LE DOMAINE BLEU

Star Académie: Bryan Adams est là, Rich s'en va
Le 15 mars 2009 - 22:31 | Geneviève Allard

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Après Vanessa la semaine dernière, Rich a quitté l'Académie dimanche soir. Il était en danger auprès de Pascal et William, respectivement sauvés par le jury et le public.

Des encouragements du Québec, de la Suède et de la France

Pascal a reçu les voeux de Kevin Parent, un artiste qu'il imitait quand il était petit et qu'il a rencontré à quelques reprises. L'auteur-compositeur-interprète gaspésien lui a dit qu'à l'instar de la création de Pascal, «Ch'us là», il était là avec lui, son «chum.»

En effet, vêtu d'un pantalon jaune canari ayant appartenu à Rich, Pascal a interprété une de ses compositions. Un geste aussi audacieux que rare sur la scène des studios Mel's. Durant la chanson, les parents et les proches de Pascal, assis dans la salle, chantaient à l'unisson.

Dans son résumé vidéo de la semaine, Pascal a rigolé en se rappelant les concours de maïs soufflé et de lutte sumo autour de la piscine de la maison de Sainte-Adèle. Il a toutefois dit surtout avoir aimé travailler avec Patrick Huard sur sa chanson.

Rich a été encouragé par plusieurs membres de sa famille qui vivent en Suède, immigrés du Vietnam. Les parents de Rich, ainsi que sa soeur et d'autres proches étaient dans la salle, coiffés de chouettes chapeaux de pandas et affublés de noeuds papillon.

La mère de Rich a même cuisiné des rouleaux impériaux en grande quantité pour qu'ils soient distribués au public.

Rich a interprété «Hallelujah» de Leonard Cohen. Il a dit l'avoir choisi parce que c'est une chanson sur la désillusion et sur l'amour. Bien que ce soit une chanson plutôt pessimiste, le candidat a dit que tout reposait sur l'interprétation.

Fred Fortin s'est dit très choyé de savoir qu'une de ses chansons ait été choisie par William. L'auteur-compositeur-interprète du Saguenay-Lac-Saint-Jean présentement en France lui a dit de rester humble dans le cirque que pouvait être Star Académie et qu'il était heureux qu'une de ses chansons, écrite il y a quinze ans, ait une seconde vie chez un autre musicien.

William a arrêté son choix sur «Moisi moé'ssi», chanson assez mélancolique qu'il a adaptée à sa façon.

Après chacune de leurs prestations, les garçons ont eu les bons mots de leurs pères. La semaine dernière, Journée internationale des femmes oblige, les filles ont reçu les appuis de leurs mamans.

Bryan Adams fait craquer les dames

Après Céline Dion il y a deux semaines, une autre grosse pointure a foulé les planches du Gala dimanche soir.

Le rockeur canadien qui aura bientôt un timbre à son effigie, Bryan Adams, a chanté un pot-pourri de ses plus grands succès avec les Académiciens.

«Summer of '69», «Back to you», «Heaven», «The only thing that looks good on me is you» et «Cuts like a knife»... Bryan Adams et les candidats ont enfilé une série de grands succès qui colorent toujours le paysage musical mondial.

L'animatrice Julie Snyder était visiblement émoustillée par la présence de l'auteur-compositeur-interprète qui fera une tournée acoustique au Canada cet été. Elle lui a même signifié qu'il était son fantasme depuis le CÉGEP!

Vers la fin de l'émission, Bryan Adams a interprété «When you're gone», en duo sexy avec Émilie. À l'origine, cette chanson a été enregistrée en duo avec Mel C., ex-Spice Girl.

Une remplaçante pour Julie Snyder

Au moment d'aller rencontrer le corps professoral, les Académiciens ont surpris Julie Snyder en lui donnant une petite pause. Véronic Dicaire, comédienne et imitatrice hors pair, a pris d'assaut la scène et a assuré l'animation, en fausse Julie!

Tour à tour, Véronic Dicaire a questionné les professeurs qui ont fait des blagues sur la «vraie»Julie, de ses robes, à son rire, en passant par son mariage avec Pierre-Karl Péladeau. L'intervention du professeur d'éducation physique Stéphane Quintal a toutefois été la plus remarquée.

L'ancien porte-couleurs du Canadien de Montréal a déclaré que comme à l'Académie, les joueurs de hockey devraient être en danger et non les entraîneurs. Il faisait bien entendu référence au très médiatisé et surprenant renvoi de Guy Carbonneau. Il a suscité des applaudissements à tout rompre dans la salle.

Véronic Dicaire a ensuite imité tour à tour trois anciennes Académiciennes, Marie-Mai, Stéphanie Lapointe et Marie-Élaine Thibert, en duo avec Carolanne, Jean-Philippe et Maxime.

Enfin, elle a personnifié à la fois Céline Dion et Ginette Reno pour la chanson «Un peu plus haut, un peu plus loin», avec le choeur des Académiciens. Rappelons que le «vrai» duo avait fait sensation sur les Plaines d'Abraham cet été.

Mario Pelchat et un triple oscarisé sur scène

Accompagné d'un orchestre de 15 musiciens à cordes, le récipiendaire de trois Oscars pour ses musiques de films, Michel Legrand, est venu interpréter quelques-uns de ses grands succès. S'accompagnant au piano, il a chanté «Les moulins de mon coeur» avec Jean-Philippe, et a laissé Mario Pelchat interpréter «Un parfum de fin du monde» avec Maxime et «Les Parapluies de Cherbourg » avec Sophie, qui n'avait rien à envier à Catherine Deneuve.

Mario Pelchat et Michel Legrand partent d'ailleurs en tournée, avec les plus belles chansons de l'auteur-compositeur d'«Été 42.»

Nicolas Ciccone a interprété «Me and Bobby McGee» de Janis Joplin, en duo avec Sophie. L'auteur-compositeur-interprète d'origine italienne offre cette reprise sur son plus récent album «Storyteller.» Il la joue en spectacle depuis une dizaine d'années et a décidé de faire plaisir à ses admirateurs en la mettant sur son dernier disque.

Lapointe, Cossette et Nagano

La semaine prochaine, les Académiciens auront la visite d'Éric Lapointe, Sylvain Cossette et le maestro de l'Orchestre symphonique de Montréal, Kent Nagano.

Ce sera aussi au tour de trois filles d'être en danger, pour une quatrième fois.

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Les Lavallois seront-ils derrière Sophie?

par Jocelyn Bourassa
Article mis en ligne le 19 mars 2009 à 16:29


Sophie chantant avec Nicola Ciccone. La jeune femme retombera-t-elle sur ses pattes? On le saura au gala de dimanche soir à 19h30. (Photo: courtoisie – OSA Images)

Les Lavallois seront-ils derrière Sophie?
Joanne Deschênes invite les Lavallois à soutenir sa fille Sophie, mise en danger mardi dernier à Star Académie.
Michel Rivard a eu la pénible tâche d’annoncer à Sophie Vaillancourt et à deux autres candidates qu’elles étaient sur la corde raide et qu’elles auront à sauver leur peau dimanche soir.

Sophie avait interprété Les parapluies de Cherbourg de Michel Legrand avec Mario Pelchat, une interprétation qui lui a valu des éloges, ainsi que Me and Bobby McGee de Janis Joplin avec Nicola Ciccone. Selon les experts de l’Académie, Sophie doit travailler sa présence sur scène en bougeant plus et en vivant mieux ses chansons.

«Sophie ne sera jamais une Madonna, nous a expliqué, aujourd'hui, sa mère au bout du fil. Vous ne la verrez jamais rouler sur une scène. Ce n’est pas son genre, elle est trop douce, trop timide, trop réservée. Mais il ne faut pas oublier que c’est une académie, donc une école. Elle est là pour apprendre.»

Difficile de trouver plus efficace qu’une mère pour découvrir à distance l’état dans lequel baignent les candidats et candidates. Quel est le sentiment de Sophie à l’heure actuelle? «Je peux vous dire qu’elle est très heureuse juste en la voyant», répond sa mère.

Donc, les Lavallois sont invités à appuyer Sophie de toutes les façons possibles. Suffit de se rendre sur le site de Star Académie. Aussi, un rassemblement en faveur de Sophie s’est tenu hier soir au Carrefour Multisports.

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De tout cœur avec William!

Star Académie
par Carol Isabel
Article mis en ligne le 19 mars 2009 à 13:57


Annabelle, la petite amie de William, est de tout cœur avec lui dans cette aventure de Star Académie.

De tout cœur avec William!
Star Académie

Le jeune Plessisvillois William Deslauriers vit d’intenses émotions depuis le début de Star Académie. Sa petite amie de cœur, Annabelle Mercier-Fillion, est d’ailleurs très fière de la prestation qu’il nous offre.

«Il est super bon et ce que j’aime plus que tout c’est qu’il réussit à rester lui-même et qu’il a l’air de s’amuser», de raconter Annabelle qui est présente dans les studios Mel's à Montréal à chacune des émissions.

Parmi ses moments forts, Annabelle place en tête de liste le moment où William a chanté avec Céline (Dion) et toutes les chansons qu’il a interprétées lorsqu’il était en danger et qu’il a été sauvé, soit par le public, soit par le jury. «Ce sont des moments qui sont également très stressants», poursuit-elle.

Annabelle se dit aussi très heureuse de tout le support qu’obtient William de la communauté plessisvilloise et des alentours. «Je pense bien qu’on accote la Beauce. Je suis sûr que William n’en reviendra tout simplement pas de tout l’appui qu’il aura reçu».

En attendant de voir la suite des événements, la «blonde» de William continue d’apprécier tous ces bons moments. «J’ai la chance d’assister aux émissions et de voir de nombreux artistes reconnus d’assez près. C’est assez extraordinaire», ajoute-t-elle.

Pour l’émission du 29 mars, il s’agira de la finale des garçons alors que les quatre encore en lice seront en danger et qu’un seul sera sauvé par le vote du public. «William aura encore besoin des encouragements de la population, c’est ce qui sera important pour lui pour atteindre la grande finale», de conclure Annabelle.


Annabelle (à droite), qu’on voit en compagnie d’une de ses amies Mélina Fortier, n’a pas ménagé les efforts jusqu’à maintenant pour supporter William dans cette aventure de Star Académie.

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Télé

Star Académie
Dimanche prochain, les candidates en danger chanteront...
Maxime Charbonneau / 7Jours

2009-03-18 15:40:21


© Vidéotron

Carolanne, Joanie et Sophie ont répété avec Patrick Huard la chanson qu’elles interpréteront dimanche prochain au variété.

Mardi après-midi, à l’Académie

Une rencontre marquante avec Yvon et Judi

Judi Richards n’a pas fait son apparition dans la salle de cours avec son Yvon, mais plutôt avec son grand complice… artistique, Christian Frappier. Pour amorcer cette classe de maître, c’est de mise en scène que la chanteuse a discuté avec les académiciens. Comme chaque pièce a son propre univers, il est important, selon elle, d’y aller jusqu’au bout. À titre d’exemple, elle a offert deux extraits de son plus récent album, Du septième ciel, soit Foulard de soie et Citoyen du monde. Ses gestes, très subtils et appropriés, ne faisaient que rehausser ses propos. L’émotion était tellement forte dans la pièce que Judi a même versé quelques larmes.

Près d’une heure plus tard, Yvon Deschamps est venu rejoindre sa douce et serrer la pince aux académiciens. Tous semblaient visiblement impressionnés de rencontrer cette icône de l’humour. Yvon a raconté ses débuts dans le milieu en tant qu’accordéoniste de Claude Léveillée, lui qui n’avait jamais touché à un accordéon de sa vie. Judi a rapidement rétorqué que son mari n’avait jamais ssouffert du syndrome de l’imposteur. L’humoriste a également parlé du succès et de la chance, du principe selon lequel on est au bon endroit au bon moment. De nombreux gags ont naturellement été lancés et, malgré la présence des académiciens, Yvon n’a pas hésité à narguer sa douce: «Je sais que tu parles anglais, mais, coudonc, le comprends-tu? »

Mercredi matin, à l’Académie

Carolanne, Joanie et Sophie répètent avec Patrick

Carolanne a répété Qu’est-ce que ça peut ben faire, de Jean-Pierre Ferland.

Dès son arrivée dans la salle de cours, l’académicienne a confié à Patrick qu’elle ne se sentait pas encore hyper à l’aise avec la pièce de Ferland, mais qu’elle voulait tout de même essayer de la chanter. Le résultat a été encore une fois… surprenant.

Selon le professeur, Carolanne est à l’aise, et son interprétation est excellente. Patrick a souligné que cette chanson résumait bien ce que la chanteuse vit actuellement à l’Académie. De plus, il a avancé que le texte de Ferland n’exigeait pas la perfection. L’interpréter plutôt maladroitement était aussi bien que la rendre parfaitement.

Joanie a répété One moment in time, pièce popularisée par Whitney Houston.

L’académicienne a choisi une chanson en anglais pour être complètement à l’aise et à son meilleur, dimanche prochain. Le public étant maintenant familier avec la Joannie qui bouge bien sur scène, celle-ci tentera de le surprendre davantage en donnant une prestation beaucoup plus sobre que d’habitude.

Patrick a affirmé que Joanie avait certaines difficultés avec les modulations qu’elle voulait incorporer à son interprétation, mais, en général, il a trouvé sa performance superbe. Il lui a demandé de la recommencer avec plus de sobriété, sans effets, et le résultat a été d’une justesse incroyable. À la fin, il lui a donné le conseil suivant: «C’est toi qui contrôles la chanson, pas le contraire».

Sophie a interprété Chanson pour Nathan, de Laurence Jalbert.

Chaque fois que Sophie interprète cette chanson, elle pense à son frère, aujourd’hui âgé de 19 ans. Il y a deux ans, alors qu’elle était en voiture avec son frère, Sophie a eu un accident. L’académicienne s’en est sortie indemne, mais son frère a eu un traumatisme crânien sévère. Elle croyait l’avoir tué…

Après une première écoute de la chanson, Patrick a été très ému. Il lui a dit qu’elle semblait bien maîtriser son interprétation, malgré l’émotion, qui semblait vouloir à tout prix se manifester. Il a jugé ses gestes naturels et parfaits.

Marc-André Fortin et Émilie, en duo…

C’est au cours du lunch-causerie que Marc-André Fortin, grand gagnant de la précédente édition de Star Académie, a annoncé à Émilie qu’il l’invitait à venir chanter en duo avec lui, au concert qu’il présentera demain à Sainte-Thérèse. Ils interpréteront ensemble une toute nouvelle version d’une pièce de Daniel Lavoie, La nuit crie victoire. Cette prestation va-t-elle se terminer par un joli baiser, comme celui que l’académicienne a donné à Bryan Adams, dimanche dernier? Pour le savoir, prenez note qu’il reste encore des billets pour le concert.

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William Deslauriers Star Académie 2009



La première fois que j’ai vu William Deslauriers, je me suis demandé son âge, il m’avait l’air assez jeune merci. Finalement, c’est peut-être moi qui devient trop vieux! Il m’a l’air quand même assez mature pour son âge, il a tout à prouver dans la vie et il est bien partie pour le faire.

Laisser un commentaire sur William de Star Académie 2009, ils seront lus par des milliers de personnes et peut-être même par William en personne.

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SYLVAIN COSSETTE
Un succès qui ne s'explique pas

Serge Drouin
Le Journal de Québec
19-03-2009 | 11h10

Tournée qui se prolonge, participation à Star Académie, au Match des Étoiles, nomination aux Juno Awards, à Vancouver, Sylvain Cossette n'arrête pas un seul instant.

«Je pense qu'en cette période d'incertitude, tant au niveau politique qu'économique, le public a besoin d'entendre des chansons qu'il connaît. Les gens achètent actuellement les disques de Ima, des Lost Fingers et le mien. Ils vont voir Polytechnique et Dédé à travers les brumes. Ils ont besoin d'être rassurés. C'est peut-être une explication. Moi-même, j'essaie encore de comprendre le phénomène», dit Cossette pour expliquer l'engouement pour son album et sa tournée 70's Volume 2, ainsi que pour tous les disques qui reprennent le répertoire des années 1970 et 1980.

En ce moment, Sylvain Cossette propose son spectacle 70's Volume 2 partout à travers le Québec, à raison de quatre et cinq représentations par semaine. «Je pense que j'aurai été à Terrebonne dix fois. T'as l'impression que tout le monde a vu le show à cet endroit, mais certains reviennent trois et même quatre fois».

La tournée doit tenir Sylvain Cossette occupé jusqu'à la fin de l'année. «Mais il y a déjà des discussions pour 2010». À ce jour, plus de 100 000 personnes ont vu ce spectacle dans les salles et festivals du Québec. «Je pense que ce projet de 70's est arrivé au bon moment. Dans notre métier, le timing est souvent important» note le chanteur.

Ce dimanche, Sylvain Cossette sera au nombre des invités du gala Star Académie. Éric Lapointe, Kent Nagano et Dany Bédar seront aussi de la partie. «Le choix de la chanson que je ferai n'est pas encore déterminé au moment où on se parle. Je sais que je chanterai avec les gars».

Cossette avoue qu'il n'a pas le temps de suivre les péripéties de nos académiciens cette année. «Souvent, je travaille le dimanche. J'ai vu Maxim chanter avec Pelchat (Mario), mais pas plus. Ce candidat a une très belle voix, mais je ne connais pas les autres».


Match des Étoiles

Par ailleurs, le chanteur sera aussi du Match des Étoiles, ce 25 mars. Non, il ne dansera pas. Il chantera plutôt À distance, le duo qu'il a endisqué avec sa blonde, Andrée Watters. «Ça fait longtemps qu'on me demande d'aller danser, mais je ne suis pas capable. Je fais hernies discales par-dessus hernies discales. Je ne peux pas aller me tirer en l'air comme ça», explique-t-il.

Finalement. Sylvain Cossette est en nomination pour son disque 70's Vol. 2 dans la catégorie Meilleur album de l'Année, dans le cadre des Junos, le 29 mars prochain, à Vancouver. Il est en nomination aux côtés des Lost Fingers, Simple Plan, Nickelback et Hedley. «Je ne pourrai pas y aller, car je vais être en spectacle à St-Bruno», dit-il.


Habitué des Junos

Ce n'est pas la première fois que le chanteur est en nomination aux Junos. «C'est peut-être ma troisième ou quatrième nomination. Avec Paradox, entre autres, nous avions été en nomination dans la catégorie du groupe le plus prometteur de l'année. Tragically Hip avait gagné. Je pense que c'était un bon choix», conclut le chanteur en riant.

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BRYAN ADAMS
Tous les billets vendus en une heure
Pierre O. Nadeau
18-03-2009 | 22h32


© AP /Mark Mainz
Bryan Adams offrira quatre représentations en sol québécois: Sherbrooke, Québec et Montréal (10 et 11 août).

Même si tous les billets se sont envolés en une heure, le séjour de Bryan Adams à Québec se limitera à une seule représentation, le 9 août, au Grand Théâtre de Québec.

«Aucune supplémentaire n’est prévue parce que Bryan Adams a décidé de ne pas surcharger sa tournée», a expliqué au Journal, mercredi, le producteur Michel Brazeau, en confirmant que les 1 600 billets mis en vente ont trouvé preneurs à la vitesse de l’éclair.

«C’est là qu’on peut mesurer l’impact incroyable de Star Académie. J’ai pu les vendre aussi rapidement sans aucune publicité. Son passage à la populaire émission vaut une campagne de publicité de 50 000 $; 2 300 000 téléspectateurs, ça fait du monde.»

«Si jamais il décidait d’offrir une deuxième représentation, ce serait dans une autre portion de sa tournée, mais personne ne peut prévoir quand», ajoute le producteur de Québec.

Pourquoi alors ne pas avoir privilégié une enceinte plus grande, comme le pavillon de la Jeunesse, d’une capacité de 4 000 places, ou encore le Colisée Pepsi, où le chanteur a déjà attiré 15 000 fans? «Parce que Bryan Adams a décidé de faire une tournée de théâtres plutôt que d’arénas. Il voulait quelque chose de plus intime puisque, cette fois, il sera seul en scène», explique Michel Brazeau. C’est la première fois que Bryan Adams offrira un spectacle intime à Québec.

Il offrira quatre représentations en sol québécois: d’abord à Sherbrooke, le 8 août, puis à Québec, le lendemain, et à Montréal, les 10 et 11 août, à la Place des Arts.

Entre-temps, le chanteur d’origine ontarienne, offrira une prestation lors de la cérémonie des Juno Awards, que le réseau CTV diffusera en direct de Vancouver, le dimanche 29 mars. Il est en nomination dans la catégorie Artiste de l’année.


Deux heures et demie
Michel Brazeau s’attend à un spectacle de deux heures et demie; seul en scène avec ses guitares, le chanteur puisera dans ses nombreux succès, en plus d’offrir, bien sûr, les nouveautés de son album 11 (Eleven) sorti en mars 2008.

Rappelons que Bryan Adams devait être la tête d’affiche d’un mégaspectacle (avec Nickelback et Dream Theater), qui devait être présenté le 31 août dernier, à l’hippodrome de Québec, mais qui fut finalement annulé.


Ses 50 ans
Le faiseur de tubes franchira, cette année (le 5 novembre) le cap de la cinquantaine. À 17 ans, il signait son premier album avec le groupe Sweeney Todd. Il y a 25 ans, l’album Cuts Like a Knife en faisait une vedette internationale. En 1991, il connaîtra son plus grand succès de vente avec l’album Waking up the Neighbours, qui produira plusieurs grands succès, dont (Everything I Do) I Do It For You, immortalisé par le film Robin des bois: prince des voleurs. Il a écrit des bandes originales de films, et fait profiter son écriture à plusieurs artistes dont Joe Cocker (When The Night Comes, en 1988).

C’est aussi un photographe émérite, qui a notamment réalisé des portraits de Hillary Clinton et de Pink. En 2007, il publiait un recueil de ses meilleurs clichés.

En plus de sa passion pour le rock, Bryan Adams s’est investi dans plusieurs causes, notamment dans la protection de l’environnement et la lutte contre le cancer du sein. Il a également participé à des campagnes en faveur des animaux avec l’association Peta. Considérant que les animaux ne méritaient pas d’être tués pour le plaisir gustatif, il est végétarien depuis dix-sept ans et incite le public à faire de même.

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STAR ACADÉMIE
Carolanne, Joanie et Sophie devront faire leurs preuves
Serge Drouin
Le Journal de Québec
18-03-2009 | 11h10


© Archives et Agence QMI
Joanie, Carolanne et Sophie.

Carolanne, Joanie et Sophie sont en danger et jouent leur place à l'Académie. Les trois candidates n'ont pas convaincu les professeurs lors de leur évaluation.

Tout d'abord, Carolanne a choisi d'affronter le corps professoral en interprétant Give Me One Reason, de Tracy Chapman. Michel Rivard et Patrick Huard ne sont pas demeurés insensibles à la sensualité nouvellement maîtrisée de la candidate de Sayabec. Mais cela n'a pas suffi.

Joanie a choisi de se présenter devant le corps professoral en chantant une pièce de l'une de ses idoles, Alicia Keys, Superwoman.

La candidate de Saint-Tite semble plus fragile cette semaine, comme si sa prestation au gala de dimanche dernier lui était restée dans la gorge.

Les profs lui ont reproché son accent lorsqu'elle chante dans la langue de Shakespeare.

Finalement, Sophie défendra sa place à l'Académie pour la première fois depuis le début de l'aventure. À son évaluation, la grande mannequin a interprété L'indésirable, de Diane Tell. Elle n'a pas convaincu les profs. Toutefois, la jeune femme a osé bouger, répondant ainsi aux conseils du corps professoral.

Qui partira, dimanche?

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ÉRIC LAPOINTE
«Lâchez-moi pas, moi je ne vous lâcherai pas»
Michelle Coude-Lord
20-03-2009

Éric Lapointe est un lion en cage. La bête a hâte de retrouver sa scène. Il a un message pour ses fans: «Lâchez-moi pas, moi je ne vous lâcherai pas.»

Son complice et agent, Jean-Yves Blais, ne le quitte pas d’une semelle. Il a été à ses côtés pendant les moments les plus sombres de son séjour à l’hôpital. Il s’assure que son poulain tient le coup et a déjà en banque mille et un projets.

Éric Lapointe le dit lui-même, c’était le temps que sa vie change, car certains producteurs dans le milieu craignaient de l’embaucher.

«Les compagnies d’assurances leur déconseillaient de m’appeler. Là, je dis au monde que je suis disponible et que j’ai le goût de tout faire: musique, cinéma, télésérie. Il y a sûrement eu des rendez-vous manqués. Je vais me reprendre. J’ai une rage de vivre incroyable.»

Éric Lapointe est une grande star au Québec, avec plus d’un million d’albums vendus. Rares sont les artistes qui ont réussi cet exploit. Les messages de sympathie ont été très nombreux.

«Des jeunes, comme des gens plus âgés lui ont envoyé des mots d’espoir», a dit sa complice Élizabeth Roy, qui protège aussi le nouvel Éric.

Sa plus grande peur

Mais le créateur a peur. Jamais il n’a composé une chanson sans l’effet de l’alcool ou de la drogue.

«Je suis un compositeur de nuit et un éternel insomniaque. Sur l’album Coupable, je chante Le bonheur me tue. Avec ben, ben du café, je pense que je serai capable d’entrer dans mon monde, ma musique, mes mots. Ça va être toute une expérience.»

Il retrouvera ses fans au Métropolis, le 16 mai. Il casse la glace, demain soir, à Star Académie. «Je suis un passionné, un amoureux de la scène. Dieu que j’ai hâte d’être là, en avant, avec mon band! Vite, attachez-moi! J’ai besoin de cela pour vivre. Et l’adrénaline, c’est la drogue la plus puissante.»

Crainte du cancer

Le jour de notre entrevue, le chanteur-vedette venait d’avoir la bonne nouvelle qu’il attendait depuis des semaines. Il n’a pas de cancer à la gorge et ses cordes vocales n’ont jamais été aussi belles. Une biopsie a confirmé le tout.

«Je flotte, j’ai eu tellement peur. Mon spécialiste a eu aussi peur que moi. J’avais ce gros nuage noir au-dessus de ma tête. Là, je me sens prêt à apprivoiser encore plus ce petit Éric que je ne connais pas», dit-il, ému. Sa mère l’appelle souvent et elle s’inquiète de son gars. «Normal, c’est une mère.»

Son entourage est solide. Il est rassuré.

Tout à coup, tout juste à côté du bar du restaurant Trinity où nous sommes, il veut qu’on le prenne en photo, sans sa chemise, juste avec sa petite veste, affichant sa bedaine bien bronzée. D’ailleurs, le personnel l’a accueilli avec chaleur.

«Amenez-moi mes fans et ma musique. Ce tourbillon-là, je ne peux pas m’en passer», a-t-il envie de crier haut et fort.

Et on le croit.

source:
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ÉRIC LAPOINTE
Entre l’ombre et la lumière
Michelle Coude-Lord
20-03-2009

La boisson et les drogues étaient en train de le tuer. La musique et la scène seront sa thérapie.

À 39 ans, Éric Lapointe revient d’un grand trou noir. Sobre depuis deux mois, le rocker déclare: «Je ne regrette rien, même si je sais que je suis chanceux d’en sortir vivant.»

Pour la première fois depuis l’âge de 12 ans, Éric Lapointe doit vivre sans sa bouteille et sans sa drogue.

«Je suis allé au bout. La nuit, je l’ai brûlée et rebrûlée», dit en entrevue exclusive au Journal, confortablement installé dans un restaurant de la rue Drummond, devant un «verre»... de café.

Il demande au serveur de lui faire un bon mélange de café comme s’il voulait faire semblant... Il affirme en boire des dizaines durant la journée pour contrôler ce surplus d’énergie. Il prend des médicaments pour ralentir l’activité de son cerveau qui a tenu le coup, heureusement, lors de ce coma provoqué par les médecins de l’hôpital Royal Victoria, en janvier.

L’homme est fragile et solide à la fois. Ses doigts tremblent à peine. Il se souvient. Nous sommes le 29 janvier. Il revient d’un voyage dans le Sud où il ne s’est pas senti très bien. Il essaie de moins boire et moins se droguer depuis déjà quelques semaines.

Il est à son gymnase, il s’entraîne. Et là il s’effondre. Il a des convulsions.

«Heureusement, je n’étais pas seul, des gens ont pu appeler une ambulance rapidement. À partir de là, je ne me souviens plus de rien. Mon corps venait d’enterrer l’oiseau de nuit excessif», raconte-t-il, conscient que, désormais, il est devant un certain Éric Lapointe qu’il ne connaît pas.

«Au fait, je ne l’ai jamais rencontré», ajoute-t-il.

Durant ses années de nuits angoissées, paralysé par l’alcool, a-t-il déjà pensé au suicide?

«Qui n’y a pas pensé? Je suis habité par une mélancolie. Victor Hugo disait que c’est la joie d’être triste. Mais je suis un amoureux de la vie.»

Les médecins l’ont pris en main

Huit jours de coma artificiel* pour nettoyer son corps. «C’est l’enfer! Du délire, des hallucinations! Tu tombes dans un monde imaginaire. Je plains les schizophrènes. C’est affreux! Les spécialistes ont pu contrôler les psychoses possibles. Je les remercie aujourd’hui de m’avoir sorti de là vivant, le cerveau intact.»

Des médecins qui ont été francs avec lui. «Ils m’ont dit qu’il fallait que j’arrête de boire et de me droguer si je voulais vivre. J’aurai 40 ans en septembre et j’ai le dedans du corps d’un homme de 55 ans. Donc, le message est clair.»

L’après...

Sorti de l’hôpital le 12 février, il n’est pas entré dans un centre désintoxication.

«Je ne suis pas du genre à étendre mon âme devant des gens qui pourraient par la suite utiliser mes confidences», dit-il. Il s’est plutôt retiré trois semaines dans une maison aux îles Turks avec sa blonde, Mélanie Chouinard, toujours là à ses côtés.

«J’ai pas dit un mot pendant des semaines. Elle doit s’habituer à un homme plus introverti. Au fait, médicalement, tout est fait. Il reste maintenant à me désintoxiquer l’âme avec mon public et ma musique.»

Pas question qu’il devienne porte-parole d’une fondation ou défenseur de la sobriété.

«À moins qu’une brasserie ne décide de créer une bière Lapointe .5 en mon nom. Pour moi, c’est la fin d’une histoire d’amour avec l’alcool, mais bon Dieu que je comprends les alcooliques», lance-t-il avec cœur.

Éric Lapointe est et sera toujours le même «gars excessif».

«Je respecte toutes ces démarches et j’ai de la compassion pour ces gens-là qui comme moi cachent leurs démons dans la boisson. J’accepte de vivre un jour à la fois et de faire du ménage dans ma tête. Mais je suis le même rocker qui aime les femmes, la nuit et la musique. Je ne demanderai pas à mes amis de changer», conclut-il.

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