Recherches dans le dossier Julie Surprenant
«J'espère avoir une réponse»
Mise à jour : 28 septembre 2011 à 14h28
De nouvelles recherches ont lieu, aujourd'hui, dans le dossier de la disparition de la jeune Julie Surprenant, qui a été vue pour la dernière fois à Terrebonne en 1999.
Les recherches sont menées par la Sûreté du Québec dans la rivière des Mille Îles à Terrebonne. Les policiers se sont installés à l'île Saint-Jean, tout près de l'autoroute 25.
En entrevue à LCN, le porte-parole de la SQ Benoît Richard a indiqué que des équipes de plongeurs et des unités d'urgence parcourent le lit de la rivière ainsi que les berges. Il a ajouté que l'opération fait suite à la récolte de certaines informations depuis janvier dernier. «C'est aujourd'hui qu'on doit valider certaines parties des informations», a-t-il ajouté.
Une quinzaine d'agents sont affectées aux recherches, que ce soit sur la rivière ou sur les berges. Les policiers cherchent notamment à détecter la présence d'objets métalliques.
Mercredi matin, certains éléments ont été trouvés par les policiers à quelques mètres de la rive. Des petits fanions jaunes portant l'inscription «Evidence - Do not touch» ont été installés aux endroits où les découvertes ont été faites.
Les objets trouvés ne sont pas nécessairement reliés à Julie Surprenant, a toutefois tenu à préciser le sergent Richard.
«Ce que ça veut dire, c'est que les policiers ont découvert certaines choses qui, en principe, ne devraient pas se trouver dans une rivière», a-t-il expliqué.
Ces éléments seront analysés au cours des prochains jours afin de déterminer s'ils ont un quelconque lien avec la disparition de la jeune fille, qui n'a plus été vue depuis le 16 novembre 1999.
Révélations d'un mourant
En janvier dernier, une infirmière de la Cité-de-la-Santé de Laval avait déclaré à l'émission Le Vrai négociateur que Richard Bouillon, mort d'un cancer en 2006, avait confié à des employés de l'hôpital qu'il était le tueur de Julie Surprenant.
«Il nous a juste avoué que c'était bien lui, le meurtrier, qu'il avait des remords de ça, qu'il voulait au moins que cette histoire-là se sache avant son décès», a-t-elle raconté lors de sa conversation téléphonique avec Claude Poirier.
Richard Bouillon aurait révélé avoir mis le corps de l'adolescente de 16 ans dans un sac de sport et l'aurait jeté dans la rivière des Mille-Îles, après l'avoir enlevée.
«J'espère avoir une réponse» - Michel Surprenant
Michel Surprenant, le père de Julie, a indiqué à LCN qu'il était au courant depuis quelques jours que ces nouvelles recherches auraient lieu. «On m'avait demandé de ne pas en parler», a-t-il indiqué.
«Après 12 ans, c'est difficile d'imaginer, on espère toujours», a affirmé Michel Surprenant.
«Je garde une réserve, mais en même temps, c'est sûr que j'espère avoir une réponse», a ajouté le père de la disparue.
Selon lui, Richard Bouillon s'est vanté pendant son emprisonnement qu'il était le principal suspect dans cette affaire. «Forcément, il y a eu beaucoup de canulars, mais disons que les dernières révélations sur son lit de mort laissaient à croire qu'elles étaient sérieuses», a aussi affirmé Michel Surprenant.
Le père de Juile Surprenant, qui s'est déplacé sur les lieux des recherches, a affirmé être «excessivement content» de ce qui se passe. Selon lui, sa fille mérite amplement que l'on sache ce qui lui est arrivé.
Disant vouloir garder une certaine réserve face à ce qui se déroule mercredi, Michel Surprenant a affirmé qu'il a de l'espoir, mais que cela ne veut pas dire que des avancées seront effectuées dans ce dossier. «On espère, c'est sûr», a-t-il ajouté.
«Je ne vous cacherai pas que la nuit dernière, je n'ai pas été capable de dormir», a ajouté le père de Julie Surprenant.
Il a par ailleurs demandé à toute personne qui aurait des informations susceptibles de faire avancer cette affaire de communiquer avec les policiers ou de se présenter au poste de commandement. Les personnes voulant donner de l'information peuvent rejoindre la SQ au 1 800 659-4264.
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Elle n'a pas ce lien avec le patient, s'il se livre à des confessions de nature criminelle je ne vois pas ce qui les lient à part qu'elle le soigne. On ne parle pas de révéler des détails de son dossier médical, ca oui ca fait partie du secret professionnel du personnel de santé mais le reste .....
