzzetti
Édition du mardi 15 novembre 2005


Ottawa -- Le gouvernement libéral de Paul Martin a donné le coup d'envoi à sa campagne électorale informelle hier en présentant un budget virtuel conçu pour ratisser des appuis à droite, avec de généreuses baisses d'impôt, et à gauche, avec des promesses d'investissements significatifs en éducation. L'opposition a été unanime à condamner ce qu'elle considère comme un geste purement partisan.


Le ministre fédéral des Finances, Ralph Goodale, lors de son arrivée au Parlement, hier, peu avant de dévoiler la mise à jour financière du gouvernement fédéral.
Agence Reuters

   
Les libéraux promettent, s'ils sont réélus, de réduire les impôts de 30 milliards de dollars d'ici à 2010-11, dont un seul milliard pour les entreprises, et d'investir neuf milliards dans de nouvelles dépenses sur la même période. Mais la véritable nature de l'exercice était révélée par une phrase contenue dans les documents présentés à la presse. «La législation nécessaire pour mettre en oeuvre le plan de réduction des impôts sera déposée en temps opportun.» Avec le déclenchement imminent d'une élection, ce «temps opportun» risque de ne jamais survenir.

Les libéraux rééditent ainsi leur stratégie de l'automne 2000. Le ministre des Finances de l'époque, Paul Martin, avait présenté un mini-budget quelques semaines avant le déclenchement d'élections, mini-budget contenant un plan quinquennal de réduction des impôts. Ce plan arrive à échéance cette année et l'énoncé économique d'hier du ministre Ralph Goodale propose d'en lancer un nouveau.

Le grand argentier fédéral l'a reconnu devant le comité parlementaire : ce n'est que la semaine dernière qu'il a décidé de transformer son énoncé économique (un exercice obligé sans conséquence particulière) en un véritable mini-budget promettant une panoplie de cadeaux. «Cette décision a été prise quand il est devenu clair que je ne pourrais pas compléter le présent cycle fiscal», a déclaré M. Goodale. Pas plus tard qu'il y a onze jours, ce même ministre des Finances déclarait aux journalistes : «Si le gouvernement doit offrir des importantes diminutions d'impôt, cela se fera dans le contexte d'un budget.»


Si l'équipe libérale se permet d'annoncer des retours aux contribuables totalisant 39 milliards, dont 6,6 milliards cette année, c'est qu'elle admet que quiconque prendra les rênes du pouvoir disposera au cours des cinq prochaines années d'une marge de manoeuvre de 86 milliards de dollars. De cette somme, les troupes de Paul Martin planifient de mettre 31,5 milliards de côté sous forme de coussins de sécurité divers, soit presque autant que les cadeaux promis. Restera encore un solde de 15,5 milliards qu'utilisera le gouvernement selon les priorités du moment.

Le gouvernement revoit donc à la hausse les prévisions qu'il avait faites dans son budget, il y a à peine huit mois. Le surplus pour l'année fiscale en cours triple, passant de 4 à 11,2 milliards. Même scénario pour les années subséquentes. Une révision qui a fait bondir le Bloc québécois.

«C'est facile de trouver des surplus quand vous êtes à quelques semaines des élections pour offrir des bonbons et un marché de dupes aux citoyens», a lancé le député Yvan Loubier. M. Loubier a estimé que les baisses d'impôts pour l'année en cours représenteraient à peine 278 $ par contribuable. Le reste ne constitue que des promesses selon lui. «Votre prédécesseur Paul Martin a coupé sauvagement dans les transferts» aux provinces, a lancé M. Loubier, «alors c'est bien peu ces 278 $ pour réparer les pots cassés».

La réaction était tout aussi négative chez les conservateurs que les néo-démocrates. «Si ce n'est pas un budget, alors ce doit être une plateforme électorale libérale», a lancé la néo-démocrate Judy Wasylycia-Leis.

Des baisses d'impôts immédiates... mais virtuelles

En matière fiscale, certaines des mesures annoncées hier sont rétroactives : une hausse du montant personnel de base de 500 $ pour tous et la baisse du taux d'imposition inférieur de 16 à 15 %. Ces deux mesures permettront à 500 000 contribuables canadiens de se soustraire à l'impôt et coûteront 5,1 milliards dès cette année au trésor public. À titre d'exemple, une famille de quatre personnes et deux revenus totalisant 60 000 $ verra sa facture fiscale réduite d'environ 934 $ en 2006.

Techniquement, ces mesures sont mises en application dès maintenant par l'Agence des douanes et du revenu, mais, dans les faits, leurs impacts ne deviendront tangibles que lorsque les gens rempliront leur déclaration de revenus, en mars 2006. Advenant un changement de gouvernement, ces mesures rétroactives pourraient mourir de leur belle mort.

À plus long terme, on espère diminuer d'un point les taux d'imposition des travailleurs plus à l'aise : 21 % au lieu de 22 % pour les revenus de 35 600 à 71 000 $ et 25 % au lieu de 26 % pour les revenus de 71 000 à 115 000 $. Mais attention ! Ce cadeau du percepteur n'entrera en vigueur qu'en... 2010. Enfin, le seuil à partir duquel les plus riches contribuables seront imposés au taux maximum de 29 % sera progressivement augmenté, de 116 000 à 200 000 $ d'ici à 2010.

Autre mesure fiscale importante, le gouvernement fédéral a concocté une toute nouvelle «prestation fiscale pour le revenu gagné», qui se veut une solution au «piège de l'aide sociale». On veut offrir un dédommagement financier aux personnes qui, en quittant l'aide sociale pour accepter un petit boulot, se retrouvent moins riches parce que non admissibles à divers programmes d'aide (logement social, couverture médicale, etc.) Une somme de 500 millions est prévue en 2008, autant en 2009, et un milliard pour les années subséquentes. Toutefois, ce plan n'est pas encore élaboré. On en ignore les paramètres, qui devront être négociés avec les provinces.

Si, dans le budget de février, il n'y avait que des miettes pour les contribuables et tout pour les entreprises, c'est le contraire cette fois-ci. Tout au plus le gouvernement libéral propose-t-il d'éliminer deux ans plus tôt que prévu la taxe sur le capital des entreprises, le 1er janvier prochain, pour une facture d'un milliard de dollars.

Ces annonces fiscales généreuses visent un électorat susceptible de voter pour le Parti conservateur de Stephen Harper. Mais celui-ci ne s'est pas laissé démonter. Il a rappelé que le gouvernement libéral avait d'abord promis des baisses d'impôt dans son budget de février, mais les en avait retirées à la suite de son entente avec le NPD pour les présenter de nouveau ensuite par l'entremise d'un projet de loi distinct qui n'a jamais été remis à l'ordre du jour de la Chambre des communes.

«Ce qui est clair, c'est que les Canadiens veulent des baisses d'impôt et ils doivent élire un gouvernement qui est sérieux à propos des baisses d'impôt, a-t-il déclaré. On ne peut pas se fier au Parti libéral pour réduire les impôts.»

Pour ce qui est des nouveaux investissements, ils seront dirigés principalement vers l'éducation. Un thème cher aux troupes néo-démocrates de Jack Layton à qui les libéraux devront faire la lutte, en particulier en Colombie-Britannique, où ils sont à égalité avec 33 % des intentions de vote, et en Ontario, où leurs appuis significatifs (23 %) pourraient diviser le vote de gauche et profiter aux conservateurs de Stephen Harper.

Éducation

Ainsi, en éducation, la part du lion est destinée aux universités et collèges. Un montant d'un milliard sera placé dans une fiducie pour leur permettre, au cours des deux prochaines années, d'effectuer des investissements «d'urgence». On parle de brancher les salles de classe à Internet ou de moderniser les bibliothèques. Les paramètres d'utilisation de cette fiducie ne sont pas arrêtés et seront négociés avec les provinces.

Les libéraux se proposent de verser au programme de prêts aux étudiants 2,2 milliards de dollars du plus au cours des cinq prochaines années. Le Québec, qui gère son propre programme, recevra sa part au prorata de son nombre d'étudiants. De plus, le programme de bourses d'études supérieures sera bonifié de 50 %, avec une enveloppe de 210 millions supplémentaire sur cinq ans pour les étudiants à la maîtrise et au doctorat. Un demi-milliard sera utilisé pour aider les enfants de familles à faible revenu à entreprendre des études post-secondaires.

Enfin, une somme importante de 3,5 milliards de dollars sera consacrée, toujours sur cinq ans, à la formation en milieu de travail (stages) et l'alphabétisation, en mettant un accent particulier sur l'intégration au marché du travail des autochtones, des personnes handicapées et des immigrants. Encore une fois, il faudra négocier le tout avec les provinces.

Seulement pour l'année fiscale en cours, le gouvernement annonce donc de nouvelles dépenses totalisant 1,7 milliard. Avec les diminutions d'impôt, le total des nouveaux cadeaux atteint 6,6 milliards pour l'année fiscale en cours.

Le gouvernement annonce également que, s'il parvient à rembourser trois milliards par an sur la dette comme cela est son intention, celle-ci sera ramenée à 496,9 milliards cette année et s'établira à 481,9 milliards en 2010-11. Son poids passera de 36,8 % du PIB cette année à 29,1 % cinq ans plus tard. D'ailleurs, le gouvernement revoit sa cible. S'il voulait ramener ce ratio à 25 % d'ici à 2015, il espère maintenant le réduire à 20 % en 2020.




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geneviève-2
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Message par geneviève-2 »

À toi Mariami si les Québecois votent malheureusement non ont va être pogné avec Harper.Je n'aime pas l'extrême droite. de Harper ni les Libéraux car ils sont Fraudeurs.
Je ne reçois pas les messages éclairs
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tuberale
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À l'approche des élections, le ton monte entre les partis fédéraux


Presse Canadienne



La campagne électorale n'est pas officiellement commencée mais tout ce qu'il manquait, mardi, dans la capitale fédérale pour faire croire au contraire, c'était les autobus à l'effigie des partis.

A environ deux semaines du déclenchement des élections, les échanges hargneux entre partis avaient tout du ton qui prévaut en campagne, où chacun s'attaque avec véhémence à ses adversaires.

Mardi, les libéraux ont continué à attaquer l'opposition, les dépeignant comme les responsables d'une élection dont personne ne veut, alors que l'opposition a accusé les libéraux d'acheter des votes par des baisses d'impôt.

"Après que les libéraux eurent essayé d'acheter l'allégeance des Québécois par un programme de commandites payé à même leurs impôts, voilà maintenant que le gouvernement essaie d'acheter le vote des citoyens en promettant des baisses d'impôt financées par l'argent perçu en trop par Ottawa", a lâché le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, aux Communes.

Les réductions d'impôt de 30 milliards $ en cinq ans promises par le ministre des Finances, Ralph Goodale, dans son mini-budget de lundi ont indigné les partis d'opposition.

La population n'oubliera pas le scandale des commandites "malgré le budget préélectoral du premier ministre pour acheter des votes", a pour sa part indiqué le chef adjoint du Parti conservateur, Peter MacKay.

Mardi, le ministre des Finances a continué de défendre ses propositions, niant qu'il s'agisse de bonbons électoraux comme l'avance l'opposition.

La générosité du gouvernement, provoquée en partie par les manoeuvres de l'opposition pour le renverser, ne risque pas de s'arrêter avec le mini-budget.

Ottawa s'apprêterait d'ailleurs à annoncer, d'ici quelques jours, des investissements majeurs pour venir en aide à l'industrie et aux travailleurs du bois d'oeuvre. Bien que plusieurs ministères travaillent à ce plan d'aide depuis des mois, l'annonce sera perçue comme une autre largesse électorale des libéraux.

Et même s'il ne lui reste que quelques jours de survie, le gouvernement Martin n'arrête pas, non plus, le dépôt de nouveaux projets de loi qui sont destinés à mourir au feuilleton. Des mesures qui serviront de munitions aux libéraux pendant l'affrontement électoral. Les libéraux ne se gêneront pas de faire le lien entre les tactiques de l'opposition et les projets de loi qui n'auront pas pu être adoptés.

Malgré tout cela, les trois partis d'opposition s'en tiennent à leur plan de match, sans vouloir le devancer pour couper l'herbe sous le pied du gouvernement.

Jeudi, le Nouveau Parti démocratique (NPD) doit présenter sa motion pour tenir la campagne électorale à partir de janvier, avec l'appui du Bloc québécois et du Parti conservateur.

Comme le premier ministre a déjà indiqué qu'il ne se plierait pas à cette suggestion, le Parti conservateur devrait présenter sa motion de défiance le 24 novembre. Le vote sur cette motion devrait avoir lieu les 28 ou 29 novembre, ce qui veut dire que la population irait aux urnes les 9 ou le 16 janvier 2006, après une campagne en plein temps des Fêtes.

Ne baissant pas les bras, le chef du NPD, Jack Layton, a relancé M. Martin, mardi, le questionnant sur son entêtement à refuser un "compromis" et déclencher l'élection la première semaine de janvier.

Il n'y a pas de "zone grise", ou bien le gouvernement a la confiance de la Chambre, ou bien il ne l'a pas, a fait valoir le premier ministre, refusant de céder à l'offre des trois partis d'opposition.

Pourtant, même la vice-première ministre, Anne McLellan, admettait que le premier ministre pourrait déclencher les élections en janvier. Mais il a déjà pris un engagement de le faire 30 jours après le deuxième rapport Gomery, soit au début du mois de mars, a précisé Mme McLellan.

Si le premier ministre refuse d'accepter le compromis du NPD, c'est qu'il préfère, dans les circonstances, faire porter l'odieux d'une campagne sur fond de chansons de Noël aux partis d'opposition.
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tuberale
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Quatre débats des chefs plutôt que deux


Les partis fédéraux songent à décréter une trêve du 23 décembre au 3 janvier

Alec Castonguay
Édition du vendredi 18 novembre 2005



Ottawa -- Au moment même où le NPD de Jack Layton déposait symboliquement hier sa motion qui demande au gouvernement de se saborder en janvier, les partis politiques étaient déjà en tractations pour définir les modalités de la prochaine campagne électorale, qui a toutes les chances d'être lancée le 29 novembre prochain. Dans le contexte d'une longue campagne qui pourrait durer sept ou huit semaines, les formations politiques ont décidé de tenir quatre débats des chefs plutôt que deux, avec possiblement la première série dans l'ouest du pays à la mi-décembre. Une trêve des hostilités entre le 23 décembre et le 2 janvier est également étudiée.

Scoubidoux
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Message par Scoubidoux »

Ils sont drôles ces libéraux.

En refusant la demande du NPD, Martin portera lui même l'odieux d'une campagne électorale en plein temps des fêtes.

Il connait la stratégie de ses adversaires. Il le sait qu'en refusant la demande du NPD, c'est le tour du PC par la suite qui intervient et que le résultat sera cette élection au début janvier.
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CHAMBRE DES COMMUNES

Harper, Layton et Duceppe font le procès du gouvernement Martin


Joël-Denis Bellavance

La Presse

Ottawa


Le Parti conservateur, le NPD et le Bloc québécois ont fait le procès du gouvernement Martin jeudi aux Communes. Et leur verdict est sans appel : les libéraux n’ont plus l’autorité morale pour continuer à gouverner le pays.

À tour de rôle, le chef conservateur Stephen Harper, le leader néo-démocrate Jack Layton et le chef bloquiste Gilles Duceppe ont expliqué les raisons pour lesquelles des élections générales sont nécessaires, même si une partie de la campagne doit avoir lieu durant le temps des Fêtes.

Le gouvernement minoritaire de Paul Martin n’a plus la confiance de la Chambre des communes parce qu’il a confondu les intérêts du PLC avec ceux de l’État, comme l’a démontré le juge John Gomery dans son rapport accablant sur le scandale des commandites.

Voilà pourquoi le chef conservateur a présenté une motion de défiance envers le gouvernement jeudi. Cette motion a été débattue toute la journée et sera votée lundi, vers 18h30.

« Le moment de vérité est finalement arrivé grâce au rapport du juge Gomery publié le 1er novembre. Ce rapport efface tout doute qui pouvait subsister au sujet de l’ampleur de la corruption au sein du Parti libéral du Canada », a déclaré Stephen Harper en donnant le coup d’envoi au débat sur cette motion déterminante pour l’avenir du gouvernent libéral.



Manque d’éthique



Jack Layton, qui avait appuyé les libéraux durant un vote crucial portant sur le budget au printemps dernier et qui avait permis à Paul Martin de survivre de justesse, a aussi invoqué le manque d’éthique des libéraux pour expliquer sa décision de larguer ses alliés d’autrefois.

« Pendant 12 ans, les libéraux ont dit qu’ils renforceraient le Canada, mais l’appui à la souveraineté atteint aujourd’hui son paroxysme. Les activités criminelles du Parti libéral au Québec ont insulté les Québécois ainsi que le reste du Canada. Par conséquent, les néo-démocrates ne peuvent exprimer leur confiance dans un parti dont la corruption a ravivé l’appui pour la souveraineté au Québec. Assez, c’est assez », a dit M. Layton.

Dans son discours, M. Layton a aussi évoqué d’autres raisons pour retirer son appui aux libéraux. Il a souligné le refus du gouvernement Martin de s’attaquer à la prolifération des cliniques privées, à la lenteur des libéraux de contrer les effets désastreux des changements climatiques et le bilan peu reluisant du gouvernement en matière d’affaires étrangères.



L’affaire des commandites



De trois chefs de l’opposition, Gilles Duceppe s’est montré le plus cinglant. Qualifiant l’affaire des commandites du pire scandale de l’histoire politique canadienne, le chef bloquiste a soutenu que les libéraux ont tenté d’acheter la conscience des Québécois avec leur argent au cours des élections de 1997 et 2000.

« Le Parti libéral du Canada a violé les lois, détourné les fonds publics et tenté d’acheter les élections avec notre propre argent. Le rapport du juge Gomery nous dit que le Parti libéral s’est déshonoré, qu’il a institué un système de pots-de-vin en sa faveur et qu’il a transgressé les règles démocratiques les plus élémentaires. Voilà ce que nous savons », a déclaré Gilles Duceppe.

Il a aussi accusé les libéraux de n’avoir rien appris du scandale des commandites puisqu’ils tentent à nouveau d’acheter le vote des électeurs annonçant des milliards de dollars en promesses dans les derniers jours du mandat du gouvernement.

Quant à la réaction des gens qui devront subir une première campagne électorale hivernale depuis 1979, Gilles Duceppe ne croit pas que les électeurs puniront les partis d’opposition d’avoir provoqué la chute du gouvernement.

« Je vous dis que les électeurs vont réfléchir de la façon suivante. Ils vont se dire qu’ils vont se faire un cadeau et se débarrasser des libéraux », a-t-il affirmé.

Devant l’absence du premier ministre Paul Martin, c’est le leader du gouvernement en Chambre, Tony Valeri, qui a répliqué aux attaques de l’opposition.

M. Valeri a d’abord soutenu que le gouvernement peut s’enorgueillir d’un bilan économique qui fait l’envie du monde entier. « Nous voulons continuer à construire ce pays. Nous sommes le gardien de l’unité de ce pays », a-t-il affirmé.

Désirant consolider le vote libéral en Ontario, qui compte le tiers des sièges aux Communes, le ministre a aussi dénoncé l’alliance diabolique entre le Parti conservateur et le Bloc québécois. Cette alliance, a-t-il affirmé, va considérablement affaiblir le pays.

M. Valeri a affirmé que le juge Gomery avait complètement disculpé Paul Martin dans son rapport. Il a également blâmé l’opposition de vouloir provoquer des élections pendant le temps des Fêtes alors que le premier ministre s’est engagé à déclencher des élections 30 jours après le deuxième rapport du juge Gomery, attendu le 1er février.


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CHAMBRE DES COMMUNES

Harper présente sa motion

Presse Canadienne

Ottawa


Le chef conservateur, Stephen Harper, a présenté aujourd'hui, à Ottawa, la motion qui fera tomber le gouvernement minoritaire libéral de Paul Martin.

Cette motion dit simplement que la Chambre des Communes a perdu confiance dans le gouvernement.

M. Harper a déclaré que ce gouvernement est entaché par le scandale des commandites. Il affirme que les preuves présentées par la commission d'enquête Gomery démontrent que le gouvernement n'a plus l'autorité morale pour diriger ce pays.

Le chef conservateur estime, en outre, que le premier ministre Paul Martin doit porter sa part de blâme du scandale. Il a indiqué que M. Martin était le ministre des Finances à l'époque et ne peut se disculper en disant qu'il n'était que le joueur de piano et qu'il ignorait ce qui se passait à l'étage supérieur.

Le leader parlementaire du gouvernement, Tony Valeri, a répliqué en qualifiant ces attaques de salissage et de faussetés. Il a rappelé que le juge Gomery a exonéré de tout blâme le premier ministre Martin aisni que les membres du conseil des ministres.

M. Valeri a accusé les partis d'opposition d'ignorer le fait que le premier ministre a mis sur pied cette commission d'enquête, congédié les responsables des abus et lancé des poursuites pour recouvrer l'argent.

Le ministre affirme que la manoeuvre des trois partis d'opposition ne dessert pas l'intérêt public mais leur seul intérêt partisan.





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Le jeudi 24 novembre 2005


Le pire handicap des libéraux est le désir de changement des Canadiens

PAR ALEXANDER PANETTA

Presse Canadienne

OTTAWA


Le pire handicap des libéraux n'est pas le scandale du programme fédéral de commandite, mais le profond désir de changement qui habite les Canadiens, laissent entendre les résultats d'un nouveau sondage.

L'enquête d'opinion menée par la maison Decima, dont les résultats ont été dévoilés en exclusivité à la Presse Canadienne, va à l'encontre de la perception habituelle voulant que les électeurs souhaitent du changement à Ottawa en raison de la colère provoquée par l'affaire des commandites.

Seulement 35 pour cent des personnes interrogées ayant dit vouloir un nouveau gouvernement aux Communes ont cité le scandale comme raison première.


Une proportion beaucoup plus élevée — 57 pour cent — des personnes sondées ont affirmé que les libéraux étaient au pouvoir depuis trop longtemps, disant souhaiter du changement à la suite de 12 années de règne du Parti libéral du Canada (PLC).

L'enquête révèle toutefois un autre élément dont se servent déjà abondamment les libéraux : les électeurs sont toujours aussi sourcilleux à propos du chef conservateur Stephen Harper. Son impopularité est manifeste, car 40 pour cent des personnes interrogées ont dit que Harper constituait le motif principal qui les incitait à voter pour le PLC.

De même, pas moins de 52 pour cent des répondants disaient être favorables aux libéraux parce qu'ils désapprouvaient les politiques conservatrices.

Ce sondage a été effectué auprès de 1040 personnes, entre les 17 et 20 novembre. Ses résultats comportent une marge d'erreur de 3,1 points de pourcentage, 19 fois sur 20.


Moi_Caroline
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Message par Moi_Caroline »

Sans vouloir être fataliste, Faites qu'un autre Parti que les Libéraux entendent ce sondage!!! (c'est t'y pas IRONIQUE que les libéraux portent un nom de LIBERTÉ?)

Scoubidoux
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Message par Scoubidoux »

Avec le goût du changement jouant contre les libéraux combiné à l'impopularité du PC, doit-on penser qu'il y aurait peut-être percée aussi importante que du temps de Broadbent pour le NPD? Sans, bien sûr, croire qu'ils puissent être portés au pouvoir.
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Fabine
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Message par Fabine »

Scoubidoux  a écritAvec le goût du changement jouant contre les libéraux combiné à l'impopularité du PC, doit-on penser qu'il y aurait peut-être percée aussi importante que du temps de Broadbent pour le NPD? Sans, bien sûr, croire qu'ils puissent être portés au pouvoir.

Perte des libéraux au profit du NPD dans les provinces de l'atlantique, la Colombie-Britanique (6), perte des libéraux au profit du NPD en Ontario, perte de 2 ou 3 libéraux du Québec au profit du Bloc, comme Papineau et ce cher Petitgrew

J'ai beau retourné ça de tout côté, je vois le parti Libéral encore, gouvernement minoritaire et ce à cause des partis régionaux, PC et Bloc. C'est l'Ontario qui fera la différence. S'il y a un vote de contestation, il serait surprenant qu'il le soit pour le PC. De toute façon s'il se retourne pour plusieurs comtés au NPD, nous aurons un gouvernement conservateur très minoritaire et ingouvernable.

Nous aurons comme gouvernement ou le diable ou le démon et dans l'opposition, l'archange Michel et St-Pierre.  
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tuberale
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Message par tuberale »

Le tournis

Bernard Descôteaux
Édition du samedi 26 et du dimanche 27 novembre 2005



Les Canadiens peinent à reconnaître le Paul Martin dont ils avaient apprécié la prudence lorsqu'il était ministre des Finances. En cette veille de déclenchement des élections, le premier ministre semble avoir perdu toute retenue, dispersant à gauche et à droite des millions et des milliards en promesses de toutes sortes. Il y en a tant qu'on arrive mal à en faire le décompte.

Ce qui étonne dans l'attitude actuelle des libéraux de Paul Martin, c'est le caractère excessif des engagements qu'ils prennent. Jour après jour, la liste s'allonge au point de donner le tournis. Si on continue à ce rythme d'ici la fin de la campagne électorale -- on a déjà promis entre 42 et 45 milliards depuis un mois --, plus une seule ville, un seul village et un seul canton au Canada n'aura pas reçu sa part de la manne libérale.

À une autre époque, Paul Martin incarnait la modération. Lors des élections de 1993, qui avaient reporté le Parti libéral au pouvoir, c'est lui qui avait eu l'idée de cataloguer de façon stricte les engagements libéraux dans ce qui était devenu le «petit livre rouge». Cette idée avait été reprise avec succès aux élections suivantes. Son parti prônant la responsabilité fiscale, il fallait se conduire de façon conséquente, estimait-il.

Depuis huit ans, le gouvernement fédéral a retrouvé l'équilibre budgétaire et jouit de surplus qui lui donnent une liberté d'action qui ne le dispense toutefois pas de l'obligation de gérer les finances du pays en bon père de famille. Or, en multipliant les engagements à un rythme effréné, il laisse l'impression que ses choix sont dominés d'abord par des impératifs électoraux. On n'arrive plus à distinguer les décisions d'intérêt général des décisions d'intérêt libéral.


La multiplicité des engagements nous fait par ailleurs saisir à quel point Ottawa est riche. Dans sa mise à jour économique et financière présentée aux Communes le 14 novembre, le ministre des Finances, Ralph Goodale, disait prévoir des excédents budgétaires de 86 milliards pour les six prochaines années. Prudent, il choisissait alors de mettre 31,5 milliards de côté pour éventualités (ou pour remboursement de la dette), ce qui lui laissait 54,5 milliards comme marge de manoeuvre. Sur-le-champ, il a engagé des dépenses qui totaliseront 39 milliards, dont 30 milliards en réductions d'impôt, ce qui ne lui laisse, à lui et à ses successeurs, que 15,5 milliards disponibles pour ces six prochaines années. Or, depuis le 14 novembre, d'autres engagements ont été pris pour un montant de six milliards. Comme la ronde des promesses est loin d'être terminée, on peut se demander ce qu'il en restera au lendemain des élections.


Cette façon de faire est pour le moins contestable. En quelques semaines, le gouvernement Martin se trouve à avoir disposé de l'essentiel de la marge de manoeuvre du prochain gouvernement pour les six prochaines années. Il se lie les mains pour l'avenir, ce qui pourrait le placer dans une situation difficile si l'économie canadienne ne se comportait pas de la manière prévue. Il pourrait arriver que même les réserves pour éventualités soient insuffisantes pour absorber un choc économique.


Rares sont les partis au pouvoir qui, à la veille d'élections, résistent à la tentation de se servir ne serait-ce qu'un peu du carnet de chèques gouvernemental pour s'attacher la loyauté des électeurs. Cependant, l'utilisation qu'en fait le gouvernement Martin depuis un mois est manifestement abusive. Cela pourra se retourner contre lui si, au bout du compte, les électeurs ont le sentiment qu'on tente non pas de les séduire mais de les acheter.

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jumbo
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Message par jumbo »


Pour répondre au dernier paragraphe, Paul Martin peut se voter des abris fiscaux, dépenser où mieux gaspiller l'argent des Canadiens tant qu'il voudra, il connait l'intelligence médiocre des Canadiens, donc il n'a aucune crainte pour sa réélection.

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??


mariami
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Message par mariami »

Bien sûr puisqu'il est en avance là......   mais ça va être encore la même chose:  un gouvernement Libéral minoritaire.



Je sais que j'en fais bondir plusieurs mais je me demande jusqu'à quel point les Québécois ne se fient pas au Bloc???  Bien sûr le Bloc nous défend, mais, justement, je me demande si les Québécois ne se réveilleraient pas davantage sans le Bloc à Ottawa?

Je ne sais pas je pose la question.  Je ne sais plus quoi en penser.  Ça serait dur pour nous c'est évident mais après
en avoir bavé, on se lèverait ptete debout et dire :  Bon...Assez c'est assez et que là le référendum passerait...???

Je trouve que les Québécois se fient trop au Bloc et que ça leur suffit.

 











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tipet
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Message par tipet »

mariami  a écritBien sûr puisqu'il est en avance là......   mais ça va être encore la même chose:  un gouvernement Libéral minoritaire.



Je sais que j'en fais bondir plusieurs mais je me demande jusqu'à quel point les Québécois ne se fient pas au Bloc???  Bien sûr le Bloc nous défend, mais, justement, je me demande si les Québécois ne se réveilleraient pas davantage sans le Bloc à Ottawa?

Je ne sais pas je pose la question.  Je ne sais plus quoi en penser.  Ça serait dur pour nous c'est évident mais après
en avoir bavé, on se lèverait ptete debout et dire :  Bon...Assez c'est assez et que là le référendum passerait...???

Je trouve que les Québécois se fient trop au Bloc et que ça leur suffit.


Redonner un gouvernement minoritaire aux libéraux est ce que je souhaite.

Une petite leçon pour leur signifier qu'on a pas oublié les commandites, et pour leur montrer qu'au Québec, si ils rient trop de nous-autres, ils pourraient avoir un référendum gagnant plus vite qu'ils pensent

Mais jamais, au grand jamais je ne veux d'un gouvernement conservateur. C'est ma plus grande crainte, brrrrrr! Un Harper comme premier ministre, jamais! Je veux pas sentir le vent de la droite dans mon cou...non merci.

Alors à choisir, je préfère un gouvernement qui a trempé dans le scandale (et qui probablement n'y mettra plus autant les pieds pour un ti-boutte) qu'un gouvernement qui est contre le mariage gai et l'avortement et pour le rétablissement de la peine de mort et la guerre. Moi reculer en arrière, no thanks!


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Fabine
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Message par Fabine »

tipet  a écrit

Redonner un gouvernement minoritaire aux libéraux est ce que je souhaite.

Une petite leçon pour leur signifier qu'on a pas oublié les commandites, et pour leur montrer qu'au Québec, si ils rient trop de nous-autres, ils pourraient avoir un référendum gagnant plus vite qu'ils pensent

Mais jamais, au grand jamais je ne veux d'un gouvernement conservateur. C'est ma plus grande crainte, brrrrrr! Un Harper comme premier ministre, jamais! Je veux pas sentir le vent de la droite dans mon cou...non merci.

Alors à choisir, je préfère un gouvernement qui a trempé dans le scandale (et qui probablement n'y mettra plus autant les pieds pour un ti-boutte) qu'un gouvernement qui est contre le mariage gai et l'avortement et pour le rétablissement de la peine de mort et la guerre. Moi reculer en arrière, no thanks!





Je crois que c'est ce qu'il arrivera. Le Québec avec le bloc ne veut que faire une grosse pression sur le fédéral pour ne pas nous oublier. Le parti conservateur personne au Québec n'en veut.

En fait étant donné qu'au Québec le Bloc est à presque son maximum, toute la pression est en Ontario. C'est eux qui décideront du prochain gouvernement. --Message edité par fabine le 2005-11-26 23:19:50--
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