BouleAMites_ a écrit Il m'arrive souvent d'exprimer des opinions; ces opinions valent ce qu'elles valent, c'est-à-dire que ce sont les miennes et qu'elles ne valent pas nécessairement mieux que les opinions des autres.
Dans ce topic-ci (et dans l'autre topic où j'ai discuté de libération conditionnelle, si c'est à ça que tu fais allusion), je considère que ce que j'ai écrit va au-delà d'une opinion: j'ai apporté des faits documentés. J'ai tendance à m'obstiner drôlement plus dans ce cas-là parce que ce n'est pas simplement mon avis, mais un bout de la réalité, carrément.
Tu peux choisir de croire la version de la juge Ruffo si tu le veux et tu n'as pas à te justifier. Mais j'avoue que dans ce cas-ci, je ne comprends pas comment on peut totalement ignorer les FAITS qui entourent cette affaire (rapportés par toutes les sources journalistiques que je connais + j'ai moi-même vu de mes yeux cette annonce de Via Rail et tout de suite j'ai pensé que ça ne se pouvait pas de la part d'un juge!). Je comprends encore moins comment on peut ramener à l'expression "pousse-papiers" des gens qui ont manifestement le bien-être des jeunes à coeur et qui travaillent de leur mieux pour ceux-ci. Je ne travaille pas moi-même dans le domaine, mais je trouve cela choquant.
Si des faits appuient les dires de la juge Ruffo, je suis tout disposée à l'appuyer. Mais je ne l'appuierai pas seulement parce que je l'entends dire qu'elle est du côté des enfants. Ça n'empêche pas le fait qu'elle est juge et qu'elle doit faire son travail comme il faut.
Moi je connais peu de gens qui ont le courage de ce battre comme la juge Ruffo. Ca serait une grande perte pour les enfants.
C'est vrais que depuis qq années elle ce fait souvent réprimandée.....11 ou 12 fois je crois . Et que cela coute cher a notre société.........mais oublions pas que c'est presque toujours la DPJ qui porte plainte ........
L"article du journal dit :
http://www2.infinit.com/cgi-bin/imprimer.cgi?id=136128
Témoignage maladroit de la psychologue Jodoin en faveur du juge Ruffo
Rodolphe Morissette - Journal de Montréal
Mme Claire Jodoin, psychologue, a tenté hier de venir à la rescousse du juge Andrée Ruffo devant le Conseil de la magistrature. Mais bien maladroitement.
La conduite du juge Ruffo, qui siège à la Chambre de la jeunesse de Longueuil, fait l’objet depuis le début de mars de l’enquête d’un comité du Conseil. On lui reproche d’avoir, avant une audition qu’elle présidait le 18 janvier 2002, eu une rencontre privée avec Mme Jodoin, qui devait témoigner ce jour-là dans une affaire de protection.
Plus précisément, on reproche au juge d’avoir parlé de l’affaire en cours avec Mme Jodoin et de lui avoir dit qu’elle désirait qu’on procède à une nouvelle visite-surprise, le midi même, dans la famille d’accueil où avait été placée une enfant.
Mme Ruffo, qui avait témoigné la première, reconnaissait avoir parlé seule à seule avec la psychologue dans son bureau, mais nullement de l’affaire en cours. Amie de longue date de Mme Jodoin, elle s’était informée de sa santé et de celle de son fils. Point.
Témoins contredits
Hier, Mme Jodoin a adopté la même position, qui contredit formellement les dépositions de deux autres témoins. Selon une avocate de la Protection de la jeunesse, Christine Loubier, ainsi que pour Jeanne-d’Arc Roy, travailleuse sociale, Mme Jodoin leur a confié séparément le même jour que lors de sa rencontre privée dans le bureau du juge, Mme Ruffo leur a dit qu’elle désirait faire procéder à une nouvelle visite-surprise dans la famille d’accueil.
Mme Jodoin réplique qu’elle n’a guère parlé ce jour-là à Me Loubier ni à Mme Roy. À l’encontre des déclarations sous serment de Me Loubier et de la huissière, une certaine dame Rocheleau, Mme Jodoin soutient que le juge Ruffo l’a convoquée à son bureau « devant tout le monde », c’est-à-dire l’ensemble des avocats des parties.
Mme Jodoin prétend encore que l’hypothèse d’une deuxième visite-surprise fut débattue en salle de cour en présence de tous et du juge. Petit problème, toutefois : les notes sténographiques reproduisant l’audition ne montrent aucune trace de quelque échange sur une visite-surprise.
Aucune trace non plus, à l’audition du 18 janvier 2002, d’une déclaration du juge Ruffo touchant sa rencontre privée avec la psychologue ni, à quelque moment dans cette affaire, de ses liens particuliers avec Mme Jodoin.
Autre fait bizarre : Mme Jodoin avait, comme experte dans l’affaire, un mandat conjoint de plusieurs parties, notamment de la DPJ. Pourtant, Mme Jodoin affirme n’avoir nullement évoqué devant l’avocate de la DPJ qu’elle recommandait une nouvelle visite-surprise dans la famille d’accueil.
Parce que la DPJ n’avait plus confiance en le juge Ruffo, elle a demandé par la suite à celle-ci de se récuser, ce que le juge a fait. Et il a fallu reprendre de zéro cette longue affaire devant un autre juge.
Moi ce que je retiens le plus est ce petit passage :
Plus précisément, on reproche au juge d’avoir parlé de l’affaire en cours avec Mme Jodoin et de lui avoir dit qu’elle désirait qu’on procède à une nouvelle visite-surprise, le midi même, dans la famille d’accueil où avait été placée une enfant.
Si nous avons vraiment l'intéret des enfants à coeur en premier.....
je vois pas ce qui es pas ok de demander une 2 ieme visite dans cette famille d’accueil.... ( je ne parle pas du code de déontologie ni de pup à la tv ..) je parle juste des intérets des enfants. Quel mal a t'il a demander une 2 ieme visite.....et que cette visite ne soit pas annoncé à l'avance........
Car si ma mémoire est bonne La Juge a le devoir de s'assurer que l'enfant es dans une bonne famille d’accueil. Et c'est l'enfant lui même qui avait mentionné avoir été maltraitée dans cette famille..
Comme vous savez sans doute tous .....que la travailleuse social d'un enfant doit toujours prendre un rendez vous avec la famille
d’accueil avant de ce présenté dans cette famille.....?
Souvent ces rendez vous ont lieu 2 semaines après l'appel téléphonique de la travailleuse social........Alors moi si j'étais famille d’accueil et que je maltaitais un enfant...........j'aurais juste a cesser de le battre pour 2 semaines..le temps que les marques disparaissent .........
Ou si le rendez est fixé pour le jour suivant ou l'après midi même...j'aurais juste a mettre un chandail à manche longue pour cacher les bleus de l'enfants..
Moi c'est dans ce contexte que je vois les choses......La juge Ruffo essayais juste de savoir si l'enfant était bien ou mal traité.
C'est vrais que comme Juge elle a pas la réputation d'être douce...elle a vraiment dit a une travailleuse social....: si tu as pas de place pour placer cet enfant emmenne le chez toi pour le week end et lundi quand les bureaux seront ouvert tu lui trouveras une place..
C'étais dans le cas d'un enfant battu et violenté par ces parents et la DPJ disais manquer de place.......alors je trouve
que laissé un enfant dans son millieu naturel quand c'est sa sécurité et sa vie qui es en jeu aurait été beaucoup plus dommageable ..
En passant aussi j'ai vu un article qui disait que La Juge Ruffo avait adoptée 6 enfants.....donc elle peut pas tous les prendre chez elle je crois ........
Je respecte votre opignon .mais essayer aussi de comprendre et respecter ceux ou celle qui trouve dommage si cette Juge quitte ....car c'est nos enfants qu'elle essaie d'aider.....
Sans rancunes j'espère.