LE DOMAINE BLEU

lorraine48 a écrit : je pense que l on est en train de se tromper , ce ne sont pas des élections provinciales mais des élections fédérales , le séparatisme et la souveraineté n ont rien à voir dans ces élections ci

Je pense qu'on fait la différence.

lorraine48 a écrit : je pense que l on est en train de se tromper , ce ne sont pas des élections provinciales mais des élections fédérales , le séparatisme et la souveraineté n ont rien à voir dans ces élections ci

Mrd, moi qui argumente depuis 3 semaines pour rien...






Bahh non, la souveraineté est dans le programme du Bloc....

Publié le 26 avril 2011 à 14h58 | Mis à jour à 18h19


Gilles Duceppe quittera-t-il la tête du Bloc?


Le chef bloquiste Gilles Duceppe refuse de spéculer sur son avenir après les élections du 2 mai.

Anabelle Nicoud
La Presse


Ses troupes n'ont de cesse de perdre des plumes dans les sondages, et sont, pour une première fois, dépassées au Québec par les néo-démocrates. Pourtant, Gilles Duceppe refuse d'évoquer son avenir après le 2 mai dans le cas où la tendance décrite dans les sondages se concrétiserait.
Questionné à ce sujet par Mario Dumont, lors de l'enregistrement d'une entrevue qui sera diffusée ce soir à 22h30 sur Canal V, Gilles Duceppe esquive la question. «Moi, j'ai dit que je ferai un mandat de 4 ans. Je me suis engagé à faire ça», dit-il, avant de rappeler qu'il rechigne à répondre aux questions hypothétiques. «Je le dis souvent aux journalistes qui me suivent (en campagne) et qui me posent des questions avec des si: ma grand-mère, avec des si et des roues, c'eut été un tracteur.»

En 2007 pourtant, Gilles Duceppe avait mesuré à 38 sièges la limite en deçà de laquelle il quitterait la chefferie du Bloc, selon un article du Devoir, ressorti par Mario Dumont. «M. Duceppe a plutôt indiqué qu'il restera à la barre du Bloc encore longtemps, à moins de perdre la confiance des électeurs», écrivait alors Hélène Buzzetti. Gilles Duceppe a mené le Bloc à la majorité des sièges au Québec en 1997, 2000, 2004, 2006 et 2008.

Sur le plateau de M. Dumont, Gilles Duceppe balaie la question. «On travaille très fort, ça se passe le 2 mai et d'ici ce temps-là je veux parler des enjeux fondamentaux», dit-il. Sa campagne le ramènera à Québec dès demain et dans les régions jusqu'à dimanche.


Mario Dumont, qui avait quitté la vie politique après la déroute électorale de son parti, l'ADQ, en 2008, a conclu son entrevue en glissant un mot d'encouragement à Gilles Duceppe: «Au cas où, je vous rassure, il y a une vie après la politique». Gilles Duceppe s'est contenté de sourire.

lorraine48 a écrit : je pense que l on est en train de se tromper , ce ne sont pas des élections provinciales mais des élections fédérales , le séparatisme et la souveraineté n ont rien à voir dans ces élections ci

J'ai hâte que les Québecois de type "Charest à Québec/Duceppe à Ottawa" comprennent ça.

Omi a écrit : [...]


J'ai hâte que les Québecois de type "Charest à Québec/Duceppe à Ottawa" comprennent ça.

On shippe Charest à Ottawa et Duceppe à Québec?

Pantera72 a écrit : [...]



On shippe Charest à Ottawa et Duceppe à Québec?

Pantera72 a écrit : [...]



On shippe Charest à Ottawa et Duceppe à Québec?

D'accord,mais où les placer ?

Pantera72 a écrit : [...]



On shippe Charest à Ottawa et Duceppe à Québec?

si duceppe avait oser défier pauline au lieu de se retracter il aurait probablement débarquer charest aux dernières élections ce que pauline n a pas réussi duceppe aurait réussi mais s il revenait à quebec aujourd hui , serait il autant aimé que dans le passé je ne sais pas

Fédérales 2011
Larose dénonce les «crosseurs professionnels»
Première publication 27 avril 2011 à 13h16

Intervenant en faveur du Bloc québécois, le président du Conseil de la souveraineté du Québec, Gérald Larose, s'est vivement attaqué aux autres formations, en particulier le Nouveau Parti démocratique, allant même jusqu'à les traiter de «crosseurs professionnels».
Ce faisant, M. Larose a presque volé la vedette au candidat bloquiste de Rosemont-La Petite-Patrie, Bernard Bigras, qui voulait convaincre les électeurs de la Belle Province de voter à nouveau pour le Bloc s'ils veulent voir leurs intérêts être défendus à Ottawa.

Mettant en relief «l'inexpérience des candidats néo-démocrates», M. Bigras a dit trouver «inquiétant de voir que personne n'a fait le bilan historique du NPD. Il faut mettre ça au clair pour permettre au Québécois de faire leur choix le 2 mai prochain».

Gérald Larose s'est montré beaucoup plus virulent à l'endroit des adversaires du Bloc.

Reconnaissant avoir voté à plusieurs reprises pour le NPD à l'époque, M. Larose a dit croire maintenant que Jack Layton et les autres candidats de son parti «tiennent un double discours, comme tous les fédéralistes».

Il s'est dit d'avis que le Québec se trouve dans la même situation qu'avec l'Action démocratique du Québec en 2008, et a prévenu que la population risque de vivre la même déception si les résultats du vote viennent confirmer les résultats de sondages, lundi prochain.

Fédérales 2011

Layton défend ses candidats en vacances

Huguette Young
Agence QMI
27/04/2011 14h53


Le chef du NPD, Jack Layton.
© Agence QMI / Chris Roussakis

OTTAWA – Le chef néo-démocrate Jack Layton refuse de sermonner ses candidats qui prennent des vacances en pleine campagne électorale au lieu de faire du porte-à-porte. M. Layton s’est plutôt montré évasif à ce sujet, lors d’un point de presse à Winnipeg.
«C’est normal, des fois, quand on a une élection qui n’est pas nécessairement prévue que certains ne peuvent pas arranger leur horaire», a-t-il justifié.

S’il en est ainsi, c’est parce qu’il n’y a pas vraiment d’élections à date fixe, a-t-il ajouté, et en conséquence, les candidats ont de la difficulté à planifier leur horaire. C’est le cas de la candidate dans Berthier-Maskinongé Ruth-Ellen Brosseau qui est en vacances à Las Vegas. Selon le quotidien torontois The Globe and Mail, jusqu’à la semaine dernière, elle était gérante adjointe au Oliver’s Pub de l’Université Carleton, à Ottawa. À l’insu de son patron, elle s’est présentée pour le NPD dans Berthier-Maskinongé.

Elle a apparemment réservé son vol avant le déclenchement des élections et «ne pouvait pas annuler ses vacances à la dernière minute», a indiqué une porte-parole du NPD.

M. Layton en a fait peu de cas.

Le candidat néo-démocrate dans la circonscription ontarienne d’Ajax-Pickering a pour sa part passé une semaine en République dominicaine avec sa famille en début de campagne. Il n’avait pas pris d’assurance-voyage.

Là aussi, M. Layton a refusé de s’en prendre à son candidat. «Si nous avions des élections à date fixe, les familles pourraient planifier», a-t-il expliqué, en rappelant que le premier ministre Stephen Harper n’avait pas respecté la loi qu’il avait promulguée à cet effet.

Selon Jack Layton, tous les partis politiques font face à ce même genre de dilemme.

Il a assuré qu’il est fier de sa brochette de candidats de tout acabit : professeurs, étudiants, syndicalistes, gens d’affaires, leaders autochtones.


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Smiley semble perdre son sourire... Pelaille!

Publié le 27 avril 2011 à 14h28 | Mis à jour à 15h44


Gérald Larose s'excuse d'avoir traité Layton «d'imposteur» et de «crapule»

Au tour de Larose de voler au secours du Bloc


Le président du Conseil de la souveraineté du Québec, Gérald Larose, s'est excusé par le biais d'un communiqué de presse.

Vincent Brousseau-Pouliot
La Presse


Venu porter renfort au Bloc québécois ce matin, le président du Conseil de la souveraineté Gérald Larose a plutôt fait dérailler la campagne bloquiste. L'ancien leader syndical s'est excusé d'avoir traité le chef du NPD, Jack Layton, «d'imposteur» et de «crapule». Il a aussi comparé les politiciens des autres partis fédéraux à des «crosseurs professionnels».
Gérald Larose a tenu ces propos ce matin lors d'une conférence de presse du Bloc québécois réunissant plusieurs candidats bloquistes de la région de Montréal. Il en avait notamment contre la proposition d'ouverture constitutionnelle du NPD, qualifiée de floue par le Bloc québécois.

«Le 1er mai au soir, s'il (Layton) n'a pas répondu, ce sera un imposteur et peut-être, je dirais, plus crapuleux, parce qu'il se drape du drapeau du progrès social. Jack, à mon avis, il a des responsabilités plus grandes que les autres. Les autres, on sait que ce sont des crosseurs professionnels et ils ont eu une longue vie pour nous le prouver. Jack, qui se promène avec sa canne et qui est plutôt sympathique, on va s'attendre à ce qu'il soit vrai», a dit Gérald Larose en conférence de presse au quartier général du Bloc québécois à Montréal.

Quelques heures plus tard, le président du Conseil de la souveraineté du Québec s'est excusé par le biais d'un communiqué de presse diffusé par le Bloc québécois. M. Larose n'a pas fait référence à Jack Layton dans ses excuses. «Je regrette sincèrement certains termes inappropriés que j'ai utilisés à l'occasion de cette conférence de presse, a indiqué Gérald Larose. Je souhaite de tout coeur que l'exercice démocratique dans lequel nous sommes tous plongés puisse se poursuivre dans le respect mutuel de tous les participants.»


Gilles Duceppe s'est dit «surpris» des propos utilisés par son allié Gérald Larose. Il a toutefois fait remarquer que le chef adjoint du NPD, Thomas Mulcair, a traité les conservateurs de «crosseurs» en Chambre l'an dernier en raison de leur refus de compenser le Québec pour l'harmonisation de la TVQ. «M. Larose a retiré ses paroles, dit-il. M. Mulcair a utilisé exactement les mêmes termes en Chambre et il s'était aussi excusé. Sur le fond des choses, M. Larose et moi sommes entièrement d'accord. Sur les termes utilisés, c'est une autre affaire.»

Le chef du Bloc québécois n'a pas voulu s'excuser pour les propos tenus par Gérald Larose lors d'une conférence de presse de son parti. « Je ne suis toujours bien pas pour m'excuser pour des mots que d'autres prononcent. Il y a toujours bien un bout», a-t-il dit.

Bloc Québécois
Irrégularités au bureau de Pascal-Pierre Paillé
Première publication 28 avril 2011 à 05h02

Archives Agence QMI Agence QMI

Le député bloquiste Pascal-Pierre Paillé a congédié un adjoint politique, dans Louis-Hébert, en janvier dernier, après avoir découvert des irrégularités dans l'octroi de contrats à une firme privée.
La nouvelle embarrassante n'a jamais été ébruitée. Selon des documents hautement confidentiels obtenus par Le Journal de Québec, M. Paillé a octroyé, dans le dernier mandat, seize contrats sans appel d'offres, totalisant plus de 88 000 $, à la compagnie Communications Mac, fondée par Marc-André Cantin, un des employés rémunérés par le bureau du député.

Cette pratique contrevient aux règles du Parlement.

«Monsieur Paillé a effectivement été mis au courant d'irrégularités à l'époque dans ce dossier-là. Dès qu'il a été mis au courant, il a agi et il a régularisé la situation. La personne qui était en faute a été remerciée», a confirmé Claude Potvin, une attachée de presse des hautes instances du Bloc québécois à Montréal.

Pascal-Pierre Paillé n'était pas «disponible», mercredi, pour commenter l'affaire.

Marc-André Cantin prétend qu'il n'a jamais reçu d'argent pour ces contrats de communications en plus de son salaire d'adjoint puisqu'il ne gérait plus la compagnie qui porte pourtant son nom.

«La firme avait été transférée à une tierce personne, mais son nom était encore là (au Registre des entreprises), ce qui contrevient aux règles de régie interne de la Chambre des communes, a précisé Mme Potvin. Dès qu'on l'a su, on a mis fin à son contrat de travail. Ça s'est fait en 24 heures.»

Les factures de 2009 et 2010, transmises au député, ont toutes été signées par le «PDG de Communications MAC», Marcel Coulombe, dont le nom ne figure nulle part au Registre des entreprises.

Monsieur Coulombe gravitait déjà dans l'entourage de M. Paillé puisqu'il était son agent officiel à l'élection de 2008.

En consultant ces documents, on découvre que le député Paillé a embauché la firme privée pour des publicités dans un hebdo local, pour la préparation de discours et des séances photo. Ou encore l'«élaboration de stratégie média», la mise à jour de son site Internet et la préparation de conférence de presse. On apprend aussi qu'il a commandé un rapport sur la construction de l'amphithéâtre multifonctionnel et une étude sur l'état du dossier du pont de Québec.

Une fuite déplorable

Le Bloc québécois a déploré la fuite, en plein sprint final de la campagne électorale, l'attribuant à des adversaires politiques.

«Les personnes qui siègent là-dessus (comité parlementaire) sont les seules à avoir accès à ça et prêtent serment, parce que ce sont des documents confidentiels. Ces documents-là ne doivent jamais sortir, donc je trouve que c'est une forme de politique un peu étrange», a réagi Claude Potvin.

L'ex-adjoint de Paillé plaide l'ignorance

Marc-André Cantin, l'employé limogé par le Bloc Québécois dans Louis-Hébert, a plaidé l'ignorance quant aux irrégularités impliquant son entreprise individuelle.

Déstabilisé par les questions lors d'un entretien téléphonique, M. Cantin a nié toute implication lorsqu'il a été confronté à l'existence des factures envoyées par Communications Mac (initiales de Marc-André Cantin), en 2009 et en 2010, au député Pascal-Pierre Paillé, dont il était l'adjoint.

«Là, il faudrait que je voie ça, je ne saisis pas de quoi vous parlez parce que moi, depuis 2008, j'avais laissé mon entreprise à une personne (Marcel Coulombe) et c'est elle qui négociait mes contrats.

Est-ce qu'il y en a eu avec le député, je ne pense pas là», a-t-il d'abord répondu.

«Moi, je n'ai pas signé de contrat avec M. Paillé», a-t-il ajouté. Ce qui est vrai. Le hic, c'est qu'il était toujours propriétaire de l'entreprise qui porte son nom, selon le Registre des entreprises.

«Ah! Oui, ça, c'est bien possible, mais comme je vous dis, cette compagnie-là, c'était minuscule. Je n'ai jamais fait de profits avec ça. À partir du moment où M. Paillé a été élu, moi je n'ai pas eu de contacts avec Communications Mac.»

Étrangement, son entreprise, radiée en 2002, a été réactivée au registre deux semaines après l'élection de 2008. Cela coïncide avec son embauche au bureau du député. Depuis tout ce temps, seul le nom de M. Cantin figure au fameux registre.

Il ignorait que Communications Mac avait décroché des contrats de plus de 88 000$ depuis deux ans. «Je n'étais pas dans le secret des dieux, j'étais un adjoint au bureau de M. Paillé, ce n'est pas moi le député. Je ne suis au courant de rien.»

Le Bloc a confirmé son renvoi, plus tard en après-midi, alors qu'il disait avoir «pris sa retraite». Il a été impossible de le joindre à nouveau pour obtenir ses explications.

Marc-André Cantin n'a pas été complètement tassé par l'organisation de M. Paillé puisqu'il agissait toujours comme bénévole pendant la campagne. On a pu le voir notamment à l'aquarium, lors de la visite du chef Gilles Duceppe.

On Pauvre PPP

Si vous souhaitez rencontrer Gilles Duceppe et son équipe électorale, dont je fais partie, je vous invites à venir au local électoral de Gilles Duceppe, au 810, rue Sainte-Catherine Est, à Montréal, ce dimanche 1er mai à 11h00! Il s'agit du dernier rassemblement bloquiste avant le jour J! Café et beignes gratuits (bon, j'ai déjà formulé des arguments plus réfléchis... mais des beignes, c'est bon!)

Raven a écrit : Si vous souhaitez rencontrer Gilles Duceppe et son équipe électorale, dont je fais partie, je vous invites à venir au local électoral de Gilles Duceppe, au 810, rue Sainte-Catherine Est, à Montréal, ce dimanche 1er mai à 11h00! Il s'agit du dernier rassemblement bloquiste avant le jour J! Café et beignes gratuits (bon, j'ai déjà formulé des arguments plus réfléchis... mais des beignes, c'est bon!)

J,avoue que là, tu fais dure Raven Je ne veux pas t'offusquer mais je préfère aller "Rider" avec mes chevaux dimanche avec un bon souper et bouteille de vin après la balade que de manger des beignes Mais ne t'inquiète pas, c'est sûre que je vote pour le bloc

Des souverainistes passent dans le camp du NPD
Joël-Denis Bellavance
La Presse

(Ottawa) Des membres du Bloc québécois appellent ouvertement les souverainistes à voter en faveur du NPD le 2 mai.
Dans une lettre ouverte de deux pages envoyée à La Presse, Maxime Bellerose, ancien président de l'association du Bloc québécois de la circonscription d'Hochelaga, et Benoît Demuy, ancien attaché politique de l'ex-député bloquiste Réal Ménard, estiment que le Bloc québécois a démontré ses limites et qu'il est temps de passer à autre chose.

D'autant plus que le vent orange qui souffle sur le Québec pourrait permettre au NPD de jouer un rôle de premier rang à la Chambre des communes.

«Pour la première fois de notre vécu politique, la social-démocratie est à la porte du Parlement! Il serait dommage pour les Québécois de ne pas profiter de cette opportunité pour envoyer à Ottawa des députés portant haut et fort les valeurs toutes québécoises d'entraide et justice», affirment MM. Bellerose et Demuy, qui sont toujours membres du Bloc québécois.


«Nous sommes et resterons profondément convaincus que la souveraineté reste la meilleure voie pour que le Québec et son peuple puissent poursuivre leur épanouissement, mais comme le disent plusieurs, la souveraineté du Québec se fera à Québec et non à Ottawa. D'ici là, tous nos concitoyens devront, de gré ou de force, vivre dans le régime fédéral canadien», estiment-ils.

Ils ajoutent que le gouvernement Harper, même s'il est minoritaire, a réussi à imposer depuis 2006 ses politiques «de droite idéologique» non seulement au pays, mais à l'étranger, ce qui est néfaste, selon eux, pour la «nation québécoise».

Ils estiment aussi que le Bloc québécois durant la présente campagne s'est montré incapable de porter un message d'espoir et s'est muté en une «organisation froide et calculatrice».

«En attendant le référendum gagnant, voter NPD est aujourd'hui la solution pour sortir du cycle des gouvernements conservateurs minoritaires», disent-ils.

En entrevue à La Presse, hier, M. Bellerose a indiqué que tout près de 80% de son entourage compte voter pour le NPD lundi. Le bloquiste Daniel Paillé représente la circonscription d'Hochelaga aux Communes depuis 2009.

...estiment que le Bloc québécois a démontré ses limites et qu'il est temps de passer à autre chose.

Mais quelles limites, grand dieu???? Ce n'est pas le Bloc qui a démontré ses limites. C'est le système fédéral! Quoi d'autre?

Au contraire, le Bloc démontre les limites du fédéral pour le Québec, pas les siennes.

Quand on parle de "démontrer ses limites", il s'agit des limites de son efficacité. Le débat constitutionnel n'a pas avancé d'un pouce et le gouvernement fédéral est viré à droite.

Si on parle de strict calcul politique, il serait beaucoup plus efficace pour les québécois d'investir les instances locales du NPD pour s'assurer que les intérêts du Québec y soient bien représentés. Les gens oublient qu'à l'époque de Pierre Trudeau, le Québec controlait les postes de premier ministre, ministre de la justice, ministre des finances et bien d'autres. Plusieurs décisions ont avantagé le Québec (même si elles venaient de méchants fédéralistes) - la construction de Mirabel (qui visait à faire de Montréal la porte d'entrée de l'Amérique du Nord), la politique énergétique nationale (qui désavantageait l'ouest au bénéfice de l'est du pays), la formation de Canadair / Bombardier. Même la charte des droits, qui est honnie par les nationalistes, est bénéfique au Québec, en protégeant les droits des minorités en retirant des pouvoirs au fédéral.

En votant Bloc, on a l'air de bouder dans notre coin et on se retire de l'arène où se joue les enjeux et, en plus, on donne le pouvoir à Harper.