lolilou a écrit : [...]
Moi je veux pas juger les autres, loin de moi cette idée. Mais ce que je comprends pas c'est comment en connaissant toutes les crosses et les magouilles et décisions douteuses, comment on peut continuer de vouloir voter pour eux...
Moi ça me dépasse totalement de voir à quel point un gouvernement corrompu est capable de rendormir un peuple au point que celui-ci en oubliera les crosses et votera pour lui pareil.
Concernant les médias, y-a tellement de manipulations avec... pis entre Péladeau (LCN et journal de Montréal) d'un bord et Desmarais de l'autre (La Presse) qui sont les médias les + vus et lus ben c'est pas étonnant que les gens pensent ce qu'ils pensent.
Moi je veux juste un changement pour toute notre société. Elle en a plus que besoin.
Le problème actuellement c'est que l'alternative offert pour changer le gouvernement n'est pas plus invitant.
On parle de corruption chez les libéraux mais je ne suis pas convaincu qu'il n'y en a pas au PQ.
Quand on regarde les magouilles de Marois dans l'acquisition de ses terrains à l'île Bizard en 1986 alors qu'elle était ministre , son mari Claude Blanchet et ses associés fédéralistes, Henry Walch et Mario Grilli, ont acheté des terres agricoles de l’île Bizard qui appartenaient à Robert Campeau (Campeau Corp)
Pour ne pas éveiller de soupçons, Claude Blanchet envoie à sa place, son associé fédéraliste Henry Walch faire changer le zonage des terrains de l’île Bizard afin d’en faire exploser la valeur marchande.
Le changement sera accepté par le gouvernement du Parti Québécois. Le couple Marois Blanchet devient alors multimillionnaire grâce à la spéculation de terres publiques et à leur positionnement privilégié avec le pouvoir en place (PQ).
En 1991, Pauline est députée péquiste de Taillon à l’Assemblée nationale pendant que son mari, Claude Blanchet est lui, à la tête du Fonds de Solidarité (FTQ). Le FSFTQ a été créé par le PQ grâce au prêt de 10 millions obtenu par la ministre du travail d’alors, Pauline Marois.
En 1997, contrairement aux 20 règles, c’est le cabinet du PQ, au lieu du Conseil d’administration élu, qui nommera le mari de Pauline Marois (alors Ministre des finances) au poste de Président de la Société Générale de Financement. C’est Marois elle-même qui établira son contrat et son salaire contrairement encore, à la règle qui spécifie que ceci doit être fait par le C.A.
Claude Blanchet recevait alors un gros salaire, en plus de recevoir des bonis sur l’argent prêté par la SGF sans considération de la rentabilité de la SGF.
Heureusement pour lui car sous sa direction,
la SGF accuse une perte de plus de 500 millions $.
À quelques semaines des élections, perdues par le PQ, le mari de Pauline Marois obtient une bonification de son contrat lui garantissant une rente annuelle de 90,000$ au lieu de 42,000$, s’il perdait son poste. En plus, tenez-vous bien, cet avantage est transformé en pension à vie. À ce moment, Pauline Marois était ministre des Finances.
Quand on parle de l'opportunisme de Pauline, ça ne date pas d'hier.