J'enseigne en sixième année du primaire et nous avons le problème de l'habillement. Malgré l'existence du code vestimentaire, les jeunes tentent de le contourner c'est bien sûr. Ce que je constate lorsque nous intervenons pour rectfier le tir et demander au jeune de s'y conformer, c'est que nous devons aussi diriger des énergies vers les parents pour les convaincre du bien-fondé du code établi. Moi, je veux bien enseigner aux jeunes et les persuader de la nécessité du bon sens mais je ne veux pas investir et me battre contre les parents qui s'opposent au code. Et toujours, souvent, régulièrement, on nous rabâche les oreilles avec la «fâmeuse libarté».

J'enseigne aussi en 6e année. À vrai dire, une classe jumelée, 5 et 6. Oui, j'ai eu à débattre de la tenue vestimentaire avec des jeunes, j'ai dû appeler un parent qui trouvait les règlements concernant l'habillement à l'école niaiseux. Mais mon idée ne change pas. Même que je trouverais ça monotone de voir un paquet de jeunes habillés de la même façon de jour en jour Ça ne me pèse pas de devoir débattre de ce sujet avec les jeunes ou les parents, car ce n'est qu'un sujet de débat parmi tant d'autres quand tu es enseignant. Et ça fait partie de la game. Ça fait 3 ans que j'enseigne à la même école. La première année, j'ai eu des problèmes avec les gilets à brettelles fines qui sont interdits. Les 2 autres années, les jeunes et les parents savaient à quoi s'attendre et tout a bien été. Je suis à l'aise avec ce sujet quand vient le temps d'en parler en classe.
Même chose pour la couleur des cheveux. Qu'un jeune arrive avec les cheveux blonds ou bleus, mèches brunes ou orangées, ça ne me dérange pas.