LE DOMAINE BLEU

Fourmi a écrit : [...]


Mais ils "bénéficient" des impôts de tous pour l'école privée, alors qu'il y a l'option publique. J'sais pas... Quelqu'un qui choisit d'aller voir un médecin au privé pour passer plus vite devrait payer la totalité des frais engagés, me semble que ça devrait être la même chose pour l'éducation.

Comme je dis, j'ai lancé ça à chaud, je n'ai rien chiffré, mais ça reste que j'éprouve un malaise à cette idée... même si je n'écarte pas l'option d'envoyer mes propres enfants au privé (je sais, c'est paradoxal, mais bon... c'est ainsi!).

C'est pas si paradoxal. C'est une vision de comment l'argent devrait/pourrait être dépensé pour aider au plus de gens possible. Et dans le processus, tu te mets au même niveau que les autres, même si ça va te toucher et te faire chier. C'est ça penser au Québec dans sa globalité. Notion qui en prend son coup dernièrement

Fourmi a écrit : Si les subventions aux écoles privées étaient investies dans les écoles publiques, on aurait peut-être des écoles publiques de meilleure qualité, avec de meilleurs services... Quand vous dites que c'est un choix, alors il faut l'assumer et payer ce que ça coûte, non? J'sais pas, je ne suis même pas décidée de ce que je ferai lorsque ma fille sera rendue là, mais cette idée ne me semble pas moins justifiée que d'autres lues ici...

Si les subventions aux écoles privées étaient investies dans les écoles publiques, on aurait plus d'étudiants dans les écoles publiques parce que plusieurs parents ne pourraient plus se permettre d'envoyer leurs enfants au privé. Ce n'est vraiment pas clair que ça permettrait aux écoles existantes d'améliorer leurs services.

Personnellement, je suis pour que tous aient accès à la meilleure éducation possible, alors s'il faut payer plus de taxes pour qu'on puisse réparer les toits qui coulent et augmenter le nombre de profs et de spécialistes (psychologues, orthopédagogues, orthophonistes, etc...) dans nos écoles publiques, ben let's go! Et si nous pouvons permettre à plus de parents d'envoyer leurs enfants au Séminaire de Québec où à Brébeuf, ben let's go! aussi.

La seule façon dont le Québec peut survivre à la mondialisation - tant au plan économique, qu'au plan sociétaire - c'est en passant par l'éducation.

J'ai lu le rapport de 10 pages des négos que quelqu'un a mis plus et ce que je trouve le plus triste, plus encore que le schisme entre la position du gouvernement et celles des fédérations étudiantes, c'est que des étudiants d'universités soient incapables d'accorder leurs temps de verbes. C'est à peine si on ne lit pas "Pis là, là, Michèle a l'a dit que qu'a l'était full pas d'accord avec nous autres, genre".

Intégrale a écrit : [...]


Donc c'est le plus riche qui envoient leurs enfants au privé?

C'est ceux qui ont les moyens de se le payer, je ne le nie pas. Mais j'ai deux amies dont la mère étaient infirmière, et monoparentale, qui a trouvé le moyen d'envoyer ses filles au collège privé. Je ne suis pas certain qu'elle aimerait ça que le monde la traite de riche.

Oups. On vient de m'aviser que c'est la troisième guerre mondiale dans la chambre de Pitchounette. Papa Casque Bleu doit aller intervenir. A plus tard peut-être.

Fanfoi a écrit : Oups. On vient de m'aviser que c'est la troisième guerre mondiale dans la chambre de Pitchounette. Papa Casque Bleu doit aller intervenir. A plus tard peut-être.

Bonne chance, papa casque bleu! :-)

Fanfoi a écrit : [...]


C'est ceux qui ont les moyens de se le payer, je ne le nie pas. Mais j'ai deux amies dont la mère étaient infirmière, et monoparentale, qui a trouvé le moyen d'envoyer ses filles au collège privé. Je ne suis pas certain qu'elle aimerait ça que le monde la traite de riche.

C'est juste que le débat tournait autour du fait que c'était pas juste les riches, et que là l'argument était qu'ils payent plus d'impôt.

Je suis d'accord sur certains points de ton débat, que l'éducation est primordiale dans la société. Mais quand la société est surtaxée, il faut faire des choix.

Je vais me faire haïr, mais dans un contexte de dépense par dessus dépense, devrions nous pas couper dans les subventions sur la culture, pour refaire des routes, réparer des écoles? Un film de Guy A Lepage ou la cours de Jean Airoldi, versus de l'amiante dans nos écoles... lequel a le plus besoin d'attention immédiate. Faut couper dans le gras, et le gras, c'est les besoins de luxe... dans le cas présent du débat, les écoles privées. Quand ça ira mieux, on réinjectera des subventions!

Intégrale a écrit : [...]


C'est juste que le débat tournait autour du fait que c'était pas juste les riches, et que là l'argument était qu'ils payent plus d'impôt.

Je suis d'accord sur certains points de ton débat, que l'éducation est primordiale dans la société. Mais quand la société est surtaxée, il faut faire des choix.

Je vais me faire haïr, mais dans un contexte de dépense par dessus dépense, devrions nous pas couper dans les subventions sur la culture, pour refaire des routes, réparer des écoles? Un film de Guy A Lepage ou la cours de Jean Airoldi, versus de l'amiante dans nos écoles... lequel a le plus besoin d'attention immédiate. Faut couper dans le gras, et le gras, c'est les besoins de luxe... dans le cas présent du débat, les écoles privées. Quand ça ira mieux, on réinjectera des subventions!

C'est certain qu'avec les exemples que tu donnes, c'est tentant de couper les subventions!

tennisman a écrit : [...]



Encore un petit problème de chiffres ici
Les écoles privées sont subventionnées à 60% au Québec et non à 50% ...
En 2010-2011 les contribuables y ont injecté 473.6 M$, soit une augmentation de 8M$ pendant que le réseau public subissait une diminution de 25M$ pour qu'il fasse sa ''juste part'' leur disait Bachand!!!
Sur environ 350 écoles d'enseignement privé, une infime partie n'est pas subventionnée, soit + ou - 10.

Notons qu'en Ontario et qq autres provinces, aucune subvention ne leur est accordée.

Cessons les subventions aux écoles privées... Récupérons les élèves et achetons les écoles car il faudra bien loger ces élèves. Où prendre le 40% manquant? Car la part des parents doit être comblée, non?

colaille a écrit : [...]


C'est certain qu'avec les exemples que tu donnes, c'est tentant de couper les subventions!

Je sais pas s'ils ont eu des subventions du provincial, mais on s'entend que quand on est dans la marde, y'a des places à couper! Pis même si ça fait du chaos au début, ben coudon, on affronte. C'est malsain de tout vouloir et de rien vouloir payer

Et maintenant, on va où? - Josée Legault

http://voir.ca/chroniques/voix-publique ... -on-va-ou/" onclick="window.open(this.href);return false;

Gabriel Nadeau-Dubois est allé dans une école secondaire privée. C'est bon ou pas comme résultat?

Il y a plusieurs écoles privées qui donnent des bourses aux enfants de parents moins bien nantis.
Ce sont des enfants avec de bons dossiers académiques qui les reçoivent.
Il faut s'informer auprès des écoles qui donnent ces bourses.

Intégrale a écrit : [...]


Je sais pas s'ils ont eu des subventions du provincial, mais on s'entend que quand on est dans la marde, y'a des places à couper! Pis même si ça fait du chaos au début, ben coudon, on affronte. C'est malsain de tout vouloir et de rien vouloir payer

Je pense comme toi. On vit en société et on doit partager dans l'ensemble de la société, pas juste pour les étudiants universitaires. Faut faire des choix et ce n'est pas parce qu'une minorité très visible par les manifs et les casseroles ont décidé qu'on devait à tout prix se rallier à leur cause, qu'on est obligé de s'y plier.

Intégrale a écrit : [...]


C'est juste que le débat tournait autour du fait que c'était pas juste les riches, et que là l'argument était qu'ils payent plus d'impôt.

Je sais. Mai je ne nie pas non plus que les enfants de Geoff Molson ne vont pas à la polyvalente.

Intégrale a écrit : Je suis d'accord sur certains points de ton débat, que l'éducation est primordiale dans la société. Mais quand la société est surtaxée, il faut faire des choix.

Je vais me faire haïr, mais dans un contexte de dépense par dessus dépense, devrions nous pas couper dans les subventions sur la culture, pour refaire des routes, réparer des écoles? Un film de Guy A Lepage ou la cours de Jean Airoldi, versus de l'amiante dans nos écoles... lequel a le plus besoin d'attention immédiate. Faut couper dans le gras, et le gras, c'est les besoins de luxe... dans le cas présent du débat, les écoles privées. Quand ça ira mieux, on réinjectera des subventions!

Sans les subventions à la culture, il n'y aurait pas de contenu québécois à la télé. Tout ne serait que "Les Anges de la rénovation" et autres "On a échangé nos mères" qui viennent des États-Unis, et qui sont mal traduits. On peu facilement donner un crédit d'impôt à Guy A. Lepage et aussi rénover nos écoles. Il suffit de voir à ce qu'il n'y ait pas d'abus ailleurs. Depuis la disparition de David Fortin en 2009, des centaines de milliers de dollars ont été distribués pour mettre en place des programmes pour contrer l'intimidation scolaire, mais personne ne sait ce qui est arrivé avec cet argent là. Nos routes coûtent plus cher à construire qu'ailleurs, mais sont de moins bonne qualité. Avant de couper dans les programmes, il faudrait juste s'assurer qu'ils sont gérés de façon efficaces. Ensuite on pourra s'interroger sur la pertinence de réduire les subventions à la culture, ou aux écoles privées.

Fanfoi a écrit : [...]


Je sais. Mai je ne nie pas non plus que les enfants de Geoff Molson ne vont pas à la polyvalente.

[...]


Sans les subventions à la culture, il n'y aurait pas de contenu québécois à la télé. Tout ne serait que "Les Anges de la rénovation" et autres "On a échangé nos mères" qui viennent des États-Unis, et qui sont mal traduits. On peu facilement donner un crédit d'impôt à Guy A. Lepage et aussi rénover nos écoles. Il suffit de voir à ce qu'il n'y ait pas d'abus ailleurs. Depuis la disparition de David Fortin en 2009, des centaines de milliers de dollars ont été distribués pour mettre en place des programmes pour contrer l'intimidation scolaire, mais personne ne sait ce qui est arrivé avec cet argent là. Nos routes coûtent plus cher à construire qu'ailleurs, mais sont de moins bonne qualité. Avant de couper dans les programmes, il faudrait juste s'assurer qu'ils sont gérés de façon efficaces. Ensuite on pourra s'interroger sur la pertinence de réduire les subventions à la culture, ou aux écoles privées.

Mais en attendant de s'assurer que notre argent est bien dépensé, on vit dans un québec dérisoire. Personnellement, mon point est là. Je le sait que c'est pas le mieux, mais crime, on a tu vraiment encore 5-10-15 ans à se demander ce qu'on pourrait faire... ou on réagit maintenant. On prend tout ce qu'on peut trouver de superflu, et on l'injecte là où le résultat est le plus urgent. Tout ça avec l'idéal que ça se fait dans une province non-corompue.

Et je ne vois pas le drame a avoir juste des anges de la rénovations ou autre programme du genre. J'écoute très peu de séries francophones... la dernière que j'ai suivi, c'est la saison 1 des hauts et bas de sophie paquin... ça donne une idée. C'est très loin dans ma liste de dépenses gouvernementales primordiales

Jannic a écrit : Un article qui me rejoint totalement...

http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinio ... rement.php" onclick="window.open(this.href);return false;

Vraiment excellent en effet.

À propos des écoles privées, je veux seulement signaler que les 4 enfants de Mme Marois sont allés à l'école publique.

fleurissimo a écrit : À propos des écoles privées, je veux seulement signaler que les 4 enfants de Mme Marois sont allés à l'école publique.

Ouais mais bon ils ne fréquentaient sûrement pas une école d'un quartier défavorisé tout de même, ca fait toute une différence. C'est sûr qu'on peut tout autant réussir au public, c'est pas ca le point, mais ce ne sont pas toutes les écoles publiques où il fait bon étudier, malheureusement

Bon, si vous voulez vous crinquez, faites comme moi et allez lire le site: http://www.liberaux.net" onclick="window.open(this.href);return false;

fleurissimo a écrit : À propos des écoles privées, je veux seulement signaler que les 4 enfants de Mme Marois sont allés à l'école publique.

Tant mieux pour elle si ses 4 enfants "fittaient" bien dans le public, je ne sais pas par contre si elle aurait fait le même choix si elle avait vu un ou plusieurs de ses enfants échouer. Je la trouve très chanceuse et là-dessus je l'envie.