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Publié : mar. août 22, 2006 8:44 am
par brunetta
Boule à mites  a écrit Je ne sais pas si tu as lu toutes les pages, mais il semble que les services au public soient parfois, disons, mauvais, entre autres pour la question des délais et de l'anesthésie.


oui je l'ai lu oui les délais sont plus long, oui l'anesthésie est moindre mais je n'ai pas à payer pour celles qui ont choisie le privé.

Oui il est vrai que je suis contre l'avortement mais dans certains cas cette solution est la seule et la meilleure. J'ai connu une fille que je nommerais une Marie couche toi là et sa seule méthode de contraception était à ce moment là l'avortement est-ce normal? Devrais-je payer pour elle? Pas du tout.

Il y a certainement une bonne partie de ces femmes qui a une assurance privée et elle doit certainement leur rembourser une partie de leur frais d'avortement alors je ne vois pas pourquoi je devrais leur payer la différence.

Je préfère payer pour les couples qui sont suivi dans les cliniques de fertilités que de payer pour tuer un foetus.

Publié : mar. août 22, 2006 8:52 am
par Nikki
Il y a beaucoup de choses dans ce que tu dis.  

Citation :Entre ces deux extrêmes, il y aurait peut-être moyen de trouver une manière pour rassurer la mère biologique et faire en sorte que l'enfant puisse retrouver sa mère si tel était son désir rendu à l'âge adulte.

Ceci par exemple...  Qu'est-ce qui arrive si par exemple, l'enfant ne va pas bien?..  Il meurt dans un accident, ou il est très malade, ou ses parents décident de déménager à Hong-Kong?
Si tu acceptes au départ que la mère biologique doit avoir des nouvelles, tu dois lui transmettre les bonnes comme les mauvaises..  Et là, il y aurait un gros gros problème...
Et si les parents adoptifs ne veulent rien savoir que les parents biologiques soient tenus au courant?..  Qui doit prédominer là-dedans?..  Cela créerait des injustices du genre Mme Untelle a de l'info, et pas Mme Untelleautre..  

De plus, il y a aussi le mouvement Retrouvailles, dont la gestion appartient aussi au Centres jeunesse, et qui est chargé de coordonner toutes les demandes susceptibles de permettre des retrouvailles justement..   Mais ceci n'est possible que pour l'enfant qui a atteint sa majorité...

Citation :En tout cas, au risque de me répéter, personellement, si je me retrouvais enceinte et que je ne pouvais/voulais garder l'enfant, la perspective de savoir mon enfant vivant loin de moi sans savoir aucunement ce qui lui arrive me rendrait folle...  

Malheureusement pour la mère biologique, dans tous les cas les besoins de l'enfant et de ses parents adoptifs prédomineront..  Car ce sont eux qui détiendront les droits parentaux (et les devoirs) et en ce sens, deviennent entièrement responsables de leur enfant, comme s'ils en étaient les géniteurs...  Moi, personne ne peut venir interférer dans mes décisions face à mes enfants (en autant qu'elles aillent dans le sens de leur bien) et il est normal que des parents adoptifs détiennent les mêmes privilèges que les parents biologiques qui choisissent de s'occuper de leur enfant...

Je sais, ça a l'air cruel, mais tout est fait en pensant tout d'abord à l'enfant et aux personnes qui ont choisi de l'accueillir chez-eux...

Je sais aussi que tes questionnements partent du fond du coeur, mais il faut que l'enfant et ses nouveaux parents puissent vivre leur vie le plus normalement possible...  





Publié : mar. août 22, 2006 10:03 am
par Spirullette
Dans d'autres provinces la mères biologiques peut choisir la famille d'adoption... Et il semble pas avoir de problèmes avec la confidentialité. Ainsi la mère peut choisir une famille prêt de ses valeurs. D'ailleurs j'ai aussi vu le reportage de cette québecoise qui avait décider de s'expatrier du Québec pour avoir un droit de regard sur la famille. Il pouvait aussi s'entendre sur les modalités de contacts ou si les 2 parties ne voulaient pas de contact. Perso être tombée enceinte en bas âge c'est ça que j'aurais fait. J'aurais jamais mis mon enfant en adoption au Québec, puisque j'aurais voulu avoir un droit de regard sur la famille qui allait l'adopter.

Publié : mar. août 22, 2006 10:21 am
par Boule à mites
Nikki.  a écritCeci par exemple...  Qu'est-ce qui arrive si par exemple, l'enfant ne va pas bien?..  Il meurt dans un accident, ou il est très malade, ou ses parents décident de déménager à Hong-Kong?
Si tu acceptes au départ que la mère biologique doit avoir des nouvelles, tu dois lui transmettre les bonnes comme les mauvaises..  Et là, il y aurait un gros gros problème... Pourquoi?  Je ne parlais pas que des bonnes nouvelles.  Si c'était moi (et je ne prétends pas que tous sont comme moi, mais je me dis que je ne dois pas être la seule non plus), j'aimerais mieux savoir quand il est en vie et quand il ne l'est pas que de me poser des questions continuellement.  C'est un peu comme quand un enfant est enlevé et pas retrouvé...  Est-ce moins pire pour les parents qui savent qu'il est mort ou pour ceux qui ne savent pas s'il est vivant ou mort, et ce qui a bien pu lui arriver?

Et si les parents veulent déménager à Hong-Kong, et bien qu'ils déménagent à Hong-Kong.  Je ne parle pas du tout de maintenir des contacts étroits entre la mère et l'enfant.  Je présume qu'il y a un service postal et Internet à Hong-Kong également.

Citation :Et si les parents adoptifs ne veulent rien savoir que les parents biologiques soient tenus au courant?..  Qui doit prédominer là-dedans?..  Cela créerait des injustices du genre Mme Untelle a de l'info, et pas Mme Untelleautre..  C'est quelque chose qui devrait être considéré avant même l'adoption.  Si on donne le bébé à une famille qui ne voudrait pas dire à l'enfant qu'il a été adopté, ou la mère accepterait cet état de fait, ou on ne placerait pas cet enfant dans cette famille.

Citation :Malheureusement pour la mère biologique, dans tous les cas les besoins de l'enfant et de ses parents adoptifs prédomineront..  Car ce sont eux qui détiendront les droits parentaux (et les devoirs) et en ce sens, deviennent entièrement responsables de leur enfant, comme s'ils en étaient les géniteurs...  Moi, personne ne peut venir interférer dans mes décisions face à mes enfants (en autant qu'elles aillent dans le sens de leur bien) et il est normal que des parents adoptifs détiennent les mêmes privilèges que les parents biologiques qui choisissent de s'occuper de leur enfant...Absolument, je ne remets pas ça en cause.  Il est clair que la mère biologique n'aurait plus aucun droit sur l'enfant et aucun recours pour les retrouver non plus.

Citation :Je sais, ça a l'air cruel, mais tout est fait en pensant tout d'abord à l'enfant et aux personnes qui ont choisi de l'accueillir chez-eux...

Je sais aussi que tes questionnements partent du fond du coeur, mais il faut que l'enfant et ses nouveaux parents puissent vivre leur vie le plus normalement possible...   Je comprends, mais je parle d'un minimum d'information, pas de tout chambarder.  L'enfant ne serait pas obligé d'être lui-même en communication avec sa mère biologique (et même que ce ne serait peut-être pas souhaitable).  Ses parents adoptifs pourraient simplement transmettre des nouvelles générales à son sujet, pas plus.  Et, si à sa majorité l'enfant manifeste le désir de rencontrer ses parents, ce serait peut-être plus facile de les retracer, et il pourrait avoir des informations de base, comme la raison pour laquelle sa mère l'a placé.

Dans l'état actuel des choses, je n'ai probablement tout simplement pas le bon "profil psychologique" pour donner un enfant à l'adoption au Québec si j'étais mal prise, non parce que je ne pourrais pas accepter que quelqu'un d'autre élève mon enfant et prenne TOUTES les décisions qui le concerne, mais parce que la coupure totale du lien me rendrait la vie infernale pour le reste de mes jours. --Message edité par Boule à mites le 2006-08-22 16:21:44--

Publié : mar. août 22, 2006 10:27 am
par Boule à mites
Spirullette  a écritDans d'autres provinces la mères biologiques peut choisir la famille d'adoption... Et il semble pas avoir de problèmes avec la confidentialité. Ainsi la mère peut choisir une famille prêt de ses valeurs. D'ailleurs j'ai aussi vu le reportage de cette québecoise qui avait décider de s'expatrier du Québec pour avoir un droit de regard sur la famille. Il pouvait aussi s'entendre sur les modalités de contacts ou si les 2 parties ne voulaient pas de contact. Perso être tombée enceinte en bas âge c'est ça que j'aurais fait. J'aurais jamais mis mon enfant en adoption au Québec, puisque j'aurais voulu avoir un droit de regard sur la famille qui allait l'adopter.  Ah cool, tu l'as vu aussi?  J'hallucine ou ils envoyaient des photos à la mère?  Je me demande si elle n'était pas allée voir l'enfant.

Je ne crois pas que ce genre d'arrangement conviendrait à tout le monde, mais dans ce cas-ci, la mère ne semblait pas tenter de prendre la place de la famille d'adoption, et la famille d'adoption semblait très à l'aise avec ça.  Ça m'apparaissait une situation où tout le monde sortait gagnant.

C'est peut-être plus facile aussi de ne pas être tentée de prendre trop de place dans la vie de l'enfant quand celui-ci habite assez loin. --Message edité par Boule à mites le 2006-08-22 16:27:37--

Publié : mar. août 22, 2006 1:02 pm
par Spirullette
Boule à mites  a écrit Ah cool, tu l'as vu aussi?  J'hallucine ou ils envoyaient des photos à la mère?  Je me demande si elle n'était pas allée voir l'enfant.

Je ne crois pas que ce genre d'arrangement conviendrait à tout le monde, mais dans ce cas-ci, la mère ne semblait pas tenter de prendre la place de la famille d'adoption, et la famille d'adoption semblait très à l'aise avec ça.  Ça m'apparaissait une situation où tout le monde sortait gagnant.

C'est peut-être plus facile aussi de ne pas être tentée de prendre trop de place dans la vie de l'enfant quand celui-ci habite assez loin.  

Oui, il me semble que les parents adoptifs envoyaient des photos une fois l'an à la mère biologique. C'est une entente qu'ils avaient avec elle. La fille était très jeune, en effet cette situation semblait satisfaire tout le monde!  

Publié : mar. août 22, 2006 1:32 pm
par pucinette
hahaha je pensais que j'avais cliqué dans le sujet "Les Ratons-laveurs sèment la terreur"  

Publié : mar. août 22, 2006 5:54 pm
par Fabine
Pour ce qui est de l'adoption, je vais dans le sens de Nikki. Je peux comprendre la situation des mères qui ont donné leur enfant en adoption avant les années "60. Elles étaient des hontes et plusieurs ont été forcé.

Mais aujourd'hui être une fille-mère ça ne veut rien dire, d'ailleurs ce mot n'existe plus. C'est encore une affaire de responsabilité. Si la mère a pris plus de 6 mois avant de se décider et que qu'elle ne peux se faire avorter et bien elle garde son enfant l'élève et si elle a des difficultés, nous sommes quand même au Québec et nous avons des ressources pour aider.

J'ai de la difficulté à saisir le principe qu'une mère veule tout savoir de son enfant biologique, le suivre et garder contact quand elle a pris la décision de le donner sans obligation, de remettre la responsabilité parentale à une autre mêre.

En fait c'est comme si elle ne veut pas se badrer des petits inconvénients mais se garder un oeil sur sa chose.

Dans ces conditions, je ne sais pas si j'adopterais un bébé québecois.  

Publié : mer. août 23, 2006 3:55 am
par Nikki
En tout cas, pour ma part, si je devais adopter un enfant, il ne serait pas question de donner des nouvelles à sa mère biologique.  Je trouve que de un, si elle a décidé de le donner, ce n'est effectivement pas comme avant où les femmes étaient forcées de le faire, et de deux, je ne prendrais jamais le risque de laisser une porte ouverte à une tierce personne (qui d'autre part peut être n'importe qui, et c'est pas forcément très joli) de se mêler de l'éducation de mon enfant ou des décisions importantes à prendre..

Quand mon enfant aura 18 ans et qu'il sera responsable de sa vie, il laissera entrer qui il(elle) veut dans sa bulle.  Mais tant que je suis la personne responsable, c'est non...

Donc, ça voudrait dire qu'un enfant pourrait devoir attendre avant d'être adopté de trouver des parents qui non seulement répondent à tous les critères de sélection, mais en plus qui consentent à donner des nouvelles?..  Et si ça retarde son adoption, s'il passe à côté du bonheur à cause de ça, je trouve que le comportement de la mère biologique qui exigerait cela serait carrément égoïste et irresponsable...

Publié : mer. août 23, 2006 4:35 am
par Ti-radis
Je pense que si j'avais été adopté je trouverais hyper important pour connaître mon histoire biologique et aussi humaine de pouvoir retracer ma mère et mon père biologique, donc je ne sais pas si cela ce fait mais une note pourrais être laissée dans le dossier d'adoption...

Publié : mer. août 23, 2006 4:55 am
par Spirullette
Nikki.  a écritEn tout cas, pour ma part, si je devais adopter un enfant, il ne serait pas question de donner des nouvelles à sa mère biologique.  Je trouve que de un, si elle a décidé de le donner, ce n'est effectivement pas comme avant où les femmes étaient forcées de le faire, et de deux, je ne prendrais jamais le risque de laisser une porte ouverte à une tierce personne (qui d'autre part peut être n'importe qui, et c'est pas forcément très joli) de se mêler de l'éducation de mon enfant ou des décisions importantes à prendre..

Quand mon enfant aura 18 ans et qu'il sera responsable de sa vie, il laissera entrer qui il(elle) veut dans sa bulle.  Mais tant que je suis la personne responsable, c'est non...

Donc, ça voudrait dire qu'un enfant pourrait devoir attendre avant d'être adopté de trouver des parents qui non seulement répondent à tous les critères de sélection, mais en plus qui consentent à donner des nouvelles?..  Et si ça retarde son adoption, s'il passe à côté du bonheur à cause de ça, je trouve que le comportement de la mère biologique qui exigerait cela serait carrément égoïste et irresponsable...

Si ça fait l'affaire des deux parties, ben c'est leurs affaires. Perso j'aurais aimé avoir des photos ou des nouvelles du petit à l'occasion... Sans contacts. Et ce même si des gens comme toi, pense que je serais égoiste et irresponsable. Tk me semble que désirer un enfant vient d'un besoin égoiste au départ. Et si je compare ça à l'avortement, je trouve subitement ce geste très généreux et responsable.  

Ce que j'aurais surtout voulu (beaucoup plus que les photos et les nouvelles du petit), c'est avoir un droit de regard sur la famille qui adopte. Je trouverais important que l'enfant soit élevé dans une famille qui aurait des valeurs prêt des miennes. Ainsi je trouve que j'aurais moins l'impression de l'abandonner, mais de le confier à cette famille.

De toutes façons c'est bien théorique tout cela... J'ai plus 16 ans et les lois du Québec m'interdiraient de choisir une famille d'adoption. --Message edité par Spirullette le 2006-08-23 11:02:16--

Publié : mer. août 23, 2006 9:33 am
par Boule à mites
Fabine  a écritMais aujourd'hui être une fille-mère ça ne veut rien dire, d'ailleurs ce mot n'existe plus. C'est encore une affaire de responsabilité. Si la mère a pris plus de 6 mois avant de se décider et que qu'elle ne peux se faire avorter et bien elle garde son enfant l'élève et si elle a des difficultés, nous sommes quand même au Québec et nous avons des ressources pour aider.Ce ne serait pas nécessairement parce que c'est trop tard pour se faire avorter.  La mère pourrait opter pour l'adoption dès le départ.  Car, malgré les ressources qui peuvent exister au Québec, il y a quand même des femmes enceintes qui choisissent d'avorter parce qu'elles ne se sentent pas prêtes à assumer cette responsabilité, si je me fie aux quelques statistiques que quelqu'un a mis ici avant.  Eh bien pourquoi ne choisissent-elles pas l'adoption, dans ce cas?  Il y a tant d'avortements et si peu d'enfants québécois donnés en adoption, il doit bien y avoir une raison?

Fabine  a écritJ'ai de la difficulté à saisir le principe qu'une mère veule tout savoir de son enfant biologique, le suivre et garder contact quand elle a pris la décision de le donner sans obligation, de remettre la responsabilité parentale à une autre mêre.Bon, je le redis, mais je parle pour moi-même.  Je sais que tout le monde ne pense pas ainsi.

Le principe, c'est que j'aurai toujours des sentiments pour l'enfant que je mettrai au monde, que ce sera toujours la chair de ma chair et que je m'inquiéterai toujours pour lui, jusqu'à la fin de mes jours.  Ça, personne ne peut rien y changer, je suis faite ainsi.  Donner mon enfant en adoption sans jamais savoir ce qu'il est devenu me traumatiserait, et détruirait une partie du reste de ma vie.

Ceci dit, malgré tout, je me sentirais tout à fait capable de confier mon enfant à une famille adoptive, même si je serais pour avoir pas avoir de contacts directs avec l'enfant.  Non, je n'essaierais pas de ravoir l'enfant.  Non, ce ne serait pas dans le but de me mêler de son éducation non plus.  Et ce serait d'autant plus facile si je pouvais connaître et choisir la famille.

Citation :En fait c'est comme si elle ne veut pas se badrer des petits inconvénients mais se garder un oeil sur sa chose.Ahhhhh, mais non!    C'est une question de lien affectif que je me sentirais totalement incapable de couper...  Ce n'est pas comme si je me foutais de la famille adoptive, au contraire, la connaissant, je saurais qu'ils sont heureux d'avoir cet enfant et je serais heureuse pour eux et pour l'enfant, et je pourrais vivre en paix (pas en paix dans le sens que j'aurais la paix parce que l'enfant ne serait pas avoir moi, mais parce que je serais en mesure de faire la paix avec ma décision de donner l'enfant en adoption).

Citation :Dans ces conditions, je ne sais pas si j'adopterais un bébé québecois.   Et bien moi oui.  Mais comme je le dis, toutes les mères ne seraient pas comme moi, et toutes les familles adoptives potentielles non plus.  Il ne s'agirait pas d'en faire une règle, seulement d'ouvrir la possibilité.

Publié : mer. août 23, 2006 9:47 am
par Boule à mites
Nikki.  a écritEn tout cas, pour ma part, si je devais adopter un enfant, il ne serait pas question de donner des nouvelles à sa mère biologique.  Je trouve que de un, si elle a décidé de le donner, ce n'est effectivement pas comme avant où les femmes étaient forcées de le faire, et de deux, je ne prendrais jamais le risque de laisser une porte ouverte à une tierce personne (qui d'autre part peut être n'importe qui, et c'est pas forcément très joli) de se mêler de l'éducation de mon enfant ou des décisions importantes à prendre..

Quand mon enfant aura 18 ans et qu'il sera responsable de sa vie, il laissera entrer qui il(elle) veut dans sa bulle.  Mais tant que je suis la personne responsable, c'est non...Légalement, les parents adoptifs seraient les seuls responsables de toutes les décisions à prendre.  Ceci dit, cela ne conviendrait pas à tous et j'en conviens, et c'est correct ainsi.

Citation :Donc, ça voudrait dire qu'un enfant pourrait devoir attendre avant d'être adopté de trouver des parents qui non seulement répondent à tous les critères de sélection, mais en plus qui consentent à donner des nouvelles?..  Et si ça retarde son adoption, s'il passe à côté du bonheur à cause de ça, je trouve que le comportement de la mère biologique qui exigerait cela serait carrément égoïste et irresponsable... Et bien moi, dans les conditions actuelles, si j'étais vraiment mal prise et que j'étais dans le tout début de ma grossesse, je n'envisagerais pas l'adoption au Québec, j'avorterais carrément.  C'est quoi qui serait le plus égoïste, avorter parce que je me sens absolument incapable de donner mon enfant en adoption, ou mettre l'enfant au monde pour lui donner la vie et donner un enfant à une famille qui en veut désespérément?

Et puis, loin de faire ce choix par irresponsabilité, c'est plutôt le contraire...  même si je ne pourrais pas m'occuper de mon enfant, je me sentirais toujours responsable de ce que je mettrais au monde, et en connaissant le sort de l'enfant, cela ne me laisserait pas dans une totale noirceur.  Il ne s'agit pas de demander son bulletin à l'école ou de savoir ce qu'il mange ou ce qu'il fait comme activité, juste de savoir s'il est en vie ou pas, ce qu'il devient de façon générale...

Il y a plein de couples qui vont en Chine pour adopter, et qui attendent des années pour avoir finalement un enfant (quand ils en ont les moyens...).  Qu'est-ce qui nous dit que certains de ces couples-là ne seraient pas satisfaits d'une adoption qui se passerait dans ces conditions-là?  Il y en a bien dans les autres provinces...  Et dans ce cas, pourquoi l'adoption de l'enfant serait retardée?  Il y a beaucoup plus de parents qui veulent adopter que d'enfants qui sont donnés au Québec, les chances seraient grandes de trouver une famille à l'enfant avant sa naissance, à mon avis.  Avec une telle possibilité, peut-être qu'il y aurait plus d'enfants qui seraient donnés, un peu moins d'avortements et beaucoup de nouveaux parents totalement satisfaits qui pourraient adopter beaucoup plus rapidement et à un coût bien moindre.

Publié : lun. août 28, 2006 11:56 am
par guitar101
Les femmes qui se font avorter devraient selon moi débourser un montant de 40$ qui y irait a un organisme qui viendrait en aide aux couples qui sont infertiles

Publié : lun. août 28, 2006 4:38 pm
par Fabine
guitar101  a écritLes femmes qui se font avorter devraient selon moi débourser un montant de 40$ qui y irait a un organisme qui viendrait en aide aux couples qui sont infertiles

C'est une proposition qui a le mérite d'être positive.  

Publié : lun. août 28, 2006 5:59 pm
par LeeLou
guitar101  a écritLes femmes qui se font avorter devraient selon moi débourser un montant de 40$ qui y irait a un organisme qui viendrait en aide aux couples qui sont infertiles
  J aime ce que tu dis , c est une bonne idée ca c est certain

Publié : lun. août 28, 2006 6:54 pm
par nic30
je ne trouve pas ça juste de faire payer à celles qui font le choix d'avorté le fait que certaines autre ne peuvent pas en avoir  

Publié : lun. août 28, 2006 7:07 pm
par LeeLou
nic30  a écritje ne trouve pas ça juste de faire payer à celles qui font le choix d'avorté le fait que certaines autre ne peuvent pas en avoir    
vu de meme .....comme je ne trouve pas plus juste que ceux qui en veulent payent pour ceux qui en veulent pas ..tandis que ceux la qui en veulent vont devoir déboursé de leur poche pour les cliniques de fertilités ......