LE DOMAINE BLEU

.anthurium. a écrit : [...]


C'est une belle leçon que tu me fais-là ce matin

Dans mon post précédent j'énumère pourquoi certains pourrait être tenté par un syndicat et pas seulement ceux qui ont un mauvais boss.

Quand on veut obtenir quelques chose on prend des gens qui ont les qualifications. Un gars qui doit recruter doit être un beau parleur

C'est quand même pas un scoop que tu crois que TOUS les syndicats devraient être démantelés sur le champs et que nous devrions nous prosterner devant TOUTES les entreprises et le patronat sans exception... parce que c'est eux qui amènent le cash.

Pour ma part, je pense que les syndicats ont leur utilité, mais c'est vrai qu'ils se devenus des entreprises eux-même et qu'il y a tellement peu de flexibilité qu'on reste coincé entre les mailles bien souvent.

Ce étant dit, le syndicat le plus croche, celui de la construction, bien il couche avec le gouvernement, donc, autant le patron que ce groupe de syndicat sont des malfrats qui ne visent que leur intérêt personnel.

Dans le cas qui nous préoccupe, on entend pas les employés, évidemment parce que ce n'est pas eux qui ont l'exposure médiatique, mais je serais intéressé à savoir le processus qui a amener ce groupe à vouloir se syndiquer.

Alors, désolée de t'avoir tamponé le fait que tu es une pro entreprise et pro patronat coute que coute... mais me semble que c'est pas mal ce que tu défends corps et âme sans nuance.. donc, je reviens à de redire la même chose que mon post précédent.

.anthurium. a écrit : [...]


Il suffit d'un beau parleur.

Ben voyons donc

Scuse, mais il y a des gens parfois qui sont dotés d'un certain jugement du côté des employés, et quand la majorité se sent brimé, ce serait bien d'y regarder d'un peu plus près au lieu de les traiter de bébé gâté.

Je l'ai vécu personnellement d'être forcé de faire du 15 minutes avant et après sans être payé, ça fait 2 heures et demi par semaine de sueur d'un petit employé X le nombre d'employés directement au profit d'un boss qui a le droit de faire comme il veut.

Je suis contente pour toi Anthurium si toutes tes expériences en tant que travailleuse ont été faites en tout respect de tes droits par ton employeur, mais ce n'est pas forcément le cas de tous.

Il me semble assez évident que dans un marché où l'offre d'emploi est inférieure à la demande, il y une place incroyable pour les abus et, justement, le syndicalisme "traditionnel" est là pour les prévenir.

Qu'est-ce qui empèche un Walmart d'offrir le strict salaire minimum à ses employés si il reçoit trois demandes pour chaque poste ouvert? Rien. D'un autre côté, est-ce que nous voulons vivre dans une société dans laquelle une partie importante des travailleurs vit sous le seuil de la pauvreté?

Pire encore, est-ce que nous sommes à l'aise avec le fait qu'une entreprise (Walmart encore) réalise des profits faramineux en raison, justement, de leur exploitation éhontée de la situation de l'emploi (ici et en Chine)? Quand je regarde des gens de 40 ans qui travaillent chez Dollorama et qui ont l'air de faire $ 7.00 de l'heure, je n'ai pas envie d'encourager leur employeur à continuer à les exploiter.

L'argument du libre marché, si cher aux néo-libéralistes, ne fonctionne que pour des employés pour lesquels l'offre correspond à la demande (comme des techniciens ou des professionnels) - dans le cas de la main d'oeuvre non-qualifiée, ça ne sert qu'à permettre aux employeurs de négocier à la pièce, employé par employé, en offrant le salaire minimum.

Dieu sait que je ne suis pas gauchiste (je suis diplomé HEC...) mais il y a des limites aux bashing des syndicats.

Consult1 a écrit : Il me semble assez évident que dans un marché où l'offre d'emploi est inférieure à la demande, il y une place incroyable pour les abus et, justement, le syndicalisme "traditionnel" est là pour les prévenir.

Qu'est-ce qui empèche un Walmart d'offrir le strict salaire minimum à ses employés si il reçoit trois demandes pour chaque poste ouvert? Rien. D'un autre côté, est-ce que nous voulons vivre dans une société dans laquelle une partie importante des travailleurs vit sous le seuil de la pauvreté?

Pire encore, est-ce que nous sommes à l'aise avec le fait qu'une entreprise (Walmart encore) réalise des profits faramineux en raison, justement, de leur exploitation éhontée de la situation de l'emploi (ici et en Chine)? Quand je regarde des gens de 40 ans qui travaillent chez Dollorama et qui ont l'air de faire $ 7.00 de l'heure, je n'ai pas envie d'encourager leur employeur à continuer à les exploiter.

L'argument du libre marché, si cher aux néo-libéralistes, ne fonctionne que pour des employés pour lesquels l'offre correspond à la demande (comme des techniciens ou des professionnels) - dans le cas de la main d'oeuvre non-qualifiée, ça ne sert qu'à permettre aux employeurs de négocier à la pièce, employé par employé, en offrant le salaire minimum.

Dieu sait que je ne suis pas gauchiste (je suis diplomé HEC...) mais il y a des limites aux bashing des syndicats.

Moi je suis de centre.

Par contre dans le cas de la main-d'oeuvre qualifié c'est déjà rendu précaire. Un ingénieur Indien coute 10 000$ par année versus 50 000$ et plus pour un Québécois, alors de plus en plus d'entreprise ont recours à eux. Même chose pour les équipes de support technique, ect... C'est la frange qui commence à passer au cash présentement, on te coupe sinon on déménage les emplois, même en ingénierie. En plus de nombreuses entreprises qui démarrent des projets emmènent leur équipe technique avec eux, dans le secteur minier entre-autre. C'est plus difficile à faire que pour un employé de Wal-mart mais c'est là qu'on est rendu pareil.

Placeress a écrit : [...]



C'est quand même pas un scoop que tu crois que TOUS les syndicats devraient être démantelés sur le champs et que nous devrions nous prosterner devant TOUTES les entreprises et le patronat sans exception... parce que c'est eux qui amènent le cash.

Pour ma part, je pense que les syndicats ont leur utilité, mais c'est vrai qu'ils se devenus des entreprises eux-même et qu'il y a tellement peu de flexibilité qu'on reste coincé entre les mailles bien souvent.

Ce étant dit, le syndicat le plus croche, celui de la construction, bien il couche avec le gouvernement, donc, autant le patron que ce groupe de syndicat sont des malfrats qui ne visent que leur intérêt personnel.

Dans le cas qui nous préoccupe, on entend pas les employés, évidemment parce que ce n'est pas eux qui ont l'exposure médiatique, mais je serais intéressé à savoir le processus qui a amener ce groupe à vouloir se syndiquer.

Alors, désolée de t'avoir tamponé le fait que tu es une pro entreprise et pro patronat coute que coute... mais me semble que c'est pas mal ce que tu défends corps et âme sans nuance.. donc, je reviens à de redire la même chose que mon post précédent .

Je ne suis pas une pro-patronat. Je n'aime pas qu'on diabolise automatiquement les patrons, les riches, les gens qui mettent beaucoup d'énergies pour créer des emplois ici, on devrait leur montrer plus de respect qu'on le fait présentement. Je suis capable de juger une situation, d'amener un autre côté de la médaille. Ça ne me ressemble pas de prendre position pour un parti sans réfléchir seulement par partisanerie. C'est vrai que je trouve que les syndicats freinent le Québec, mais je ne veux pas qu'on abolisse tout syndicat, je pense que l'on doit arrêter de leur donner autant de pouvoir, je pense que les gens doivent avoir le droit de choisir si ils veulent cotiser ou non je veux qu'ils fassent leur job et qu'ils arrête d'utiliser les cotisations syndicales pour faire valoir des valeurs qui ne sont même pas le reflet de leurs membre.

Tu viens de m'accrocher une grosse étiquette et ça m'étonne beaucoup.

Nikki a écrit : [...]


Ben voyons donc

Scuse, mais il y a des gens parfois qui sont dotés d'un certain jugement du côté des employés, et quand la majorité se sent brimé, ce serait bien d'y regarder d'un peu plus près au lieu de les traiter de bébé gâté.

Je l'ai vécu personnellement d'être forcé de faire du 15 minutes avant et après sans être payé, ça fait 2 heures et demi par semaine de sueur d'un petit employé X le nombre d'employés directement au profit d'un boss qui a le droit de faire comme il veut.

Je suis contente pour toi Anthurium si toutes tes expériences en tant que travailleuse ont été faites en tout respect de tes droits par ton employeur, mais ce n'est pas forcément le cas de tous.

j'ai toujours mis plus de temps au travail que le patron m'en demandait car j'en avait besoin pour bien faire mon travail. A chaque matin pendant des années j'entrais une demie-heure plus tôt et je repartais plusieurs fois par semaine 15-20 minutes après la fin de mon travail. J'avais besoin de ce temps pour être satisfaite de mon travail par contre d'autres personnes arrivaient a faire le même job en moins de temps, je ne vois pas pourquoi mon boss aurait du payer pour le temps que ça me prenait de plus.
Je n'ai jamais travaillée pour de grosses entreprises mais ce que je connais des petites c'est des boss qui doivent être présent et faire beaucoup de sacrifices pour la survie de leur entreprise, la responsabilité des gens qu'ils engagent, des gens qui ne connaissent pas ce qu'ils vivent, des risques qu'ils prennent, de leur marge de profit qui est souvent mince. des employer qui les juges sans rien connaitre du stress du fait d'être boss.

Des boss cons, il en existe bien sur, mais je suis persuadée que ce n'est pas la majoritée.

Consult1 a écrit : Il me semble assez évident que dans un marché où l'offre d'emploi est inférieure à la demande, il y une place incroyable pour les abus et, justement, le syndicalisme "traditionnel" est là pour les prévenir.

Qu'est-ce qui empèche un Walmart d'offrir le strict salaire minimum à ses employés si il reçoit trois demandes pour chaque poste ouvert? Rien. D'un autre côté, est-ce que nous voulons vivre dans une société dans laquelle une partie importante des travailleurs vit sous le seuil de la pauvreté?

Pire encore, est-ce que nous sommes à l'aise avec le fait qu'une entreprise (Walmart encore) réalise des profits faramineux en raison, justement, de leur exploitation éhontée de la situation de l'emploi (ici et en Chine)? Quand je regarde des gens de 40 ans qui travaillent chez Dollorama et qui ont l'air de faire $ 7.00 de l'heure, je n'ai pas envie d'encourager leur employeur à continuer à les exploiter.

L'argument du libre marché, si cher aux néo-libéralistes, ne fonctionne que pour des employés pour lesquels l'offre correspond à la demande (comme des techniciens ou des professionnels) - dans le cas de la main d'oeuvre non-qualifiée, ça ne sert qu'à permettre aux employeurs de négocier à la pièce, employé par employé, en offrant le salaire minimum.

Dieu sait que je ne suis pas gauchiste (je suis diplomé HEC...) mais il y a des limites aux bashing des syndicats.

OK parce que tu es diplomé du HEC tu ne peux être gauchiste.
wallstreet est rempli de gauchiste, des patron gauchistes il y en a plein aussi.

gauche=plus d'état
droite =moins d'état

Pour le bout surlignée. le secret est dans l'instruction c'est la meilleur façon de sortir les gens de la pauvreté, car augmenter le salair minimum ne fait que produire une augmentation de prix a la caisse , ce n'est pas ce qui aidera les pauvres. Il y a des job qui doivent être considéré comme des job d'étudiant ou de retraités qui veulent sortir de la maison.

.anthurium. a écrit : [...]


Je ne suis pas une pro-patronat. Je n'aime pas qu'on diabolise automatiquement les patrons, les riches, les gens qui mettent beaucoup d'énergies pour créer des emplois ici, on devrait leur montrer plus de respect qu'on le fait présentement. Je suis capable de juger une situation, d'amener un autre côté de la médaille. Ça ne me ressemble pas de prendre position pour un parti sans réfléchir seulement par partisanerie. C'est vrai que je trouve que les syndicats freinent le Québec, mais je ne veux pas qu'on abolisse tout syndicat, je pense que l'on doit arrêter de leur donner autant de pouvoir, je pense que les gens doivent avoir le droit de choisir si ils veulent cotiser ou non je veux qu'ils fassent leur job et qu'ils arrête d'utiliser les cotisations syndicales pour faire valoir des valeurs qui ne sont même pas le reflet de leurs membre.

Tu viens de m'accrocher une grosse étiquette et ça m'étonne beaucoup.

Désolée, je n'avais pas perçu ces nuances... peut-être parce que tu mets souvent des articles de blogues de gens qui ont des idées très rigides en lien avec ce sujet, je croyais que tu entérinais entièrement leurs propos.

.anthurium. a écrit : [...]


j'ai toujours mis plus de temps au travail que le patron m'en demandait car j'en avait besoin pour bien faire mon travail. A chaque matin pendant des années j'entrais une demie-heure plus tôt et je repartais plusieurs fois par semaine 15-20 minutes après la fin de mon travail. J'avais besoin de ce temps pour être satisfaite de mon travail par contre d'autres personnes arrivaient a faire le même job en moins de temps, je ne vois pas pourquoi mon boss aurait du payer pour le temps que ça me prenait de plus .
Je n'ai jamais travaillée pour de grosses entreprises mais ce que je connais des petites c'est des boss qui doivent être présent et faire beaucoup de sacrifices pour la survie de leur entreprise, la responsabilité des gens qu'ils engagent, des gens qui ne connaissent pas ce qu'ils vivent, des risques qu'ils prennent, de leur marge de profit qui est souvent mince. des employer qui les juges sans rien connaitre du stress du fait d'être boss.

Des boss cons, il en existe bien sur, mais je suis persuadée que ce n'est pas la majoritée.

Mettons que entre faire le choix nous-mêmes de donner notre temps, et l'obligation du boss de donner ton temps et de ne pas te payer, il y a une grosse marge.


Edit: Et c'était juste un exemple, on peut en sortir pas mal d'autres des abus... Genre ne pas donner d'augmentation sur des prétextes bidons (fait vécu), mettre du bois dans les roues d'un employé qui tente de bien faire son travail pour mettre son chouchou à la place, mettre une femme enceinte dehors parce qu'elle ne cadre plus dans l'esthétique de la boite (autre fait vécu)... Veux-tu d'autres exemples?

Placeress a écrit : [...]



Désolée, je n'avais pas perçu ces nuances... peut-être parce que tu mets souvent des articles de blogues de gens qui ont des idées très rigides en lien avec ce sujet, je croyais que tu entérinais entièrement leurs propos.

Je suis la majorité du temps a contre courant ici, je fais valoir un point de vue différent et je suis pour la plupars du temps seule à débattre ce point de vue alors il est facile de me voir comme une fanatique sans nuance ( )
mais je lis vos arguments car vous avez de l'expérience que je n'ai pas dans tellement de domaine. J'apprend et j'utilise ce que j'ai appris dans mes réflexions.
J'apprend beaucoup de la droite aussi, mais je garde toujours en tête que nous sommes humains donc imparfait. On peut être callé dans un domaine mais avoir des lacunes importante dans d'autres. C'est juste ça la vie
Moi je me sens comme dans un buffet. Je prends ce qui me plait dans chacun.

J'aimerais ajouter que nous sommes présentement dans une ère pré-révolution. Notre système comme on le connait a donné tout ce qu'il pouvait donner de bon. Maintenant on doit le changer pour évoluer. Brasser les cartes. Dans 30 ans vous lirez mon discours et il sera très différent je milliterai pour le retour de la gauche En fait je ne sais pas ce que je penserai dans 30 ans mais je sais une chose, dans un monde imparfait on doit constament brasser les cartes et changer le pouvoir de mains, il faut aussi connaitre un peu la misère pour se garder alerte.
Ce matin en réfléchissant au froid je me disais qu'il a fallu beaucoup de foi a nos encêtre pour venir s'installer ici. Aujourd'hui on prend notre confort pour acqui, nous avons de l'éléctricité instantanément, des maisons chaudes... mais nous n'avons plus la foi
La première place dans ma vie ce n'est pas la gauche, la droite. c'est Dieu. Il influence tout mon être,ma vie mes pensées, il m'amène nécessairement a nuancer tout ce que j'apprend.

Nikki a écrit : [...]



Mettons que entre faire le choix nous-mêmes de donner notre temps, et l'obligation du boss de donner ton temps et de ne pas te payer, il y a une grosse marge.


Edit: Et c'était juste un exemple, on peut en sortir pas mal d'autres des abus... Genre ne pas donner d'augmentation sur des prétextes bidons (fait vécu), mettre du bois dans les roues d'un employé qui tente de bien faire son travail pour mettre son chouchou à la place, mettre une femme enceinte dehors parce qu'elle ne cadre plus dans l'esthétique de la boite (autre fait vécu)... Veux-tu d'autres exemples?

Tu n'as visiblement pas un bon boss. Mais ils ne sont pas tous comme ça.

.anthurium. a écrit : [...]


Tu n'as visiblement pas un bon boss. Mais ils ne sont pas tous comme ça.

J'en ai eu des tonnes dans ma vie des boss, des bons et des moins bons, et aussi des carrément abuseurs (pas au sens sexuel)...

Si quelqu'un a la chance d'avoir un bon boss à vie, tant mieux pour lui, j'en suis très heureuse. Mais ce n'est pas l'expérience que j'en aie, et manifestement pas celle non plus d'une quantité importante de gens...

Un premier dépanneur Couche-Tard accrédité à la CSN
Publié le 09 février 2011 à 09h25 | Mis à jour à 09h25



La Presse Canadienne
Montréal

La CSN rapporte mercredi que la Commission des relations du travail a accrédité un syndicat CSN pour représenter les travailleurs du dépanneur Couche-Tard (T.ATD.B) situé à l'angle des rues Jean-Talon Est et d'Iberville, à Montréal.

La négociation d'un premier contrat de travail chez Couche-Tard peut donc commencer. Mardi soir, les quelque 10 syndiqués ont tenu une première assemblée afin d'établir les conditions pour ce faire.

La CSN rapportait récemment qu'ils étaient tous payés au salaire minimum, qu'ils n'avaient droit à aucun régime d'assurance, pas plus qu'à des congés de maladie payés ou à un régime de retraite collectif. Plusieurs d'entre eux n'ont pas d'horaire de travail stable.

En novembre 2009, Couche-Tard a fermé un dépanneur de Beloeil, en Montérégie, alors que ses employés tentaient de se syndiquer. Mais la CSN croit que Couche-Tard ne pourra pas prétendre que l'établissement nouvellement syndiqué de Montréal n'est pas rentable parce qu'il est très achalandé, étant situé près d'une station de métro.

Le président de la Fédération du commerce de la CSN, Jean Lortie, appelle la direction de Couche-Tard à faire preuve de bonne volonté en permettant aux négociations de débuter rapidement. Il espère de meilleures conditions de travail et plus de respect de la part d'un employeur qui, rapporte-t-il, a dégagé l'an dernier des profits de 302 millions $.

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Un deuxième Couche-Tard syndiqué
Écrit par David Patry-Cloutier
Lundi, 07 mars 2011 17:30
Mise à jour le Lundi, 07 mars 2011 21:04

Les employés d’un deuxième dépanneur Couche-Tard se sont syndiqués ce week-end, a annoncé lundi la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

La campagne de syndicalisation de la populaire chaîne québécoise de dépanneurs se poursuit avec le dépôt d’une requête en accréditation dans un deuxième établissement, situé à Longueuil cette fois.

« Les salarié-es de Couche-Tard ont droit au respect et à de bonnes conditions de travail, a expliqué le président de la Fédération du commerce, Jean Lortie. Depuis que la CSN a ouvert grande sa porte aux salarié-es de Couche-Tard, nos téléphones ne dérougissent pas. C'est un mouvement de fond. »

Rappelons que la CSN a syndiqué un premier Couche-Tard en janvier dernier, coin Jean-Talon et d’Iberville à Montréal. Malgré les démarches juridiques entreprises par le géant des dépanneurs, le syndicat a été reconnu par la Commission des relations du travail (CRT) et une première convention collective devra être négociée pour les 12 employés qui touchent le salaire minimum.

Une autre démarche de syndicalisation s’était soldée par un échec à Beloeil, alors que le dépanneur a fermé ses portes et a été démantelé du jour au lendemain, tel que le révélait alors RueFrontenac.com.

Au moment d’écrire ces lignes, la direction d’Alimentation Couche-Tard n’avait toujours pas réagi.

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