LE DOMAINE BLEU

colaille a écrit : [...]

Les étudiants revendiquent l'annulation de la hausse des frais de scolarité. C'est ce que signifie le carré rouge, rien d'autre. Mais ils ont éveillé les passions de la population qui est restée trop longtemps endormie face aux manipulations des gouvernements des dernières années. C'est la que la manifestation devient plus large et que les revendications de toutes sortes s'ajoutent, mais ça n'a rien a voir avec les étudiants et le carré rouge.

Placeress a écrit : Catherine Lalonde , Raphaël Dallaire-Ferland
10 juin 2012 08h17 Société / Actualités en société
Carrés rouges, vos papiers!

Sont-ils réels, ces contrôles d’identité dans le métro pour les porteurs de carrés rouges, dont on entend parler depuis le début du Grand Prix de Montréal? Ceux qui affichent être contre la hausse des frais de scolarité se font-ils désormais fouiller, inviter au poste de police le plus près, comme on le raconte sur les réseaux sociaux depuis plusieurs heures? Samedi, deux journalistes du Devoir ont entrepris de tirer l’affaire au clair en épinglant sur leur poitrine des carrés rouges avant de s’engouffrer dans la gueule du métro. Résultat? Interpellation rapide, détention pour fin d’enquête. «On fait juste ça, du profilage criminel», a indiqué de suite un des agents du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) lors de la fouille de nos journalistes.



http://m.ledevoir.com/societe/actualite ... arre-rouge" onclick="window.open(this.href);return false;

lolilou a écrit : [...]

J'ai froid dans le dos... j'ai même le goût de pleurer. Franchement après avoir lu ça... ouf!!! La liberté d'expression est bafouée j'en reviens toujours pas Je suis choquée! Police politique, état policier, répression policière, bref tout y est. Je vais aller mettre ça sur mon mur FB! Mince, les gens doivent savoir.

lolilou a écrit : [...]

J'ai froid dans le dos... j'ai même le goût de pleurer. Franchement après avoir lu ça... ouf!!! La liberté d'expression est bafouée j'en reviens toujours pas Je suis choquée! Police politique, état policier, répression policière, bref tout y est. Je vais aller mettre ça sur mon mur FB! Mince, les gens doivent savoir.

Sébastien Vettel a obtenu la position de tête pour le Grand Prix du Canada, mais c’est quand même Jacques Villeneuve qui a fait la une du Journal.

Ça doit bien refléter l’état d’esprit qui règne au Québec. Les gens sont patients, mais ils souffrent d’une écœurantite aiguë.

Par ailleurs, avant de donner une opinion franche, ils essaient de savoir si vous êtes rouge ou vert et s’assurent que personne ne les écoute quand ils se décident à parler.

Heureusement, Jacques Villeneuve n’est pas de cette trempe. Quand on lui demande ce qu’il pense d’une situation, il répond d’une façon articulée, concise et claire.

On savait bien qu’on en arriverait là un jour : hier soir, il y avait cinq fois plus de policiers que de manifestants aux abords de la rue Crescent...

Vous souvenez-vous du temps où, pour partir en voyage, il suffisait de se pointer à l’aéroport, produire son billet et prendre l’avion ?

Aujourd’hui, une grand-mère doit se déchausser avant d’être admise à bord du vol pour Val-d’Or. Une mère de famille doit prouver que le lait de son poupon n’est pas un explosif ou que ce iPod-là n’est pas un détonateur.

Al-Qaida n’a pas que semé la mort et la destruction, le 11 septembre 2001, il a aussi gâché nos vies pour l’avenir prévisible en laissant planer un doute, vague, indéfini, qu’il pourrait récidiver et détourner un autre avion, quelque part, un jour, et...

Le dynamisme et la ferveur des jeunes Québécois ont été confisqués par un petit groupe d’idéologues et d’extrémistes invoquant leurs supposés droits pour abuser de ceux des autres.

Ce qu’il y a de triste, c’est qu’on a privé les étudiants de cette considérable victoire qu’a été une bonification substantielle du régime des prêts et bourses, assurant que l’accès à l’éducation restera entier.

Quoi faire alors que les systèmes francophones d’autorité apparaissent impuissants à arrêter des abus qui se multiplient ?

Dans l’immédiat, il faut évidemment appuyer les autorités responsables − y compris les forces de l’ordre− dans la délicate opération de reprise en main de la situation.

La question de savoir si les associations étudiantes ont le droit ou non d’imposer une décision de grève par du piquetage s’est posée à l’occasion du « conflit étudiant ». Même après l’adoption de la loi spéciale par l’Assemblée nationale, cette question demeure pertinente. En effet, plusieurs croient que cette loi spéciale brimerait la liberté d’association, qui comprendrait le droit de faire la grève. Ils croient que les droits collectifs et démocratiques des étudiants, par la prise de décisions à la majorité, l’emportent sur les droits individuels des étudiants d’assister à leurs cours.

Pourtant, selon l’ensemble des règles de droit pertinentes, il est indiscutable que les associations agissent illégalement en voulant imposer une décision de grève par du piquetage « étanche » ou presque étanche :

Avez-vous vu le film Carnage, de Roman Polanski ? Ou la pièce originale (Le Dieu du carnage), de Yasmina Reza, qui a été présentée au TNM avec Guy Nadon et Anne-Marie Cadieux ?

Ça me fait penser à ce qui se passe actuellement au Québec.

SOUS LA CULTURE, LA RAGE

Nounou1 a écrit : [...]



Franchement, il faudrait arrêter de capoter avec l'état policier!!! Tout ce que les policiers font c'est de fouiller les gens afin de s'assurer qu'ils ne transportent rien de dangereux, qui pourrait nuire à la sécurité du monde présent!!

Ça leur a d'ailleurs permis d'en arrêter trois qui transportaient des pièces pyrotechniques!

Pis, pour la liberté d'expression, elle est bafouée quand quelqu'un reçoit des menaces de mort ou encore qu'une station de radio ou de télévision reçoit des menaces ou se font hackés leur site parce qu'ils osent être contre le mouvement étudiant!!!!!

Pis Anonymous qui récidive et qui publie les renseignements personnels de gens qui n'ont absolument rien à voir avec le conflit, leur seule faute, avoir acheté des billets pour le Grand Prix!!!! Ça, c'est pas du terrorisme? Les manifestations d'hier sur la rue Crescent, les autos vandalisées, les vitres cassées, c'est pas du terrorisme? L'appel à la bombe dans le métro, c'est pas du terrorisme?????

Les policiers ne doivent rien faire? Ils n'ont pas le droit de protéger les gens qui ont payé et qui vont au Grand Prix? Ils doivent se laisser insulter et violenter sans réagir?

Tout est politique

(...) C'est-à-dire que le politique est parvenu à s'insérer dans le moindre interstice de la vie quotidienne. Il divise la société - et parfois même les familles, comme aux temps référendaires. Il transforme les relations humaines ordinaires en relations de pouvoir, par définition fondées sur l'antagonisme et la lutte. Sa logique interne conduit inéluctablement à simplifier toujours davantage le discours et à radicaliser toujours davantage l'action. (...)

Le discours des étudiants, d'abord fondé sur une argumentation de nature économique relativement sophistiquée, a graduellement cédé le terrain à la novlangue anticapitaliste, extraordinairement simpliste, qui nous est assénée depuis un siècle, mais que chaque génération croit avoir inventée. L'action des étudiants, à l'origine pacifique, imaginative et même teintée d'une pointe d'humour, a été petit à petit phagocytée par le radicalisme du Black Bloc, de la CLAC, d'autres groupuscules plus ou moins obscurs.

Le reste vient avec. Le romantisme révolutionnaire, qui séduit tant d'adultes pourtant intelligents. Le manichéisme. La tentation totalitaire. L'appel à la censure. Le langage ordurier. La négation de la sphère privée, apolitique, de la vie des gens. (...)

Pour saboter le métro, il faut d'abord nier que, le matin, un jour de semaine, l'individu qui utilise les transports en commun n'est pas à ce moment précis un être politique, mais un travailleur. Transformer soir après soir le centre-ville en champ de bataille consiste à dépouiller le résident de l'une de ses identités, celle de citoyen urbain s'attendant à jouir paisiblement du milieu de vie qu'il a choisi. Lorsqu'on menace un événement festif ou culturel, on s'en prend à l'animal social et au consommateur de culture, qui sont des identités essentielles, non politiques, de tout être humain. (...)

http://www.lapresse.ca/debats/editoriau ... itique.php" onclick="window.open(this.href);return false;

Nounou1 a écrit : [...]



Franchement, il faudrait arrêter de capoter avec l'état policier!!! Tout ce que les policiers font c'est de fouiller les gens afin de s'assurer qu'ils ne transportent rien de dangereux, qui pourrait nuire à la sécurité du monde présent!!

Ça leur a d'ailleurs permis d'en arrêter trois qui transportaient des pièces pyrotechniques!

Pis, pour la liberté d'expression, elle est bafouée quand quelqu'un reçoit des menaces de mort ou encore qu'une station de radio ou de télévision reçoit des menaces ou se font hackés leur site parce qu'ils osent être contre le mouvement étudiant!!!!!

Pis Anonymous qui récidive et qui publie les renseignements personnels de gens qui n'ont absolument rien à voir avec le conflit, leur seule faute, avoir acheté des billets pour le Grand Prix!!!! Ça, c'est pas du terrorisme? Les manifestations d'hier sur la rue Crescent, les autos vandalisées, les vitres cassées, c'est pas du terrorisme? L'appel à la bombe dans le métro, c'est pas du terrorisme?????

Les policiers ne doivent rien faire? Ils n'ont pas le droit de protéger les gens qui ont payé et qui vont au Grand Prix? Ils doivent se laisser insulter et violenter sans réagir?

Jannic a écrit : [...]


Ben moi aussi, ça me fait froid dans le dos.

Ce qui me dérange par-dessus tout - et ce n'est pas la première fois que je suis dérangée par ce sentiment - c'est l'attitude de trop de policiers qui en font une affaire personnelle. DANGER! Je sens que ça dépasse le désir de faire son «devoir». Ça devient oui, une affaire personnelle. Oui oui, ils sont humains, on le sait, c'est certain. Mais, justement, à mon sens, le travail d'un-e policier-e exige une grande capacité de gestion de ses émotions afin de ne pas mélanger indûment ses propres opinons, sentiments, avec une situation rencontrée dans le cadre de son travail même si cette situation, aussi intense soit-elle, va le chercher dans ses affaires à lui ou à elle. Je suis convaincue qu'une grand nombre sait le faire. Mais, ceux-celles qui sont incapables de cette maîtrise deviennent une source de gros questionnement de ma part.

Et si jamais, je dis bien «si» jamais, ces attitudes débordantes s'inscrivent bien dans la commande qu'on leur donne, hé bien oui, on frôle l'état policier, on glisse vers quelque chose qui s'en approche. À la limite, faire du profilage au nom de la sécurité, même si je ne suis pas encline à encourager ce type de travail policier, mais au moins, fais-le dans une attitude neutre disons. Ils se doivent d'être au-dessus de la mêlée, pas en être acteurs.

.anthurium. a écrit : Je ne comprends pas comment on peut encore porter le carré rouge et aller manifester. C'est terrible a justifier toute cette violence cette haine et cette jalousie envers des gens qui ont de l'argent et de tous ce qui viens de l'Amérique. Les Talibans et autre gang de fou doivent bien rire de voir qu'ils gagnent par personnes interposé.

.anthurium. a écrit : C'est quoi le combat des Talibans? Ce n'est pas la destruction des valeurs occidentales ?
Qu'elles revendications les supposés étudiants font ?................ La même chose, la mort du capitalisme, de la richesse, la haine de l'Amérique....Ils veulent détruire notre modèle. Si vous ne voyez pas, moi c'est ce que je vois.

Placeress a écrit : Catherine Lalonde , Raphaël Dallaire-Ferland
10 juin 2012 08h17 Société / Actualités en société
Carrés rouges, vos papiers!

Sont-ils réels, ces contrôles d’identité dans le métro pour les porteurs de carrés rouges, dont on entend parler depuis le début du Grand Prix de Montréal? Ceux qui affichent être contre la hausse des frais de scolarité se font-ils désormais fouiller, inviter au poste de police le plus près, comme on le raconte sur les réseaux sociaux depuis plusieurs heures? Samedi, deux journalistes du Devoir ont entrepris de tirer l’affaire au clair en épinglant sur leur poitrine des carrés rouges avant de s’engouffrer dans la gueule du métro. Résultat? Interpellation rapide, détention pour fin d’enquête. «On fait juste ça, du profilage criminel», a indiqué de suite un des agents du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) lors de la fouille de nos journalistes.



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lolilou a écrit : [...]

Je parle du contenu de l'article en question... je vois pas trop pourquoi tu me parles de anonymous... et des manifs dhier sur Crescent Ça a pas rapport du tout avec l'article sur lequel j'ai exprimé mon opinion.

Je parle du fait que si tu portes le carré rouge tu es arrêté obligatoirement et traité comme un criminel, soupçonner de dieu sait quoi. C'est de ça que traite l'article. La preuve que non c'est pas tout le monde qui est arrêté seulement ceux qui ont le carré ou qui parlent avec des personnes ayant un carré rouge!
C'est n'importe quoi là... surtout de lire que certains policiers se vantent de faire ça... scusez mais moi ça me choque!!!
Y-a une répression visible envers ceux qui soutiennent les étudiants. On veut les faire taire et pire encore. J'ai un méchant gros goût de bile dans la gorge quand je lis ce qui se passe.

Jannic a écrit : [...]

Ben moi aussi, ça me fait froid dans le dos.

Ce qui me dérange par-dessus tout - et ce n'est pas la première fois que je suis dérangée par ce sentiment - c'est l'attitude de trop de policiers qui en font une affaire personnelle. DANGER! Je sens que ça dépasse le désir de faire son «devoir». Ça devient oui, une affaire personnelle. Oui oui, ils sont humains, on le sait, c'est certain. Mais, justement, à mon sens, le travail d'un-e policier-e exige une grande capacité de gestion de ses émotions afin de ne pas mélanger indûment ses propres opinons, sentiments, avec une situation rencontrée dans le cadre de son travail même si cette situation, aussi intense soit-elle, va le chercher dans ses affaires à lui ou à elle. Je suis convaincue qu'une grand nombre sait le faire. Mais, ceux-celles qui sont incapables de cette maîtrise deviennent une source de gros questionnement de ma part.

Et si jamais, je dis bien «si» jamais, ces attitudes débordantes s'inscrivent bien dans la commande qu'on leur donne, hé bien oui, on frôle l'état policier, on glisse vers quelque chose qui s'en approche. À la limite, faire du profilage au nom de la sécurité, même si je ne suis pas encline à encourager ce type de travail policier, mais au moins, fais-le dans une attitude neutre disons. Ils se doivent d'être au-dessus de la mêlée, pas en être acteurs.

Danie a écrit : [...]


Je pense que ta conclusion est basée sur une hypothèse qui n'a pas été démontrée.
L'article mis en lien par Anya a peu de crédibilité. L'objectif des journalistes était sans doute aucun de se faire arrêter.
Ce genre de technique n'est pas digne d'un journaliste qui respecte le code de déontologie des professionnels du milieu.
Cet article, c'est davantage une prise de position politique qu'autre chose. Les policiers n'ont pas l'habitude de faire des commentaires de ce genre quand ils font des arrestations. Alors permettez moi de douter un peu, beaucoup même, de la crédibilité de son contenu.

C'est comme ça qu'on part des rumeurs et qu'on conforte les gens dans une opinion qui est parfois sans nuance.

Elise-Gisèle a écrit : [...]

Lorsque les bandits sont au pouvoir, la place d'un honnête homme est en prison. _ Michel Chartrand