Manifestation à Wall Street

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GI.Joe
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[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=cjqqtx57 ... r_embedded[/youtube]

Occupy Wall Street, pfftt, juste 2 ou 3 personnes :clap:

Trop cute celle-ci :lol:

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Anya
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Ces célébrités qui soutiennent «Occupy Wall Street»
Marie Desnos - Parismatch
Vendredi 7 octobre 2011

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Le mouvement «Occupons Wall Street», qui a atteint Washington ce jeudi, est soutenu par de plus en plus de célébrités, notamment du monde du cinéma.

«Une belle célébration de la démocratie.» C’est ainsi que l’acteur Mark Ruffalo («Tout va bien, The Kids Are All Right», «Shutter Island»…) a qualifié mardi le mouvement «Occupy Wall Street» («Occupons Wall Street», épicentre de la finance new yorkaise, donc américaine), né il y a trois semaines à New York. Comme de plus en plus de comédiens et autres personnalités, l’Américain de 43 ans a fait part de son soutien à ce rassemblement de mécontents, qui protestent principalement contre le système financier et ses injustices. «C'est un mouvement qui transcende les idéologies politiques, s’est-il félicité dans l’émission «Countdown with Keith Olbermann» sur Current TV. C'est un mouvement qui touche les gens partout aux Etats-Unis. Et, comme tous les grands mouvements démocratiques, il faut du temps pour qu’il s’organise», a-t-il ajouté, en réponse à ceux qui critiquent l’incohérence des manifestants. «Vous commencer par sortir avec vos reproches», et ensuite, seulement, le mouvement prend forme. «Cela prend du temps», a-t-il insisté.

«Historique»

Le célèbre réalisateur engagé Michael Moore fut bien sûr l’un des premiers à se ranger du côté des «indignés». Son apparition dans une manifestation new yorkaise fut spectaculaire. Ovationné, l’éternel pourfendeur du système capitaliste américain n’a pas caché son émotion, tandis que des manifestants le remerciaient chaudement d’être venu. «Je suis tellement impressionné par ce que je vois ici», a-t-il déclaré. Comme il n’avait pas de micro, la foule s’est alors mise à reprendre à tue-tête ses propos afin que tout le monde puisse les entendre. «Vous avez fait quelque chose de très important, d’historique, a-t-il salué. Cela devait arriver quelque part, et ça a eu lieu ici !», s’est-il réjoui, sous les applaudissements et les cris de joie des Américains qui l’entouraient par centaines. «Je veux voir une Perp walk! Je veux voir les gens responsables de la destruction de la vie de millions de personnes menottés», s’est-il emporté. «J'ai passé 20 ans de ma vie à lutter contre Wall Street et les compagnies d'assurances, souvent seul, ou parfois avec quelques personnes. Cela me réchauffe le coeur de voir que vous tous ici.» Plus tard, à des journalistes qui l’interrogeaient, Michael Moore a ajouté: «Lors des premiers jours, les gens critiquaient (cette initiative), disant que ce n'était qu'une bande de hippies. Mais l'Américain moyen qui a perdu sa protection médicale, qui est sur le point de perdre son boulot, dont la maison est en forclusion, peut être tenté de rejoindre le mouvement.»

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YTB9hZMJ ... 10725F976D[/youtube]

Susan Sarandon est elle aussi apparue lors d’une manifestation dans la Grande Pomme. «Je pense que c’est ce à quoi la démocratie ressemble», a-t-elle confié au «New York Daily News». Reconnaissant être pour sa part «très chanceuse», l’actrice de gauche a dit néanmoins «comprendre la frustration» des mécontents, qui essaient «d’attirer l’attention sur leurs problèmes». «Je n’ai pas personnellement perdu d’argent, mais si ça avait été le cas à cause d’une mauvaise gestion, ou d’avidité, j’aurais été furieuse d’apprendre que pendant ce temps, d’autres ont de gros bonus et gardent leurs emplois», a-t-elle développé. Et si l’actrice de «Thelma et Louise» dit ne pas avoir la solution à tout cela, elle «sai[t] que certaines personnes sont à juste titre blessées par les inégalités»; elle sait «que quelque chose ne va pas» et qu’il existe «des moyens pour le réparer». «C’est aussi ça, la démocratie. C’est aussi ça, l’Amérique», a-t-elle conclu en regardant la foule autour d’elle.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=jTJxt5XMECw[/youtube]

Son ancien compagnon, Tim Robbins, a décrit le phénomène en ces mots: «C'est ce à quoi ressemble aujourd’hui un mouvement spontané, a-t-il déclaré dans les colonnes du "Financial Times". C'est un peu bâclé et désorganisé, mais plein de passion», a-t-il ajouté.

«Mettre à profit sa célébrité»

Penn Badgley, le héros de la série à succès «Gossip Girl», a également pris part au mouvement –à plusieurs reprises. Il a notamment été aperçu avec une pancarte: «Réinstaurez le Glass-Stegall Act!! [ou Banking Act, qui a notamment séparé les banques de dépôt de celles d'investissement, mais a été abrogé en 1999, ndlr] Arrêtez la cupidité des grosses compagnies!». Discutant avec d’autres manifestants à côté d’un journaliste de «Capital NY», le jeune homme de 24 ans a expliqué s’être décidé après qu’une de ses amies s’est fait arrêter. «Je lui ai envoyé un texto, et elle m’a répondue alors qu’elle était menottée, les mains dans le dos», s’est-il indigné. Quelque peu critiqué par un badaud, sur les facilités qu’ont les célébrités, l’acteur a reconnu que c’était injuste, ajoutant qu’il pouvait en revanche mettre sa célébrité au service des causes qu’il défend. «C'est absurde le pouvoir que la célébrité t'apporte, mais, il faut utiliser les moyens dont nous disposons!», a-t-il estimé. Zoé Kravitz, qui fricoterait avec lui depuis cet été, partagerait son avis.

Quant à George Clooney, qui est en pleine promotion de son nouveau film, «Les marches du pouvoir», il s’est dit désolé de ne pas avoir été plus présent. Il a par ailleurs jugé intolérables les présumées violences policières dont il a entendu parler dans les médias. Comme en témoignent la vidéo ci-dessous, les manifestations ont parfois dégénéré en confrontation avec les forces de l’ordre. La police a notamment utilisé des matraques et du poivre pour disperser la foule.

Enfin, des personnalités aussi diverses que le producteur de hip-hop Russel Simmons, le richissime investisseur George Soros, le rappeur Lupe Fiasco, ou encore la chanteuse Yoko Ono ont elle aussi donné leur soutien aux «Indignés de Wall Street». Sur Twitter, cette dernière a écrit: Comme John (Lennon) l’a dit: «Un héros ne peut pas le faire. Chacun d'entre nous doit être un héros. Et vous l’êtes».

http://www.parismatch.com/People-Match/ ... et-340833/" onclick="window.open(this.href);return false;
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GI.Joe
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Re: Manifestation à Wall Street

Message par GI.Joe »

http://wearethe99percent.tumblr.com/" onclick="window.open(this.href);return false;

Des dizaines de témoignages plutôt poignants. Des jeunes avec des dettes d'études de dizaines de milliers de dollars qui sont sans emploi, des familles ayant achetées des maisons surévaluées, des familles qui perdent tout quand un des membres de la famille tombe malade.....
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Anya
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Commission Bazzo-Dumont - Les indignés de Wall street
Marie-France Bazzo, Paul Arcand, Mario Dumont
Durée : 7:32
Date : 11/10/2011
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Gillo
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Message par Gillo »

Dumont, Dumont, Dumont... :gluk:

La "gogochauge"!?!?!?!? Ça va prendre quoi pour lui (leur) faire comprendre que c'est le centre des pays d'occident qui se réveille. Aussitôt qu'on parle de redistribuer la richesse ou d'offrir un tissu social ça parle automatiquement de la gauche. À ce que je sache le système capitaliste à la base est supposé redistribuer une partie de la richesse à ses travailleurs et sa population. Ça n'a rien à voir avec le communisme.
Dernière modification par Gillo le mar. oct. 11, 2011 12:35 pm, modifié 1 fois.
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Anya
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Le domicile des milliardaires new-yorkais ciblé
11 octobre 2011 à 19h05
Marie-Joëlle Parent
Agence QMI

Des centaines de manifestants d’« Occupons Wall Street » ont protesté devant les maisons des millionnaires de Manhattan, mardi, dont celle de Rupert Murdoch. Le mouvement, qui a démarré il y a près d’un mois, s'étend maintenant à une douzaine de villes aux États-Unis. L'Iran parle même de « printemps américain ».

Le maire de New York a gagné quelques points auprès des manifestants en déclarant lundi qu'ils pouvaient rester indéfiniment au parc Zuccoti, tant qu'ils respectent la loi. Michael Bloomberg est le 12e homme le plus riche aux États-Unis. Selon « Forbes », sa fortune est évaluée à 19,5 milliards $ US.

Le mouvement ne montre aucun signe d'essoufflement. Tous se demandent maintenant combien de temps l'occupation va durer. Le siège de Wall Street a coûté 1,9 million $ US en présence policière depuis le début.

Le maire Bloomberg croit que le temps froid qui approche devrait y mettre un terme, selon le « Wall Street Journal ». Pourtant, lors d'une récente visite sur le site, le groupe a voté l'achat de sacs de couchage hivernaux et une centaine de téméraires ont promis de rester tout l'hiver.

« On a repéré quelques immeubles vacants dans les environs qu'on prévoit “squatter” et on pourrait occuper d'autres parcs à New York », a confié à l'Agence QMI un manifestant ne voulant pas être nommé.

Quelques centaines d'entre eux ont marché vers les quartiers riches de Uptown, mardi après-midi, pour dénoncer l'expiration en décembre d'une taxe de 2 % payée par les millionnaires.

Ils ont visé les maisons des PDG de News Corp, Rupert Murdoch, de JP Morgan Chase, Jamie Dimon, et du milliardaire David Koch, le New-Yorkais le plus riche selon « Forbes » (sa fortune est évaluée à 25 milliards).

« La ville dépend de Wall Street. N'oublions pas que leurs impôts paient pour nos professeurs et nos policiers », a répliqué le maire Bloomberg, mardi, en conférence de presse dans une librairie du Bronx.

Les manifestants se battent pour plusieurs causes, leurs revendications vont de l'inégalité des richesses au taux de chômage de 9,1 %, en passant par les coupes budgétaires, le capitalisme sauvage de Wall Street et le manque de représailles auprès de banques responsables de la crise économique de 2008.

L'idée d'un siège à Wall Street a d'abord germé à Vancouver au sein de la rédaction du magazine « AdBusters ». Le mouvement est maintenant très organisé. On accueille les médias à leur arrivée sur place. Cependant, la partie ouest du parc est peu recommandable, les lieux sont insalubres et il y flotte une odeur immonde.

Durant la fin de semaine de l'Action de grâce, plusieurs touristes québécois étaient sur place. Le chanteur Kanye West est aussi venu faire un tour. Il n'a pas dit un mot et s'est contenté de serrer quelques mains. « New York magazine » a souligné l'ironie de la visite du chanteur paré de chaînes en or à une manifestation dénonçant l'inégalité des richesses.

Il était accompagné du producteur Russell Simmons, qui a déclaré sur place être conscient qu'il ne payait pas assez d'impôts (sa fortune est évaluée à 340 millions $ US selon CNN Money), et qu'il serait bien enclin à le faire s'il savait que son argent allait vers l'éducation.

http://tvanouvelles.ca/lcn/economie/arc ... 90551.html" onclick="window.open(this.href);return false;
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Anya
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Ce que possèdent les 1%
Richard Hétu
Mardi 11 octobre 2011 | Mise en ligne à 18h18


«Nous sommes les 99%», scandent les participants au mouvement «Occupons Wall Street», en dénonçant les inégalités économiques aux États-Unis. Ce graphique, dont les données remontent à 2007, donne une idée des écarts entre les 99% de la population américaine et les 1% les plus riches, écarts qui n’ont fait qu’augmenter depuis :

Image

http://blogues.cyberpresse.ca/hetu/2011 ... ECRAN1POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
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Gillo
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Message par Gillo »

Anya a écrit : Le domicile des milliardaires new-yorkais ciblé
11 octobre 2011 à 19h05
Marie-Joëlle Parent
Agence QMI

Des centaines de manifestants d’« Occupons Wall Street » ont protesté devant les maisons des millionnaires de Manhattan, mardi, dont celle de Rupert Murdoch. Le mouvement, qui a démarré il y a près d’un mois, s'étend maintenant à une douzaine de villes aux États-Unis. L'Iran parle même de « printemps américain ».

Le maire de New York a gagné quelques points auprès des manifestants en déclarant lundi qu'ils pouvaient rester indéfiniment au parc Zuccoti, tant qu'ils respectent la loi. Michael Bloomberg est le 12e homme le plus riche aux États-Unis. Selon « Forbes », sa fortune est évaluée à 19,5 milliards $ US.

Le mouvement ne montre aucun signe d'essoufflement. Tous se demandent maintenant combien de temps l'occupation va durer. Le siège de Wall Street a coûté 1,9 million $ US en présence policière depuis le début.

Le maire Bloomberg croit que le temps froid qui approche devrait y mettre un terme, selon le « Wall Street Journal ». Pourtant, lors d'une récente visite sur le site, le groupe a voté l'achat de sacs de couchage hivernaux et une centaine de téméraires ont promis de rester tout l'hiver.

« On a repéré quelques immeubles vacants dans les environs qu'on prévoit “squatter” et on pourrait occuper d'autres parcs à New York », a confié à l'Agence QMI un manifestant ne voulant pas être nommé.

Quelques centaines d'entre eux ont marché vers les quartiers riches de Uptown, mardi après-midi, pour dénoncer l'expiration en décembre d'une taxe de 2 % payée par les millionnaires.

Ils ont visé les maisons des PDG de News Corp, Rupert Murdoch, de JP Morgan Chase, Jamie Dimon, et du milliardaire David Koch, le New-Yorkais le plus riche selon « Forbes » (sa fortune est évaluée à 25 milliards).

« La ville dépend de Wall Street. N'oublions pas que leurs impôts paient pour nos professeurs et nos policiers », a répliqué le maire Bloomberg, mardi, en conférence de presse dans une librairie du Bronx.

Les manifestants se battent pour plusieurs causes, leurs revendications vont de l'inégalité des richesses au taux de chômage de 9,1 %, en passant par les coupes budgétaires, le capitalisme sauvage de Wall Street et le manque de représailles auprès de banques responsables de la crise économique de 2008.

L'idée d'un siège à Wall Street a d'abord germé à Vancouver au sein de la rédaction du magazine « AdBusters ». Le mouvement est maintenant très organisé. On accueille les médias à leur arrivée sur place. Cependant, la partie ouest du parc est peu recommandable, les lieux sont insalubres et il y flotte une odeur immonde.

Durant la fin de semaine de l'Action de grâce, plusieurs touristes québécois étaient sur place. Le chanteur Kanye West est aussi venu faire un tour. Il n'a pas dit un mot et s'est contenté de serrer quelques mains. « New York magazine » a souligné l'ironie de la visite du chanteur paré de chaînes en or à une manifestation dénonçant l'inégalité des richesses.

Il était accompagné du producteur Russell Simmons, qui a déclaré sur place être conscient qu'il ne payait pas assez d'impôts (sa fortune est évaluée à 340 millions $ US selon CNN Money), et qu'il serait bien enclin à le faire s'il savait que son argent allait vers l'éducation.

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Et? :??:

Personne n'a parlé de ne plus avoir de riches à ce que je sache.
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Anya
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Revenir à New York
Le blogue de Gérald Fillion
Mardi 11 octobre 2011 à 11 h 00

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Comme plusieurs, j’ai profité du long congé de l’Action de grâces pour aller passer quelques jours à New York. Au menu : musées, visites des quartiers que j’apprécie, restos, etc. Parce que c’est si près de nous, et que cette ville est totalement unique en raison de ses gens et de sa culture, j’y vais tous les ans!

Les vitrines abandonnées sont moins nombreuses qu’en 2009. De nombreux magasins et restaurants ont repris vie, d’autres sont en train d’ouvrir. New York continue de soigner ses plaies. Mais, partout, tout le monde, radio, télé, journaux, on parle de chômage, de récession, des emplois qu’on ne crée pas dans la première économie mondiale. Un sentiment de morosité s’est installé aux États-Unis depuis trois ans.

New York n’est pas représentative de tout le pays. Loin de là, New York est une planète à part, une autre « Amérique », éclatée, communautaire, pleine de cicatrices, créative, audacieuse. Mais c’est la capitale financière des États-Unis, c’est le coeur créatif du pays, c’est le lieu de convergence des cultures, des origines, des espoirs. Et courtiers, commerçants, artistes, tous sont touchés de différentes façons par les troubles économiques qui secouent encore le pays aujourd’hui.

Dimanche matin, les réseaux de télévision parlaient tous de l’état de l’économie américaine, de la politique de Barack Obama en cette matière, des candidats républicains à la présidence, notamment Herman Cain et Michelle Bachman, qui promettent de renverser la tendance descendante de l’économie américaine, accentuée à leur avis par les politiques du président Obama.

Lundi matin, un texte du New York Times nous apprenait que les États-Unis n’arrivent pas du tout à se relever de la récession qui s’est amorcée en 2007 et qui se serait terminée en 2009. « À titre d’économiste du travail, explique le professeur de Princeton Henry S. Farber, je ne crois pas que la récession est terminée. Ceux qui ont perdu leur emploi ont plus de mal que jamais à se trouver de nouveau un poste à temps plein. »

De plus, le revenu des ménages décroît plus rapidement depuis la fin officielle de la récession que durant les mois de récession. Ainsi, de décembre 2007 à juin 2009, le revenu médian ajusté à l’inflation a baissé de 3,2 %. De juin 2009 à juin 2011, la chute a été de 6,7 %. On craignait une lente reprise avec la « Grande Récession ». Ces craintes étaient justifiées.

Et puis, lundi midi, je suis aussi allé faire un tour sur Wall Street. Des clôtures partout, des policiers tous les cinq mètres, des curieux, des touristes, des commerçants et, bien sûr, beaucoup de manifestants. Le mouvement « Occupy Wall Street » ne fait que prendre de l’ampleur. Les gens qui participent à cette manifestation reçoivent des appuis et des invectives qui confortent, dans les deux cas, leurs convictions.

Ils sont là depuis un mois pour exprimer l’écoeurement de quantité de gens face à ce qu’ils considèrent comme étant une totale dérive sociale et économique. Celle provoquée par les financiers, leurs produits toxiques et spéculatifs qui nous ont conduits à une crise qui perdure, aux multiples dimensions et répercussions sociales majeures.

Dans le livre The price of civilisation, que j’ai acheté en fin de semaine et dont j’ai commencé la lecture hier soir, l’auteur Jeffrey D. Sachs écrit ceci : « Nous ne faisons pas face à un revirement cyclique à court terme, mais bien à l’apparition de nouvelles tendances sociales, politiques et économiques à long terme. [...]

Un trop grand nombre de membres de l’élite américaine, notamment les super-riches, les PDG et plusieurs de mes collègues, ont abandonné leur engagement de responsabilité sociale. Ils n’ont pour visée que la richesse et le pouvoir, le reste de la société peut sécher (the rest of society be damned). »

J’ai toujours été impressionné par l’esprit communautaire des New-Yorkais. Les gens dans cette ville se parlent, partagent, échangent. New York n’est pas une ville de finance toute froide. Elle est totalement vivante. Ça grouille de jeunes et de vieillards, de gens de toutes origines. Ça parle français, espagnol, italien devant un restaurant. Des gens discutent assis sur un banc, appuyés sur le mur d’un commerce. Un policier discute avec une employée d’un commerce de vêtements qui attend des clients.

Vu de loin, on n’imagine pas l’humanité qui habite les rapports sociaux dans cette ville qui a connu le meilleur et le pire, qui rassemble les plus grandes richesses et les pauvretés les plus crasses, qui a vécu les plus grandes victoires des Yankees et l’attentat le plus terrible de l’histoire américaine.

New York est une ville chargée et résiliente, dont les plus fortes qualités représentent peut-être l’espoir du monde meilleur à développer. Comme le réclame Jeffrey D. Sachs, il faut revenir à l’idée de « good society » et de «good citizenship ». La « compassion est la colle qui tient la société ensemble », nous dit-il.


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tuberale
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S’occuper de ses affaires


Les gens votent de moins en moins. En bonne partie, parce qu’ils perdent confiance en une classe politique plus encline à protéger certains intérêts privés que le bien commun.

Résultat: de nouvelles formes d’action apparaissent. Par nécessité. Par réflexe de légitime défense collective.

Exemple: le mouvement Occupy Wall Street. Ou, si vous préférez, l’art de s’occuper de ses affaires – celles des citoyens.

Depuis presque un mois, les «Indignés» – des hommes et des femmes de tous horizons socioéconomiques – occupent un parc de New York.

Multipliant les messages d’indignation, ils se lèvent surtout contre une crise économique de trop.

Une crise où, à même des fonds publics massifs, les banques, la haute finance et leurs empereurs en sont sortis les poches pleines pendant que des hordes de travailleurs se retrouvaient sur la paille.

L’objectif de Occupy Wall Street: sortir les gens de leur isolement individuel et de leur profond sentiment d’impuissance. Autant pour les manifestants que pour tous ceux et celles qui, de leurs foyers, voient leur colère s’exprimer – enfin – au grand jour.

Pas de consensus sur le consensus

Ce qui, en passant, les change du ronron consensuel des médias dits grand public. Ceux-là mêmes qui s’entêtent à comparer un mouvement populaire, progressiste, non violent, sans leader ni organisation autre qu’Internet avec les populistes du Tea Party commandités à grands frais par le milieu des affaires.

Occupy Wall Street dérange parce qu’il dénonce les monarques de la finance et de la grande entreprise. Parce qu’il demande aux gouvernements d’agir pour protéger le bien commun. Parce qu’il perdure. Parce qu’il dessine les contours d’une nouvelle forme de protestation et qu’il s’étend à plusieurs villes.

En cela, il prend exemple sur l’Europe.

Il traverse même la frontière jusqu’ici. En fait, c’est de par le monde – incluant à Montréal et devant la Bourse de Londres -, qu’on annonce plusieurs «occupations» semblables pour le 15 octobre.

Car il y a matière à s’indigner des iniquités croissantes produites par une économie follement déréglée et déréglementée par plusieurs gouvernements depuis l’ère Reagan-Thatcher des années 1980.

Même au Canada, on craint qu’avec un gouvernement Harper majoritaire, de nouvelles injustices finissent par s’y multiplier.

Au Québec, la bougie d’allumage est cette atmosphère de corruption, collusion, braderie des ressources naturelles et détournement massif de fonds publics dans des projets d’infrastructures payés trop cher à un groupe restreint d’entrepreneurs généreux envers les partis.

Notez qu’un des éléments qui coalisent tous ces mouvements d’«occupation» est justement l’opposition au retour du pouvoir de l’argent auprès des élites politiques…

Autre élément en commun: la dénonciation du syndrome de la «bête affamée». Traduction: à force d’imposer des compressions répétées aux services publics, les gouvernements ont permis au secteur privé d’offrir ces mêmes services, mais pour un prix plus élevé.

Plus élevé pour les gouvernements qui leur sous-traitent leurs responsabilités. Et plus élevé pour les gens dont l’accès aux services est restreint par les compressions et les coûts d’aller au privé. Pensons seulement au système de santé…

Autre élément: la précarisation du marché du travail, dont tous ces hommes et ces femmes appelés à vieillir, longtemps, sans fonds de pension, ni épargnes suffisantes.

Bref, l’inquiétude monte face à un système économique multipliant les crises et les récessions sans pour autant se réformer. Bien au contraire.

Un système schizophrène où coexistent une économie «réelle» où on produit des biens et des services et une économie «virtuelle» où une infime minorité s’enrichit scandaleusement par des transactions et la spéculation. Et ce, sans payer d’impôts. Ou si peu…

Dès 1987, le personnage de Michael Douglas dans le film prémonitoire Wall Street l’annonçait: «greed, for lack of a better word, is good»! («La cupidité est une bonne chose»).

Reste maintenant à voir si l’«occupation» durera. Que ce soit à New York, Montréal, Londres, Calgary, Boston, Vancouver, etc.

Mais une chose est certaine: de plus en plus d’hommes et de femmes n’acceptent plus de laisser les voraces de la haute finance semer un peu partout ces raisins de la colère.

Le paradoxe étant qu’en même temps, plus de citoyens devront aussi se réintéresser à la politique, aux partis, aux élus, au processus électoral.

Parce que c’est la classe politique elle-même qui a mis la table pour tous ces gloutons…

Et, parce que ce faisant, elle a trahi sa mission première. Une mission décrite en ces mots par Jacques Parizeau: «protéger son monde».

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Anya
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Occupons Bay Street: le souvenir des violences du G20 est encore vif
Publié le 12 octobre 2011 à 20h21

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Colin Perkel
La Presse Canadienne
Toronto

Le souvenir des arrestations massives, qui avaient marqué les manifestations du sommet du G20 à Toronto l'an dernier, jette un froid, alors que les protestataires s'apprêtent à «occuper» Bay Street en fin de semaine dans un appel à une économie plus égalitaire.

Plusieurs contestataires impliqués dans le rassemblement à venir se rappellent clairement les violences du week-end de juin 2010. Selon l'un des organisateurs d'Occupons Bay Street, Kevin Konnyu, les manifestants sont nombreux à craindre une démonstration de force démesurée par les policiers.

Des centaines de personnes, voire des milliers, sont attendues dans le centre-ville de Toronto samedi dans le cadre d'une manifestation calquée sur le mouvement Occupons Wall Street, lancé il y a près d'un mois à New York.

Les protestataires torontois ont prévu se rencontrer devant les édifices de la bourse, dans le coeur du quartier financier de la métropole.

Une protestation similaire doit aussi avoir lieu à Montréal samedi, devant la Tour de la Bourse du Square Victoria.

Les manifestations prévues dans plusieurs villes canadiennes, à l'instar de celles qui se déroulent aux États-Unis, visent à dénoncer ce que les protestataires qualifient de fossé grandissant entre les riches et les pauvres, de même qu'un immense pouvoir politique dont bénéficierait l'élite du monde des affaires.

Ceux qui ont affiché leur intention de prendre part à la manifestation à Toronto ont déjà souligné vouloir manifester de manière pacifique et minimiser toute effusion de violence.

Sarah Jensen, une militante âgée de 28 ans et résidante de Barrie, en Ontario, a soutenu que les organisateurs derrière le mouvement n'étaient ni des criminels, ni des voyous ou des instigateurs de désordre.

«Après le G20, il y a une certaine méfiance face à la police», a expliqué Mme Barrie, qui milite essentiellement pour l'égalité des sexes.

«Des débats sont en cours afin de trancher si nous souhaitons ou non travailler directement avec les policiers», a-t-elle poursuivi.

Dans une pétition adressée au chef de police de Toronto, Bill Blair, les signataires pressent les policiers de faire preuve de retenue et de respect à l'égard des manifestants.

Contrairement au G20, où d'imposants contingents de policiers avaient été déployés avant et pendant l'événement, les forces de l'ordre ont choisi la discrétion.

«C'est quelque chose que nous examinons depuis un bon moment. L'objectif est d'assurer la sécurité publique et de faciliter la manifestation pacifique», a soutenu le porte-parole de la police de Toronto, Mark Pugash.

À Vancouver, où une importante émeute avait éclatée à la suite de la défaite des Canucks en finale de la Coupe Stanley, une association commerciale municipale a incité les entreprises installées au centre-ville à augmenter leur sécurité. Elles devraient aussi, selon l'organisme, être prêtes à affronter d'éventuels débordements pendant la manifestation Occupons Vancouver.

En dépit de centaines d'arrestations aux États-Unis, les manifestations - qui se sont étendues à Boston et Washington notamment - ont été pour la plupart pacifiques.

Parmi les autres villes canadiennes où des manifestations du même type sont prévues figurent Edmonton, Halifax, Guelph (Ontario), Winnipeg, Windsor (Ontario), Calgary et Saint-John (Nouveau-Brunswick).

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tuberale
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Message par tuberale »

Repères - Des indignés made in USA


Des voyous, de jeunes naïfs, des hippies malodorants? Ou au contraire, de braves gens ayant perdu maison et emploi à cause du vent de folie qui a balayé le système financier il y a quelques années? Les médias américains ne manquent pas de qualificatifs pour décrire des protestataires qui commencent à déranger.

Certains s'étonnent (on se demande pourquoi) de voir les «indignés» qui ont pris d'assaut Wall Street utiliser massivement les moyens de communication modernes (blogues, sites d'échanges de vidéos, réseaux sociaux, etc.) à leur disposition.

Dans un reportage, CBS News y est allée de ce commentaire surprenant: «Il est remarquable de voir qu'on utilise les mêmes tactiques qu'au Moyen-Orient dans une société respectant la liberté d'expression [les États-Unis].» Comme s'il avait été plus normal, dans un pays où cette liberté existe, que les gens qui souffrent ne s'en prévalent pas.

The Economist, qui n'est pourtant pas reconnu pour ses idées de gauche, a mieux compris ou, du moins, a fait un effort pour y voir clair. Pour l'hebdomadaire britannique, il est faux de prétendre que les manifestants ne savent pas ce qu'ils font. Son équipe éditoriale écrit: «Ce qu'ils veulent est clair: des emplois, des soins de santé et une instruction moins onéreux, de l'aide pour se sortir de dettes étouffantes.» The Economist se base notamment sur les quelque 1100 courts articles affichés sur le blogue We are the 99 percent.

Ce nom, qu'on peut traduire par «Nous sommes les 99 %», fait référence aux statistiques qui indiquent que le centile le plus favorisé se partage près de 40 % de la richesse produite aux États-Unis.

The Economist note quand même que 1100 entrées, c'est relativement peu, et que les amis Facebook des différentes organisations contestataires, évidemment un peu plus nombreux, ne sont pas tous prêts à préparer la révolution.

La bataille de Wall Street ne se déroule pas seulement dans le lieu physique ainsi nommé. Durant le mois d'octobre, selon occupytogether.org, des événements sont prévus dans 1400 villes à travers le monde, dont 400 aux États-Unis. L'action se passe en grande partie dans les médias sociaux et dans d'autres provinces du Web 2.0. C'est le magazine canadien Adbusters qui, semble-t-il, a lancé le mouvement en hébergeant sur son site les messages d'Occupy Wall Street. Des sites Internet amis ont ensuite essaimé.

Le mouvement des indignés américains ne peut plus être ignoré. Il devient même risqué pour un politicien de le rejeter du revers de la main et surtout d'en insulter les membres, comme l'a fait le chef de file des républicains à la Chambre des représentants. Eric Cantor a dû faire amende honorable et dire qu'il comprend la frustration de ses concitoyens après avoir traité les manifestants new-yorkais de «mob», un terme qui peut aussi bien désigner une foule désordonnée que la pègre.

Les maires de Boston et de Seattle ont eu de bons mots pour les protestataires. Le président Obama aussi. Et hier, c'était au tour du président de la banque Citigroup d'exprimer sa «compréhension».

Les membres du Tea Party, mouvement populiste de droite, sont quant à eux montés au créneau pour critiquer les indignés et rejeter toute comparaison entre les deux groupes. Les Tea Partiers reprochent aux manifestants de Wall Street leur manque d'hygiène et de propreté, mais surtout le fait de s'en prendre au secteur privé plutôt qu'au gouvernement qui, selon leur évangile, est responsable de tous les maux.

Il est clair que les Tea Partiers peinent à convaincre qu'ils incarnent à eux seuls la classe moyenne américaine. Une récente analyse des messages circulant dans les médias sociaux révèle 39 % d'opinions favorables à l'occupation de Wall Street, contre 33 % d'opinions négatives. Des dérapages sont possibles, même dans le cyberespace. Ainsi, le groupe Anonymous, célèbre pour avoir piraté plusieurs sites Internet de multinationales, a cru bon de s'attaquer, avec un succès relatif, aux ordinateurs de la Bourse de New York en début de semaine.


http://www.ledevoir.com/international/a ... ade-in-usa" onclick="window.open(this.href);return false;
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Placeress
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Re: Manifestation à Wall Street

Message par Placeress »

Si jamais certains d'entre-vous savez s'il y a des départs du Québec pour aller manifester, juste m'en abuser svp
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GI.Joe
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Message par GI.Joe »

Les articles précédents sont plus "sympathiques" qu'au début des manisfestions mais ils ne disent pas tout sur le pourquoi et les revendications, un peu plus pour celui du Voir : dérèglementation des services financiers, bulle immobiliaire/maison trop chère, citoyens font faillite, banques sur le bord de faillite (1 a fait faillite), les citoyens sont sacrifiés mais les banques sauvées par le gouvernement et la facture est refilée aux citoyens. D,autres raisons aussi, j'ai hâte que les articles de journaux en parlent un peu plus... à zut, les médias sont chummy-chummy avec les banques... :crazy:
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GI.Joe
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Message par GI.Joe »

Placeress a écrit : Si jamais certains d'entre-vous savez s'il y a des départs du Québec pour aller manifester, juste m'en abuser svp
Pour aller à NY ? Check avant, la ville de NY veut faire le "ménage" demain...

http://blogues.cyberpresse.ca/hetu/2011 ... ll-street/" onclick="window.open(this.href);return false;
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GI.Joe
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Re: Manifestation à Wall Street

Message par GI.Joe »

Pis je parle pas du fameux attentat avorté de l'Iran avec une "arme de destruction massive" qui arrive à point nommé... chaque fois que je lis "arme de destruction massive", mes poils de bras se font aller... :gla:
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tuberale
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Message par tuberale »

Placeress a écrit : Si jamais certains d'entre-vous savez s'il y a des départs du Québec pour aller manifester, juste m'en abuser svp
Il y a des manifestations samedi dans de nombreuse villes

voilà le lien pour Québec..j'imagine que tu peux y trouver aussi de quoi concernant Montréal...

http://www.facebook.com/event.php?eid=255349131167244" onclick="window.open(this.href);return false;
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Anya
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Message par Anya »

Al Gore soutient les «indignés» de Wall Street
13 octobre 2011 à 16h58

Image

Agence France-Presse
Washington

L'ancien vice-président américain Al Gore, aujourd'hui champion de la lutte contre le réchauffement climatique, a apporté jeudi son soutien aux manifestants anti-Wall Street, estimant que leur mouvement était «le premier pas» pour guérir une démocratie en crise.

«De l'économie à la crise du climat, nos dirigeants apportent des solutions qui ne résolvent pas nos problèmes. Au contraire, ils proposent des politiques qui réussissent peu», écrit-il sur son blogue.

«Avec une démocratie en crise, un vrai mouvement venu de la base, en montrant les défauts de notre système, marque le premier pas dans la bonne direction. Vous pouvez me compter parmi ceux qui soutiennent le mouvement Occupons Wall Street», écrit-il.

Le blogue contient un lien qui permet de faire des dons au mouvement.

Al Gore a été vice-président des États-Unis de 1993 à 2001 sous Bill Clinton.

Candidat malheureux à la Maison-Blanche en 2000 contre le républicain George W. Bush, il a obtenu en 2007 le prix Nobel de la Paix pour son action en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. La même année, il a obtenu un Oscar pour son documentaire sur l'environnement, Une vérité qui dérange

http://www.cyberpresse.ca/international ... cueil_POS2" onclick="window.open(this.href);return false;
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Anya
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Message par Anya »

Occupy Wall Street
Manifestation à Québec

David Rémillard

Le mouvement Occupy Wall Street gagne la Ville de Québec alors qu’une manifestation est prévue le 15 octobre à 13h00 au Carré d’Youville.

Le regroupement Occupons Québec, dont l’identité des instigateurs est inconnue, a déjà mis sur pied son site Internet expliquant les motivations à travers un manifeste. Une page Facebook a également vu le jour et rassemblent quelques 550 internautes.

Le regroupement reprend essentiellement les mêmes arguments et explications que ceux utilisés par le mouvement Occupy Wall Street qui fait rage aux Etats-Unis depuis près de deux semaines. « Il est maintenant temps pour une protestation mondiale pacifique. Le pouvoir décisionnel de nos sociétés est entre les mains d’une élite financière totalement insensible à la volonté de la majorité », peut-on lire dans le manifeste.

La manifestation se veut mondiale, à savoir que des centaines d’autres villes à travers le monde lanceront des rassemblements samedi prochain. « De l’Amérique à l’Asie, de l’Afrique à l’Europe, nous nous mobiliserons pour réclamer nos droits et exiger une vraie démocratie. Il est maintenant temps pour une protestation mondiale pacifique », ajoute le manifeste.

http://www.impactcampus.qc.ca/index.php ... ticle=1344" onclick="window.open(this.href);return false;
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Anya
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Message par Anya »

Occupons Montréal / Occupy Montreal au Carré-Victoria

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=R1GKwGgr ... r_embedded[/youtube]
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