Re: Marie-Mai - Version 3.0 lancement le 22 sept. 17:30
Publié : mer. oct. 07, 2009 1:20 pm
Quelques critiques de Version 3.0
Journal de Montréal:
PLUSIEURS NOUVEAUX VIRUS
Marie-Mai - Version 3.0
Frédéric Mailloux
Allez, avouez-le: depuis quelques jours, vous fredonnez C’est moi ah ah!. Ne soyez pas gênés, ça m’arrive aussi. C’est que Marie-Mai et son complice Fred St-Gelais sont passés maîtres dans l’art de composer des mélodies qui s’insinuent au fond des oreilles et qui y restent longtemps.
Il est difficile de croire que la bombe d’énergie qu’est l’ancienne Académicienne nous présentait son premier disque il y a cinq ans à peine… La Version 3.0 de Marie-Mai comporte beaucoup de claviers, subtils pour la plupart, mais omniprésents sur certaines pistes, notamment le premier simple C’est moi, ah ah... Bon, ça me reprend!
La jolie tatouée ne sort pas de sentiers battus avec son nouveau cd: elle élargit celui qu’elle trace depuis le début de sa carrière. Et comme elle est la seule à s’y promener, elle a les coudées franches. Bien peu d’artistes contemporaines peuvent se targuer d’avoir suivi la même trajectoire pendant aussi longtemps.
Je sais, je sais, on parle de cinq ans, mais quand même: Andrée Watters s’est recyclée dans la pop adulte, Émily Bégin dans les comedies musicales et bien d’autres sont tombées dans l’oubli.
Plusieurs singles en puissance se retrouvent sur Version 3.0, comme sur chaque album de l’ancienne blonde. Ça ne m’étonnerait pas d’entendre Déjà loin, Rebâtir notre histoire et J’attendrai mon tour sur les ondes radiophoniques. Autant de pièces qui se répandront dans vos oreilles, comme des virus pop-rock.
Certains critiqueront la production hyper-léchée, mais dans le cas de Version 3.0 est-ce vraiment un défaut? On ne parle pas d’indie rock ici, mais d’aréna-pop à son meilleur: refrains accrocheurs, gros accords soutenus, batterie pesante. Chapeau à St-Gelais qui joue de la plupart des instruments, en plus de réaliser, mixer et masteriser le disque, plusieurs tâches spécialisées.
J’aurais cependant pris un peu plus de nuances pour le produit fini: quand les «ballades» ont la même plage dynamique et sont aussi compressées que les pièces plus rock, je me rends compte que l’industrie (et la radio, les consommateurs les artistes...) ont quelque peu perdu la notion de subtilité sonore…
__________________
Métro Montréal:
Marie-GaGa
Marie-Mai
Version 3.0 (3,5/5)
La Version 3.0 de Marie-Mai n’offre pas une refonte en profondeur, mais propose tout de même une mise à jour intéressante... dans le genre. C’est que Marie-Mai poursuit dans la même veine, avec des refrains accrocheurs, des pièces simples qu’on peut chanter après une seule écoute. Des titres comme Déjà loin, C’est moi ou Garde tes larmes figurent parmi les plus réussies, avec des touches électros rappelant Lady GaGa combinée à l’énergie rock de l’ex-académicienne. Do You, un morceau anglophone à la Avril Lavigne, intrigue… Le passage au 3.0 est donc fortement conseillé. Ne boudons pas notre plaisir.
— Christian Duperron
___________
La Presse:
Marie-Mai : c'est elle! ***1/2
Marie-Christine Blais
La Presse
Ah, ça fait du bien, une rockeuse qui le reste et résiste à l'appel de la ballade. Oui, c'est vrai que ce troisième album de Marie-Mai ne réinvente pas la roue et évoque musicalement une foule de choses: Lady Gaga, Evanescence, Avril Lavigne, Britney Spears...
C'est vrai, mais aucune de ces femmes ne le fait 1) avec une telle fougue et 2) en français (la seule chanson en anglais Do You, quoique bien faite, manque cruellement d'originalité).
En outre, c'est un album étrangement mélodique, sous ses orchestrations rock électro: on se surprend à fredonner (Tout, C'est moi) ou à danser très sérieusement sur cet album de Marie-Mai - j'ai un faible prononcé pour Plaisirs amers, TRÈS heavy par les arrangements et le texte. On soulignera d'ailleurs le travail de réalisation, de composition et d'arrangements de Fred St-Gelais.
Si les propos sont souvent sombres (c'est la jeune femme qui écrit les textes, inspirés de faits survenus chez ses proches), l'album a une facture très dynamique qui offre véritablement un exutoire aux sentiments extrêmes - je m'imagine très bien, à 16 ans, écouter Marie-Mai fort, en criant les textes, juste pour avoir l'impression d'exister.
Journal de Montréal:
PLUSIEURS NOUVEAUX VIRUS
Marie-Mai - Version 3.0
Frédéric Mailloux
Allez, avouez-le: depuis quelques jours, vous fredonnez C’est moi ah ah!. Ne soyez pas gênés, ça m’arrive aussi. C’est que Marie-Mai et son complice Fred St-Gelais sont passés maîtres dans l’art de composer des mélodies qui s’insinuent au fond des oreilles et qui y restent longtemps.
Il est difficile de croire que la bombe d’énergie qu’est l’ancienne Académicienne nous présentait son premier disque il y a cinq ans à peine… La Version 3.0 de Marie-Mai comporte beaucoup de claviers, subtils pour la plupart, mais omniprésents sur certaines pistes, notamment le premier simple C’est moi, ah ah... Bon, ça me reprend!
La jolie tatouée ne sort pas de sentiers battus avec son nouveau cd: elle élargit celui qu’elle trace depuis le début de sa carrière. Et comme elle est la seule à s’y promener, elle a les coudées franches. Bien peu d’artistes contemporaines peuvent se targuer d’avoir suivi la même trajectoire pendant aussi longtemps.
Je sais, je sais, on parle de cinq ans, mais quand même: Andrée Watters s’est recyclée dans la pop adulte, Émily Bégin dans les comedies musicales et bien d’autres sont tombées dans l’oubli.
Plusieurs singles en puissance se retrouvent sur Version 3.0, comme sur chaque album de l’ancienne blonde. Ça ne m’étonnerait pas d’entendre Déjà loin, Rebâtir notre histoire et J’attendrai mon tour sur les ondes radiophoniques. Autant de pièces qui se répandront dans vos oreilles, comme des virus pop-rock.
Certains critiqueront la production hyper-léchée, mais dans le cas de Version 3.0 est-ce vraiment un défaut? On ne parle pas d’indie rock ici, mais d’aréna-pop à son meilleur: refrains accrocheurs, gros accords soutenus, batterie pesante. Chapeau à St-Gelais qui joue de la plupart des instruments, en plus de réaliser, mixer et masteriser le disque, plusieurs tâches spécialisées.
J’aurais cependant pris un peu plus de nuances pour le produit fini: quand les «ballades» ont la même plage dynamique et sont aussi compressées que les pièces plus rock, je me rends compte que l’industrie (et la radio, les consommateurs les artistes...) ont quelque peu perdu la notion de subtilité sonore…
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Métro Montréal:
Marie-GaGa
Marie-Mai
Version 3.0 (3,5/5)
La Version 3.0 de Marie-Mai n’offre pas une refonte en profondeur, mais propose tout de même une mise à jour intéressante... dans le genre. C’est que Marie-Mai poursuit dans la même veine, avec des refrains accrocheurs, des pièces simples qu’on peut chanter après une seule écoute. Des titres comme Déjà loin, C’est moi ou Garde tes larmes figurent parmi les plus réussies, avec des touches électros rappelant Lady GaGa combinée à l’énergie rock de l’ex-académicienne. Do You, un morceau anglophone à la Avril Lavigne, intrigue… Le passage au 3.0 est donc fortement conseillé. Ne boudons pas notre plaisir.
— Christian Duperron
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La Presse:
Marie-Mai : c'est elle! ***1/2
Marie-Christine Blais
La Presse
Ah, ça fait du bien, une rockeuse qui le reste et résiste à l'appel de la ballade. Oui, c'est vrai que ce troisième album de Marie-Mai ne réinvente pas la roue et évoque musicalement une foule de choses: Lady Gaga, Evanescence, Avril Lavigne, Britney Spears...
C'est vrai, mais aucune de ces femmes ne le fait 1) avec une telle fougue et 2) en français (la seule chanson en anglais Do You, quoique bien faite, manque cruellement d'originalité).
En outre, c'est un album étrangement mélodique, sous ses orchestrations rock électro: on se surprend à fredonner (Tout, C'est moi) ou à danser très sérieusement sur cet album de Marie-Mai - j'ai un faible prononcé pour Plaisirs amers, TRÈS heavy par les arrangements et le texte. On soulignera d'ailleurs le travail de réalisation, de composition et d'arrangements de Fred St-Gelais.
Si les propos sont souvent sombres (c'est la jeune femme qui écrit les textes, inspirés de faits survenus chez ses proches), l'album a une facture très dynamique qui offre véritablement un exutoire aux sentiments extrêmes - je m'imagine très bien, à 16 ans, écouter Marie-Mai fort, en criant les textes, juste pour avoir l'impression d'exister.