LE DOMAINE BLEU

non

Acrux  a écrit On devrait cesser de subventionner les écoles qui envoient les jeunes directement sur l'aide social.

Un programme qui offre à ses diplômés 30% de chance et moins de gagner un poste (EDIT: Ou un certain nombre de contrats dans une période donné) dans leur domaine ne devrait pas avoir droit à des subventions, c'est mon opinion.  

Tu as fréquenté quelle école pour te retrouver illico sur le marché du travail?

Acrux  a écritLâcher un peu les Patrick Lagacé et les Nathalie Petrowski de ce monde pour lire juste un peu d'André Pratte et de Nathalie Elgrably ne ferait pas de tord...

Asti! Ça s'peux-tu?

cbr

Acrux  a écrit Encore une fois :

1. JE SUIS CONTRE LES SUBVENTIONS AUX PÉTROLIÈRES

2. ÇA N'A CRISSEMENT PAS RAPPORT DANS CE TOPIC QUI PARLE DE CULTURE


Comment ça n'a pas rapport? Faire des liens, ce n'est pas permis dans la société? Couper le gagne-petit pour avantager le gros, c'est de la bullshit, quoi?

Commence par couper le gros et ensuite on pourra échanger sur le bien-fondé des coupures dans le monde artistique, non?

Il a un groupe que l'on entend pas chialer et eux auraient bien besoin de subventions tres vite , ce sont les personnes agées
qui veulent demeurer dans leur maison ( celà coute moins cher)

Il en a qui ont besoin de siege-ascenseur qui coûte presque 5,000$
installation comprise. Ils ont droit à la subvention quand c'est
recommandé par le medecin

Et bien la reponse du gouvernement est : Votre dossier est ouvert, nous etudions le cas mais vous aurez confirmation dans 5 ans

5 ANS pour obtenir les sous
combien de personnes concernées n'ont pas les moyens
de le payer dans l'immediat. L'argent entre apres le deces de plusieurs

Et personne chiale pour ça

Les artistes se font couper un pourcentage tout comme
bien des employeurs le fait et il faut brailler pour ce groupe --Message edité par Danielle le 2008-10-02 11:40:57--

Acrux  a écrit Je change ma question de bord alors, comment un nouvel artiste pourrait mieux vivre grâce à un des programmes (que j'ai mis plus haut) qui a été coupé?  

Moi j'ai répondu à cette question... Sauf que ça n'a semblé intéresser personne...

Édit: Ok j'avais pas lu la suite! --Message edité par Skarhet le 2008-10-02 20:06:19--

Skarhet  a écrit

C'est tout de même une école qui prend entre 5 et 20 étudiants par programme une fois par année. C'est donc pas la mer à boire! Et la majorité des étudiants travaillent dans ce domaine.

Et bon l'école tire une partie de son financement du gouvernement mais les étudiants paient très cher pour leur session. C'est quoi le taux de placement de ton école? Je veux dire, avez vous un % du nombre de diplômés qui réussissent à se trouver de quoi dans leur domaine et d'en vivre?

Acrux  a écrit Ouais, au moins elle elle sait pourquoi elle critique les coupures...

Je n'ai pas osé répondre car c'est personnelle pour elle et ces temps-ci je blesse apparement tout l'monde... Mais pour te répondre je dirai que lorsque j'ai étudier (au privé), je n'ai pas eu de subvention, j'ai eu droit à un pret que je rembourse toujours.

Alors je ne vois pas la pertinence de subventionner d'autres types de cours, d'autant plus qu'ils n'ont à peu près pas de débouché... Subventionner des jeunes qui en grande majorité ne pourront pas travailler dans leur domaine, ou du moins en vivre, je trouve ça malsaint...




C'est tout de même une école qui prend entre 5 et 20 étudiants par programme une fois par année. C'est donc pas la mer à boire! Et la majorité des étudiants travaillent dans ce domaine.

Et bon l'école tire une partie de son financement du gouvernement mais les étudiants paient très cher pour leur session.

tipet  a écrit

Moi j'ai une question.  Tu sembles demander, que dis-je, exiger que les gens te donnent les conséquences directes des coupures dans le milieu culturel, mais tu le demande à ceux qui ne peuvent pas avoir d'exemple puisqu'ils ne sont pas dans le milieu justement. Quand c,est quelqu'un du milieu (skarhet) tu le balai du revers de la main sous prétexte que c,est trop personnel

Si selon toi ces coupures n,affectent en rien le milieu culturel, pourquoi TOUS les artistes (et ceux qui gravitent autour d'eux), qu'ils soient francophones ou anglophones les dénoncent? Ils sont pourtant mauditement bien placés pour le faire! Ils sont pourtant les seuls personnes à pouvoir dire si oui ou non ça leur causent du tort! Ils sont caves? Menteurs? Ils fabulent? Moi je vais 100 fois plus me fier aux artistes, aux journalistes, aux réalisateurs bref à ceux qui sont au courant, qu'à n,importe quel nobody de ligne ouverte qui chialent sur les maudits "artisses" gâtés

Ça me fait tellement penser à ce qui se passe présentement aux États-Unis....Le 3/4 de la population américaine est contre le plan de sauvetage des banques parce que selon eux, les riches banquiers voleurs ont pas besoin de se faire aider. Comme si ça avait un quelconque rapport avec la situation actuelle. Les gens ne comprennent pas le noeud du problème, ils ne voient que ce qu'ils veulent voir...  

Je rajouterais à cela que ce ne sont pas seulement les artistes qui ont dénoncé les coupures mais aussi des gens d'affaires dont Isabelle Hudon présidente de la Chambre de commerce Montréal métropolitain, le ministre du développement économique Raymond Bachand, le maire de Montréal aussi...

Acrux  a écrit C'est quoi le taux de placement de ton école? Je veux dire, avez vous un % du nombre de diplômés qui réussissent à se trouver de quoi dans leur domaine et d'en vivre?


Le taux de placement de 80%...

Acrux  a écrit C'est quoi le taux de placement de ton école? Je veux dire, avez vous un % du nombre de diplômés qui réussissent à se trouver de quoi dans leur domaine et d'en vivre?


Un très bon taux de placement... Mon ex beau-frère est un gradué de cette école et gagne très bien sa vie. C'est une école avec une sélection est très rigoureuse pour justement éviter de former des gradués chômeurs.

Spirullette  a écrit

Un très bon taux de placement... Mon ex beau-frère est un gradué de cette école et gagne très bien sa vie. C'est une école avec une sélection est très rigoureuse pour justement éviter de former des gradués chômeurs.  

Je ne peux que renchérir en disant qu'ils prennent des gens qui ont déjà une certaine expérience. J'ai des amis qui ont été refusés à quelques reprises et ont finalement pu y être admis à force de persévérance.

L'école est née d'une volonté du milieu de former une relève qui serait qualifiée. Donc donner une base solide de formation à des réalisateurs, des scénaristes et des producteurs pour les aider à percer dans le milieu.

Skarhet  a écrit

Le taux de placement de 80%...

Si c'est le cas alors je suis d'accord sur le fait que cette coupure n'avait pas lieu d'être... Je pensais avoir lu quelque part que le taux de placement était même pas de 30% en 4 ans... Ça devait être pour une autre école...

Acrux  a écritLâcher un peu les Patrick Lagacé et les Nathalie Petrowski de ce monde pour lire juste un peu d'André Pratte et de Nathalie Elgrably ne ferait pas de tord...

Peut- t'on lire Vincent Marissal ou il est aussi dans la liste de ceux qui ont tort....


Vincent Marissal
La Presse


Malgré l'opposition d'une bonne partie de la population au déclenchement des élections par Stephen Harper, le gros bon sens voulait néanmoins que l'appel aux urnes fût nécessaire pour élire un nouveau gouvernement avec un mandat neuf.

C'est un fait que le gouvernement minoritaire de Stephen Harper, après plus de 30 mois au pouvoir, tournait à vide. Il était donc légitime pour M. Harper de vouloir repartir sur de nouvelles bases.



Le problème, on s'en rend compte près d'un mois après le déclenchement, c'est que le chef conservateur tourne à vide aussi en campagne électorale. Il ne demande pas un mandat, il demande d'être réélu, ce qui est bien différent.


Dans le flot de critiques qui se sont abattues cette semaine sur Stephen Harper au cours des quatre heures de débat en français et en anglais, il a beaucoup été question du fait que les conservateurs n'ont pas de plan économique.

Les chefs de l'opposition n'ont pas tort. Il n'y a pas de plan économique, en effet. Mais c'est même pire que ça: il n'y a pas de plan, point.

Nous en sommes au 26e jour d'une campagne qui en compte 35 et le Parti conservateur n'a toujours pas dévoilé de programme électoral en bonne et due forme.

Pas de plateforme, que des promesses éparses, comme un crédit d'impôt pour les parents qui inscrivent leurs enfants à des cours d'art, comme le durcissement des peines pour jeunes contrevenants, comme le renforcement de la souveraineté canadienne dans l'Arctique.

Sur le site officiel du Parti conservateur, pas de trace de programme électoral.

Pour avoir une vague idée des promesses faites par M. Harper, il faut éplucher la liste des communiqués de presse, parmi lesquels il y a deux fois plus d'attaques contre les partis de l'opposition que de propositions conservatrices.

Vous découvrirez, par exemple, que le gouvernement «consacre 24 millions de plus pour développer des escales de croisières internationales le long du Saint-Laurent».

Ce n'est pas exactement ce que l'on peut appeler un plan. Aucune ligne directrice, pas une seule idée forte. M. Harper pense-t-il vraiment remplir un mandat de quatre ans avec si peu?

Quand on clique sur l'onglet «dossiers clé», comme l'économie, la criminalité ou la fiscalité, on trouve un bilan des conservateurs depuis 2006, mais rien pour la suite. Pas de carte routière, pas d'itinéraire, même pas de direction. Stephen Harper demande aux Canadiens de lui remettre les clés de l'auto sans daigner leur dire où il veut les conduire.

Cette absence de plan est à l'image de cette campagne électorale. Une campagne lancée par une manoeuvre cynique de la part de M. Harper, et dont le but n'était que de prendre les libéraux de court, ce qui a très bien fonctionné.

Excédé par la couverture médiatique de sa campagne, le chef conservateur s'est permis, la semaine dernière, de faire la morale aux journalistes, à qui il reproche de s'attarder aux anecdotes, aux gaffes et aux excuses.

Quand on n'aime pas le message, c'est bien connu, on tire sur le messager. Mais M. Harper n'a que lui-même à blâmer pour la mauvaise couverture. La nature a horreur du vide. Les médias aussi. À défaut de substance, ils se rabattent sur les faits divers de la campagne.

Et ils sont nombreux: fientes d'oiseau, commentaires désobligeants aux parents d'un soldat mort au combat, plagiat de discours, déclarations controversées de ministres, excuses à profusion de la campagne conservatrice, contrôle paranoïaque des candidats...

Par ailleurs, les conservateurs tapent tellement fort sur Stéphane Dion et sur le Bloc qu'il est difficile de ne pas en parler.

Remarquez, les campagnes des autres partis ne sont pas particulièrement réjouissantes non plus.

Depuis le début de la campagne, huit candidats - un record - ont été éjectés de leur parti à cause de propos controversés ou pour des histoires de moeurs douteuses.

De plus, les quatre grands partis ont diffusé des publicités douteuses attaquant leurs adversaires ou exagérant gravement certaines de leurs déclarations ou de leurs politiques.

L'air malsain de cette campagne et les attaques échevelées n'arrivent pas à masquer le manque généralisé de substance, la faible qualité générale des candidats, la démagogie galopante des innombrables communiqués des partis qui encombrent nos boîtes de courriel et le peu d'intérêt des électeurs.

De fait, aucun parti n'a, à ce jour, organisé un grand rassemblement digne de ce nom.

Un collègue d'Ottawa, vieux routier de la colline parlementaire rencontré cette semaine à l'occasion des débats des chefs, m'a dit, l'air dépité, à quel point cette campagne le dégoûte.

Dégoût, le mot est fort. Je n'en suis pas encore là, mais disons que cette campagne, à bien des égards, est indigne d'une démocratie comme la nôtre.

Chose certaine, c'est de loin la pire que j'aie eu l'occasion de suivre depuis 15 ans. De loin.

J'pense que tu t'es trompé de topic lucide...

Pour ce qui est de ma citation, j'ai seulement exprimé ma pensé, tu peux de gargariser des paroles du gri-gri de ton choix…

J'espère que cette connerie ne sera pas en vigueur longtemps...Sinon on va demander à René Angélil de subventionner autre personne que Céline Dion

Culture en péril: Avard reconnaît en être l'auteur
 
Charles Côté

La Presse


Le scénariste François Avard a reconnu être l'auteur du clip «La Culture en péril», qui a été vu un million de fois et qui a galvanisé le mouvement d'opposition des artistes au gouvernement conservateur.

«J'ai scénarisé le clip Culture en péril », a-t-il dit vendredi matin au micro de Christiane Charrette, à la Première Chaîne de Radio-Canada. « Je ne sais pas qui l'a réalisé ni qui l'a commandé, mais je sais que je l'ai écrit.»


Le scénariste des Bougon croit que la vidéo a eu un impact sur la campagne électorale, qui s'est soldée mardi par la réélection du gouvernement Harper, mais sans majorité aux Communes.


Le clip de 3 minutes met en vedette le chanteur Michel Rivard, le comédien Benoît Brière et l'humoriste Stéphane Rousseau. Il a été diffusé sur le web le 19 septembre. Une version plus longue, de 9 minutes, a été projetée pour la première fois la semaine suivante, au rassemblement du milieu culturel contre les coupures dans les programmes fédéraux de soutien à la culture.

«C'est arrivé à un moment où on commençait à parler d'un gouvernement conservateur majoritaire et ca a contribué à donner un élan à l'opposition», a dit M. Avard.

Il s'est par ailleurs défendu d'avoir écrit un texte raciste à l'égard des anglophones. «Ce n'était pas un clip raciste, a-t-il dit. C'est une sorte d'Anglais, les conservateurs carrés, les conservateurs religieux et cette droite religieuse, que l'on visait. Ce n'était pas les anglophones.»

En brisant l'anonymat - son rôle n'était qu'un secret de polichinelle - M. Avard a expliqué ce choix, tout en le regrettant. «L'idée de l'anonymat était d'en faire un objet artistique qui permette à tous les artistes d'être solidaire du projet et non des individus, a-t-il dit. Mais c'était aussi la seule faille dans cette aventure. Je me voyais dans la situation d'être obligé de nier d'avoir créé ça auprès de journalistes».

«L'anonymat a pris une importance qui a peut-être nuit au message, dit-il. Josée Werner, (la ministre du Patrimoine), c'est ce qu'elle a commenté, l'anonymat, pas le contenu. La seule faille, elle est rentrée dedans. Ce serait la seul chose à corriger, la prochaine fois», a-t-il dit.

tipet  a écritCulture en péril: Avard reconnaît en être l'auteur
 
Charles Côté

La Presse


Le scénariste François Avard a reconnu être l'auteur du clip «La Culture en péril», qui a été vu un million de fois et qui a galvanisé le mouvement d'opposition des artistes au gouvernement conservateur.

«J'ai scénarisé le clip Culture en péril », a-t-il dit vendredi matin au micro de Christiane Charrette, à la Première Chaîne de Radio-Canada. « Je ne sais pas qui l'a réalisé ni qui l'a commandé, mais je sais que je l'ai écrit.»


Le scénariste des Bougon croit que la vidéo a eu un impact sur la campagne électorale, qui s'est soldée mardi par la réélection du gouvernement Harper, mais sans majorité aux Communes.

Le clip de 3 minutes met en vedette le chanteur Michel Rivard, le comédien Benoît Brière et l'humoriste Stéphane Rousseau. Il a été diffusé sur le web le 19 septembre. Une version plus longue, de 9 minutes, a été projetée pour la première fois la semaine suivante, au rassemblement du milieu culturel contre les coupures dans les programmes fédéraux de soutien à la culture.

«C'est arrivé à un moment où on commençait à parler d'un gouvernement conservateur majoritaire et ca a contribué à donner un élan à l'opposition», a dit M. Avard.

Il s'est par ailleurs défendu d'avoir écrit un texte raciste à l'égard des anglophones. «Ce n'était pas un clip raciste, a-t-il dit. C'est une sorte d'Anglais, les conservateurs carrés, les conservateurs religieux et cette droite religieuse, que l'on visait. Ce n'était pas les anglophones.»

En brisant l'anonymat - son rôle n'était qu'un secret de polichinelle - M. Avard a expliqué ce choix, tout en le regrettant. «L'idée de l'anonymat était d'en faire un objet artistique qui permette à tous les artistes d'être solidaire du projet et non des individus, a-t-il dit. Mais c'était aussi la seule faille dans cette aventure. Je me voyais dans la situation d'être obligé de nier d'avoir créé ça auprès de journalistes».

«L'anonymat a pris une importance qui a peut-être nuit au message, dit-il. Josée Werner, (la ministre du Patrimoine), c'est ce qu'elle a commenté, l'anonymat, pas le contenu. La seule faille, elle est rentrée dedans. Ce serait la seul chose à corriger, la prochaine fois», a-t-il dit.

Je trouve que c'est se donner pas mal d'importance que de dire que ce clip a influencé le réusltat des élections.  Honnêtement, je ne crois pas que ça ait pu avoir un impact.  Peut-être, mais très minime.

Acrux  a écrit
Depuis l'arrivée des conservateurs au pouvoir:

le budget du Conseil des arts a augmenté de 30 millions pour atteindre 180 millions, le tiers de cette coquette somme est destiné aux artistes québécois;
le Fonds canadien de télévision a augmenté de 20%
l'aide au Musée des beaux-arts a augmenté de 20%
les subventions à la Société Radio-Canada sont en hausse de 13,6%
la contribution d'Ottawa au Centre national des arts a crû de 58%

Au total, le budget de Patrimoine Canada a augmenté de 24,2% depuis l'arrivée de Stephen Harper.






...t'as lu quelque part que les subventions aux pétrolières avaient baissé en deux ans?  

J'ai lu ton message et je me posais la question, est-ce que c'est normal de laisser des artistes essayer de nous faire croire du contraire. Est-ce in de faire un vidéo pour dénoncer les coupures sans trop savoir que le budget avait été augmenté.

Des fois je me demande la pertinence et la sagesse de l'information, d'ou vient-elle. Ce n'est pas que j'aime Harper plus qu'un autre mais il faudrait ne pas exagérer le personnage tout de même...Il est assez capable de le faire par lui-même.