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Publié : dim. nov. 20, 2005 6:07 pm
par Acrux
BouleAMites_ a écrit Ben faire payer pour des soins de santé, quant à moi, reviendrait à augmenter les impôts. Et il y a probablement bien des gens qui doutent d'un système de santé public/privé aussi. En tout cas, j'aimerais bien voir un exemple qui fonctionne bien quelque part... et j'aimerais bien comprendre aussi.
Et finalement... il y a certainement des PPP qui pourraient bien fonctionner, mais je n'ai pas confiance en l'ADQ pour faire du bon travail là-dedans, pour être franche... Le hic c'est qu'avec un ppp cette hausse d'impôt serait volontaire.
Pour ton manque de confiance je dirai la même chose que plusieurs disent pour Boisclair, faut donner la chance aux coureurs. Ce parti n'est pas rouillé par le pouvoir. --Message edité par Acrux le 2005-11-20 23:08:52--
Publié : dim. nov. 20, 2005 6:13 pm
par Boule à mites
Acrux a écrit Pour ton manque de confiance je dirai la même chose que plusieurs disent pour Boisclair, faut donner la chance aux coureurs. Ce parti n'est pas rouillé par le pouvoir. Je ne suis vraiment pas capable. Et de toute manière, plusieurs de leurs "nouvelles" idées sont en fait de vieilles idées qui avaient déjà été essayées et écartées...
Publié : dim. nov. 20, 2005 6:17 pm
par Earendil
pour en revenir au sujet du topic si aux prochaines elections l'adq a pas 20% et plus ca va encore devenir un parlement à 2 parties
Publié : lun. nov. 21, 2005 3:36 am
par tuberale
Conseil général - L'ADQ confirme son virage vers le privé dans le secteur de la santé
PC
Édition du lundi 21 novembre 2005
Longueuil -- L'Action démocratique du Québec (ADQ) a effectué ce week-end son virage vers l'intervention du privé dans le système de santé.
Diverses proposition à cet égard ont été adoptées lors d'une réunion du conseil général qui a réuni 250 militants sur la Rive-Sud de Montréal.
Un gouvernement adéquiste permettrait des contrats privés d'assurance portant sur des services médicalement nécessaires et déjà assurés par le régime public de la Régie de l'assurance maladie. Ce serait une façon de donner suite au jugement de la Cour suprême qui, en juin dernier, a déclaré valide le droit d'un citoyen de recourir à l'assurance privée pour se faire soigner.
De plus, l'ADQ favorise une plus grande utilisation des équipements techniques des hôpitaux. Ils pourraient être loués à des médecins qui pourraient les utiliser en dehors des heures normales, par exemple pour faire des opérations contre paiement le soir ou les fins de semaine.
Par ailleurs, selon l'ADQ, les médecins pourraient exercer en pratique privée après avoir offert une prestation de travail normale dans le régime public.
L'ADQ favorise aussi le fait que des citoyens recourent à des soins privés si jamais le système public ne peut les fournir dans des délais médicalement acceptables.
La proposition adoptée par les membres stipule que l'ADQ modifierait la loi pour forcer le gouvernement à assurer le coût d'une opération effectuée dans le secteur privé, au Québec ou dans le reste du Canada, selon le barème ordinairement payés.
M. Dumont a reconnu que l'ensemble de la position adéquiste aurait un effet positif sur le salaire des médecins. «Cela va augmenter la quantité de soins disponibles. Notre but est qu'il se donne au Québec plus de soins. Le personnel de la santé va donc être payé plus», a dit M. Dumont.
Cette augmentation de la rémunération des médecins comportera de plus un autre avantage, a fait valoir le chef de l'ADQ. Il y aura moins de médecins du Québec qui vont vouloir déménager aux États-Unis ou en Ontario.
«Chaque fois qu'un médecin a plus de revenus, l'individu soigné sort gagnant, et chaque fois qu'on empêche un médecin de quitter le Québec, cela en fait un de plus qui travaille avec nous. Si on pouvait ramener quelques-uns des médecins qui pratiquent à l'extérieur parce qu'on a un système de santé plus vivant, c'est une bonne nouvelle», a conclu M. Dumont.
Prisons
Par ailleurs, plusieurs résolutions ont été adoptées hier en faveur d'un durcissement du système judiciaire. Ainsi, un gouvernement adéquiste abolirait les libérations conditionnelles pour un individu après deux condamnations consécutives à des crimes contre la personne ou à des infractions à la loi des stupéfiants.
De plus, un individu financièrement capable de le faire devra assumer une partie des frais de sa détention. Pendant l'emprisonnement, un prisonnier n'aura plus droit aux indemnités de remplacement du revenu, comme les prestations de la CSST ou celle de la Société de l'assurance automobile.
Par ailleurs, l'ADQ s'engage à édicter une Charte des droits des victimes d'actes criminels. Les parents, enfants, conjoints, frères et soeurs d'une victime auront droit à des mesures d'accompagnement dans le cadre du processus judiciaire, notamment l'accès à des professionnels qualifiés pour les soutenir dans le cadre du procès.
Un poste de Protecteur de la jeunesse sera créé. Il s'agira d'un espèce d'ombudsman chargé de surveiller l'ensemble des services de protection de la jeunesse.
L'ensemble de ces mesures se veut une suite aux travaux que le parti a menés sous la direction de la députée de Lotbinière, Sylvie Roy.
Mme Roy a expliqué que la justice «devait être dissuasive afin d'assurer le maintien de l'ordre et de la sécurité pour les citoyens». De plus, a-t-elle soutenu, les familles des victimes d'actes criminels doivent être traitées «de manière digne et équitable». Mme Roy a aussi rappelé que le taux de récidive était très élevé chez les criminels. Plus de 30 % des criminels ont plus de 10 antécédents devant les tribunaux. «Nous croyons à la réhabilitation, mais c'est une utopie chez un nombre important de délinquants», a dit Mme Roy.
Pour Mario Dumont, chef de l'Action démocratique, il y a eu un laxisme en matière de libération conditionnelle depuis quelque temps.
«Il y a un ordre à remettre dans ce dossier. Je crois en la réhabilitation des prisonniers, mais elle doit être sérieuse. Actuellement, c'est la prison aux portes tournantes. Nos membres veulent arriver à une politique pour le meilleur succès quant à la non-récidive. Ils sont exaspérés et choqués par un laxisme et un laisser-aller qui a coûté cher à des citoyens», a dit M. Dumont.
Le chef adéquiste s'en est aussi pris au système qui désengorge les prisons en faisant sortir les prisonniers le plus tôt possible.