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Publié : lun. août 21, 2006 7:32 am
par Spirullette
Quelqu'un sait comment ça coûte un avortement?  

Me semble que si on veut faire payer cet acte aux femmes, faudrait avoir une ptite idée du prix pour voir si l'avortement serait vraiment accessible à toutes les femmes!  ;)

Publié : lun. août 21, 2006 7:33 am
par tipet
Spirullette  a écritQuelqu'un sait comment ça coûte un avortement?  

Me semble que si on veut faire payer cet acte aux femmes, faudrait avoir une ptite idée du prix pour voir si l'avortement serait vraiment accessible à toutes les femmes!  ;)  

Moi j'en ai vraiment aucune idée Faudrait appeler une clinique privée d'imagine...

Publié : lun. août 21, 2006 7:34 am
par Strophe
Spirullette  a écritQuelqu'un sait comment ça coûte un avortement?  

Me semble que si on veut faire payer cet acte aux femmes, faudrait avoir une ptite idée du prix pour voir si l'avortement serait vraiment accessible à toutes les femmes!  ;)   Aucune idée non plus...

Publié : lun. août 21, 2006 7:36 am
par Spirullette
tipet  a écrit

Moi j'en ai vraiment aucune idée Faudrait appeler une clinique privée d'imagine...


Moi je veux savoir le coût réel. Pas celui d'une clinique privée charge (la grande ppartie des coûts de l'intervention est payée par le gouvernement). Car si on fait payer les femmes pour les avortements on parle certainement du coût complet de l'acte pas le montant supplémentaire de la cliniuqe privée qui offre plus de services qu'au public.

Publié : lun. août 21, 2006 7:38 am
par tipet
J'ai trouvé ça:

"Lorsque vient le temps d'interrompre une grossesse, les Québécoises peuvent choisir entre un avortement gratuit dans les hôpitaux et les CLSC, ou une intervention en clinique privée dont les coûts peuvent s'élever jusqu'à 300 $. L'attente jusqu'à quatre fois plus longue et l'absence de choix de médication contre la douleur font que l'interruption volontaire de grossesse (IVG) peut toutefois devenir un cauchemar pour celles qui font appel au réseau public. "

Ici: http://persil2.si.uqam.ca/nobel/campus/ ... icleid=408

Publié : lun. août 21, 2006 7:39 am
par Strophe
Spirullette  a écrit

Moi je veux savoir le coût réel. Pas celui d'une clinique privée charge (la grande ppartie des coûts de l'intervention est payée par le gouvernement). Car si on fait payer les femmes pour les avortements on parle certainement du coût complet de l'acte pas le montant supplémentaire de la cliniuqe privée qui offre plus de services qu'au public.


Je sais que ce n'est pas exactement ce que tu veux savoir mais ça peut donner une vague idée.

Citation :Avortement: Québec devra rembourser

Christiane Desjardins

La Presse

Montréal


L'avortement est un service médical couvert par l'assurance maladie, et le gouvernement du Québec contrevient à sa propre loi en laissant les femmes payer pour obtenir ce service en clinique privée, vient de décréter la juge Nicole Bénard. Le gouvernement est ainsi condamné à verser plus de 13 millions de dollars aux femmes qui ont payé pour se faire avorter dans une clinique privée.

Ce jugement, rendu au terme d'un recours collectif intenté par l'Association pour l'accès à l'avortement, touche plus de 40000 femmes qui ont déboursé entre 200 et 300$ pour se faire avorter en clinique privée au cours de leurs trois premiers mois de grossesse, entre 1999 et aujourd'hui.

Ces frais, qu'on facture toujours, servent à couvrir le fonctionnement des établissements privés puisque les actes médicaux eux-mêmes sont payés par l'État. Le gouvernement alloue un supplément de 28$ par avortement aux cliniques privées, ce qui est nettement insuffisant pour assurer le fonctionnement de ces cliniques, où les patientes passent trois heures en moyenne.

C’est ce qu’ont expliqué en conférence de presse des représentants de l’Association pour l’accès à l’avortement et les avocats qui ont piloté le recours, M. Bruce W. Johnston et M. Philippe H. Trudel.

Les femmes n’ont pas le choix de se tourner vers les cliniques privées puisque le système public ne peut répondre à la demande. « En matière d’avortement, il ne peut pas y avoir de listes d’attente », a signalé le Dr Claude Paquin, président de l’Association pour l’accès à l’avortement.

Dans sa décision, la juge Bénard signale que le gouvernement était au courant depuis longtemps que des sommes étaient facturées aux patientes mais qu’il a tout simplement fermé les yeux.

« Les citoyens ne peuvent faire indirectement ce que la loi leur interdit ; il en est ainsi pour l’État. Permettre aux cliniques privées d’exiger des frais supplémentaires pour des services assurés, et ce en sachant qu’il y va de leur survie, érige en système ce que la loi interdit. De plus, l’État sait très bien que les femmes ne paient pas pour recevoir des conseils, une échographie ou des médicaments. L’État sait très bien que les femmes paient pour des services assurés mais ferme les yeux et le tolère… L’État a l’obligation de prendre des décisions politiques qui respectent ses lois », peut-on lire dans le jugement.

Victoire pour les cliniques privées ? Non, victoire pour les femmes, pour qui le service sera encore plus accessible, croit le Dr Paquin, qui exerce à la clinique Femina. Selon lui, le jugement pourrait faire boule de neige puisque des combats semblables sont menés dans d’autres provinces canadiennes. Seulement cinq provinces financeraient adéquatement le système.

Hier, on était muet comme des carpes au ministère de la Santé et des Services sociaux, et il a été impossible de savoir si le gouvernement compte interjeter appel du jugement Bénard. « Les avocats du contentieux analysent le jugement, et il n’y aura pas de commentaires pour le moment », a indiqué Katia Vallée, adjointe à la porte-parole du ministre Philippe Couillard. Au contentieux, on nous renvoyait au Ministère.

Le gouvernement a trente jours pour porter le jugement en appel. S’il ne le fait pas, la juge et les avocats fixeront les modalités du remboursement aux femmes. La juge Bénard tient à ce que la confidentialité des femmes soit respectée dans le processus. --Message edité par Strophe le 2006-08-21 13:41:12--

Publié : lun. août 21, 2006 7:40 am
par tipet
Spirullette  a écrit

Moi je veux savoir le coût réel. Pas celui d'une clinique privée charge (la grande ppartie des coûts de l'intervention est payée par le gouvernement). Car si on fait payer les femmes pour les avortements on parle certainement du coût complet de l'acte pas le montant supplémentaire de la cliniuqe privée qui offre plus de services qu'au public.


Ok tu veux savoir combien ça coûterait si l'État ne payait plus du tout?

Ah là, j'en ai vraiment aucune idée....

Publié : lun. août 21, 2006 7:48 am
par tuberale
tipet  a écritJ'ai trouvé ça:

"Lorsque vient le temps d'interrompre une grossesse, les Québécoises peuvent choisir entre un avortement gratuit dans les hôpitaux et les CLSC, ou une intervention en clinique privée dont les coûts peuvent s'élever jusqu'à 300 $. L'attente jusqu'à quatre fois plus longue et l'absence de choix de médication contre la douleur font que l'interruption volontaire de grossesse (IVG) peut toutefois devenir un cauchemar pour celles qui font appel au réseau public. "

Ici: http://persil2.si.uqam.ca/nobel/campus/ ... icleid=408


ah merci Tipet....

il y a ce bout là aussi dans le lien qui donnent des chiffres...le 300$ au privé est l,excédent qui n,est pas couvert par l,assurance-maladie....donc on ne sait pas le coût total que charge le privé au système et qu'une femme devrait payer au complet si la régie ne payait plus.




Citation :La qualité des services offerts en cliniques privées n'est cependant pas à la portée de toutes. Selon Monika Dunn, 20 % des femmes qui se font avorter au Québec doivent payer pour l'intervention. «Les patientes présentent leur carte d'assurance-maladie, explique l'agente d'information en santé du CSFM Joanne B. de Passillé, mais le montant remboursé par la Régie de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) n'a pas été augmenté depuis 20 ans et est insuffisant.» Malgré un soutien financier de l'Agence de développement de Montréal-Centre, l'OSBL est déficitaire et doit demander un don de 40 $ à 100 $ aux patientes. En clinique privée, la portion des frais qui n'est pas couverte par la RAMQ s'élève en moyenne à 300 $ pour un avortement de premier trimestre et atteint 500 $ pour une grossesse plus avancée.

Publié : lun. août 21, 2006 7:48 am
par Spirullette
tipet  a écrit

Ok tu veux savoir combien ça coûterait si l'État ne payait plus du tout?

Ah là, j'en ai vraiment aucune idée....


Oui le coût complet, parce que ce la question de Chico_fan va dans ce sens. Son opinion à lui et d'autres c'est que les femmes devraient déffrayer le coût complet de l'intervention.  Je suis pas certaine que les femmes de la classe moyenne et sous le seuil de la pauvreté pourraient se payer ça! Ce qui revient à dire: avortement possible pour les riches, pas possible pour les pauvres!

Publié : lun. août 21, 2006 8:23 am
par Strophe
tuberale  a écrit




tout ce que je trouve concerne le jugement de la cour.....crime on dirait que le coût des actes médicaux est caché au Qc....je peux voir ceux de la France.......mais ici au Qc...pas de tableau..rien......même pour te faire plâtrer un bras.....je ne dois pas avoir les bons mots-clé faut croire.....


en tk.....voilà un des articles concernant le jugement.....peut-être que dans celui-ci on le mentionne.....mais il n,est peut-être pas disponible encore.....



40000 FEMMES SE SONT FAIT AVORTER EN CLINIQUE PRIVÉE DEPUIS 1999

Avortement: Québec devra rembourser

Christiane Desjardins

La Presse

Montréal


L'avortement est un service médical couvert par l'assurance maladie, et le gouvernement du Québec contrevient à sa propre loi en laissant les femmes payer pour obtenir ce service en clinique privée, vient de décréter la juge Nicole Bénard. Le gouvernement est ainsi condamné à verser plus de 13 millions de dollars aux femmes qui ont payé pour se faire avorter dans une clinique privée.

Ce jugement, rendu au terme d'un recours collectif intenté par l'Association pour l'accès à l'avortement, touche plus de 40000 femmes qui ont déboursé entre 200 et 300$ pour se faire avorter en clinique privée au cours de leurs trois premiers mois de grossesse, entre 1999 et aujourd'hui.

Ces frais, qu'on facture toujours, servent à couvrir le fonctionnement des établissements privés puisque les actes médicaux eux-mêmes sont payés par l'État. Le gouvernement alloue un supplément de 28$ par avortement aux cliniques privées, ce qui est nettement insuffisant pour assurer le fonctionnement de ces cliniques, où les patientes passent trois heures en moyenne.

C’est ce qu’ont expliqué en conférence de presse des représentants de l’Association pour l’accès à l’avortement et les avocats qui ont piloté le recours, M. Bruce W. Johnston et M. Philippe H. Trudel.

Les femmes n’ont pas le choix de se tourner vers les cliniques privées puisque le système public ne peut répondre à la demande. « En matière d’avortement, il ne peut pas y avoir de listes d’attente », a signalé le Dr Claude Paquin, président de l’Association pour l’accès à l’avortement.

Dans sa décision, la juge Bénard signale que le gouvernement était au courant depuis longtemps que des sommes étaient facturées aux patientes mais qu’il a tout simplement fermé les yeux.

« Les citoyens ne peuvent faire indirectement ce que la loi leur interdit ; il en est ainsi pour l’État. Permettre aux cliniques privées d’exiger des frais supplémentaires pour des services assurés, et ce en sachant qu’il y va de leur survie, érige en système ce que la loi interdit. De plus, l’État sait très bien que les femmes ne paient pas pour recevoir des conseils, une échographie ou des médicaments. L’État sait très bien que les femmes paient pour des services assurés mais ferme les yeux et le tolère… L’État a l’obligation de prendre des décisions politiques qui respectent ses lois », peut-on lire dans le jugement.

Victoire pour les cliniques privées ? Non, victoire pour les femmes, pour qui le service sera encore plus accessible, croit le Dr Paquin, qui exerce à la clinique Femina. Selon lui, le jugement pourrait faire boule de neige puisque des combats semblables sont menés dans d’autres provinces canadiennes. Seulement cinq provinces financeraient adéquatement le système.

Hier, on était muet comme des carpes au ministère de la Santé et des Services sociaux, et il a été impossible de savoir si le gouvernement compte interjeter appel du jugement Bénard. « Les avocats du contentieux analysent le jugement, et il n’y aura pas de commentaires pour le moment », a indiqué Katia Vallée, adjointe à la porte-parole du ministre Philippe Couillard. Au contentieux, on nous renvoyait au Ministère.

Le gouvernement a trente jours pour porter le jugement en appel. S’il ne le fait pas, la juge et les avocats fixeront les modalités du remboursement aux femmes. La juge Bénard tient à ce que la confidentialité des femmes soit respectée dans le processus.



Pssstt tube... j'ai placé le même article juste un peu plus haut !  

Publié : lun. août 21, 2006 9:15 am
par Ti-radis
Strophe  a écritJe lis depuis tantôt dans ce topic qu'il faudrait fixer une limite dans le nombre de semaines pour se faire avorter ! Je suis très surprise, car à moins que la loi soit modifiée depuis quelques années... il y avait bien une date limite !

Bien sûr, ils pratiquent des avortements plus tardifs mais seulement pour des raisons médicales.
Non, il n'y a aucune limite de semaines pour l'avortement libre et légal au Québec et c'est ainsi depuis un bon bout de temps, en fait depuis l'affaire Chantal Daigle en cour Suprème.


"Si le Québec envoie ses « patientes » aux États-Unis, ce n’est pas parce que les avortements tardifs (24 semaines et +) sont illégaux dans la Belle Province, mais parce qu'aucun médecin ici n'est en mesure d'offrir le service. « [N]ous en sommes rendus à pouvoir faire des avortements à 23 semaines, d'expliquer Claude Paquin de la clinique médicale Fémina, un établissement privé de Montréal qui se spécialise dans les avortements. Ça prend du courage(2) et de bonnes habiletés techniques pour faire ça. »  
 
         Au Canada, il n'y a pas de limite de semaines pour pratiquer un avortement, à la condition qu'il n'y ait pas de « naissance vivante ». Techniquement, une femme peut se faire avorter le jour de son accouchement. Tout ce dont elle a besoin, c'est d’un courageux médecin prêt à le faire. Mais même le père de l’avortement libre et gratuit au Canada, le Dr Henry Morgentaler, se dit mal à l'aise à l'idée d'interrompre une grossesse ayant dépassé le cap des 22 semaines: « Nous n'avortons pas des bébés, nous avortons des foetus, avant qu'ils ne deviennent des bébés. »   http://www.quebecoislibre.org/04/041015-4.htm

La question des droits du foetus est finalement tranchée dans l'arrêt Daigle c. Tremblay rendu par la Cour suprême du Canada en 1989. La Cour y statue que seuls les êtres humains ont des droits constitutionnels et que ces droits commencent au moment de la naissance vivante. http://www.thecanadianencyclopedia.com/ ... 1SEC845068



Publié : lun. août 21, 2006 9:36 am
par Strophe
Ti-radis  a écrit Non, il n'y a aucune limite de semaines pour l'avortement libre et légal au Québec et c'est ainsi depuis un bon bout de temps, en fait depuis l'affaire Chantal Daigle en cour Suprème.


"Si le Québec envoie ses « patientes » aux États-Unis, ce n’est pas parce que les avortements tardifs (24 semaines et +) sont illégaux dans la Belle Province, mais parce qu'aucun médecin ici n'est en mesure d'offrir le service. « [N]ous en sommes rendus à pouvoir faire des avortements à 23 semaines, d'expliquer Claude Paquin de la clinique médicale Fémina, un établissement privé de Montréal qui se spécialise dans les avortements. Ça prend du courage(2) et de bonnes habiletés techniques pour faire ça. »  
 
         Au Canada, il n'y a pas de limite de semaines pour pratiquer un avortement, à la condition qu'il n'y ait pas de « naissance vivante ». Techniquement, une femme peut se faire avorter le jour de son accouchement. Tout ce dont elle a besoin, c'est d’un courageux médecin prêt à le faire. Mais même le père de l’avortement libre et gratuit au Canada, le Dr Henry Morgentaler, se dit mal à l'aise à l'idée d'interrompre une grossesse ayant dépassé le cap des 22 semaines: « Nous n'avortons pas des bébés, nous avortons des foetus, avant qu'ils ne deviennent des bébés. »   http://www.quebecoislibre.org/04/041015-4.htm

La question des droits du foetus est finalement tranchée dans l'arrêt Daigle c. Tremblay rendu par la Cour suprême du Canada en 1989. La Cour y statue que seuls les êtres humains ont des droits constitutionnels et que ces droits commencent au moment de la naissance vivante. http://www.thecanadianencyclopedia.com/ ... 1SEC845068


Alors dans ce cas, si y'a aucune loi, je présume que la plupart des médecins refusent de faire des avortements après 12 semaines au public et un peu plus au privé. Je sais que c'est très difficile de se faire avorter après 16 semaines... peut-être parce que comme le mentionne l'article... ils n'ont pas les moyens techniques de le faire ?



Publié : lun. août 21, 2006 9:38 am
par Strophe
Je voulais ajouter que même si je suis pro-choix... je suis profondément mal à l'aise avec le fait que des avortements se pratiquent sur des bébés et non des foetus.

Publié : lun. août 21, 2006 9:43 am
par Annouk
Strophe  a écritJe voulais ajouter que même si je suis pro-choix... je suis profondément mal à l'aise avec le fait que des avortements se pratiquent sur des bébés et non des foetus.  

Même chose pour moi. Je pense sincèremetn que l'avortement est une décision qui doit se prendre très tôt au début de la grossesse et être effectué le plus tôt possible après la décision.

Je pense donc que c'est sur les délais d'attente que les personnes en place devraient se pencher au lieu de se pencher sur la gratuité. Je pense que le système de gratuité est probablement plus égalitaire, donannt ainsi l'accès à tous à ce service

Publié : lun. août 21, 2006 9:55 am
par Beppo
Strophe  a écritJe voulais ajouter que même si je suis pro-choix... je suis profondément mal à l'aise avec le fait que des avortements se pratiquent sur des bébés et non des foetus.  

À quel stade un foetus devient bébé? Est-ce que la littérature s'entend là-dessus? Je pose la question simplement...



Publié : lun. août 21, 2006 9:56 am
par Ti-radis
tuberale  a écrit


quand je lis ta réflexion c,est un peu comme si c'était un livre sur la vie....toutes les petites cases se placent d,elle-même, tout fitte bien en place....mais ce n,est pas de même dans la vraie vie...    

Tu as raison Tuberale, je ne peux le nier, ma vie est ordonnée (pas plate mais ordonnée :lol, mais non parce qu'il n'y pas eu d'imprévus ou de difficultés, mais parce que je fais face et je fais des choix parfois pas très à la "mode"  mais qui m'assure aussi des jours tranquils et de ne pas avoir à faire des choix déchirants.  Souvent les gens me disent "T'es chanceuse tes enfants sont calmes, t'es chanceuse tes enfants réussissent bien à l'école, etc"  hey c'est pas de la chance, j'ai travaillé à les éduquer ces enfants là !  C'est quoi le rapport avec le sujet ? de un, j'ai mis le plus de chance de mon côté pour ne pas me retrouver même accidentellement enceinte dans une situation indésirable, j'ai connu suffisament mon chum (et choisit) pour savoir que si nous avions eu un enfant imprévu nous aurions tous deux un comportement responsable, et quand nous avons décidé que nous avions assez d'enfant, il a subi une vasectomie sans problème, et si la vasectomie n'aurait pas fonctionnée ben on en aurait eu un 4ième enfants pis c'est tout.  Je veux pas dire que j'suis parfaite loin de là, mais devant un problème je réfléchis et je fais face.  Il y a du monde qui sont toujours pris dans des situations abracadadrantes, enfoncés dans les problèmes jusqu'au coup, crime c'est pas toujours de la malchance, il y a aussi de l'irresponsabilité, de l'égoisme et de l'immaturité, etc.  J'en plein du monde comme ça autour de moi. Faudrait toujours les déprendre...

Si une de mes filles tombent enceintes (ou que mon fils devient papa), ben coudonc je vais être là, on va se rouler les manches et agir.  Je serais bien plus triste de savoir que la drogue, la maladie ou la paresse leur volent leur potentiel et leur jeunesse.  Pour moi, un enfant ne devient un frein ou un handicap que si tu le considères comme tel.  Bref, tout est dans ta façon d'aborder la Vie...  Voilà un petit bout de moi...  Pis pour vous rassurer je ne passe pas mon temps à juger les dames qui ont eu un avortement, une personne très proche de moi en a eu un, c'est son jardin secret, je ne lui en parle jamais...

Publié : lun. août 21, 2006 9:57 am
par Strophe
Beppo  a écrit

À quel stade un foetus devient bébé? Est-ce que la littérature s'entend là-dessus? Je pose la question simplement...



Je ne veux pas dire n'importe quoi mais il me semble que c'est à 20 semaines.

Publié : lun. août 21, 2006 9:58 am
par Ti-radis
Strophe  a écrit Alors dans ce cas, si y'a aucune loi, je présume que la plupart des médecins refusent de faire des avortements après 12 semaines au public et un peu plus au privé. Je sais que c'est très difficile de se faire avorter après 16 semaines... peut-être parce que comme le mentionne l'article... ils n'ont pas les moyens techniques de le faire ?


Il y a le côté humain qui est très dure sur le morale du docteur... et l'intervention est très différente aussi.

Publié : lun. août 21, 2006 10:00 am
par Ti-radis
Beppo  a écrit

À quel stade un foetus devient bébé? Est-ce que la littérature s'entend là-dessus? Je pose la question simplement...


oufff ça c'est THE question, bonne chance Beppo --Message edité par Ti-Radis le 2006-08-21 16:00:24--

Publié : lun. août 21, 2006 10:00 am
par Strophe
Ti-radis  a écrit  

Tu as raison Tuberale, je ne peux le nier, ma vie est ordonnée (pas plate mais ordonnée :lol, mais non parce qu'il n'y pas eu d'imprévus ou de difficultés, mais parce que je fais face et je fais des choix parfois pas très à la "mode"  mais qui m'assure aussi des jours tranquils et de ne pas avoir à faire des choix déchirants.  Souvent les gens me disent "T'es chanceuse tes enfants sont calmes, t'es chanceuse tes enfants réussissent bien à l'école, etc"  hey c'est pas de la chance, j'ai travaillé à les éduquer ces enfants là !  C'est quoi le rapport avec le sujet ? de un, j'ai mis le plus de chance de mon côté pour ne pas me retrouver même accidentellement enceinte dans une situation indésirable, j'ai connu suffisament mon chum (et choisit) pour savoir que si nous avions eu un enfant imprévu nous aurions tous deux un comportement responsable, et quand nous avons décidé que nous avions assez d'enfant, il a subi une vasectomie sans problème, et si la vasectomie n'aurait pas fonctionnée ben on en aurait eu un 4ième enfants pis c'est tout.  Je veux pas dire que j'suis parfaite loin de là, mais devant un problème je réfléchis et je fais face.  Il y a du monde qui sont toujours pris dans des situations abracadadrantes, enfoncés dans les problèmes jusqu'au coup, crime c'est pas toujours de la malchance, il y a aussi de l'irresponsabilité, de l'égoisme et de l'immaturité, etc.  J'en plein du monde comme ça autour de moi. Faudrait toujours les déprendre...

Si une de mes filles tombent enceintes (ou que mon fils devient papa), ben coudonc je vais être là, on va se rouler les manches et agir.  Je serais bien plus triste de savoir que la drogue, la maladie ou la paresse leur volent leur potentiel et leur jeunesse.  Pour moi, un enfant ne devient un frein ou un handicap que si tu le considères comme tel.  Bref, tout est dans ta façon d'aborder la Vie...  Voilà un petit bout de moi...  Pis pour vous rassurer je ne passe pas mon temps à juger les dames qui ont eu un avortement, une personne très proche de moi en a eu un, c'est son jardin secret, je ne lui en parle jamais...

Mais ti-radis... une simple question. Et si jamais ta fille elle, elle n'était pas prête à se relever les manches, si elle n'était pas prête à le garder et vivre sa grossesse ?