C'est ça le PQ
Re: C'est ça le PQ
Je suis bien contente que le PQ n'est pas gagné dans les partielles. Pauline aurait eu la grosse tête, se voyant déjà première ministre du Québec.
Je suis pas une grande fan des Libéraux ces jours-ci mais c'est toujours mieux que le PQ ou QS.
Je suis pas une grande fan des Libéraux ces jours-ci mais c'est toujours mieux que le PQ ou QS.
Dernière modification par Ely le mar. juin 23, 2009 8:09 am, modifié 1 fois.
Re: C'est ça le PQ
Je pense que ce gouvernement libéral est un des pires gouvernement que l'on ait eu depuis des décennies. Mais Charrest semble tellement au dessus de ses affaires que les québécois pensent, à tort, que tout va bien dans le meilleur des mondes.Ely a écrit : Je suis bien contente que le PQ n'est pas gagné dans les partielles. Pauline aurait eu la grosse tête, se voyant déjà première ministre du Québec.
Je suis pas une grande fan des Libéraux ces jours-ci mais c'est toujours mieux que le PQ ou QS.
Il faut reconnaître le grand talent de Charrest qui a la capacité de nous faire croire à une bonne nouvelle même quand ça en est une mauvaise. J'avoue qu'il m'impressionne de ce côté. Il ne me dupe pas mais, il semble réussir à en duper une maudite bonne gang.
Re: C'est ça le PQ
Il faut dire aussi que Gesca l'aide beaucoup....
Re: C'est ça le PQ
Red K a écrit : [...]
Je pense que ce gouvernement libéral est un des pires gouvernement que l'on ait eu depuis des décennies. Mais Charrest semble tellement au dessus de ses affaires que les québécois pensent, à tort, que tout va bien dans le meilleur des mondes.
Il faut reconnaître le grand talent de Charrest qui a la capacité de nous faire croire à une bonne nouvelle même quand ça en est une mauvaise. J'avoue qu'il m'impressionne de ce côté. Il ne me dupe pas mais, il semble réussir à en duper une maudite bonne gang.
Je crois pas que tous les quebecois pensent a tort que tout va bien dans le meilleur des monde.
Je crois plutot qu'il y a beaucoup de gens comme moi qui n'ont aucune affinité avec l'ADQ et qui ne veulent absolument pas Madame Marois comme premier ministre...
il reste quoi comme choix endurer Charest ....
Dernière modification par lucide le mar. juin 23, 2009 8:52 am, modifié 1 fois.
Re: C'est ça le PQ
Je penses comme toi, et aux dernières élections je n'ai pas voter Libéral non plus. Mais question de valeurs, je ne pourrait jamais voter pour le PQ à moins qu'ils mettent définitivement la souverainté de côté.Red K a écrit : [...]
Je pense que ce gouvernement libéral est un des pires gouvernement que l'on ait eu depuis des décennies. Mais Charrest semble tellement au dessus de ses affaires que les québécois pensent, à tort, que tout va bien dans le meilleur des mondes.
Il faut reconnaître le grand talent de Charrest qui a la capacité de nous faire croire à une bonne nouvelle même quand ça en est une mauvaise. J'avoue qu'il m'impressionne de ce côté. Il ne me dupe pas mais, il semble réussir à en duper une maudite bonne gang.
Il reste le parti vert et l'ADQ. On va espérer qu'ils soient plus forts aux prochaines élections

Re: C'est ça le PQ
Je la vois plus près de son jardin et de ses fleurs que premier ministre.Ely a écrit : Je suis bien contente que le PQ n'est pas gagné dans les partielles. Pauline aurait eu la grosse tête, se voyant déjà première ministre du Québec .
Je suis pas une grande fan des Libéraux ces jours-ci mais c'est toujours mieux que le PQ ou QS.
Dernière modification par jumbo le mar. juin 23, 2009 2:16 pm, modifié 1 fois.
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
-
- Magicien des Mots
- Messages : 2389
- Inscription : mer. nov. 15, 2006 1:00 am
Re: C'est ça le PQ
Selon moi, les gens ont craint que Marois en vienne a faire siennes les récentes déclarations de Parizeau, et ca lui a nui.
Les gens qui travaillent fort ne veulent surtout pas qu'on invente des crises dans le but de faire avancer les idées politiques d'une minorité.
Les Parizeau et autres qui touchent des pensions chromées de l'état se fichent totalement des petites gens qui se tuent a l'ouvrage pour leur payer leurs retraites.
Un exemple: si Duceppe du Bloc a Ottawa prenait sa retraite demain matin, il partirait avec une rente de plus de 136,000 $ par année.
Les gens qui travaillent fort ne veulent surtout pas qu'on invente des crises dans le but de faire avancer les idées politiques d'une minorité.
Les Parizeau et autres qui touchent des pensions chromées de l'état se fichent totalement des petites gens qui se tuent a l'ouvrage pour leur payer leurs retraites.
Un exemple: si Duceppe du Bloc a Ottawa prenait sa retraite demain matin, il partirait avec une rente de plus de 136,000 $ par année.
Re: C'est ça le PQ
Ces rentes là, ça existe depuis très longtemps et pour tous les partis. Et c'est correct comme ça. Quand une personne fait le choix d'aller en politique, il sacrifie souvent une carrière qui pourrait lui être beaucoup plus payant et en plus, il s'expose à toutes les critiques possibles à tous les jours.peppermintpatty a écrit : Selon moi, les gens ont craint que Marois en vienne a faire siennes les récentes déclarations de Parizeau, et ca lui a nui.
Les gens qui travaillent fort ne veulent surtout pas qu'on invente des crises dans le but de faire avancer les idées politiques d'une minorité.
Les Parizeau et autres qui touchent des pensions chromées de l'état se fichent totalement des petites gens qui se tuent a l'ouvrage pour leur payer leurs retraites.
Un exemple: si Duceppe du Bloc a Ottawa prenait sa retraite demain matin, il partirait avec une rente de plus de 136,000 $ par année.
Ben beau se sacrifier pour ses convictions mais, si ça t'amène à finir tes jours à quêter des 30 sous pour un café, j'pense qu'il ne restera plus une seule personne qui voudra se présenter en politique.
Re: C'est ça le PQ
Pour ce qui est de Parizeau, c'est un homme très intelligent et dévoué à la cause. Sauf que parfois, il devrait réfléchir tout bas. C'est pas la première fois qu'il met un chef péquiste dans l'eau chaude avec ses commentaires.
Re: C'est ça le PQ
Je suis d'accord avec toi. Et si je me trompe pas, ils donne une partie de leur salaire annuel pour payer leur pension, comme n'importe qu'elle personne qui travaille et qui a un fond de pension.Red K a écrit : [...]
Ces rentes là, ça existe depuis très longtemps et pour tous les partis. Et c'est correct comme ça. Quand une personne fait le choix d'aller en politique, il sacrifie souvent une carrière qui pourrait lui être beaucoup plus payant et en plus, il s'expose à toutes les critiques possibles à tous les jours.
Ben beau se sacrifier pour ses convictions mais, si ça t'amène à finir tes jours à quêter des 30 sous pour un café, j'pense qu'il ne restera plus une seule personne qui voudra se présenter en politique.
Re: C'est ça le PQ
Publié le 08 juillet 2009 à 06h47 | Mis à jour à 06h52
Le nationalisme d'accommodement
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et la chef du Parti québécois, Pauline Marois. Bloquistes et péquistes s'en défendront jusqu'à leur dernier souffle, mais ils sont entrés, plus ou moins consciemment, dans une ère d'accommodement économique, social et constitutionnel avec le Canada.
Archives Le Soleil
Jean-François Simard
Il y a de ces événements qui ressortent si vite de notre actualité politique, qu'on se demande, en y repensant quelque temps après, s'ils ont véritablement existé. Cela est particulièrement le cas pour l'entente historique cosignée en décembre dernier, entre les chefs du Parti libéral du Canada, du Nouveau Parti démocratique et du Bloc québécois. Même si cette entente est maintenant chose du passé, que retenir d'un tel geste, quel sens lui donner?
La première réponse qui vient à l'esprit relève de la simple considération tactique. Stephen Harper est à la tête d'un gouvernement de droite qui, selon ses adversaires, met à ce point en danger les grandes valeurs canadiennes qu'il faille le renverser, minoritaire qu'il se retrouve à la Chambre des communes. Logique tout à fait compréhensible pour des libéraux et des néo-démocrates en mal de pouvoir. Logique beaucoup moins évidente à tenir pour un parti indépendantiste. Première hypothèse: cette entente n'aura été rien d'autre qu'un éphémère mariage de raison, auquel aurait consenti le Bloc, à la recherche qu'il était, du moindre mal pour le Québec.
Pourtant, l'adhésion du Bloc québécois à cette coalition parlementaire pour une période de dix-huit mois - une éternité en politique - a laissé plusieurs souverainistes perplexes. Non sans raison. D'une certaine manière et bien malgré eux dans certains cas, les bloquistes se sont enfermés dans une logique laissant entendre que les libéraux constituaient une option à ce point viable et valable pour les Québécois qu'il faille les porter au pouvoir sans en appeler au verdict populaire. Les Québécois n'auraient-ils pas été alors tentés, la prochaine élection venue, de voter directement pour les libéraux?
L'hypothèse du moindre mal ne tient pas la route pour comprendre pourquoi le Bloc québécois s'est indirectement porté à la défense des intérêts d'un parti qui incarne encore aux yeux de la majorité des Québécois, le rapatriement unilatéral de la constitution, la perte du droit de veto, l'échec de l'Accord du lac Meech, la loi sur la clarté référendaire, la non-reconnaissance de l'intégrité territoriale du Québec en cas d'indépendance, le scandale des commandites, etc., etc.? Il y a forcément autre chose...
Une nouvelle étape?
De l'aveu même de Gilles Duceppe, l'établissement d'une coalition gouvernementale soutenue par une autre coalition, celle-là parlementaire, dont le Bloc était la clef de voûte, fut aussi, et peut-être surtout, justifié par la volonté de défendre des valeurs communes sur le plan social, des valeurs partagées par les trois partis d'opposition (même chance pour tous, justice distributive, interventionnisme réfléchi de l'État, droit à la syndicalisation, autonomisation de la politique étrangère du Canada, etc.).
Malgré des réticences historiques à l'égard du PLC, pour la première fois depuis le référendum de 1995, un parti souverainiste, en cela largement appuyé par sa base militante et la population québécoise, concevait comme étant non seulement possible, mais souhaitable, d'établir un dialogue politique de longue durée avec le reste du Canada et au premier chef, avec ses traditionnels frères ennemis. Sans aller jusqu'à parler de réconciliation nationale, loin sans faut, il y avait dans cette entente un espoir de rapprochement que bien des Québécois espéraient voir se concrétiser depuis longtemps. Espoir qu'est rapidement venu étouffer Michael Ignatieff.
Deuxième acte
La nouvelle option défendue par le Parti québécois n'est pas neuve. Du temps où, jeune attaché politique, j'étais au cabinet du premier ministre Jacques Parizeau, elle circulait déjà sous le boisseau. Les objections finales à ce scénario étaient toujours les mêmes: les référendums sectoriels sont d'une tout autre nature qu'un référendum portant sur l'indépendance, car ils visent davantage à réformer le Canada qu'à en sortir.
Pauline Marois est on ne peut plus explicite à cet égard: «le Parti québécois souhaite redéfinir l'espace législatif partagé avec Ottawa». Les mots parlent d'eux-mêmes. Paradoxalement, le Parti québécois s'inspire aujourd'hui davantage du livre beige de Claude Ryan, que du livre blanc sur la souveraineté-association de René Lévesque. À l'unanimité, sans véritables débats, sans consultations préalables de leurs membres, tous les présidents d'association ont endossé le plan Marois. Cet apparent consensus est révélateur de l'état d'âme qui prévaut dans ce parti.
La perpétuelle fuite par en avant que les souverainistes opèrent depuis le lendemain de la dernière défaite référendaire peut encore faire son temps. Mais il n'en demeure pas moins qu'une impertinente question se pose chaque jour avec plus d'acuité. Que faire si, ayant cru ardemment à la souveraineté, la conviction de la voir se réaliser de son vivant s'évanouit? Faut-il coûte que coûte refouler ce sentiment et poursuivre aveuglément un combat que l'on croit définitivement perdu? Faut-il rester chez soi, dans une logique de mutisme et d'abstinence politique, en espérant que le vent tourne par on ne sait trop quel miracle? Faut-il envisager de vivre autrement sa passion du Québec? Et si oui, comment? (...)
Ni colonisés ni opprimés
(...) À défaut de faire du Québec un pays, les péquistes font aujourd'hui le pari d'en faire une province forte, au sein du Canada. Bloquistes et péquistes s'en défendront jusqu'à leur dernier souffle, mais ils sont entrés, plus ou moins consciemment, dans une ère d'accommodement économique, social et constitutionnel avec le Canada. Dès lors, ceux qui seront vraiment tentés de réformer le Canada se demanderont si le Parti québécois est le meilleur endroit pour relever ce défi. Par contre, ceux qui veulent toujours faire du Québec un pays, sans compromis, se demanderont si le PQ est encore le véhicule politique qui leur convient réellement.
Je ne crois pas dans la fin de l'histoire. Un destin national n'est jamais achevé. Mais force nous est de constater que le nationalisme québécois est depuis quelques années entré dans une nouvelle phase: celle de l'accommodement.
À terme, j'ai l'intime conviction que la libération d'un peuple s'inscrit en réaction à une situation d'oppression. Les partis politiques ne sont que le reflet de leur société. Or, si les Québécois ont majoritairement choisi la voie de l'accommodement, c'est peut-être parce que leur rapport au Canada a considérablement évolué et qu'ils ne se sentent plus ni colonisés ni opprimés. En ce sens, la Révolution tranquille donne aujourd'hui sa pleine mesure.
Mais attention, l'accommodement ne signifie pas l'acceptation béate et complaisante d'un Canada immuable. Du reste, le nationalisme d'accommodement ne fera qu'un temps si les Québécois ont le sentiment qu'il est à sens unique. Il s'agit maintenant de savoir comment le reste du Canada réagira à cette métamorphose de la question québécoise...
Ancien député du Parti québécois, l'auteur est professeur et titulaire de la chaire Senghor de la francophonie à l'Université du Québec en Outaouais
En autant que les salaires entrent
Le nationalisme d'accommodement
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et la chef du Parti québécois, Pauline Marois. Bloquistes et péquistes s'en défendront jusqu'à leur dernier souffle, mais ils sont entrés, plus ou moins consciemment, dans une ère d'accommodement économique, social et constitutionnel avec le Canada.
Archives Le Soleil
Jean-François Simard
Il y a de ces événements qui ressortent si vite de notre actualité politique, qu'on se demande, en y repensant quelque temps après, s'ils ont véritablement existé. Cela est particulièrement le cas pour l'entente historique cosignée en décembre dernier, entre les chefs du Parti libéral du Canada, du Nouveau Parti démocratique et du Bloc québécois. Même si cette entente est maintenant chose du passé, que retenir d'un tel geste, quel sens lui donner?
La première réponse qui vient à l'esprit relève de la simple considération tactique. Stephen Harper est à la tête d'un gouvernement de droite qui, selon ses adversaires, met à ce point en danger les grandes valeurs canadiennes qu'il faille le renverser, minoritaire qu'il se retrouve à la Chambre des communes. Logique tout à fait compréhensible pour des libéraux et des néo-démocrates en mal de pouvoir. Logique beaucoup moins évidente à tenir pour un parti indépendantiste. Première hypothèse: cette entente n'aura été rien d'autre qu'un éphémère mariage de raison, auquel aurait consenti le Bloc, à la recherche qu'il était, du moindre mal pour le Québec.
Pourtant, l'adhésion du Bloc québécois à cette coalition parlementaire pour une période de dix-huit mois - une éternité en politique - a laissé plusieurs souverainistes perplexes. Non sans raison. D'une certaine manière et bien malgré eux dans certains cas, les bloquistes se sont enfermés dans une logique laissant entendre que les libéraux constituaient une option à ce point viable et valable pour les Québécois qu'il faille les porter au pouvoir sans en appeler au verdict populaire. Les Québécois n'auraient-ils pas été alors tentés, la prochaine élection venue, de voter directement pour les libéraux?
L'hypothèse du moindre mal ne tient pas la route pour comprendre pourquoi le Bloc québécois s'est indirectement porté à la défense des intérêts d'un parti qui incarne encore aux yeux de la majorité des Québécois, le rapatriement unilatéral de la constitution, la perte du droit de veto, l'échec de l'Accord du lac Meech, la loi sur la clarté référendaire, la non-reconnaissance de l'intégrité territoriale du Québec en cas d'indépendance, le scandale des commandites, etc., etc.? Il y a forcément autre chose...
Une nouvelle étape?
De l'aveu même de Gilles Duceppe, l'établissement d'une coalition gouvernementale soutenue par une autre coalition, celle-là parlementaire, dont le Bloc était la clef de voûte, fut aussi, et peut-être surtout, justifié par la volonté de défendre des valeurs communes sur le plan social, des valeurs partagées par les trois partis d'opposition (même chance pour tous, justice distributive, interventionnisme réfléchi de l'État, droit à la syndicalisation, autonomisation de la politique étrangère du Canada, etc.).
Malgré des réticences historiques à l'égard du PLC, pour la première fois depuis le référendum de 1995, un parti souverainiste, en cela largement appuyé par sa base militante et la population québécoise, concevait comme étant non seulement possible, mais souhaitable, d'établir un dialogue politique de longue durée avec le reste du Canada et au premier chef, avec ses traditionnels frères ennemis. Sans aller jusqu'à parler de réconciliation nationale, loin sans faut, il y avait dans cette entente un espoir de rapprochement que bien des Québécois espéraient voir se concrétiser depuis longtemps. Espoir qu'est rapidement venu étouffer Michael Ignatieff.
Deuxième acte
La nouvelle option défendue par le Parti québécois n'est pas neuve. Du temps où, jeune attaché politique, j'étais au cabinet du premier ministre Jacques Parizeau, elle circulait déjà sous le boisseau. Les objections finales à ce scénario étaient toujours les mêmes: les référendums sectoriels sont d'une tout autre nature qu'un référendum portant sur l'indépendance, car ils visent davantage à réformer le Canada qu'à en sortir.
Pauline Marois est on ne peut plus explicite à cet égard: «le Parti québécois souhaite redéfinir l'espace législatif partagé avec Ottawa». Les mots parlent d'eux-mêmes. Paradoxalement, le Parti québécois s'inspire aujourd'hui davantage du livre beige de Claude Ryan, que du livre blanc sur la souveraineté-association de René Lévesque. À l'unanimité, sans véritables débats, sans consultations préalables de leurs membres, tous les présidents d'association ont endossé le plan Marois. Cet apparent consensus est révélateur de l'état d'âme qui prévaut dans ce parti.
La perpétuelle fuite par en avant que les souverainistes opèrent depuis le lendemain de la dernière défaite référendaire peut encore faire son temps. Mais il n'en demeure pas moins qu'une impertinente question se pose chaque jour avec plus d'acuité. Que faire si, ayant cru ardemment à la souveraineté, la conviction de la voir se réaliser de son vivant s'évanouit? Faut-il coûte que coûte refouler ce sentiment et poursuivre aveuglément un combat que l'on croit définitivement perdu? Faut-il rester chez soi, dans une logique de mutisme et d'abstinence politique, en espérant que le vent tourne par on ne sait trop quel miracle? Faut-il envisager de vivre autrement sa passion du Québec? Et si oui, comment? (...)
Ni colonisés ni opprimés
(...) À défaut de faire du Québec un pays, les péquistes font aujourd'hui le pari d'en faire une province forte, au sein du Canada. Bloquistes et péquistes s'en défendront jusqu'à leur dernier souffle, mais ils sont entrés, plus ou moins consciemment, dans une ère d'accommodement économique, social et constitutionnel avec le Canada. Dès lors, ceux qui seront vraiment tentés de réformer le Canada se demanderont si le Parti québécois est le meilleur endroit pour relever ce défi. Par contre, ceux qui veulent toujours faire du Québec un pays, sans compromis, se demanderont si le PQ est encore le véhicule politique qui leur convient réellement.
Je ne crois pas dans la fin de l'histoire. Un destin national n'est jamais achevé. Mais force nous est de constater que le nationalisme québécois est depuis quelques années entré dans une nouvelle phase: celle de l'accommodement.
À terme, j'ai l'intime conviction que la libération d'un peuple s'inscrit en réaction à une situation d'oppression. Les partis politiques ne sont que le reflet de leur société. Or, si les Québécois ont majoritairement choisi la voie de l'accommodement, c'est peut-être parce que leur rapport au Canada a considérablement évolué et qu'ils ne se sentent plus ni colonisés ni opprimés. En ce sens, la Révolution tranquille donne aujourd'hui sa pleine mesure.
Mais attention, l'accommodement ne signifie pas l'acceptation béate et complaisante d'un Canada immuable. Du reste, le nationalisme d'accommodement ne fera qu'un temps si les Québécois ont le sentiment qu'il est à sens unique. Il s'agit maintenant de savoir comment le reste du Canada réagira à cette métamorphose de la question québécoise...
Ancien député du Parti québécois, l'auteur est professeur et titulaire de la chaire Senghor de la francophonie à l'Université du Québec en Outaouais
En autant que les salaires entrent
À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: C'est ça le PQ
Le texte est bon, ça pose de bonnes questions. Le commentaire en vert n'a aucun rapport.
Je ne sais pas ce que tu comprends quand tu lis un texte....ça me laisse totalement perplexe.
Je ne sais pas ce que tu comprends quand tu lis un texte....ça me laisse totalement perplexe.
Re: C'est ça le PQ
Moi je n'y vois qu'une idée de provocation dans ces posts. Un long monologue qui ne veut que provoquer. Je préfère ignorer et laisser couler.Red K a écrit : Le texte est bon, ça pose de bonnes questions. Le commentaire en vert n'a aucun rapport.
Je ne sais pas ce que tu comprends quand tu lis un texte....ça me laisse totalement perplexe.
-
- Caïd de la Causette
- Messages : 554
- Inscription : mer. févr. 11, 2009 7:39 pm
Re: C'est ça le PQ
Tout comme vous deux, je n'y vois que de la provocation.
[color=#000080]Comme il est doux, à travers les brumes, de voir naître l'étoile..
[size=85]Baudelaire[/size][/color]
[size=85]Baudelaire[/size][/color]
Re: C'est ça le PQ
unpeucommeavant a écrit : Tout comme vous deux, je n'y vois que de la provocation.

Re: C'est ça le PQ
À bien y penser je trouve plus approprié de te répondre directement en mp.Ely a écrit : [...]
Comme ça je ne dévie pas le topic et respecte tout le monde.
Dernière modification par Savvy le jeu. juil. 09, 2009 1:40 pm, modifié 1 fois.
Re: C'est ça le PQ
Faut savoir ce que c'est le respect.Savvy a écrit : [...]
À bien y penser je trouve plus approprié de te répondre directement en mp.
Comme ça je ne dévie pas le topic et respecte tout le monde .

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: C'est ça le PQ
La provocation, on peut la voir n'importe où, tout dépendant de quel bord on se situe.unpeucommeavant a écrit : Tout comme vous deux, je n'y vois que de la provocation.

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??
Re: C'est ça le PQ
Et ça signifie quoi exactement? J'avoue ne pas saisir ce que tu veux dire par cette courte phrase sibylline.jumbo a écrit : [...]
Faut savoir ce que c'est le respect.
Insinue-tu que Ely ne saurait pas ce qu'est le respect? À moins que ce soit moi que tu vises?
Je ne peux que répondre pour moi. Je respecte les gens de prime abord, à moins que l'on m'en manque, je n'ai pas pour habitude de dénigrer et mépriser les autres.
Re: C'est ça le PQ
Pour le respect, c'est toi que je visais. Si ce n'est pas moi que tu visais en parlant de provocation, je m'en excuse.Savvy a écrit : [...]
Moi je n'y vois qu'une idée de provocation dans ces posts. Un long monologue qui ne veut que provoquer. Je préfère ignorer et laisser couler.

Et pour ceux qui ne voient que de la provocation dans les articles et les commentaires que je met sur le PQ, c'est ce que j'en pense du PQ et je le dis.

À quoi sert les lois lorsqu'il n'y a pas de JUSTICE ??