Ouragan Katrina
Ca prend de l'organisation. Ce n'est pas tout le monde qui est disponible sur le coup. On n'est pas sur le zapping. Il faut être réaliste que ça prend du monde pour tout organiser une situation catastrophique, surtout d'une telle ampleur.
Organiser des milliers de gens, ça ne se fait pas en quelques jours. On dirait que vous êtes une génération de l'instanné et que vous regardez trop des films.
Avant d'émettre des commentaires, Il faut lire les journaux et les nouvelles pour comprendre bien ce qui se passe.
Ce n'est pas une centaine de personnes qui tirent, c'est plus que ça. Les secouristes et les militaires sont débordés. Il en manque du monde pour régler des problèmes. L'ouragan a lieu depuis deux jours. La Nouvelle D'Orléan se vit exactement comme la fin du monde, c'est-à-dire, le chaos total. Ca ne se fait pas un tour de main. --Message edité par noiraud le 2005-09-01 18:46:30--
Organiser des milliers de gens, ça ne se fait pas en quelques jours. On dirait que vous êtes une génération de l'instanné et que vous regardez trop des films.
Avant d'émettre des commentaires, Il faut lire les journaux et les nouvelles pour comprendre bien ce qui se passe.
Ce n'est pas une centaine de personnes qui tirent, c'est plus que ça. Les secouristes et les militaires sont débordés. Il en manque du monde pour régler des problèmes. L'ouragan a lieu depuis deux jours. La Nouvelle D'Orléan se vit exactement comme la fin du monde, c'est-à-dire, le chaos total. Ca ne se fait pas un tour de main. --Message edité par noiraud le 2005-09-01 18:46:30--
C'est une catastrophe d'une ampleur inimaginable! Ils ont parlé d'une inondation couvrant 9 milles carrés, à la Nouvelle-Orléans seulement!
J'ai vu des images de Biloxi, Slidell, Bay St-Louis, oh my God!
C'était horrible. Absolument horrible!
J'ai vu des images de Biloxi, Slidell, Bay St-Louis, oh my God!
C'était horrible. Absolument horrible!
Ne prenez pas la vie trop au sérieux : personne n'en sort vivant, de toute façon!
À CNN ce midi, ils disaient que les secours tardent à arriver car les responsables (gouverneur, sénateur, maire, etc.) n'en ont pas fait la demande! Il semblerait que tout était prêt dès lundi dernier, mais faute d'avoir fait la demande appropriée, la garde nationale n'est pas venue...
Un «destroyer» apportera des milliers de soldats...lundi prochain! Quatre autres longues journées! Incroyable!
Avez-vous vu à la télé les sauvages qui volaient les magasins et les maisons? Comme si les gens n'étaient pas suffisamment mal pris, voilà que des corniauds saccagent les magasins et volent tout (sneakers, pantalons, appareils électroniques, etc.). Ça ça m'enrage pas pour rire!
L'eau dans les rues charrie des corps, des tombes, plein d'aliments corrompus, des carcasses d'animaux morts. Pas seulement à la Nouvelle-Orléans, mais un peu partout sur la côte du Mexique (de la Floride au Texas). Les journalistes ont dit que l'odeur (stench) était insoutenable.
Voilà maintenant qu'on parle des serpents, et des crocodiles qui seraient attirés par la nourriture en décomposition. C'est un véritable Armagédon! --Message edité par Glugibran le 2005-09-01 19:19:04--
Un «destroyer» apportera des milliers de soldats...lundi prochain! Quatre autres longues journées! Incroyable!
Avez-vous vu à la télé les sauvages qui volaient les magasins et les maisons? Comme si les gens n'étaient pas suffisamment mal pris, voilà que des corniauds saccagent les magasins et volent tout (sneakers, pantalons, appareils électroniques, etc.). Ça ça m'enrage pas pour rire!
L'eau dans les rues charrie des corps, des tombes, plein d'aliments corrompus, des carcasses d'animaux morts. Pas seulement à la Nouvelle-Orléans, mais un peu partout sur la côte du Mexique (de la Floride au Texas). Les journalistes ont dit que l'odeur (stench) était insoutenable.
Voilà maintenant qu'on parle des serpents, et des crocodiles qui seraient attirés par la nourriture en décomposition. C'est un véritable Armagédon! --Message edité par Glugibran le 2005-09-01 19:19:04--
Ne prenez pas la vie trop au sérieux : personne n'en sort vivant, de toute façon!
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- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : dim. mars 28, 2004 1:00 am
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Annouk a écritLors du déluge au Saguenay, il y avait eu aussi beaucoup de pillage. Faut croire que les catastophe dévoile la vrai personnalité des gens autant positive que négative
C'est universel et c'est la raison pour laquelle lorsqu'il y a des ordres d'évacation qu'il y en a plusieurs qui ne veulent pas partir.
Les pauvres volent des babioles et des caisses de couches et les compagnies pétrolières nous pilent les poches.
C'est universel et c'est la raison pour laquelle lorsqu'il y a des ordres d'évacation qu'il y en a plusieurs qui ne veulent pas partir.
Les pauvres volent des babioles et des caisses de couches et les compagnies pétrolières nous pilent les poches.
Bush est dans le trouble, le gros trouble.
L'aide fédéral a été beaucoup trop longue à se grouiller. Il y a des milliers de gens sans rien.
Il n'a pas été long à plusieurs à faire le parallèle. A New-York l'aide avait été demandé à l'extérieur et arrivé tout de suite.
Sinistré riche et blanc comparativement à des sinistrés pauvres et noirs.
L'aide fédéral a été beaucoup trop longue à se grouiller. Il y a des milliers de gens sans rien.
Il n'a pas été long à plusieurs à faire le parallèle. A New-York l'aide avait été demandé à l'extérieur et arrivé tout de suite.
Sinistré riche et blanc comparativement à des sinistrés pauvres et noirs.
Earendil a écritpauvre zackary richard il est de se coin la il va surement venirt au quebec pour qu'on lui donen du cash
Tu me surprendras toujours avec tes commentaires. Souvent tu n'es pas pris au sérieux et vlan, t'as eu raison.
Zacharie Richard a eu droit à une entrevue dans la Presse et à une lettre ouverte qui a la fin demande d'être généreux avec la Croix-Rouge. Tout à l'heure à RDI, il parlera.
Tu me surprendras toujours avec tes commentaires. Souvent tu n'es pas pris au sérieux et vlan, t'as eu raison.
Zacharie Richard a eu droit à une entrevue dans la Presse et à une lettre ouverte qui a la fin demande d'être généreux avec la Croix-Rouge. Tout à l'heure à RDI, il parlera.
il a été interrogé aussi a tqs par mongrain et il disait lui que c'est a cause du rechauffement de la planete le désastre et que la nature reprenait ses droits
et il a dit aussi au quebecois de donné à la croix rouge
et il a dit aussi au quebecois de donné à la croix rouge
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
on serait aussi sen nouvelle du celebre fats domino 677 ans qui est de la nouvelle orlans depuis l'ouragan il avait dit qu'il resterait avec ses proches
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Earendil a écriton serait aussi sen nouvelle du celebre fats domino 677 ans qui est de la nouvelle orlans depuis l'ouragan il avait dit qu'il resterait avec ses proches
Selon CNN il serait sain et sauf (mes excuses pour le texte en anglais)
Fats Domino found OK in New Orleans
Thursday, September 1, 2005; Posted: 11:44 p.m. EDT (03:44 GMT)
CNN) -- Rock 'n' roll pioneer Fats Domino was among the thousands of New Orleans residents plucked from rising floodwaters, his daughter said Thursday.
Karen Domino White, who lives in New Jersey, identified her father in a picture taken Monday night by a New Orleans Times-Picayune photographer.
The photograph shows Domino -- the singer behind the 1950s hits "Ain't That a Shame" and "Blueberry Hill" -- being helped off a boat near his home in the city's Lower 9th Ward.
His whereabouts since the rescue were not immediately known. Nor was there any information about his wife, Rosemary, friends said.
The neighborhood was heavily flooded when a levee failed as Katrina slammed into southeastern Louisiana and the Mississippi Gulf Coast.
Thousands are feared dead in the storm, Louisiana's governor and the mayor of New Orleans have said, though no official tally has been compiled.
White said she last heard from her father August 23, four days before the storm hit, and was unable to contact him Sunday.
"I didn't have any information. I was just praying," she said.
Writer Charles Amann said he last spoke to Domino on Sunday, and the singer refused to join the evacuation that was then under way.
"He said to me, in that wonderful Southern accent of his, that no, he was staying on -- that he had gone through the last one and he could go through this one," said Amann, who is working on a book on the early days of the "American Bandstand" television program.
Many of those evacuated from the Lower 9th Ward were taken to the Louisiana Superdome and are being transferred to the Astrodome sports stadium in Houston, Texas.
Alan Warner, an EMI Music executive, also saw the photograph of Domino's rescue. But he said he did not know where the 77-year-old singer, born Antoine Domino, was taken afterward.
"But the fact that he actually was rescued is just so gratifying," Warner said.
Selon CNN il serait sain et sauf (mes excuses pour le texte en anglais)
Fats Domino found OK in New Orleans
Thursday, September 1, 2005; Posted: 11:44 p.m. EDT (03:44 GMT)
CNN) -- Rock 'n' roll pioneer Fats Domino was among the thousands of New Orleans residents plucked from rising floodwaters, his daughter said Thursday.
Karen Domino White, who lives in New Jersey, identified her father in a picture taken Monday night by a New Orleans Times-Picayune photographer.
The photograph shows Domino -- the singer behind the 1950s hits "Ain't That a Shame" and "Blueberry Hill" -- being helped off a boat near his home in the city's Lower 9th Ward.
His whereabouts since the rescue were not immediately known. Nor was there any information about his wife, Rosemary, friends said.
The neighborhood was heavily flooded when a levee failed as Katrina slammed into southeastern Louisiana and the Mississippi Gulf Coast.
Thousands are feared dead in the storm, Louisiana's governor and the mayor of New Orleans have said, though no official tally has been compiled.
White said she last heard from her father August 23, four days before the storm hit, and was unable to contact him Sunday.
"I didn't have any information. I was just praying," she said.
Writer Charles Amann said he last spoke to Domino on Sunday, and the singer refused to join the evacuation that was then under way.
"He said to me, in that wonderful Southern accent of his, that no, he was staying on -- that he had gone through the last one and he could go through this one," said Amann, who is working on a book on the early days of the "American Bandstand" television program.
Many of those evacuated from the Lower 9th Ward were taken to the Louisiana Superdome and are being transferred to the Astrodome sports stadium in Houston, Texas.
Alan Warner, an EMI Music executive, also saw the photograph of Domino's rescue. But he said he did not know where the 77-year-old singer, born Antoine Domino, was taken afterward.
"But the fact that he actually was rescued is just so gratifying," Warner said.
OURAGAN KATRINA
Déploiement de soldats pour rétablir l'ordre
Mira Oberman et Patrick Moser
Agence France-Presse
Trois cents soldats de retour d'Irak se sont déployés vendredi dans la Nouvelle-Orléans avec ordre d'ouvrir le feu sur les pillards et les émeutiers qui font régner le chaos dans la ville dévastée par le cyclone Katrina.
Tôt vendredi matin, des explosions ont été entendues et des incendies se sont déclarés, a annoncé la chaîne de télévision américaine CNN, ajoutant que des spécialistes en matériaux dangereux tentaient de gagner la ville.
Quatre jours après le très puissant cyclone qui a fait des milliers de morts selon les autorités locales, les rues de la Nouvelle-Orléans sont la proie de gangs armés qui pillent et violent, semant la terreur parmi les dizaines de milliers de personnes encore bloquées dans la ville, en attendant d'être évacuées.
«Nous avons 300 soldats de la Garde nationale de l'Arkansas qui sont arrivés dans la Nouvelle-Orléans, ils sont de retour d'Irak, bien entraînés, aguerris, et sous mes ordres pour reprendre le contrôle sécuritaire des rues» de la ville livrée au chaos, a annoncé jeudi soir le gouverneur de l'État de Louisiane, Mme Kathleen Blanco.
«Ils ont des (fusils d'assaut) M-16, chargés. Ils savent comment tirer et tuer et sont plus que volontaires pour le faire si nécessaire et j'espère qu'ils le feront», a-t-elle ajouté, sur un ton extrêmement ferme.
Les opérations d'évacuation de la Nouvelle-Orléans sont compliquées par les violences des gangs armés et les témoignages affluent sur les pillages dans les rues, les agressions d'automobilistes, les vols armés et les viols.
La situation sanitaire et sécuritaire de milliers de sinistrés réfugiés dans le Superdome, le stade couvert de la Nouvelle-Orléans, et dans le Centre des conventions de la ville est particulièrement inquiétante.
Le maire de la ville, Ray Nagin, a lancé un «SOS désespéré» pour venir en aide aux 15 000 à 20 000 sinistrés regroupés dans ce Centre, où la sécurité n'est plus assurée et où il n'y a plus de nourriture.
«Cela ressemble à une scène de guerre», a estimé Melissa Murray, 32 ans, volontaire qui a du mal à croire à la lenteur de l'arrivée des secours. «Ici en Amérique, on ne devrait pas avoir autant de problèmes pour faire arriver les secours».
Thomas Jessie, artisan couvreur, résume sobrement le climat de dévastation et de violences : «on peut se faire tuer pour de l'eau».
Selon certaines informations, deux enfants auraient été violés à l'intérieur du stade, et de plus en plus de survivants laissent éclater leur colère après avoir déjà passé quatre journées éprouvantes, souffrant du manque de nourriture, d'eau, sans toilettes, et dans une chaleur étouffante.
«Les derniers jours ont été un enfer absolu», raconte Baron Duncan, 42 ans, un Louisianais qui s'était réfugié dans le grand stade lundi à l'approche de Katrina.
Audrey Jordan ne décolère pas contre les autorités de la Nouvelle-Orléans qui, selon elle, savaient qu'un cyclone de l'intensité de Katrina pouvait frapper la ville et endommager les digues qui la protégeaient. «Ils étaient prêts à dépenser des millions de dollars pour la construction d'un stade, mais rien n'a été entrepris pour consolider les digues», dit-elle.
«Nous avons été traités comme si le Superdome était un camp de concentration», accuse-t-elle. Elle raconte qu'un homme n'a pas pu supporter cet enfermement. «Il a sauté d'une balustrade et il est mort», dit-elle.
Quelque 200 touristes européens, japonais et américains, qui ont été renvoyés de leur hôtel jeudi matin en raison de l'insécurité qui règne dans la ville, ont raconté que la police a tiré au-dessus de leur tête lorsqu'ils ont tenté de monter dans des autocars pour fuir la ville.
Pour rétablir l'ordre, quelque 22. 000 Gardes nationaux sont «en route» pour les zones sinistrées en Louisiane, a annoncé le président George W. Bush qui doit se rendre vendredi en Louisiane.
Le pasteur Jesse Jackson, l'une des figures de la communauté noire américaine, s'est rendu dès jeudi à la Nouvelle-Orléans avec un convoi d'autocars pour aller chercher des survivants. Les images du désastre diffusées en continu par les télévisions montrent surtout des victimes noires.
Katrina a vraisemblablement fait «des milliers de morts» en Louisiane, a affirmé jeudi le gouverneur de Louisiane Kathleen Blanco, en estimant qu'il pouvait rester jusqu'à 300 000 personnes en attente d'évacuation dans l'ensemble de l'État.¸
Les autorités américaines n'ont jusqu'à présent confirmé que 125 morts dans le Mississippi, autre État du sud touché par le cyclone.
Devant l'ampleur de la catastrophe qui a dévasté quelque 235 000 kilomètres carrés soit l'équivalent de la moitié de la France, la Maison-Blanche a finalement annoncé qu'elle accepterait des offres d'aide venues de l'étranger.
Le Sénat américain, convoqué en urgence, a accordé jeudi soir à l'administration une rallonge budgétaire de 10,5 milliards pour financer les mesures d'aide qui devrait être définitivement approuvées vendredi après-midi par la Chambre des représentants.
Le chef de l'État a confié à son père, l'ancien président républicain George Bush, et à son prédécesseur démocrate Bill Clinton, le soin de coordonner les opérations de dons aux victimes du cyclone Katrina.
Au téléphone, sur Internet, dans les magasins ou les sous-sols d'église, les Américains participent à un grand élan de générosité envers les sinistrés, qui a déjà permis de collecter près de 150 millions de dollars, selon différentes sources.
Le cyclone Katrina a réduit d'un dixième les capacités de raffinage des États-Unis. Il devrait avoir un effet beaucoup plus durable sur ces infrastructures et sur les systèmes de distribution que d'autres catastrophes semblables, selon l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Le président Bush a lancé un appel à économiser l'essence, en raison des «perturbations provisoires» infligées à la filière pétrolière par le cyclone Katrina et a prévenu que le processus de reconstruction serait long.
Sur la défensive, le président a aussi rejeté les critiques sur sa gestion de la crise et la lenteur des opérations de secours. «J'espère que les gens ne vont pas faire de la politique politicienne», a-t-il dit.
Déploiement de soldats pour rétablir l'ordre
Mira Oberman et Patrick Moser
Agence France-Presse
Trois cents soldats de retour d'Irak se sont déployés vendredi dans la Nouvelle-Orléans avec ordre d'ouvrir le feu sur les pillards et les émeutiers qui font régner le chaos dans la ville dévastée par le cyclone Katrina.
Tôt vendredi matin, des explosions ont été entendues et des incendies se sont déclarés, a annoncé la chaîne de télévision américaine CNN, ajoutant que des spécialistes en matériaux dangereux tentaient de gagner la ville.
Quatre jours après le très puissant cyclone qui a fait des milliers de morts selon les autorités locales, les rues de la Nouvelle-Orléans sont la proie de gangs armés qui pillent et violent, semant la terreur parmi les dizaines de milliers de personnes encore bloquées dans la ville, en attendant d'être évacuées.
«Nous avons 300 soldats de la Garde nationale de l'Arkansas qui sont arrivés dans la Nouvelle-Orléans, ils sont de retour d'Irak, bien entraînés, aguerris, et sous mes ordres pour reprendre le contrôle sécuritaire des rues» de la ville livrée au chaos, a annoncé jeudi soir le gouverneur de l'État de Louisiane, Mme Kathleen Blanco.
«Ils ont des (fusils d'assaut) M-16, chargés. Ils savent comment tirer et tuer et sont plus que volontaires pour le faire si nécessaire et j'espère qu'ils le feront», a-t-elle ajouté, sur un ton extrêmement ferme.
Les opérations d'évacuation de la Nouvelle-Orléans sont compliquées par les violences des gangs armés et les témoignages affluent sur les pillages dans les rues, les agressions d'automobilistes, les vols armés et les viols.
La situation sanitaire et sécuritaire de milliers de sinistrés réfugiés dans le Superdome, le stade couvert de la Nouvelle-Orléans, et dans le Centre des conventions de la ville est particulièrement inquiétante.
Le maire de la ville, Ray Nagin, a lancé un «SOS désespéré» pour venir en aide aux 15 000 à 20 000 sinistrés regroupés dans ce Centre, où la sécurité n'est plus assurée et où il n'y a plus de nourriture.
«Cela ressemble à une scène de guerre», a estimé Melissa Murray, 32 ans, volontaire qui a du mal à croire à la lenteur de l'arrivée des secours. «Ici en Amérique, on ne devrait pas avoir autant de problèmes pour faire arriver les secours».
Thomas Jessie, artisan couvreur, résume sobrement le climat de dévastation et de violences : «on peut se faire tuer pour de l'eau».
Selon certaines informations, deux enfants auraient été violés à l'intérieur du stade, et de plus en plus de survivants laissent éclater leur colère après avoir déjà passé quatre journées éprouvantes, souffrant du manque de nourriture, d'eau, sans toilettes, et dans une chaleur étouffante.
«Les derniers jours ont été un enfer absolu», raconte Baron Duncan, 42 ans, un Louisianais qui s'était réfugié dans le grand stade lundi à l'approche de Katrina.
Audrey Jordan ne décolère pas contre les autorités de la Nouvelle-Orléans qui, selon elle, savaient qu'un cyclone de l'intensité de Katrina pouvait frapper la ville et endommager les digues qui la protégeaient. «Ils étaient prêts à dépenser des millions de dollars pour la construction d'un stade, mais rien n'a été entrepris pour consolider les digues», dit-elle.
«Nous avons été traités comme si le Superdome était un camp de concentration», accuse-t-elle. Elle raconte qu'un homme n'a pas pu supporter cet enfermement. «Il a sauté d'une balustrade et il est mort», dit-elle.
Quelque 200 touristes européens, japonais et américains, qui ont été renvoyés de leur hôtel jeudi matin en raison de l'insécurité qui règne dans la ville, ont raconté que la police a tiré au-dessus de leur tête lorsqu'ils ont tenté de monter dans des autocars pour fuir la ville.
Pour rétablir l'ordre, quelque 22. 000 Gardes nationaux sont «en route» pour les zones sinistrées en Louisiane, a annoncé le président George W. Bush qui doit se rendre vendredi en Louisiane.
Le pasteur Jesse Jackson, l'une des figures de la communauté noire américaine, s'est rendu dès jeudi à la Nouvelle-Orléans avec un convoi d'autocars pour aller chercher des survivants. Les images du désastre diffusées en continu par les télévisions montrent surtout des victimes noires.
Katrina a vraisemblablement fait «des milliers de morts» en Louisiane, a affirmé jeudi le gouverneur de Louisiane Kathleen Blanco, en estimant qu'il pouvait rester jusqu'à 300 000 personnes en attente d'évacuation dans l'ensemble de l'État.¸
Les autorités américaines n'ont jusqu'à présent confirmé que 125 morts dans le Mississippi, autre État du sud touché par le cyclone.
Devant l'ampleur de la catastrophe qui a dévasté quelque 235 000 kilomètres carrés soit l'équivalent de la moitié de la France, la Maison-Blanche a finalement annoncé qu'elle accepterait des offres d'aide venues de l'étranger.
Le Sénat américain, convoqué en urgence, a accordé jeudi soir à l'administration une rallonge budgétaire de 10,5 milliards pour financer les mesures d'aide qui devrait être définitivement approuvées vendredi après-midi par la Chambre des représentants.
Le chef de l'État a confié à son père, l'ancien président républicain George Bush, et à son prédécesseur démocrate Bill Clinton, le soin de coordonner les opérations de dons aux victimes du cyclone Katrina.
Au téléphone, sur Internet, dans les magasins ou les sous-sols d'église, les Américains participent à un grand élan de générosité envers les sinistrés, qui a déjà permis de collecter près de 150 millions de dollars, selon différentes sources.
Le cyclone Katrina a réduit d'un dixième les capacités de raffinage des États-Unis. Il devrait avoir un effet beaucoup plus durable sur ces infrastructures et sur les systèmes de distribution que d'autres catastrophes semblables, selon l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Le président Bush a lancé un appel à économiser l'essence, en raison des «perturbations provisoires» infligées à la filière pétrolière par le cyclone Katrina et a prévenu que le processus de reconstruction serait long.
Sur la défensive, le président a aussi rejeté les critiques sur sa gestion de la crise et la lenteur des opérations de secours. «J'espère que les gens ne vont pas faire de la politique politicienne», a-t-il dit.
OURAGAN KATRINA
Le maire de la Nouvelle-Orléans critique Bush
Associated Press
Nouvelle-Orléans
À la veille de la venue du président américain George W. Bush sur place, le maire de la Nouvelle-Orléans, Ray Naginm a vivement critiqué jeudi soir les responsables du gouvernement fédéral pour la lenteur de leur action après le passage de l'ouragan Katrina, estimant qu'«il n'ont pas la moindre idée» de la situation.
«Ils n'ont pas la moindre idée de ce qui se passe ici», a déclaré Ray Nagin à la radio locale WWL-AM radio. «Ils sont venus ici une fois deux jours après que l'événement avec des caméras de télévision, des journalistes d'AP, tout ce foutu monde - passez moi l'expression - en Amérique, mais je suis furieux».
Le maire de la Nouvelle-Orléans a affirmé qu'il avait dit à George W. Bush lors d'une conversation récente que la ville vivait «une incroyable crise» et «que sa visite en avion à bord d'Air Force One n'est pas à la hauteur». «Je suis allé partout dans la ville et je suis très frustré parce que nous n'avons pas été capables de rassembler nos ressources et, sur chaque aspect, nous sommes débordés», a-t-il souligné.
De son côté, la gouverneur de Louisiane, Kathleen Blanco, démocrate comme Ray Nagin, s'est montrée moins véhémente que le maire de la Nouvelle-Orléans. «Voilà ce qui arrive quand le système déraille», a-t-elle déclaré sur CBS vendredi matin. «Il ne sert à rien d'entrer dans le jeu du «à qui la faute». On travaille simplement avec ce que l'on a».
Le maire de la Nouvelle-Orléans critique Bush
Associated Press
Nouvelle-Orléans
À la veille de la venue du président américain George W. Bush sur place, le maire de la Nouvelle-Orléans, Ray Naginm a vivement critiqué jeudi soir les responsables du gouvernement fédéral pour la lenteur de leur action après le passage de l'ouragan Katrina, estimant qu'«il n'ont pas la moindre idée» de la situation.
«Ils n'ont pas la moindre idée de ce qui se passe ici», a déclaré Ray Nagin à la radio locale WWL-AM radio. «Ils sont venus ici une fois deux jours après que l'événement avec des caméras de télévision, des journalistes d'AP, tout ce foutu monde - passez moi l'expression - en Amérique, mais je suis furieux».
Le maire de la Nouvelle-Orléans a affirmé qu'il avait dit à George W. Bush lors d'une conversation récente que la ville vivait «une incroyable crise» et «que sa visite en avion à bord d'Air Force One n'est pas à la hauteur». «Je suis allé partout dans la ville et je suis très frustré parce que nous n'avons pas été capables de rassembler nos ressources et, sur chaque aspect, nous sommes débordés», a-t-il souligné.
De son côté, la gouverneur de Louisiane, Kathleen Blanco, démocrate comme Ray Nagin, s'est montrée moins véhémente que le maire de la Nouvelle-Orléans. «Voilà ce qui arrive quand le système déraille», a-t-elle déclaré sur CBS vendredi matin. «Il ne sert à rien d'entrer dans le jeu du «à qui la faute». On travaille simplement avec ce que l'on a».