Anya a écrit :
Serge Chapleau - La Presse
La commission d'enquête Charbonneau
Commission Charbonneau
Le temps qu’il faut
29 janvier 2014 | Josée Boileau
La divulgation du rapport d’étape de la commission Charbonneau a déçu parce que, pressés, certains en attendaient déjà des conclusions. Ses observations sont pourtant utiles, car elles jettent une lumière sur le jeu du chat et de la souris qui a cours à la Commission.
Le temps de la justice n’est pas celui des médias, encore moins le rythme effréné des réseaux sociaux, où la déception devant la trentaine de pages se manifestait moins de cinq minutes après la publication du rapport intermédiaire de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction. Sa présidente, France Charbonneau, ne s’est pourtant montrée que fidèle à elle-même : elle mène la Commission à sa façon et n’est pas là pour céder aux attentes de quiconque mais pour établir la vérité, souvent longue à trouver.
Le rapport souligne que la Commission ne veut pas se contenter de proposer « une succession de remèdes ponctuels »,mais offrir une vue d’ensemble et de la cohérence. Elle énonce sept conditions qui lui permettront, plus tard, de présenter des recommandations. Au nombre de celle-ci, on lit son souci de trouver les « causes à l’origine des phénomènes que la Commission a le mandat d’examiner ». Or, « identifier ces causes exige une réflexion complexe qui va au-delà de ce que les principaux témoins fournissent comme explications à leur comportement ».
Le témoignage de l’ancien président de la FTQ, Michel Arsenault, en offre un exemple probant. Il y a quelque chose d’agaçant à voir les commissaires et la procureure interroger M. Arsenault comme s’il était le président d’une compagnie privée, ayant le pouvoir de renvoyer des dirigeants au gré de sa volonté. Le commissaire Renaud Lachance a carrément fait cette comparaison mardi. Toute une dynamique syndicale, où les membres votent pour leurs représentants, est ainsi ignorée ; tout un jeu politique interne semble également sous-estimé. On comprendra que Michel Arsenault ait pu s’exclamer, en réponse aux questions posées : « C’est pas d’même que ça fonctionne ! »
Mais voyant les exigences qu’elle s’impose dans son rapport d’étape, on mesure mieux l’insistance de la Commission sur les marges de manoeuvre, réelles ou morales, de chacun. Et elle ne peut manquer d’être troublée par ces hommes, eux-mêmes honnêtes, occupant les plus hautes fonctions de leur secteur qui croient encore aujourd’hui avoir agi alors qu’ils n’ont que sauvé les apparences, et qui persistent à rejeter toute remise en question de leur manière d’exercer leurs responsabilités.
Quand M. Arsenault dit : « À chaque fois que j’ai eu des vraies preuves, j’ai agi immédiatement », c’est l’écho de l’ex-maire de Montréal Gérald Tremblay qu’on entend. Dans les deux cas, on a entendu qu’ils ne pouvaient pas faire plus que la police, que dans une société de droit, il faut donner le bénéfice du doute, concept qui fut étiré au maximum. De plus, même en pleines révélations de la Commission, ils ont gardé leur confiance dans leur entourage immédiat, qu’il s’agisse de Jean Lavallée pour l’un, de Frank Zampino pour l’autre. Pour eux, l’ennemi est ailleurs, et il a surtout pour nom les médias. Pourquoi ?
Ce genre d’aveuglement ne se réglera pas simplement en modifiant des structures, comme la gouvernance à la tête du Fonds de solidarité. Ce qui est en cause c’est la gestion entre « chums » qui coupe de la base, qu’il s’agisse de travailleurs ou d’électeurs. En cause aussi la peur de la transparence qui fait qu’on met plus d’efforts à contrecarrer des journalistes ou une commission d’enquête qu’à vérifier les rumeurs de crime organisé et de pots-de-vin qui ont cours dans son organisation. Ce qu’il faut comprendre c’est pourquoi en est-on arrivé là. La Commission a encore beaucoup à décortiquer avant de nous répondre.
http://www.ledevoir.com/politique/quebe ... qu-il-faut" onclick="window.open(this.href);return false;
Le temps qu’il faut
29 janvier 2014 | Josée Boileau
La divulgation du rapport d’étape de la commission Charbonneau a déçu parce que, pressés, certains en attendaient déjà des conclusions. Ses observations sont pourtant utiles, car elles jettent une lumière sur le jeu du chat et de la souris qui a cours à la Commission.
Le temps de la justice n’est pas celui des médias, encore moins le rythme effréné des réseaux sociaux, où la déception devant la trentaine de pages se manifestait moins de cinq minutes après la publication du rapport intermédiaire de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction. Sa présidente, France Charbonneau, ne s’est pourtant montrée que fidèle à elle-même : elle mène la Commission à sa façon et n’est pas là pour céder aux attentes de quiconque mais pour établir la vérité, souvent longue à trouver.
Le rapport souligne que la Commission ne veut pas se contenter de proposer « une succession de remèdes ponctuels »,mais offrir une vue d’ensemble et de la cohérence. Elle énonce sept conditions qui lui permettront, plus tard, de présenter des recommandations. Au nombre de celle-ci, on lit son souci de trouver les « causes à l’origine des phénomènes que la Commission a le mandat d’examiner ». Or, « identifier ces causes exige une réflexion complexe qui va au-delà de ce que les principaux témoins fournissent comme explications à leur comportement ».
Le témoignage de l’ancien président de la FTQ, Michel Arsenault, en offre un exemple probant. Il y a quelque chose d’agaçant à voir les commissaires et la procureure interroger M. Arsenault comme s’il était le président d’une compagnie privée, ayant le pouvoir de renvoyer des dirigeants au gré de sa volonté. Le commissaire Renaud Lachance a carrément fait cette comparaison mardi. Toute une dynamique syndicale, où les membres votent pour leurs représentants, est ainsi ignorée ; tout un jeu politique interne semble également sous-estimé. On comprendra que Michel Arsenault ait pu s’exclamer, en réponse aux questions posées : « C’est pas d’même que ça fonctionne ! »
Mais voyant les exigences qu’elle s’impose dans son rapport d’étape, on mesure mieux l’insistance de la Commission sur les marges de manoeuvre, réelles ou morales, de chacun. Et elle ne peut manquer d’être troublée par ces hommes, eux-mêmes honnêtes, occupant les plus hautes fonctions de leur secteur qui croient encore aujourd’hui avoir agi alors qu’ils n’ont que sauvé les apparences, et qui persistent à rejeter toute remise en question de leur manière d’exercer leurs responsabilités.
Quand M. Arsenault dit : « À chaque fois que j’ai eu des vraies preuves, j’ai agi immédiatement », c’est l’écho de l’ex-maire de Montréal Gérald Tremblay qu’on entend. Dans les deux cas, on a entendu qu’ils ne pouvaient pas faire plus que la police, que dans une société de droit, il faut donner le bénéfice du doute, concept qui fut étiré au maximum. De plus, même en pleines révélations de la Commission, ils ont gardé leur confiance dans leur entourage immédiat, qu’il s’agisse de Jean Lavallée pour l’un, de Frank Zampino pour l’autre. Pour eux, l’ennemi est ailleurs, et il a surtout pour nom les médias. Pourquoi ?
Ce genre d’aveuglement ne se réglera pas simplement en modifiant des structures, comme la gouvernance à la tête du Fonds de solidarité. Ce qui est en cause c’est la gestion entre « chums » qui coupe de la base, qu’il s’agisse de travailleurs ou d’électeurs. En cause aussi la peur de la transparence qui fait qu’on met plus d’efforts à contrecarrer des journalistes ou une commission d’enquête qu’à vérifier les rumeurs de crime organisé et de pots-de-vin qui ont cours dans son organisation. Ce qu’il faut comprendre c’est pourquoi en est-on arrivé là. La Commission a encore beaucoup à décortiquer avant de nous répondre.
http://www.ledevoir.com/politique/quebe ... qu-il-faut" onclick="window.open(this.href);return false;
Ce qui me tue dans toute cette histoire, c'est que c'est à TOUS les niveaux qu'il y a quelqu'un de 'coupable', entreprise, personnel, gouvernemental, etc... et c'était PLQ ou PQ, c'était pareil.
J'ai vraiment peur que Legault utilise encore ça, en clamant que son parti est pur....
J'ai vraiment peur que Legault utilise encore ça, en clamant que son parti est pur....
- Mozusse que ça pourrait être plus simple! Solange de Beauvoil', dans 'le Domaine Bleu' (et partout ailleurs, d'ailleurs)
A écouter Rambo, on se demande en suivant sa logique si les serveuses de resto aurait le droit d'aller travailler sur la Côte Nord, moi il m'a pas impressionné, et il reste qu'il y a des façon de faire les choses et qu'il a beau avoir leur cause a coeur, ca reste un violent qui agit comme il marche.
Dernière modification par Mosaii le mer. févr. 26, 2014 10:44 am, modifié 1 fois.
Re: La commission d'enquête Charbonneau
http://www.lapresse.ca/actualites/justi ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
C'est le boutte du boutte en tab......... si il obtient ce droit !
C'est le boutte du boutte en tab......... si il obtient ce droit !
J'habite sur la Côte-Nord et oui, tout le monde a le droit de venir travailler ici et sont les bienvenus... sauf qu'il y a quand même des limites. Ça serait normal que les travailleurs d'ici soient priorisés non ??? S'il n'y a plus d'emplois pour eux, ils vont se retrouver sur le BS... Je me demande ce que le reste du Québec préfère ? Payer pour des assistés sociaux ou se trouver un emploi dans leur région et ainsi permettre à des travailleurs d'ici d'avoir un emploi dans notre région et qu'ils puissent continuent à payer des impôts ???Mosaii a écrit : A écouter Rambo, on se demande en suivant sa logique si les serveuses de resto aurait le droit d'aller travailler sur la Côte Nord, moi il m'a pas impressionné, et il reste qu'il y a des façon de faire les choses et qu'il a beau avoir leur cause a coeur, ca reste un violent qui agit comme il marche.
Mon conjoint travaille dans le domaine de la construction (Bernard n'est pas son représentant en passant) et quand le gouvernement a commencé à parler du plan Nord, on pensait que ça irait bien pour nous dans les années à venir... ERREUR... on a failli se retrouver sur l'aide social. Mon chum, qui est un aussi bon travailleur que ceux des autres régions n'était pas capable de se trouver d'emploi... En 2011 et 2012, il a tout juste travaillé assez pour avoir droit au chômage.
Avant d'avoir ma fille et devoir rester à la maison à cause du manque de places en garderie, j'ai travaillé sur un chantier et j'ai vu Bernard Gauthier à l'oeuvre... et moi, ce que j'ai vu, c'est un gars qui se tient debout et qui fait respecter ce qui doit l'être. Je ne l'ai jamais vu menacer et encore moins frapper quelqu'un. Oui, il a avoué avoir déjà été violent... et pour ce qui est de sa conversation téléphonique où il menace de casser les dents de quelqu'un, il a aussi dit que la personne à qui il parlait avait menacé de le tuer... Moi si quelqu'un me manque de respect, je vais surement lui manquer de respect en retour... c'est un jeu qui se joue à deux !
J'avais une bonne idée de qui il était... mais moi, il m'a impressionnée !!! J'espère que les gens ont bien compris ce qu'il a voulu dire... il a parlé au nom des 791 mais aussi au nom de la région au complet. Je ne le vois pas comme un Dieu, loin de là... mais je crois qu'il mérite beaucoup plus de respect qu'il a pu en avoir au cours des dernières années !
Re: La commission d'enquête Charbonneau
Mais le problème de Rambo n'est pas seulement là et ça il en a pas parlé en comission...si un bon père de famille comme il dit provenant de la Cote Nord...mais syndiqué par la CSN Construction...il va aussi le bloquer...eeeee...on parle pas de mobilité de la main d'œuvre ici la mais d'intimidation...il a d'ailleurs perdu en cour supérieur contre un travailleur de la CSN Construction...
L'intimidation, ça commence où et ça fini où ???
Je ne dis pas qu'il est blanc comme neige... mais il ne faut pas tout voir en noir non plus... c'est certain qu'il va prioriser les travailleurs FTQ, il travaille pour eux... pour la condamnation, je ne peux pas t'en parler car je ne sais pas de quoi tu parles exactement... mais s'il a été condamné, il doit y avoir des raisons, c'est certain !
Je ne dis pas qu'il est blanc comme neige... mais il ne faut pas tout voir en noir non plus... c'est certain qu'il va prioriser les travailleurs FTQ, il travaille pour eux... pour la condamnation, je ne peux pas t'en parler car je ne sais pas de quoi tu parles exactement... mais s'il a été condamné, il doit y avoir des raisons, c'est certain !
Re: La commission d'enquête Charbonneau
Voici un article sur le sujet
http://www.ledevoir.com/societe/actuali ... e-victoire" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.ledevoir.com/societe/actuali ... e-victoire" onclick="window.open(this.href);return false;
Ben oui.... monsieur a droit a des vacances..... a vomir !lucide a écrit : http://www.lapresse.ca/actualites/justi ... cueil_POS1" onclick="window.open(this.href);return false;
C'est le boutte du boutte en tab......... si il obtient ce droit !
Juste pour remettre les pendules à l'heure :
http://www.journaldemontreal.com/2014/0 ... -cote-nord" onclick="window.open(this.href);return false;
C'est assez dangereux de laisser un syndicaliste être juge et partie d'une région.
http://www.journaldemontreal.com/2014/0 ... -cote-nord" onclick="window.open(this.href);return false;
C'est assez dangereux de laisser un syndicaliste être juge et partie d'une région.
Dernière modification par Capuchino le sam. mars 01, 2014 8:19 am, modifié 1 fois.
Vu la montée de lait qu'il a fait l'an dernier quand son nom est sorti... j'ai hâte de voir ce qu'il va dire cette fois-ci.
Dernière modification par Fanfoi le mer. mai 07, 2014 8:52 pm, modifié 1 fois.
[affiche]Ma signature est plus forte que la tienne![/affiche]
Re: La commission d'enquête Charbonneau
Il a justement été convoqué par la CEIC ainsi que julie Boulet...
Re: La commission d'enquête Charbonneau
Il se défend bien monsieur Chevrette documents et agendas déposés à la commission
De l'app mobile Domaine Bleu
De l'app mobile Domaine Bleu
Je pense souvent à vous ....
Mes amis les anges ont dit de ne pas trop s'en faire dans la vie, il y a toujours un cadeau pour toi[/b][/size]
Mes amis les anges ont dit de ne pas trop s'en faire dans la vie, il y a toujours un cadeau pour toi[/b][/size]


