Continue, ça vaut la peine. La série est longue à démarrer, je l'ai bien aimé.Mortine a écrit : J'ai regardé deux épisodes de Léo sur Illico. J'ai trouvé ça profondément mauvais.

Modérateur : Elise-Gisèle
Anya a écrit : Cette série complètement effrayante de Netflix fait le buzz actuellement
Depuis son lancement le 12 octobre dernier sur Netflix, la série d’horreur The Haunting of Hill House génère un buzz incroyable. Il fallait donc s’y attarder pour voir de quoi il s’agit. En dépit de ma nature sensible, j’ai donc entrepris hier mon visionnement qui allait s’avérer chargé d’émotions et d’effroi. D’emblée, je peux vous dire que cette proposition ne s’adresse pas à tous et surtout pas aux coeurs trop sensibles. L’anticipation y est à son comble, les sursauts sont légion, les ombres inquiétantes et les fantômes pullulent.
Mais The Haunting of Hill House est plus qu’une simple série d’horreur aux effets faciles. C’est en fait un drame humain et familial qui se joue sur fond d’horreur. On y découvre le destin d’une famille marquée à jamais après une nuit sordide. Réadaptation moderne d’un roman de Shirley Jackson, The Haunting of Hill House raconte l’histoire de cinq frères et sœurs ayant grandi dans la maison hantée la plus célèbre des États-Unis. Un soir, le père et les enfants sont forcés de fuir l’endroit, laissant derrière la mère qu’ils ne reverront pas. Les enfants seront à jamais stigmatisés par cet événement pour lequel ils n’auront que très peu d’explications. Devenus adultes, ils tenteront de composer, chacun à sa façon, avec les séquelles. Certains y parviendront mieux que d’autres. Mais un nouveau drame dans la famille viendra tout faire basculer…
La suite :
http://showbizz.net/2018/10/18/cette-se ... uellement/
J'ai commencé avant hier j'aime beaucoup ça!!!Fannie a écrit : J'ai regardé "You" (Parfaite) sur Netflix, que je me suis clanché en 2 jrs.
Le rôle principal est tenu par Penn Badgley qui incarnait Dan Humphrey dans "Gossip Girl". Également, il y a John Stamos qui a un rôle secondaire (que j'ai pas reconnu sur le coup).
En gros, c un gérant de librairie qui rencontre une cliente et a le coup de foudre pour elle. Il s'active à la retrouver, devient totalement obsédé par elle en cherchant à connaitre tous les détails de sa vie, car il est persuadé qu'ils sont faits l'un pour l'autre.
La série est construite sur les pensées du gars. Ça fait repenser à notre façon d'exposer notre vie sur les réseaux sociaux, car le gars accède à une foule d'infos sur la fille avec une facilité...
Le gars est l'anti-héros par excellence dont faut se méfier de ses airs un peu niais!!!
Ah pis si vous déménagez dans un genre de loft au rez-de-chaussée à New York, qui a de grandes fenêtres.... METTEZ DES RIDEAUX BATARD!
c'est lui qui m'a donné le goût d'essayer. Et très bon.Anya a écrit : Premier orgasme télévisuel de 2019
Hugo Dumas - 30 janvier 2019
J’ai été complètement charmé par la comédie dramatique Sex Education de Netflix, aussi offerte en français sous le titre d’Éducation sexuelle.
En un week-end, j’ai engouffré les huit épisodes d’une heure de cette série britannique d’ados pas comme les autres. La trame sonore éclectique (The Smiths, Talking Heads, The Cure), l’esthétisme nouveau rétro de la série et, surtout, l’empathie et la maturité qui se dégagent du scénario, tout fonctionne avec Sex Education.
Tout fonctionne, sauf pour Otis (Asa Butterfield), 16 ans, un ado incapable de se masturber. Oui, ça arrive. Blocage total. Pourtant, Otis vit dans un milieu hyper progressiste. Sa maman flamboyante (formidable Gillian Anderson) travaille comme sexologue, enchaîne les conquêtes masculines et aucun sujet, même les plus tabous, ne la gêne. Mais rien à faire. Le pauvre Otis reste pris avec son problème.
Au cœur de toutes les intrigues, le personnage d’Otis a été imaginé avec une finesse rarement vue dans une production dépeignant la sexualité adolescente.
Il est doux, ouvert d’esprit, allumé, brillant, respectueux et pas du tout renfermé.
Son intelligence vive l’amènera, au premier épisode, à prodiguer de judicieux conseils au bully de l’école aux prises avec a) un énorme pénis et b) des troubles érectiles. Le mot se passera rapidement et Otis deviendra le sexologue attitré de son école secondaire, même s’il n’a pas d’expérience pratique dans le domaine.
C’est qu’à force de côtoyer sa mère thérapeute, Otis a récupéré des trucs fort utiles pour les séances qu’il dirige comme un pro.
Incapacité à éjaculer, sexe lesbien ou vagin trop étroit : Otis aborde des problèmes extrêmement variés pendant ses consultations, qui débouchent sur des moments drôles, juste assez malaisants, mais jamais gnangnans.
Au premier coup d’œil, Sex Education ressemble à American Pie, Love, Simon ou n’importe quel autre Mean Girls usiné par Hollywood. On y trouve la clique des populaires, le gai ostracisé, le président de l’école et capitaine de l’équipe de natation, de même que le clan des nerds attablés à des jeux de catapultes ou de cartes Magic.
Mais plus on progresse dans l’écoute des épisodes, plus les stéréotypes se désagrègent et les personnages révèlent leurs multiples couches.
Oui, on y parle beaucoup de sexe, mais aussi de pauvreté, d’intimidation et de lutte des classes sociales. Vraiment, cette série a tout pour elle (référence ici à un film d’ados classique de 1999 mettant en vedette Rachael Leigh Cook).