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Publié : lun. août 21, 2006 4:38 pm
par Fabine
Spirullette  a écritQuelqu'un sait comment ça coûte un avortement?  

Me semble que si on veut faire payer cet acte aux femmes, faudrait avoir une ptite idée du prix pour voir si l'avortement serait vraiment accessible à toutes les femmes!  ;)  

Moi aussi ça m'intriguait. J'ai trouvé quelques choses en référence à une clinique du Dr. Morganteler à Winipeg qui n'était nullement subventionné par la province, les coûts étaient en 2001.

Je suis très surprise, c'est moins qu'un traitement de canal.


J'ai promis en quelque part dans le dôme que je ne mettrais pas de lien pour au moins une semaine mais je vais relever ma promesse sinon vous ne le saurez pas.

http://radio-canada.ca/regions/manitoba ... ?val=13006

La clinique Morgantaler de Winnipeg procure des avortements à environ 400 femmes par année, au coût de 525 $ par avortement.




Publié : lun. août 21, 2006 4:39 pm
par Mysterylife
Des invités faussés dans se débat! Les invités pour l'avortement est pro choix mais avec conditions. Pour un vrai débat il me semble qu'ils auraient dus invités certains membres ici pour le débattre se débat. Je parles bien sûre du débat à TQS
--Message edité par mysterylife  le 2006-08-21 22:40:39--

Publié : lun. août 21, 2006 5:45 pm
par mousseline
Fabine  a écrit

Moi aussi ça m'intriguait. J'ai trouvé quelques choses en référence à une clinique du Dr. Morganteler à Winipeg qui n'était nullement subventionné par la province, les coûts étaient en 2001.

Je suis très surprise, c'est moins qu'un traitement de canal.


J'ai promis en quelque part dans le dôme que je ne mettrais pas de lien pour au moins une semaine mais je vais relever ma promesse sinon vous ne le saurez pas.

http://radio-canada.ca/regions/manitoba ... ?val=13006

La clinique Morgantaler de Winnipeg procure des avortements à environ 400 femmes par année, au coût de 525 $ par avortement.



 ...bon c'est assez là...je me sens assez tarte de m'être laissée ENCORE possédée par mes émotions sans que tu viennes en rajouter! Mets-les tes mausus de chiffres et tes liens que je retrouve la quiétude maudit la marde!      





Publié : lun. août 21, 2006 5:50 pm
par Fabine
mousseline  a écrit
 ...bon c'est assez là...je me sens assez tarte de m'être laissée ENCORE possédée par mes émotions sans que tu viennes en rajouter! Mets-les tes mausus de chiffres et tes liens que je retrouve la quiétude maudit la marde!      






Veux-tu des liens serrés avec noeud coulant ou des petites boucles faciles à défaire. T'as le choix et je peux faire les deux. C'est correct comme ça? Il y a lien et chiffre dans ma phrase.

Publié : lun. août 21, 2006 6:00 pm
par mousseline
Fabine  a écrit

Veux-tu des liens serrés avec noeud coulant ou des petites boucles faciles à défaire. T'as le choix et je peux faire les deux. C'est correct comme ça? Il y a lien et chiffre dans ma phrase.


Super!   Mais c'était écrit 300$ dans la Presse en fin de semaine pour les coûts moyens au Québec! Pfff..je me "culturatise" à vos contacts hein!  

Publié : mar. août 22, 2006 12:38 am
par Rénatane
Messemble , qu'a plus de 6 mois.....c'est un acte absolument égoiste.....j'imagine, qu'a la grosseur du bébé , ça se fait par accouchement provoqué...donc , une femme devrait *toffer* 3 mois de plus et le donner en adoption.....

Publié : mar. août 22, 2006 1:35 am
par Fabine
Les coûts de 200 à 300$ était des coûts en surplus de ce que le gouvernement paye. Pour des extras pour des services de meilleures qualités comme la médicamentation et autres.

L'acte de l'avortement en tant que tel est payé par le gouvernement.

Comme Rénatane écrit, c'est effectivement assez égoïste et rendu à 6 mois.....il est trop tard. Je crois que pas mal tout le monde ici est d'accord là-dessus.


Publié : mar. août 22, 2006 3:09 am
par Nikki
Fabine  a écrit

J'ai promis en quelque part dans le dôme que je ne mettrais pas de lien pour au moins une semaine mais je vais relever ma promesse sinon vous ne le saurez pas.



Moi, ce n'est pas comme ça que j'ai compris l'histoire des liens et des statistiques..  Personne n'a dit qu'il n'en voulait plus, mais plutôt qu'on pouvait se prononcer et dire notre avis sans avoir de chiffres précis pour appuyer nos dires...  Moi je trouve bien correct quand on nous donne des chiffres, et même, je dis merci à tous ceux et celles qui prennent le temps de chercher...

Publié : mar. août 22, 2006 3:47 am
par brunetta
Rendu à 6 mois c'est beaucoup beaucoup trop tard voyons donc, tu le sens bouger depuis une couple de mois c'est la vie qui grandit en toi.

Bon je suis peut-être un peu mélodramatique puisque je suis en pleine grossesse mais y'a toujours bien un bout non?

L'État paie déjà pour les avortements en CLSC et en hopitaux pourquoi paierait-il pour ceux fait en clinique privée? Si tu vas au privé c'est que tu fais le choix de payer, tes assurances doivent rembourser en parti très certainement. C'est là où j'accroche. --Message edité par brunetta le 2006-08-22 09:50:27--

Publié : mar. août 22, 2006 5:47 am
par Spirullette
Merci pour la donnée concernant les coûts d'un avortement... C'est moins dispendieux que je pensais, mais c'est pas très assecible pour ceux qui ont de la difficulté à joindre les 2 bouts!  :/

J'ai eu un flash hier... Je me demande si le taux d'avortement ne pourra pas être aussi lié aux complexités de l'adoption au Québec. Je sais que la mère biologique n'a pas droit de regard sur la famille qui adoptera son enfant. Je connais personne qui aille été adopté ou bedon qui a donné son enfant à l'adoption d'origine québecoise. Quelqu'un sait si on peut donner en adoption son bébé au Québec, ou si comme j'ai l'impression, il décourage au bout la mère de cette alternative?

Publié : mar. août 22, 2006 5:54 am
par Nikki
Spirullette  a écritMerci pour la donnée concernant les coûts d'un avortement... C'est moins dispendieux que je pensais, mais c'est pas très assecible pour ceux qui ont de la difficulté à joindre les 2 bouts!  :/

J'ai eu un flash hier... Je me demande si le taux d'avortement ne pourra pas être aussi lié aux complexités de l'adoption au Québec. Je sais que la mère biologique n'a pas droit de regard sur la famille qui adoptera son enfant. Je connais personne qui aille été adopté ou bedon qui a donné son enfant à l'adoption d'origine québecoise. Quelqu'un sait si on peut donner en adoption son bébé au Québec, ou si comme j'ai l'impression, il décourage au bout la mère de cette alternative?

Tu peux donner ton bébé en adoption au Québec, et sans que ce soit ''encouragé'', il est parfaitement possible de le faire assez facilement.  Et d'ailleurs, vous pourriez être étonnés du nombre de bébé Québécois mis en adoption chaque année..  Je n'ai pas les chiffres, mais ça se trouve probablement à quelque part...

Edit:  J'ajoute que depuis des années, les autorités concernées se battent pour faire changer des lois qui donnent tellement de droits aux parents qui jouent au yoyo avec leurs enfants que les enfants se retrouvent à ne jamais se faire adopter..  Maman ne veut pas son bébé??..  Elle le place..  Maman veut le ravoir??..  La loi est ainsi faite que ses droits parentaux sont toujours reconnus..  

Les DPJ de la province voudraient faire passer des lois qui seraient plus sévères envers les parents qui jouent ce petit jeu et qui scrappent ainsi leur enfant.. --Message edité par Nikki. le 2006-08-22 11:57:16--

Publié : mar. août 22, 2006 6:28 am
par brunetta
Nikki.  a écrit

Tu peux donner ton bébé en adoption au Québec, et sans que ce soit ''encouragé'', il est parfaitement possible de le faire assez facilement.  Et d'ailleurs, vous pourriez être étonnés du nombre de bébé Québécois mis en adoption chaque année..  Je n'ai pas les chiffres, mais ça se trouve probablement à quelque part...

Edit:  J'ajoute que depuis des années, les autorités concernées se battent pour faire changer des lois qui donnent tellement de droits aux parents qui jouent au yoyo avec leurs enfants que les enfants se retrouvent à ne jamais se faire adopter..  Maman ne veut pas son bébé??..  Elle le place..  Maman veut le ravoir??..  La loi est ainsi faite que ses droits parentaux sont toujours reconnus..  

Les DPJ de la province voudraient faire passer des lois qui seraient plus sévères envers les parents qui jouent ce petit jeu et qui scrappent ainsi leur enfant..  

et c'est pour cette raison que c'est si difficile d'adopter au Québec

Publié : mar. août 22, 2006 6:41 am
par Nikki
brunetta  a écrit

et c'est pour cette raison que c'est si difficile d'adopter au Québec

Exactement.  De la façon dont sont faites les lois de la protectioni de la jeunesse, les parents conservent leurs droits parentaux, même en jouant au yoyo..  Au départ, il faut dire que le parent n'est jamais perçu comme ''mauvais'' mais ''ayant besoin d'aide''..  Sauf que disons que tu te drogues..  Bon, tu veux placer ton enfant.  Tu arrêtes de consommer?..  Tu veux le reprendre, on va lui donner la chance de se reprendre..  La loi oblige de laisser la chance, et tant qu'un parent ne consent pas à l'adoption ou à être déchu de ses droits, il les conserve même si l'enfant ne vit plus avec lui.  C'est cette portion de loi qui doit être revue pour le bien des enfants qui deviendraient adoptables plus rapidement et auraient la chance de trouver un foyer plus stable en bas âge...

Publié : mar. août 22, 2006 6:52 am
par Boule à mites
Spirullette  a écritJ'ai eu un flash hier... Je me demande si le taux d'avortement ne pourra pas être aussi lié aux complexités de l'adoption au Québec. Je sais que la mère biologique n'a pas droit de regard sur la famille qui adoptera son enfant. Je connais personne qui aille été adopté ou bedon qui a donné son enfant à l'adoption d'origine québecoise. Quelqu'un sait si on peut donner en adoption son bébé au Québec, ou si comme j'ai l'impression, il décourage au bout la mère de cette alternative? On peut donner son bébé en adoption, mais effectivement, tout est anonyme.  Et je ne trouve pas ça très humain.

Il ne faut pas mélanger ça avec les procédures de la DPJ, où on parle d'enfants retirés de leur famille.

Disons qu'il faudrait que quand on donne le bébé en adoption, ce soit définitif.  Mais ça devrait quand même être possible de savoir que l'enfant va bien, et si un jour l'enfant manifeste le désir de rencontrer ses parents biologiques, il devrait pouvoir le faire sans trop de barrières, si ceux-ci sont d'accord.

Il n'y a qu'à regarder les retrouvailles de Claire Lamarche pour se rentre compte que c'est assez douloureux de devoir donner son enfant en adoption sans jamais savoir ce qu'il est devenu, et qu'il y a des enfants qui se posent bien des questions de leur côté.

Publié : mar. août 22, 2006 6:54 am
par Boule à mites
brunetta  a écritL'État paie déjà pour les avortements en CLSC et en hopitaux pourquoi paierait-il pour ceux fait en clinique privée? Si tu vas au privé c'est que tu fais le choix de payer, tes assurances doivent rembourser en parti très certainement. C'est là où j'accroche.  Je ne sais pas si tu as lu toutes les pages, mais il semble que les services au public soient parfois, disons, mauvais, entre autres pour la question des délais et de l'anesthésie.

Publié : mar. août 22, 2006 7:01 am
par Nikki
Boule à mites  a écrit On peut donner son bébé en adoption, mais effectivement, tout est anonyme.  Et je ne trouve pas ça très humain.

Il ne faut pas mélanger ça avec les procédures de la DPJ, où on parle d'enfants retirés de leur famille.

Disons qu'il faudrait que quand on donne le bébé en adoption, ce soit définitif.  Mais ça devrait quand même être possible de savoir que l'enfant va bien, et si un jour l'enfant manifeste le désir de rencontrer ses parents biologiques, il devrait pouvoir le faire sans trop de barrières, si ceux-ci sont d'accord.

Il n'y a qu'à regarder les retrouvailles de Claire Lamarche pour se rentre compte que c'est assez douloureux de devoir donner son enfant en adoption sans jamais savoir ce qu'il est devenu, et qu'il y a des enfants qui se posent bien des questions de leur côté.

Vrai, mais ces deux services relèvent du même organisme, ainsi que les services pour les jeunes contrevenants.  C'est un des services des Centres Jeunesse...  Ce sont les DPJ qui chapeautent les services d'adoption...

Publié : mar. août 22, 2006 7:11 am
par Nikki
Boule à mites  a écrit On peut donner son bébé en adoption, mais effectivement, tout est anonyme.  Et je ne trouve pas ça très humain.
Il ne faut pas mélanger ça avec les procédures de la DPJ, où on parle d'enfants retirés de leur famille.

Disons qu'il faudrait que quand on donne le bébé en adoption, ce soit définitif.  Mais ça devrait quand même être possible de savoir que l'enfant va bien, et si un jour l'enfant manifeste le désir de rencontrer ses parents biologiques, il devrait pouvoir le faire sans trop de barrières, si ceux-ci sont d'accord.

Il n'y a qu'à regarder les retrouvailles de Claire Lamarche pour se rentre compte que c'est assez douloureux de devoir donner son enfant en adoption sans jamais savoir ce qu'il est devenu, et qu'il y a des enfants qui se posent bien des questions de leur côté.

Je voudrais revenir sur ce que j'ai mis en évidence..  Au départ, ça peut paraitre inhumain, mais c'est tout le contraire..  Si tu connaissais tous les trésors de confidentialité qui sont déployés dans les services d'adoption, justement parce que c'est exactement ce que les parents veulent.  Ceux qui donnent leur enfant, et ceux aussi qui l'adoptent..  On ne peut pas avoir à la fois le beurre et l'argent du beurre, et ça poserait des tonnes de problèmes juridiques qui à eux seuls empêcheraient toutes adoptions..  Même les adoptions qui se sont faites dans des années et dont tous les protagonistes sont aujourd'hui disparus sont classés confidentiels, et même hautement confidentiels...

Publié : mar. août 22, 2006 7:30 am
par Boule à mites
Je ne savais pas que la DPJ s'occupait aussi de ce service d'adoption.  Enfin, je parlais de la distinction à faire entre ceux qui donnaient volontairement l'enfant à l'adoption et ceux qui s'y opposaient.

Nikki.  a écrit

Je voudrais revenir sur ce que j'ai mis en évidence..  Au départ, ça peut paraitre inhumain, mais c'est tout le contraire..  Si tu connaissais tous les trésors de confidentialité qui sont déployés dans les services d'adoption, justement parce que c'est exactement ce que les parents veulent.  Ceux qui donnent leur enfant, et ceux aussi qui l'adoptent..  On ne peut pas avoir à la fois le beurre et l'argent du beurre, et ça poserait des tonnes de problèmes juridiques qui à eux seuls empêcheraient toutes adoptions..  Même les adoptions qui se sont faites dans des années et dont tous les protagonistes sont aujourd'hui disparus sont classés confidentiels, et même hautement confidentiels...
Peut-être que beaucoup de parents veulent les choses ainsi, mais peut-être aussi que ça en décourage beaucoup d'autres?

Je comprends qu'à quelque part, quand on donne son enfant en adoption, il faut vraiment le donner.  Les parents adoptifs ne voudraient certainement pas que les parents naturels reviennent dans le décor à tout bout de champ pour se mêler de la vie de l'enfant.

D'un autre côté, il me semble que je n'ai pas halluciné, mais j'ai vu un reportage sur une femme qui avait donné son enfant en adoption ailleurs (une Québécoise qui aurait donné sont enfant dans une autre province?) parce qu'ainsi, elle pouvait choisir la famille.  Ensuite, elle recevait des photos et des nouvelles de l'enfant.

Ne pas élever soi-même son enfant est une chose, mais ne pas savoir s'il est vivant, où il est, s'il est heureux et en santé en est un autre.  Personnellement, ce serait au-dessus de mes forces, et pour cette raison je ne crois pas que je pourrais jamais envisager l'adoption.

Publié : mar. août 22, 2006 8:07 am
par Nikki
Boule à mites  a écritJe ne savais pas que la DPJ s'occupait aussi de ce service d'adoption.  Enfin, je parlais de la distinction à faire entre ceux qui donnaient volontairement l'enfant à l'adoption et ceux qui s'y opposaient.

Peut-être que beaucoup de parents veulent les choses ainsi, mais peut-être aussi que ça en décourage beaucoup d'autres?

Je comprends qu'à quelque part, quand on donne son enfant en adoption, il faut vraiment le donner.  Les parents adoptifs ne voudraient certainement pas que les parents naturels reviennent dans le décor à tout bout de champ pour se mêler de la vie de l'enfant.

D'un autre côté, il me semble que je n'ai pas halluciné, mais j'ai vu un reportage sur une femme qui avait donné son enfant en adoption ailleurs (une Québécoise qui aurait donné sont enfant dans une autre province?) parce qu'ainsi, elle pouvait choisir la famille.  Ensuite, elle recevait des photos et des nouvelles de l'enfant.

Ne pas élever soi-même son enfant est une chose, mais ne pas savoir s'il est vivant, où il est, s'il est heureux et en santé en est un autre.  Personnellement, ce serait au-dessus de mes forces, et pour cette raison je ne crois pas que je pourrais jamais envisager l'adoption.

Il y a du pour et du contre, j'en conviens..  Mais le principal, c'est vraiment que les parents adoptifs soient totalement assurés, si tel est leur désir (et ça l'est dans la grande majorité des cas) que leur enfant sera bel et bien ''à eux'' et que personne ne pourra venir interférer dans leurs choix en disant ''Hého, cet enfant là est à moi''..  Sans compter que parfois, il y a des parents irresponsables qui donnent leur enfant, mais que ça ne veut pas dire que ça ne leur fend pas le coeur non plus, et qui pourraient (irresponsablement) revenir et essayer de le reprendre..  Bref, il y a des raisons très importantes qui justifient la grande confidentialité des dossiers d'adoption...  Il y a aussi un côté qui respecte le parent biologique..  Un parent biologique n'est pas à l'abris non plus d'une éventuelle poursuite, si la mère se droguait par exemple et que l'enfant développe des séquelles..  C'est un exemple, mais il y en a plein...

Publié : mar. août 22, 2006 8:36 am
par Boule à mites
Nikki.  a écrit

Il y a du pour et du contre, j'en conviens..  Mais le principal, c'est vraiment que les parents adoptifs soient totalement assurés, si tel est leur désir (et ça l'est dans la grande majorité des cas) que leur enfant sera bel et bien ''à eux'' et que personne ne pourra venir interférer dans leurs choix en disant ''Hého, cet enfant là est à moi''..  Sans compter que parfois, il y a des parents irresponsables qui donnent leur enfant, mais que ça ne veut pas dire que ça ne leur fend pas le coeur non plus, et qui pourraient (irresponsablement) revenir et essayer de le reprendre..  Bref, il y a des raisons très importantes qui justifient la grande confidentialité des dossiers d'adoption...  Il y a aussi un côté qui respecte le parent biologique..  Un parent biologique n'est pas à l'abris non plus d'une éventuelle poursuite, si la mère se droguait par exemple et que l'enfant développe des séquelles..  C'est un exemple, mais il y en a plein...
Je comprends très très bien ce que tu veux dire.  

Il n'y a pas si longtemps, l'émission 5 sur 5 avait fait un reportage sur le don d'organes.  Un médecin interrogé a rapporté le cas d'un homme qui avait reçu un coeur et qui plus tard avait rencontré la famille du donneur.  Cette famille voyait leur proche décédé en lui, en quelque sorte, et lui demandait d'être présent lors de l'anniversaire de la mort de la personne, en plus de je ne sais quoi d'autre.  Il en était venu à se sentir accaparé par cette famille, et il a fini par faire un rejet.  Il a dû avoir une nouvelle transplantation et cette fois, pour ce qui était de rencontrer la famille, il s'est dit "plus jamais".

J'imagine que ça pourrait ressembler à ça dans des cas d'adoption.

Entre ces deux extrêmes, il y aurait peut-être moyen de trouver une manière pour rassurer la mère biologique et faire en sorte que l'enfant puisse retrouver sa mère si tel était son désir rendu à l'âge adulte.

En tout cas, au risque de me répéter, personellement, si je me retrouvais enceinte et que je ne pouvais/voulais garder l'enfant, la perspective de savoir mon enfant vivant loin de moi sans savoir aucunement ce qui lui arrive me rendrait folle...  Je passerais mon temps à me poser des questions.  Compte tenu du nombre d'avortements qu'on a au Québec et du petit d'enfants donnés à l'adoption de façon volontaire, il me semble qu'il y aurait peut-être moyen d'au moins étudier la question, histoire de vérifier si effectivement l'anonymat est un facteur important et, si tel est le cas, voir s'il n'y aurait pas des moyens de modifier les procédures pour ceux qui le voudraient, en limitant les risques de drames humains.  Je ne sais pas moi, des lettres anonymes que les parents adoptifs pourraient faire parvenir à la mère naturelle par le biais d'un organisme pour la rassurer sur l'enfant, et la possibilité pour l'enfant à 18 ans de demander à rencontrer sa mère naturelle, si la mère est d'accord bien entendu?