Élection au Provincial
Mimosa a écritLe Québec, la province BS du Canada ?
Je crois qu'il voulait dire que c'est le Canada qui nous fait vivre. Depuis quelques années j'ai lu dans les journaux que c'est vraiment le cas mais je suis pas sur si c'est sur le plan de la péréquation ou si c'est autre chose. --Message edité par ely le 2008-11-13 10:12:31--
Je crois qu'il voulait dire que c'est le Canada qui nous fait vivre. Depuis quelques années j'ai lu dans les journaux que c'est vraiment le cas mais je suis pas sur si c'est sur le plan de la péréquation ou si c'est autre chose. --Message edité par ely le 2008-11-13 10:12:31--
Ely a écritPourquoi le PQ veux améliorer les transports en commun juste à MTL ??? y a pas juste Montréal dans la vie,
Peut-être parce que la moitié de la population québécoise vit à ou alentour de Montréal? Peut-être que le problème de transport dans cette région est de loin plus prioritaire que d'avoir un étobus qui fait la navette Métabétchouan-Péribonka?
Je ne viens pas de Montréal mais, ça me fait souvent sourire lorsque des gens de Québec crient au meurtre parce que Montréal passe avant. Ben voyons, c'est normal il me semble. Et je ne serais pas surpris d'apprendre que, malgré le fait que Montréal semble toujours prioritaire, que les gens de cette région n'en ont pas vraiment pour leur argent si l'on divise l'argent injecté là par le nombre de gens y vivant ou se servant des infrastructures.
Je regarde tout l'argent investi ici pour la route du parc reliant Saguenay a Québec et je trouve ça totalement disproportionné.
C'est pas parce que ça va devenir à 2 voies que le monde va arrêter de rouler en fou et ça ne rendra pas la chaussée moins glissante par mauvais temps. Le monde va s'tuer quand même.
Peut-être parce que la moitié de la population québécoise vit à ou alentour de Montréal? Peut-être que le problème de transport dans cette région est de loin plus prioritaire que d'avoir un étobus qui fait la navette Métabétchouan-Péribonka?
Je ne viens pas de Montréal mais, ça me fait souvent sourire lorsque des gens de Québec crient au meurtre parce que Montréal passe avant. Ben voyons, c'est normal il me semble. Et je ne serais pas surpris d'apprendre que, malgré le fait que Montréal semble toujours prioritaire, que les gens de cette région n'en ont pas vraiment pour leur argent si l'on divise l'argent injecté là par le nombre de gens y vivant ou se servant des infrastructures.
Je regarde tout l'argent investi ici pour la route du parc reliant Saguenay a Québec et je trouve ça totalement disproportionné.
C'est pas parce que ça va devenir à 2 voies que le monde va arrêter de rouler en fou et ça ne rendra pas la chaussée moins glissante par mauvais temps. Le monde va s'tuer quand même.
Ely a écrit
Je crois qu'il voulait dire que c'est le Canada qui nous fait vivre. Depuis quelques années j'ai lu dans les journaux que c'est vraiment le cas mais je suis pas sur si c'est sur le plan de la péréquation ou si c'est autre chose.
C'est surtout grace au système fédéral qui a souvent privilégié l'Ontario au Québec pour l'implantation de grandes industries génératrice d'emploi. Mais...bon...il semble que pour certains, on ne peut absolument pas se passer du système fédéral canadien.
Je crois qu'il voulait dire que c'est le Canada qui nous fait vivre. Depuis quelques années j'ai lu dans les journaux que c'est vraiment le cas mais je suis pas sur si c'est sur le plan de la péréquation ou si c'est autre chose.
C'est surtout grace au système fédéral qui a souvent privilégié l'Ontario au Québec pour l'implantation de grandes industries génératrice d'emploi. Mais...bon...il semble que pour certains, on ne peut absolument pas se passer du système fédéral canadien.
Red K a écrit
Peut-être parce que la moitié de la population québécoise vit à ou alentour de Montréal? Peut-être que le problème de transport dans cette région est de loin plus prioritaire que d'avoir un étobus qui fait la navette Métabétchouan-Péribonka?
Je ne viens pas de Montréal mais, ça me fait souvent sourire lorsque des gens de Québec crient au meurtre parce que Montréal passe avant. Ben voyons, c'est normal il me semble. Et je ne serais pas surpris d'apprendre que, malgré le fait que Montréal semble toujours prioritaire, que les gens de cette région n'en ont pas vraiment pour leur argent si l'on divise l'argent injecté là par le nombre de gens y vivant ou se servant des infrastructures.
Je regarde tout l'argent investi ici pour la route du parc reliant Saguenay a Québec et je trouve ça totalement disproportionné.
C'est pas parce que ça va devenir à 2 voies que le monde va arrêter de rouler en fou et ça ne rendra pas la chaussée moins glissante par mauvais temps. Le monde va s'tuer quand même.
je comprends ce que tu veux dire mais justement parce que la majorité des québécois habite a montréal il y a un besoin urgent de relier Mtl au autre grande villes de la province avec un service de train TGV ou train électrique normal avec plus de départ et moins d'arrêt. Parce que le monde de Mtl ne sont pas née a Mtl en majorité, il y a beaucoup de monde des régions et ces gens veulent retourner dans leur famille quelques fois par année mais en auto et en bus c'est pas fesable, encore moins ces dernière années avec les prix élever de l'essence.
Avec un TGV Québec Windors je pourrait aller voir ma famille a toronto plus qu'une fois au 2 ans et mon chum pourrai aller voir ces parents tous les mois à Mtl. Ces parent pourrai aussi aller voir leur famille au Saguenay où ils habitaient dans leur enfance.
Et en plus le train c'est beaucoup moins dangereux en hiver que l'auto.
Les grands centre, Mtl, Qc, Saguenay, Toronto, Hull, il devrait avoir un bon système de train rapide entre ces villes, ou encore faire comme en Europe et pouvoir embarquer les auto dans les trains.
Peut-être parce que la moitié de la population québécoise vit à ou alentour de Montréal? Peut-être que le problème de transport dans cette région est de loin plus prioritaire que d'avoir un étobus qui fait la navette Métabétchouan-Péribonka?
Je ne viens pas de Montréal mais, ça me fait souvent sourire lorsque des gens de Québec crient au meurtre parce que Montréal passe avant. Ben voyons, c'est normal il me semble. Et je ne serais pas surpris d'apprendre que, malgré le fait que Montréal semble toujours prioritaire, que les gens de cette région n'en ont pas vraiment pour leur argent si l'on divise l'argent injecté là par le nombre de gens y vivant ou se servant des infrastructures.
Je regarde tout l'argent investi ici pour la route du parc reliant Saguenay a Québec et je trouve ça totalement disproportionné.
C'est pas parce que ça va devenir à 2 voies que le monde va arrêter de rouler en fou et ça ne rendra pas la chaussée moins glissante par mauvais temps. Le monde va s'tuer quand même.
je comprends ce que tu veux dire mais justement parce que la majorité des québécois habite a montréal il y a un besoin urgent de relier Mtl au autre grande villes de la province avec un service de train TGV ou train électrique normal avec plus de départ et moins d'arrêt. Parce que le monde de Mtl ne sont pas née a Mtl en majorité, il y a beaucoup de monde des régions et ces gens veulent retourner dans leur famille quelques fois par année mais en auto et en bus c'est pas fesable, encore moins ces dernière années avec les prix élever de l'essence.
Avec un TGV Québec Windors je pourrait aller voir ma famille a toronto plus qu'une fois au 2 ans et mon chum pourrai aller voir ces parents tous les mois à Mtl. Ces parent pourrai aussi aller voir leur famille au Saguenay où ils habitaient dans leur enfance.
Et en plus le train c'est beaucoup moins dangereux en hiver que l'auto.
Les grands centre, Mtl, Qc, Saguenay, Toronto, Hull, il devrait avoir un bon système de train rapide entre ces villes, ou encore faire comme en Europe et pouvoir embarquer les auto dans les trains.
Dans ma région d'origine, les voix ferrées ont été enlevé et servent maintenant de pistes cyclable. Pas certain qu'on est allé dans la bonne direction pour le transport en commun.
Mais, effectivement, des tgv seraient une bonne chose pour relier les grands centres.
Mais, avant tout, il faut y aller au prioritaire et je suis convaincu qu'il y a beaucoup plus urgent a faire à Montréal même.
De plus, la situation ici est totalement différente de celle de l'Europe. Le bassin de population peut plus facilement supporter la mise en place de nouvelles infrastructures. Ici, nous sommes peu nombreux en comparaison et les distances sont grandes.
Pour rentabiliser un TGV, ça prend un bon roulement du client et je ne suis pas certain que l'on puisse vraiment rentabiliser ça ici entre nos régions.
Mais, effectivement, des tgv seraient une bonne chose pour relier les grands centres.
Mais, avant tout, il faut y aller au prioritaire et je suis convaincu qu'il y a beaucoup plus urgent a faire à Montréal même.
De plus, la situation ici est totalement différente de celle de l'Europe. Le bassin de population peut plus facilement supporter la mise en place de nouvelles infrastructures. Ici, nous sommes peu nombreux en comparaison et les distances sont grandes.
Pour rentabiliser un TGV, ça prend un bon roulement du client et je ne suis pas certain que l'on puisse vraiment rentabiliser ça ici entre nos régions.
Alors la je suis vraiment pas sûr de ce que je vais dire mais je crois que transport ferroviaire est nationaliser par le Canadian National donc oui c'est difficile pour les canadiens de financer eux même le train pour toute les bonne raisons que tu as donné mais si on privatiserai tout ça ? Moi je suis sûr que plein d'investisseurs se pointeraient pour mettre en place un TGV.
Oh! Et le mieux serais qu'il soit connecté à NYC aussi, Ducceppe en avait parler lors des dernières élections, non ? Moi j'aimerai bien pouvoir aller magasiner là plus souvent --Message edité par ely le 2008-11-13 11:20:37--
Oh! Et le mieux serais qu'il soit connecté à NYC aussi, Ducceppe en avait parler lors des dernières élections, non ? Moi j'aimerai bien pouvoir aller magasiner là plus souvent --Message edité par ely le 2008-11-13 11:20:37--
Ben là, c'est pas très bon pour l'économie si on paie un moyen de transport pour aller dépenser notre argent aux USA.
Et si les compagnies privés ne l'ont pas fait encore, c'est parce que ce n'est justement pas rentable.
J'ai fait ma recherche concernant Montréal/Québec pour la population. (statistique canada)
Montréal : 3.6 millions et +
Québec : 715 500
Donc, 5 fois plus de monde dans la région de Montréal.
Et si les compagnies privés ne l'ont pas fait encore, c'est parce que ce n'est justement pas rentable.
J'ai fait ma recherche concernant Montréal/Québec pour la population. (statistique canada)
Montréal : 3.6 millions et +
Québec : 715 500
Donc, 5 fois plus de monde dans la région de Montréal.
Red K a écritBen là, c'est pas très bon pour l'économie si on paie un moyen de transport pour aller dépenser notre argent aux USA.
Et si les compagnies privés ne l'ont pas fait encore, c'est parce que ce n'est justement pas rentable.
J'ai fait ma recherche concernant Montréal/Québec pour la population. (statistique canada)
Montréal : 3.6 millions et +
Québec : 715 500
Donc, 5 fois plus de monde dans la région de Montréal.
Ca comprend tu Lévis ? Crime 715 500 c'est le nombre de personne qui vont voir le Crashed Ice Ok j'exagère là je trouvais ca drôle.
Mais y parait que Charest aurait annoncer aujourd'hui un TGV ...Mtl Windsor Crime ca fait des années qu'ils parlent de Québec-Windsor, faite moi pas choquer M. Charest. Si vous arrêter à Mtl. on va vous envoyer M.Labeaume vous parler dans le casque. --Message edité par ely le 2008-11-13 12:09:55--
Et si les compagnies privés ne l'ont pas fait encore, c'est parce que ce n'est justement pas rentable.
J'ai fait ma recherche concernant Montréal/Québec pour la population. (statistique canada)
Montréal : 3.6 millions et +
Québec : 715 500
Donc, 5 fois plus de monde dans la région de Montréal.
Ca comprend tu Lévis ? Crime 715 500 c'est le nombre de personne qui vont voir le Crashed Ice Ok j'exagère là je trouvais ca drôle.
Mais y parait que Charest aurait annoncer aujourd'hui un TGV ...Mtl Windsor Crime ca fait des années qu'ils parlent de Québec-Windsor, faite moi pas choquer M. Charest. Si vous arrêter à Mtl. on va vous envoyer M.Labeaume vous parler dans le casque. --Message edité par ely le 2008-11-13 12:09:55--
Publié le 13 novembre 2008 à 04h59 | Mis à jour à 04h59
Le cours de religion
Pierre Foglia
La Presse
Pas d'accord avec mes nombreux collègues qui ont planté Mario Dumont parce qu'il dénonçait le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse.
Ce n'est pas parce que M. Dumont dit n'importe quoi avec son sapin de Noël que ce cours d'éthique et de culture religieuse est idéologiquement innocent. Si ce n'est pas une manière détournée d'imposer le multiculturalisme à la Trudeau, comme l'a très maladroitement exprimé M. Dumont, ce programme est clairement communautariste. Et le communautarisme aussi a son petit catéchisme.
Communautarisme: patchwork de communautés distinctes, surtout religieuses, sans le projet qu'elles en viennent à former une seule communauté (culturelle bien sûr).
Je veux bien que le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse soit hautement pédagogique. Je ne doute pas de la qualité de son contenu et de la compétence de ses profs. Cela ne l'empêche pas d'être anti-laïque, sans que les laïcs ne s'en soient offusqués, ce qui m'énarve beaucoup d'ailleurs. Dormez-vous?
Sauf erreur, l'Église catholique (sauf les ultras comme le cardinal Ouellet et les parents qui mènent actuellement la mutinerie) était en faveur de ce cours d'éthique et de culture religieuse, elle (l'Église catholique) a participé à son élaboration et contribué à son instauration. On peut se demander pourquoi. Pour faire le choix moderne de l'éducation plutôt que du prosélytisme? Moi, parce que je connais bien les jésuites, je dis que c'était surtout pour sauver le cul du petit Jésus à l'école. Mieux valait partager le cours de religion avec les petits musulmans, les petits juifs et les petits born again haïtiens que pas de cours de religion du tout.
J'en parlais avec un ami il n'y a pas cinq minutes.
Qu'est-ce tu fais?
Ma chronique.
Sur quoi?
Je le lui dis. Alors lui: Je crois que t'es largement dans les patates. Et de me donner l'exemple de son fils de 11 ans: en quelques mois, ce cours-là en a déjà fait un parfait athée.
Tant mieux. Mais ça m'étonnerait fort que ce soit le cours lui-même. T'es sûr que c'est pas toi? Ou le prof? Anyway, je maintiens qu'il y a quelque part dans l'instauration de ce cours d'éthique et de culture religieuse le projet de préparer pour les communautés religieuses, très présentes dois-je vous le rappeler dans la cour de l'école, de préparer le terreau où elles pourront planter leurs petites croix.
Non, ça n'a strictement rien à voir avec les sapins de Noël. Mais ça a peut-être quelque chose à voir avec le voile à l'école, avec les lieux de prière que réclament certains. Un cours de religion à 11 ans? Come on. Un petit cours de géographie peut-être? Une dictée? Un peu d'anglais?
Nota bene: Si vous venez de lire que je défendais M. Dumont, c'est pas bien grave allez, j'ai l'habitude. LES RHINOCÉROS - Postes Canada installe depuis plusieurs semaines des boîtes postales communautaires (on n'en sort pas!) sur les chemins de campagne.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chro ... ligion.php --Message edité par Beppo le 2008-11-13 17:57:09--
Le cours de religion
Pierre Foglia
La Presse
Pas d'accord avec mes nombreux collègues qui ont planté Mario Dumont parce qu'il dénonçait le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse.
Ce n'est pas parce que M. Dumont dit n'importe quoi avec son sapin de Noël que ce cours d'éthique et de culture religieuse est idéologiquement innocent. Si ce n'est pas une manière détournée d'imposer le multiculturalisme à la Trudeau, comme l'a très maladroitement exprimé M. Dumont, ce programme est clairement communautariste. Et le communautarisme aussi a son petit catéchisme.
Communautarisme: patchwork de communautés distinctes, surtout religieuses, sans le projet qu'elles en viennent à former une seule communauté (culturelle bien sûr).
Je veux bien que le nouveau cours d'éthique et de culture religieuse soit hautement pédagogique. Je ne doute pas de la qualité de son contenu et de la compétence de ses profs. Cela ne l'empêche pas d'être anti-laïque, sans que les laïcs ne s'en soient offusqués, ce qui m'énarve beaucoup d'ailleurs. Dormez-vous?
Sauf erreur, l'Église catholique (sauf les ultras comme le cardinal Ouellet et les parents qui mènent actuellement la mutinerie) était en faveur de ce cours d'éthique et de culture religieuse, elle (l'Église catholique) a participé à son élaboration et contribué à son instauration. On peut se demander pourquoi. Pour faire le choix moderne de l'éducation plutôt que du prosélytisme? Moi, parce que je connais bien les jésuites, je dis que c'était surtout pour sauver le cul du petit Jésus à l'école. Mieux valait partager le cours de religion avec les petits musulmans, les petits juifs et les petits born again haïtiens que pas de cours de religion du tout.
J'en parlais avec un ami il n'y a pas cinq minutes.
Qu'est-ce tu fais?
Ma chronique.
Sur quoi?
Je le lui dis. Alors lui: Je crois que t'es largement dans les patates. Et de me donner l'exemple de son fils de 11 ans: en quelques mois, ce cours-là en a déjà fait un parfait athée.
Tant mieux. Mais ça m'étonnerait fort que ce soit le cours lui-même. T'es sûr que c'est pas toi? Ou le prof? Anyway, je maintiens qu'il y a quelque part dans l'instauration de ce cours d'éthique et de culture religieuse le projet de préparer pour les communautés religieuses, très présentes dois-je vous le rappeler dans la cour de l'école, de préparer le terreau où elles pourront planter leurs petites croix.
Non, ça n'a strictement rien à voir avec les sapins de Noël. Mais ça a peut-être quelque chose à voir avec le voile à l'école, avec les lieux de prière que réclament certains. Un cours de religion à 11 ans? Come on. Un petit cours de géographie peut-être? Une dictée? Un peu d'anglais?
Nota bene: Si vous venez de lire que je défendais M. Dumont, c'est pas bien grave allez, j'ai l'habitude. LES RHINOCÉROS - Postes Canada installe depuis plusieurs semaines des boîtes postales communautaires (on n'en sort pas!) sur les chemins de campagne.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chro ... ligion.php --Message edité par Beppo le 2008-11-13 17:57:09--
Au plaisir!
«Tout ce que tu fais trouve un sens dans ce que tu es.»
Publié le 13 novembre 2008 à 07h31 | Mis à jour à 07h32
La fausse bourgeoise
Lysiane Gagnon
La Presse
L'autre jour, à la radio, Pauline Marois disait «à matin» (plutôt que «ce matin»). Lors de son entrevue a La Presse, elle disait «je suis de même» (plutôt que «je suis comme ça»). Si elle a utilisé ces expressions spontanément, c'est bien la preuve qu'elle n'est pas la «bourgeoise» que d'aucuns se plaisent à décrier. Ou s'efforcerait-elle de «faire peuple» pour se conformer aux avis des stratèges de son parti qui trouvent qu'elle a un problème d'image?
Il s'agit d'après moi bien plus d'un problème de société que d'un problème d'image. L'espèce de procès personnel qu'on lui fait ces temps-ci relève d'un sexisme navrant.
Cela ne date pas d'hier, du reste. Combien de fois la rumeur publique ne lui a-t-elle pas reproché ses beaux tailleurs? Comme si les politiciens masculins s'habillaient chez Wal-Mart! Comme si les journalistes qui s'acharnaient sur ces détails n'avaient pas eux aussi les moyens d'aller chez Holt Renfrew ou Ogilvy!
Mme Marois, bonne fille, s'est soumise à la rumeur et s'habille maintenant de la façon la plus neutre possible, comme si elle voulait être invisible. Mais la rumeur rampe toujours. Mme Marois serait une «grande bourgeoise», et une «snob» par-dessus le marché...
Pauline Marois, une grande bourgeoise? Il faut vraiment ne rien connaître à la bourgeoisie pour dire cela. Mme Marois, qui vient d'un milieu modeste, est l'archétype de la travailleuse sociale. D'ailleurs, si elle était une «grande bourgeoise» elle ne serait pas en politique.
De nos jours, les grands bourgeois ne vont pas en politique parce qu'ils ne veulent pas être obligés de passer leurs journées à parler avec des gens qui ne les intéressent pas et à se faire harceler par n'importe quel quidam. Les seuls grands bourgeois de la scène politique, ces dernières décennies, ont été Pierre Elliott Trudeau et Jacques Parizeau, des hommes d'une autre génération qui s'y étaient engagés pour faire avancer des idées. (Ironiquement, le seul chef de parti actuel qui vient de la bourgeoisie est Françoise David! L'âme de Québec solidaire, fille d'un cardiologue devenu sénateur, a été élevée dans une grande maison de pierres au flanc du mont Royal.)
Mais au fait, à supposer que Mme Marois eût été effectivement une grande bourgeoise, en quoi cela la disqualifierait-elle? Faut-il, comme le disait drôlement un ami, «avoir ses lettres de noblesse dans le prolétariat» pour participer à la vie politique québécoise?
Oui, Mme Marois a de l'argent, parce que son mari s'est enrichi dans l'immobilier. Mais ne confondons pas argent et bourgeoisie. Le Québec est rempli de plombiers et de vendeurs d'auto qui ont fait fortune, mais qui ne sont pas des bourgeois. Si les Marois-Blanchet étaient de vrais bourgeois, ils ne se seraient pas fait construire un «château» de parvenu à l'Île-Bizard. Mais c'est un choix légitime, qui ne regarde qu'eux.
Hélas! la maladie infantile du Québec est le mépris de l'argent (une denrée que par ailleurs on envie férocement en son for intérieur). C'est un vieux réflexe catholique que l'on retrouve aussi en France... et pas aux États-Unis, où personne n'a reproché au couple Obama son revenu familial de plus d'un million de dollars par année. C'est ce réflexe suicidaire qui a été le moteur émotionnel de l'opposition au projet du CHUM-Outremont. Un projet appuyé par des riches (les Desmarais, les Coutu) ne pouvait pas être un bon projet!
Snob, Pauline Marois? L'accusation est délirante pour qui a déjà croisé Mme Marois, une personne affable et simple, et qui visiblement aime les gens. De toute façon, il n'y a pas de «snobs» dans le petit monde de la politique québécoise. Je n'en ai jamais croisé aucun, sauf peut-être Pierre Elliott Trudeau, et encore, ce que l'on interprétait comme du snobisme tenait plutôt à sa froideur et à sa timidité naturelles.
Cela dit, il y a quelque chose qui cloche sérieusement au PQ. Comment se fait-il qu'un plan de campagne critiquant durement la chef ait pu circuler ainsi? Et être ensuite divulgué à La Presse? Cela a tout l'air d'une tentative de sabotage.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chro ... geoise.php --Message edité par Beppo le 2008-11-13 23:06:12--
La fausse bourgeoise
Lysiane Gagnon
La Presse
L'autre jour, à la radio, Pauline Marois disait «à matin» (plutôt que «ce matin»). Lors de son entrevue a La Presse, elle disait «je suis de même» (plutôt que «je suis comme ça»). Si elle a utilisé ces expressions spontanément, c'est bien la preuve qu'elle n'est pas la «bourgeoise» que d'aucuns se plaisent à décrier. Ou s'efforcerait-elle de «faire peuple» pour se conformer aux avis des stratèges de son parti qui trouvent qu'elle a un problème d'image?
Il s'agit d'après moi bien plus d'un problème de société que d'un problème d'image. L'espèce de procès personnel qu'on lui fait ces temps-ci relève d'un sexisme navrant.
Cela ne date pas d'hier, du reste. Combien de fois la rumeur publique ne lui a-t-elle pas reproché ses beaux tailleurs? Comme si les politiciens masculins s'habillaient chez Wal-Mart! Comme si les journalistes qui s'acharnaient sur ces détails n'avaient pas eux aussi les moyens d'aller chez Holt Renfrew ou Ogilvy!
Mme Marois, bonne fille, s'est soumise à la rumeur et s'habille maintenant de la façon la plus neutre possible, comme si elle voulait être invisible. Mais la rumeur rampe toujours. Mme Marois serait une «grande bourgeoise», et une «snob» par-dessus le marché...
Pauline Marois, une grande bourgeoise? Il faut vraiment ne rien connaître à la bourgeoisie pour dire cela. Mme Marois, qui vient d'un milieu modeste, est l'archétype de la travailleuse sociale. D'ailleurs, si elle était une «grande bourgeoise» elle ne serait pas en politique.
De nos jours, les grands bourgeois ne vont pas en politique parce qu'ils ne veulent pas être obligés de passer leurs journées à parler avec des gens qui ne les intéressent pas et à se faire harceler par n'importe quel quidam. Les seuls grands bourgeois de la scène politique, ces dernières décennies, ont été Pierre Elliott Trudeau et Jacques Parizeau, des hommes d'une autre génération qui s'y étaient engagés pour faire avancer des idées. (Ironiquement, le seul chef de parti actuel qui vient de la bourgeoisie est Françoise David! L'âme de Québec solidaire, fille d'un cardiologue devenu sénateur, a été élevée dans une grande maison de pierres au flanc du mont Royal.)
Mais au fait, à supposer que Mme Marois eût été effectivement une grande bourgeoise, en quoi cela la disqualifierait-elle? Faut-il, comme le disait drôlement un ami, «avoir ses lettres de noblesse dans le prolétariat» pour participer à la vie politique québécoise?
Oui, Mme Marois a de l'argent, parce que son mari s'est enrichi dans l'immobilier. Mais ne confondons pas argent et bourgeoisie. Le Québec est rempli de plombiers et de vendeurs d'auto qui ont fait fortune, mais qui ne sont pas des bourgeois. Si les Marois-Blanchet étaient de vrais bourgeois, ils ne se seraient pas fait construire un «château» de parvenu à l'Île-Bizard. Mais c'est un choix légitime, qui ne regarde qu'eux.
Hélas! la maladie infantile du Québec est le mépris de l'argent (une denrée que par ailleurs on envie férocement en son for intérieur). C'est un vieux réflexe catholique que l'on retrouve aussi en France... et pas aux États-Unis, où personne n'a reproché au couple Obama son revenu familial de plus d'un million de dollars par année. C'est ce réflexe suicidaire qui a été le moteur émotionnel de l'opposition au projet du CHUM-Outremont. Un projet appuyé par des riches (les Desmarais, les Coutu) ne pouvait pas être un bon projet!
Snob, Pauline Marois? L'accusation est délirante pour qui a déjà croisé Mme Marois, une personne affable et simple, et qui visiblement aime les gens. De toute façon, il n'y a pas de «snobs» dans le petit monde de la politique québécoise. Je n'en ai jamais croisé aucun, sauf peut-être Pierre Elliott Trudeau, et encore, ce que l'on interprétait comme du snobisme tenait plutôt à sa froideur et à sa timidité naturelles.
Cela dit, il y a quelque chose qui cloche sérieusement au PQ. Comment se fait-il qu'un plan de campagne critiquant durement la chef ait pu circuler ainsi? Et être ensuite divulgué à La Presse? Cela a tout l'air d'une tentative de sabotage.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chro ... geoise.php --Message edité par Beppo le 2008-11-13 23:06:12--
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Publié le 13 novembre 2008 à 23h45 | Mis à jour le 14 novembre 2008 à 06h38
L'autobus de Charest roule sur des oeufs Denis Lessard
La Presse
(Québec) Au Québec, les politiciens sont en campagne électorale. Mais pas la population. Derrière le miroir sans tain des groupes de discussion, les stratèges des partis voient bien que les gens sont encore incrédules, sinon irrités, devant la perspective d'autres élections.
Aux bulletins d'information télévisés déboulent les dernières chutes boursières, les faillites de multinationales et les mises à pied. Puis arrivent les trois chefs québécois, venus d'une autre planète, qui arrosent les électeurs de promesses coûteuses.
Hier, Mario Dumont a déversé 340 millions pour les «?aidants naturels?» dans une cuisine d'Alma. Mme Marois n'était pas en reste avec des centaines de millions pour les garderies et les trains de banlieue. Jean Charest l'a imitée hier.
Cette semaine, à Québec, le chef libéral a même promis de faire un chèque pour qu'on hausse le sommet d'une montagne de Charlevoix afin qu'elle puisse accueillir les Jeux olympiques de 2018, 2020 ou 2022. Raël n'aurait pas désavoué cette prévoyance, lui dont le repaire en Estrie était fin prêt à recevoir ses visiteurs de l'espace.
Après une semaine de campagne, Mario Dumont s'inquiète visiblement de la torpeur des électeurs, il l'a dit hier. En fait, les trois campagnes se heurtent à l'indifférence. Et les «?Johnny's Angels?», Michelle Courchesne, Line Beauchamp et Monique Jérôme-Forget, qui commencent aujourd'hui leur tournée parallèle, n'ont rien pour enflammer les salles.
Depuis trois jours, Jean Charest et Pauline Marois semblent déjà s'échanger le ballon au-dessus de la tête du chef de l'opposition. En 2003, MM. Charest et Landry avaient «?sorti?» Dumont de leurs radars, mais seulement à mi-campagne. En 2007, c'est André Boisclair qui avait été poussé en touche... mais à quelques jours du vote seulement, tant la poussée de l'ADQ était inattendue. Maintenant, libéraux et péquistes, les «?anciens partis?», ont retrouvé leurs vieilles tranchées.
«Quand Pauline Marois gère... ça coûte cher!» a lancé Jean Charest. «Quand Jean Charest gère... ça dégénère!» a répliqué hier la chef péquiste.
M. Charest et Mme Marois se sont apostrophés toute la semaine. Une surenchère autour des «?gâchis-dégâts?» de l'un ou de l'autre.
Même si les politiciens s'époumonent, dans l'opinion publique, rien ne paraît bouger. On ne sent pas qu'une des trois campagnes s'envole. Les parcours des tournées sont évocateurs, toutefois?: Mme Marois se concentre très clairement dans la grande couronne de Montréal, Montérégie-Lanaudière-Laurentides, comme prévu dans un document interne du PQ.
Mario Dumont a poussé une pointe en Outaouais, puis au Saguenay hier, mais il se rabattra sous peu dans la région de Québec et dans Chaudière-Appalaches - depuis le début de la campagne, une journée sur deux passe à protéger des acquis.
Malgré les sondages qui lui sont favorables, Jean Charest est dans une position chaque jour plus inconfortable. Cette semaine, son pari d'amener d'un coup de volant le débat sur l'économie paraissait bien douteux.
Comme la mayonnaise ne prend pas, qu'aucun enjeu ne domine la campagne, le débat des chefs risque d'être déterminant. Les libéraux ont avancé dans ces négociations avec une prudence obsessionnelle. Jean Charest n'a pas du tout aimé le rôle qu'on avait fait jouer à Stephen Harper, bombardé par les tirs croisés de ses adversaires au-dessus de la table de Stéphan Bureau.
Croiser le fer avec un adversaire est une épreuve... prévisible. Ces duels prennent vite l'allure, rassurante, de deux monologues. C'est bien différent dans une fusillade, quand les balles peuvent arriver de partout, n'importe quand.
C'est de santé dont le chef libéral s'est fait parler - un sondage Léger Marketing indiquait que la question était toujours au sommet des priorités. Or, il y a cinq ans, Jean Charest avait appelé les électeurs à justement évaluer son mandat à partir de sa gestion du problème de la santé. Les documents libéraux Réinventer le Québec, en 2002, puis Briller parmi les meilleurs, en 2004, promettaient de «réduire l'attente» et de «désengorger les urgences». Pourtant, l'épidémie d'influenza est à nos portes... et celles des urgences vont bientôt craquer. Le PQ a soutenu hier que l'on attend 6% plus longtemps aux urgences aujourd'hui qu'il y a cinq ans. Dans les Laurentides et Lanaudière, c'est 29 et 23% plus d'attente. Pour les interventions chirurgicales, les 28 000 personnes qui attendaient plus de six mois en mars dernier sont aujourd'hui 32 000.
Partout on manque tellement d'infirmières que celles qui sont en poste, au bout de leur rouleau, sont forcées de faire des heures supplémentaires.
Dans quelques semaines, il y aura 10 ans que Pauline Marois a été nommée ministre de la Santé. Elle y est restée deux ans. Pourtant, à en croire M. Charest, elle est encore responsable des problèmes du réseau. Le programme des mises à la retraite anticipée ne touchait que les employés admissibles à un départ dans les deux années suivantes - les infirmières qui en ont profité ont aujourd'hui 70 ans, a rappelé cette semaine Mme Marois.
Assez vite, les stratèges libéraux vont recommander à Jean Charest de mettre de côté le ton accusateur, les «quand Pauline gère, ça coûte cher», pour ramener un message plus positif. En 2007, il avait cru pouvoir tenir toute une campagne sur son bilan. Or, les gens votent pour ce qu'on leur promet, pas pour ce qu'ils ont déjà.
La crainte des libéraux, c'est de se faire définir par l'adversaire. Surtout, on craint de se voir taxer d'«arrogance». Le mot résonne fort dans les groupes de discussion des libéraux. Et c'est toute l'équipe qui doit faire preuve d'humilité?; Monique Jérôme-Forget a été forcée de s'excuser pour avoir traité de «con» François Legault, dans un autre échange féroce à la télé.
La campagne électorale n'a qu'une semaine, mais cela fait bien plus longtemps que les bulletins d'information parlent d'élections. Et les gens sont toujours aussi mécontents. Les radars libéraux voient bien que l'autocar de Jean Charest est en avance. Mais il roule sur des oeufs.
L'autobus de Charest roule sur des oeufs Denis Lessard
La Presse
(Québec) Au Québec, les politiciens sont en campagne électorale. Mais pas la population. Derrière le miroir sans tain des groupes de discussion, les stratèges des partis voient bien que les gens sont encore incrédules, sinon irrités, devant la perspective d'autres élections.
Aux bulletins d'information télévisés déboulent les dernières chutes boursières, les faillites de multinationales et les mises à pied. Puis arrivent les trois chefs québécois, venus d'une autre planète, qui arrosent les électeurs de promesses coûteuses.
Hier, Mario Dumont a déversé 340 millions pour les «?aidants naturels?» dans une cuisine d'Alma. Mme Marois n'était pas en reste avec des centaines de millions pour les garderies et les trains de banlieue. Jean Charest l'a imitée hier.
Cette semaine, à Québec, le chef libéral a même promis de faire un chèque pour qu'on hausse le sommet d'une montagne de Charlevoix afin qu'elle puisse accueillir les Jeux olympiques de 2018, 2020 ou 2022. Raël n'aurait pas désavoué cette prévoyance, lui dont le repaire en Estrie était fin prêt à recevoir ses visiteurs de l'espace.
Après une semaine de campagne, Mario Dumont s'inquiète visiblement de la torpeur des électeurs, il l'a dit hier. En fait, les trois campagnes se heurtent à l'indifférence. Et les «?Johnny's Angels?», Michelle Courchesne, Line Beauchamp et Monique Jérôme-Forget, qui commencent aujourd'hui leur tournée parallèle, n'ont rien pour enflammer les salles.
Depuis trois jours, Jean Charest et Pauline Marois semblent déjà s'échanger le ballon au-dessus de la tête du chef de l'opposition. En 2003, MM. Charest et Landry avaient «?sorti?» Dumont de leurs radars, mais seulement à mi-campagne. En 2007, c'est André Boisclair qui avait été poussé en touche... mais à quelques jours du vote seulement, tant la poussée de l'ADQ était inattendue. Maintenant, libéraux et péquistes, les «?anciens partis?», ont retrouvé leurs vieilles tranchées.
«Quand Pauline Marois gère... ça coûte cher!» a lancé Jean Charest. «Quand Jean Charest gère... ça dégénère!» a répliqué hier la chef péquiste.
M. Charest et Mme Marois se sont apostrophés toute la semaine. Une surenchère autour des «?gâchis-dégâts?» de l'un ou de l'autre.
Même si les politiciens s'époumonent, dans l'opinion publique, rien ne paraît bouger. On ne sent pas qu'une des trois campagnes s'envole. Les parcours des tournées sont évocateurs, toutefois?: Mme Marois se concentre très clairement dans la grande couronne de Montréal, Montérégie-Lanaudière-Laurentides, comme prévu dans un document interne du PQ.
Mario Dumont a poussé une pointe en Outaouais, puis au Saguenay hier, mais il se rabattra sous peu dans la région de Québec et dans Chaudière-Appalaches - depuis le début de la campagne, une journée sur deux passe à protéger des acquis.
Malgré les sondages qui lui sont favorables, Jean Charest est dans une position chaque jour plus inconfortable. Cette semaine, son pari d'amener d'un coup de volant le débat sur l'économie paraissait bien douteux.
Comme la mayonnaise ne prend pas, qu'aucun enjeu ne domine la campagne, le débat des chefs risque d'être déterminant. Les libéraux ont avancé dans ces négociations avec une prudence obsessionnelle. Jean Charest n'a pas du tout aimé le rôle qu'on avait fait jouer à Stephen Harper, bombardé par les tirs croisés de ses adversaires au-dessus de la table de Stéphan Bureau.
Croiser le fer avec un adversaire est une épreuve... prévisible. Ces duels prennent vite l'allure, rassurante, de deux monologues. C'est bien différent dans une fusillade, quand les balles peuvent arriver de partout, n'importe quand.
C'est de santé dont le chef libéral s'est fait parler - un sondage Léger Marketing indiquait que la question était toujours au sommet des priorités. Or, il y a cinq ans, Jean Charest avait appelé les électeurs à justement évaluer son mandat à partir de sa gestion du problème de la santé. Les documents libéraux Réinventer le Québec, en 2002, puis Briller parmi les meilleurs, en 2004, promettaient de «réduire l'attente» et de «désengorger les urgences». Pourtant, l'épidémie d'influenza est à nos portes... et celles des urgences vont bientôt craquer. Le PQ a soutenu hier que l'on attend 6% plus longtemps aux urgences aujourd'hui qu'il y a cinq ans. Dans les Laurentides et Lanaudière, c'est 29 et 23% plus d'attente. Pour les interventions chirurgicales, les 28 000 personnes qui attendaient plus de six mois en mars dernier sont aujourd'hui 32 000.
Partout on manque tellement d'infirmières que celles qui sont en poste, au bout de leur rouleau, sont forcées de faire des heures supplémentaires.
Dans quelques semaines, il y aura 10 ans que Pauline Marois a été nommée ministre de la Santé. Elle y est restée deux ans. Pourtant, à en croire M. Charest, elle est encore responsable des problèmes du réseau. Le programme des mises à la retraite anticipée ne touchait que les employés admissibles à un départ dans les deux années suivantes - les infirmières qui en ont profité ont aujourd'hui 70 ans, a rappelé cette semaine Mme Marois.
Assez vite, les stratèges libéraux vont recommander à Jean Charest de mettre de côté le ton accusateur, les «quand Pauline gère, ça coûte cher», pour ramener un message plus positif. En 2007, il avait cru pouvoir tenir toute une campagne sur son bilan. Or, les gens votent pour ce qu'on leur promet, pas pour ce qu'ils ont déjà.
La crainte des libéraux, c'est de se faire définir par l'adversaire. Surtout, on craint de se voir taxer d'«arrogance». Le mot résonne fort dans les groupes de discussion des libéraux. Et c'est toute l'équipe qui doit faire preuve d'humilité?; Monique Jérôme-Forget a été forcée de s'excuser pour avoir traité de «con» François Legault, dans un autre échange féroce à la télé.
La campagne électorale n'a qu'une semaine, mais cela fait bien plus longtemps que les bulletins d'information parlent d'élections. Et les gens sont toujours aussi mécontents. Les radars libéraux voient bien que l'autocar de Jean Charest est en avance. Mais il roule sur des oeufs.
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Beppo a écritPublié le 13 novembre 2008 à 07h31 | Mis à jour à 07h32
La fausse bourgeoise
Lysiane Gagnon
La Presse
L'autre jour, à la radio, Pauline Marois disait «à matin» (plutôt que «ce matin»). Lors de son entrevue a La Presse, elle disait «je suis de même» (plutôt que «je suis comme ça»). Si elle a utilisé ces expressions spontanément, c'est bien la preuve qu'elle n'est pas la «bourgeoise» que d'aucuns se plaisent à décrier. Ou s'efforcerait-elle de «faire peuple» pour se conformer aux avis des stratèges de son parti qui trouvent qu'elle a un problème d'image?
Il s'agit d'après moi bien plus d'un problème de société que d'un problème d'image. L'espèce de procès personnel qu'on lui fait ces temps-ci relève d'un sexisme navrant.
Cela ne date pas d'hier, du reste. Combien de fois la rumeur publique ne lui a-t-elle pas reproché ses beaux tailleurs? Comme si les politiciens masculins s'habillaient chez Wal-Mart! Comme si les journalistes qui s'acharnaient sur ces détails n'avaient pas eux aussi les moyens d'aller chez Holt Renfrew ou Ogilvy!
Mme Marois, bonne fille, s'est soumise à la rumeur et s'habille maintenant de la façon la plus neutre possible, comme si elle voulait être invisible. Mais la rumeur rampe toujours. Mme Marois serait une «grande bourgeoise», et une «snob» par-dessus le marché...
Pauline Marois, une grande bourgeoise? Il faut vraiment ne rien connaître à la bourgeoisie pour dire cela. Mme Marois, qui vient d'un milieu modeste, est l'archétype de la travailleuse sociale. D'ailleurs, si elle était une «grande bourgeoise» elle ne serait pas en politique.
De nos jours, les grands bourgeois ne vont pas en politique parce qu'ils ne veulent pas être obligés de passer leurs journées à parler avec des gens qui ne les intéressent pas et à se faire harceler par n'importe quel quidam. Les seuls grands bourgeois de la scène politique, ces dernières décennies, ont été Pierre Elliott Trudeau et Jacques Parizeau, des hommes d'une autre génération qui s'y étaient engagés pour faire avancer des idées. (Ironiquement, le seul chef de parti actuel qui vient de la bourgeoisie est Françoise David! L'âme de Québec solidaire, fille d'un cardiologue devenu sénateur, a été élevée dans une grande maison de pierres au flanc du mont Royal.)
Mais au fait, à supposer que Mme Marois eût été effectivement une grande bourgeoise, en quoi cela la disqualifierait-elle? Faut-il, comme le disait drôlement un ami, «avoir ses lettres de noblesse dans le prolétariat» pour participer à la vie politique québécoise?
Oui, Mme Marois a de l'argent, parce que son mari s'est enrichi dans l'immobilier. Mais ne confondons pas argent et bourgeoisie. Le Québec est rempli de plombiers et de vendeurs d'auto qui ont fait fortune, mais qui ne sont pas des bourgeois. Si les Marois-Blanchet étaient de vrais bourgeois, ils ne se seraient pas fait construire un «château» de parvenu à l'Île-Bizard. Mais c'est un choix légitime, qui ne regarde qu'eux.
Hélas! la maladie infantile du Québec est le mépris de l'argent (une denrée que par ailleurs on envie férocement en son for intérieur). C'est un vieux réflexe catholique que l'on retrouve aussi en France... et pas aux États-Unis, où personne n'a reproché au couple Obama son revenu familial de plus d'un million de dollars par année. C'est ce réflexe suicidaire qui a été le moteur émotionnel de l'opposition au projet du CHUM-Outremont. Un projet appuyé par des riches (les Desmarais, les Coutu) ne pouvait pas être un bon projet!
Snob, Pauline Marois? L'accusation est délirante pour qui a déjà croisé Mme Marois, une personne affable et simple, et qui visiblement aime les gens. De toute façon, il n'y a pas de «snobs» dans le petit monde de la politique québécoise. Je n'en ai jamais croisé aucun, sauf peut-être Pierre Elliott Trudeau, et encore, ce que l'on interprétait comme du snobisme tenait plutôt à sa froideur et à sa timidité naturelles.
Cela dit, il y a quelque chose qui cloche sérieusement au PQ. Comment se fait-il qu'un plan de campagne critiquant durement la chef ait pu circuler ainsi? Et être ensuite divulgué à La Presse? Cela a tout l'air d'une tentative de sabotage.
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chro ... geoise.php
On n'aime pas que le voisin gagne plus que nous. On ne valorise pas la réusite. Il faut faire pitié pour attirer l'attention, pour être adoré. Qui sont nos héros ici ????
Il faut changer cette mentalité de petit peuple. Soyons fier.
La fausse bourgeoise
Lysiane Gagnon
La Presse
L'autre jour, à la radio, Pauline Marois disait «à matin» (plutôt que «ce matin»). Lors de son entrevue a La Presse, elle disait «je suis de même» (plutôt que «je suis comme ça»). Si elle a utilisé ces expressions spontanément, c'est bien la preuve qu'elle n'est pas la «bourgeoise» que d'aucuns se plaisent à décrier. Ou s'efforcerait-elle de «faire peuple» pour se conformer aux avis des stratèges de son parti qui trouvent qu'elle a un problème d'image?
Il s'agit d'après moi bien plus d'un problème de société que d'un problème d'image. L'espèce de procès personnel qu'on lui fait ces temps-ci relève d'un sexisme navrant.
Cela ne date pas d'hier, du reste. Combien de fois la rumeur publique ne lui a-t-elle pas reproché ses beaux tailleurs? Comme si les politiciens masculins s'habillaient chez Wal-Mart! Comme si les journalistes qui s'acharnaient sur ces détails n'avaient pas eux aussi les moyens d'aller chez Holt Renfrew ou Ogilvy!
Mme Marois, bonne fille, s'est soumise à la rumeur et s'habille maintenant de la façon la plus neutre possible, comme si elle voulait être invisible. Mais la rumeur rampe toujours. Mme Marois serait une «grande bourgeoise», et une «snob» par-dessus le marché...
Pauline Marois, une grande bourgeoise? Il faut vraiment ne rien connaître à la bourgeoisie pour dire cela. Mme Marois, qui vient d'un milieu modeste, est l'archétype de la travailleuse sociale. D'ailleurs, si elle était une «grande bourgeoise» elle ne serait pas en politique.
De nos jours, les grands bourgeois ne vont pas en politique parce qu'ils ne veulent pas être obligés de passer leurs journées à parler avec des gens qui ne les intéressent pas et à se faire harceler par n'importe quel quidam. Les seuls grands bourgeois de la scène politique, ces dernières décennies, ont été Pierre Elliott Trudeau et Jacques Parizeau, des hommes d'une autre génération qui s'y étaient engagés pour faire avancer des idées. (Ironiquement, le seul chef de parti actuel qui vient de la bourgeoisie est Françoise David! L'âme de Québec solidaire, fille d'un cardiologue devenu sénateur, a été élevée dans une grande maison de pierres au flanc du mont Royal.)
Mais au fait, à supposer que Mme Marois eût été effectivement une grande bourgeoise, en quoi cela la disqualifierait-elle? Faut-il, comme le disait drôlement un ami, «avoir ses lettres de noblesse dans le prolétariat» pour participer à la vie politique québécoise?
Oui, Mme Marois a de l'argent, parce que son mari s'est enrichi dans l'immobilier. Mais ne confondons pas argent et bourgeoisie. Le Québec est rempli de plombiers et de vendeurs d'auto qui ont fait fortune, mais qui ne sont pas des bourgeois. Si les Marois-Blanchet étaient de vrais bourgeois, ils ne se seraient pas fait construire un «château» de parvenu à l'Île-Bizard. Mais c'est un choix légitime, qui ne regarde qu'eux.
Hélas! la maladie infantile du Québec est le mépris de l'argent (une denrée que par ailleurs on envie férocement en son for intérieur). C'est un vieux réflexe catholique que l'on retrouve aussi en France... et pas aux États-Unis, où personne n'a reproché au couple Obama son revenu familial de plus d'un million de dollars par année. C'est ce réflexe suicidaire qui a été le moteur émotionnel de l'opposition au projet du CHUM-Outremont. Un projet appuyé par des riches (les Desmarais, les Coutu) ne pouvait pas être un bon projet!
Snob, Pauline Marois? L'accusation est délirante pour qui a déjà croisé Mme Marois, une personne affable et simple, et qui visiblement aime les gens. De toute façon, il n'y a pas de «snobs» dans le petit monde de la politique québécoise. Je n'en ai jamais croisé aucun, sauf peut-être Pierre Elliott Trudeau, et encore, ce que l'on interprétait comme du snobisme tenait plutôt à sa froideur et à sa timidité naturelles.
Cela dit, il y a quelque chose qui cloche sérieusement au PQ. Comment se fait-il qu'un plan de campagne critiquant durement la chef ait pu circuler ainsi? Et être ensuite divulgué à La Presse? Cela a tout l'air d'une tentative de sabotage.
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Publié le 14 novembre 2008 à 08h41 | Mis à jour à 08h42
Pas besoin de Mario !
Le Soleil
Gilbert Lavoie
Le Soleil
Est-ce une marque de confiance ou un geste de désespoir ? Toujours est-il que Mario Dumont a laissé hier ses députés de Québec présenter seuls leur plateforme régionale. Et le résultat a été, ma foi, plus convaincant que si le chef y avait participé...
Au lieu des clips de M. Dumont qui finissent par discréditer le message au lieu de l'accréditer, les candidats ont été en mesure d'expliquer longuement leurs engagements politiques, et de les défendre avec conviction. L'absence du chef a donc été un plus.
Ils ne l'avoueront jamais, mais ils doivent bien vivre un peu de frustration, ces députés adéquistes, quand tout ce qu'ils voient de leur leader, à l'heure des bulletins de nouvelles, se résume à des clips sur «la poupée qui fait non» ou la protection de Noël contre les dangers du multiculturalisme. Quand M. Dumont a parlé de la menace faite aux sapins de Noël pour dénoncer les cours d'éthique et de culture religieuse à l'école, il a renforcé l'impression que son parti est opposé à l'immigration. Ses députés de Québec, qui promettent d'augmenter la part de l'immigration dans la Capitale nationale, ont dû se défendre hier de ces accusations.
La conférence de presse des adéquiste m'amène à faire une comparaison avec celle du caucus régional de Stephen Harper, dirigée par Josée Verner, le 8 octobre dernier à la fin de la campagne fédérale.
Après deux ans et demi aux Communes, les députés conservateurs n'avaient rien à proposer, si ce n'est de travailler sur les projets «priorisé» par les électeurs.
Les adéquistes ont été élus il y a à peine un an et demi. Pourtant, ils ont fait une présentation convaincante et bien articulée. L'explication tient au fait que le calibre n'est pas le même. Que l'on parle d'Éric Caire à la Santé, de Catherine Morrissette à l'Immigration, de Sylvain Légaré aux Sports et loisirs ou de Jean-François Gosselin au Tourisme, les députés de Mario Dumont de la région de la capitale sont capables de défendre leurs opinions. Ce n'était pas le cas des députés et candidats conservateurs que le parti a tenu à l'écart des médias tellement on avait peur de les voir gaffer.
Sur papier, l'ADQ n'a pas de chance de faire élire grand monde avec un score de 14 % dans les intentions de vote et un chef qui tire son parti vers le bas. Mais avant d'enterrer la députation adéquiste, il faut se rappeler que Stephen Harper a sauvé la quasi totalité de sa députation de Québec malgré la faiblesse de ses candidats et les erreurs de sa campagne électorale. Ce ne serait pas la première fois que la région de la capitale nationale ferait bande à part.
Comment appelait-on ça, déjà ? Le «mystère» de Québec...
P.S. J'allais oublier ! C'était la première fois qu'on voyait le journaliste Gérard Deltell de l'autre coté de la clôture, en conférence de presse avec les candidats adéquistes. Au risque de me faire accuser de copinage, je dois vous dire qu'il a fait une sortie particulièrement éloquente sur l'engagement politique de ses collègues. Dans un autre contexte, son petit discours aurait été parfait pour un candidat à la direction du parti...
Voilà pour les fleurs, Gérard. Le pot viendra bien assez vite.
Quand on dit que les députés adéquistes sont une bande de ti-clins en tous cas on ne le sens pas ici. Je suis heureuse de voir qu'on en parle enfin ailleur qu'à la radio.
Ce qui me tanne c'est encore le bitchage Mario. Quand j'entend des points de presse de Mario en entier je le trouve tellement bon il parle de fierté de compétivité il est motivant. Ensuite quand on retourne à l'animateur qui reviens en onde Il reviens toujours sur les mêmes affaires. Je trouve ça plate. --Message edité par .anthurium. le 2008-11-14 09:44:20--
Pas besoin de Mario !
Le Soleil
Gilbert Lavoie
Le Soleil
Est-ce une marque de confiance ou un geste de désespoir ? Toujours est-il que Mario Dumont a laissé hier ses députés de Québec présenter seuls leur plateforme régionale. Et le résultat a été, ma foi, plus convaincant que si le chef y avait participé...
Au lieu des clips de M. Dumont qui finissent par discréditer le message au lieu de l'accréditer, les candidats ont été en mesure d'expliquer longuement leurs engagements politiques, et de les défendre avec conviction. L'absence du chef a donc été un plus.
Ils ne l'avoueront jamais, mais ils doivent bien vivre un peu de frustration, ces députés adéquistes, quand tout ce qu'ils voient de leur leader, à l'heure des bulletins de nouvelles, se résume à des clips sur «la poupée qui fait non» ou la protection de Noël contre les dangers du multiculturalisme. Quand M. Dumont a parlé de la menace faite aux sapins de Noël pour dénoncer les cours d'éthique et de culture religieuse à l'école, il a renforcé l'impression que son parti est opposé à l'immigration. Ses députés de Québec, qui promettent d'augmenter la part de l'immigration dans la Capitale nationale, ont dû se défendre hier de ces accusations.
La conférence de presse des adéquiste m'amène à faire une comparaison avec celle du caucus régional de Stephen Harper, dirigée par Josée Verner, le 8 octobre dernier à la fin de la campagne fédérale.
Après deux ans et demi aux Communes, les députés conservateurs n'avaient rien à proposer, si ce n'est de travailler sur les projets «priorisé» par les électeurs.
Les adéquistes ont été élus il y a à peine un an et demi. Pourtant, ils ont fait une présentation convaincante et bien articulée. L'explication tient au fait que le calibre n'est pas le même. Que l'on parle d'Éric Caire à la Santé, de Catherine Morrissette à l'Immigration, de Sylvain Légaré aux Sports et loisirs ou de Jean-François Gosselin au Tourisme, les députés de Mario Dumont de la région de la capitale sont capables de défendre leurs opinions. Ce n'était pas le cas des députés et candidats conservateurs que le parti a tenu à l'écart des médias tellement on avait peur de les voir gaffer.
Sur papier, l'ADQ n'a pas de chance de faire élire grand monde avec un score de 14 % dans les intentions de vote et un chef qui tire son parti vers le bas. Mais avant d'enterrer la députation adéquiste, il faut se rappeler que Stephen Harper a sauvé la quasi totalité de sa députation de Québec malgré la faiblesse de ses candidats et les erreurs de sa campagne électorale. Ce ne serait pas la première fois que la région de la capitale nationale ferait bande à part.
Comment appelait-on ça, déjà ? Le «mystère» de Québec...
P.S. J'allais oublier ! C'était la première fois qu'on voyait le journaliste Gérard Deltell de l'autre coté de la clôture, en conférence de presse avec les candidats adéquistes. Au risque de me faire accuser de copinage, je dois vous dire qu'il a fait une sortie particulièrement éloquente sur l'engagement politique de ses collègues. Dans un autre contexte, son petit discours aurait été parfait pour un candidat à la direction du parti...
Voilà pour les fleurs, Gérard. Le pot viendra bien assez vite.
Quand on dit que les députés adéquistes sont une bande de ti-clins en tous cas on ne le sens pas ici. Je suis heureuse de voir qu'on en parle enfin ailleur qu'à la radio.
Ce qui me tanne c'est encore le bitchage Mario. Quand j'entend des points de presse de Mario en entier je le trouve tellement bon il parle de fierté de compétivité il est motivant. Ensuite quand on retourne à l'animateur qui reviens en onde Il reviens toujours sur les mêmes affaires. Je trouve ça plate. --Message edité par .anthurium. le 2008-11-14 09:44:20--
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Publié le 14 novembre 2008 à 10h30 | Mis à jour à 10h35
Santé: Dumont renvoie Charest et Marois dos-à-dos Martin Croteau
La Presse
(Villeroy) Jean Charest et Pauline Marois ont parfaitement raison de se renvoyer le blâme pour les déboires du système de santé, raille Mario Dumont. De passage dans la région de Chaudière-Appalaches, vendredi, le chef de l'ADQ a affirmé que ses adversaires ont tout faux, car l'ouverture au privé est la seule façon d'améliorer les soins aux patients.
Mario Dumont rappelle que les libéraux ont été élus en 2003 sur la promesse de réduire l'engorgement dans les hôpitaux. Or, calcule-t-il, le nombre de personnes en attente de chirurgie au-delà du délai médicalement acceptable a grimpé de 14% dans la dernière année.«Non seulement les engagements qui ont été pris en santé n'ont pas été livrés, mais la situation se détériore, a-t-il dénoncé. Il y a de plus en plus de gens qui souffrent, qui paient de leur santé pour un gouvernement qui ne s'en occupe pas.»
Le leader adéquiste veut permettre aux médecins de pratiquer à la fois dans le privé et le public afin de réduire les délais dans les cliniques et hôpitaux. Cette médecine à deux vitesses existe déjà au Québec, dit-il, «pour des gens très riches, pour les joueurs du Canadien».
«Il y en a qui vont vous dire que ça n'existe pas, mais les gens ne sont pas fous, a-t-il affirmé. Les gens savent que ça existe, mais par la porte d'en arrière.»
Le discours du chef adéquiste a été chaudement applaudi par la cinquantaine de personnes rassemblées dans un restaurant de Villeroy. Vétérinaire à la retraite, Jean-Louis Demers s'est dit prêt à ouvrir son portefeuille pour être soigné mieux, et plus vite.
«C'est vraiment un fait que les chiens sont mieux traités que les humains au point de vue de la rapidité des soins, a-t-il déploré. C'est sûr aussi que la médecine vétérinaire, c'est du privé. Les gens travaillent pour garder leur clientèle.»
Santé: Dumont renvoie Charest et Marois dos-à-dos Martin Croteau
La Presse
(Villeroy) Jean Charest et Pauline Marois ont parfaitement raison de se renvoyer le blâme pour les déboires du système de santé, raille Mario Dumont. De passage dans la région de Chaudière-Appalaches, vendredi, le chef de l'ADQ a affirmé que ses adversaires ont tout faux, car l'ouverture au privé est la seule façon d'améliorer les soins aux patients.
Mario Dumont rappelle que les libéraux ont été élus en 2003 sur la promesse de réduire l'engorgement dans les hôpitaux. Or, calcule-t-il, le nombre de personnes en attente de chirurgie au-delà du délai médicalement acceptable a grimpé de 14% dans la dernière année.«Non seulement les engagements qui ont été pris en santé n'ont pas été livrés, mais la situation se détériore, a-t-il dénoncé. Il y a de plus en plus de gens qui souffrent, qui paient de leur santé pour un gouvernement qui ne s'en occupe pas.»
Le leader adéquiste veut permettre aux médecins de pratiquer à la fois dans le privé et le public afin de réduire les délais dans les cliniques et hôpitaux. Cette médecine à deux vitesses existe déjà au Québec, dit-il, «pour des gens très riches, pour les joueurs du Canadien».
«Il y en a qui vont vous dire que ça n'existe pas, mais les gens ne sont pas fous, a-t-il affirmé. Les gens savent que ça existe, mais par la porte d'en arrière.»
Le discours du chef adéquiste a été chaudement applaudi par la cinquantaine de personnes rassemblées dans un restaurant de Villeroy. Vétérinaire à la retraite, Jean-Louis Demers s'est dit prêt à ouvrir son portefeuille pour être soigné mieux, et plus vite.
«C'est vraiment un fait que les chiens sont mieux traités que les humains au point de vue de la rapidité des soins, a-t-il déploré. C'est sûr aussi que la médecine vétérinaire, c'est du privé. Les gens travaillent pour garder leur clientèle.»
Prière et chant religieux
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Santé: les Québécois ont baissé les bras croit Dumont Julie Lemieux
Le Soleil
(Villeroy) Les Québécois ont baissé les bras face aux lacunes du système de santé et semblent avoir perdu le sens de la dignité, estime le chef de l'ADQ, Mario Dumont.
Devant une cinquantaine de militants adéquistes, M. Dumont a fait le constat que les Québécois s'étaient résignés à la médecine de corridor qui sévit dans les hôpitaux. «Ici, c'est comme une médecine de crise tout le temps. Notre système de santé a l'air d'un lendemain de tremblement de terre dans une ville tous les jours. On est dans une situation permanente de crise. Ça n'a pas de bon sens!», a-t-il dénoncé. Pour régler la situation, le chef adéquiste propose un système mixte qui permettrait aux patients de se faire soigner en clinique privée lorsque le délai médicalement requis pour le traitement est dépassé. Il promet ainsi une «garantie de soins», comme en 2007.
Selon lui, la médecine privée existe déjà dans le système public et la population le sait très bien. «Les citoyens ne sont pas fous, les gens savent que ça existe par la porte d'en arrière, qu'il y a déjà une médecine pour des gens très riches, pour les joueurs du Canadien...», a-t-il laissé tomber.
M. Dumont estime qu'il est inacceptable de laisser des patients attendre une éternité dans les corridors pour se faire soigner. Mais il ajoute que le Québec s'est résigné à cette situation inacceptable. «J'accepte-tu ça que nos personnes se retrouvent en jaquette, tout croches, dans un corridor d'hôpital, pas de chambre? Est-ce qu'on se perçoit nous-mêmes comme une société assez pauvre pour dire que c'est acceptable? (...) L'ADQ répond non à ça.»
Le chef adéquiste a demandé aux citoyens de se faire confiance et de croire que des améliorations du système étaient possibles. «Je vous interdis de dire que ce n'est pas possible parce que je ne crois pas ça. Dans d'autres pays qui ne sont pas plus riches que nous, ils soignent leur monde. Mais, ici au Québec, on a baissé les bras.»
Le Soleil
(Villeroy) Les Québécois ont baissé les bras face aux lacunes du système de santé et semblent avoir perdu le sens de la dignité, estime le chef de l'ADQ, Mario Dumont.
Devant une cinquantaine de militants adéquistes, M. Dumont a fait le constat que les Québécois s'étaient résignés à la médecine de corridor qui sévit dans les hôpitaux. «Ici, c'est comme une médecine de crise tout le temps. Notre système de santé a l'air d'un lendemain de tremblement de terre dans une ville tous les jours. On est dans une situation permanente de crise. Ça n'a pas de bon sens!», a-t-il dénoncé. Pour régler la situation, le chef adéquiste propose un système mixte qui permettrait aux patients de se faire soigner en clinique privée lorsque le délai médicalement requis pour le traitement est dépassé. Il promet ainsi une «garantie de soins», comme en 2007.
Selon lui, la médecine privée existe déjà dans le système public et la population le sait très bien. «Les citoyens ne sont pas fous, les gens savent que ça existe par la porte d'en arrière, qu'il y a déjà une médecine pour des gens très riches, pour les joueurs du Canadien...», a-t-il laissé tomber.
M. Dumont estime qu'il est inacceptable de laisser des patients attendre une éternité dans les corridors pour se faire soigner. Mais il ajoute que le Québec s'est résigné à cette situation inacceptable. «J'accepte-tu ça que nos personnes se retrouvent en jaquette, tout croches, dans un corridor d'hôpital, pas de chambre? Est-ce qu'on se perçoit nous-mêmes comme une société assez pauvre pour dire que c'est acceptable? (...) L'ADQ répond non à ça.»
Le chef adéquiste a demandé aux citoyens de se faire confiance et de croire que des améliorations du système étaient possibles. «Je vous interdis de dire que ce n'est pas possible parce que je ne crois pas ça. Dans d'autres pays qui ne sont pas plus riches que nous, ils soignent leur monde. Mais, ici au Québec, on a baissé les bras.»
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