Malike a écrit
C'est vrai que vu comme ca ca semble être le fait de 2 personnes distinctes. Mais là où j'accroche c'est justement le fait qu'il demeure de marbre dans la voiture de patrouille, ca ne fait aucun sens si effectivement il y a 2 personnes de mêlées à l'histoire. Parce que si c'était le cas il ne serait plus de marbre justement de possiblement porter la responsabilité d'un crime dont il n'est pas l'auteur. On ne parle pas d'une petite accusation là, on parle d'un meurtre. Et puis il aurait eu le temps de quitter l'endroit avant son arrestation, c'est ce que j'aurais sans doute fait si j'étais un ptit voleur et non un tueur, la peur c'est bien certain.
Le bout en gras, il ne pouvait peut-être pas quitter son village, car il était en attente de procès pour le vol en Sept 2007. C`était peut-être dans les restrictions ou obligations lors de sa mise en liberté que le juge lui a imposé cet automne.
On sait dont rien. On devra être patient et attendre après l`enquête, on a pas le choix.
Nancy Michaud, une autre femme portée disparue
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Pleinelune
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C'est particulier, mais je doute aussi qu'il ait pu faire tout ce scénario seul!!
Mais si je me fie à la disposition du corps....... je crois que ça lui ressemble un peu, s'il n'avait pas l'intention de tuer aud épart..... malgré qu'il avait une arme..... Encore une question sans réponse...... pourquoi avoir une arme si notre but n'est pas de tuer??
Mais si je me fie à la disposition du corps....... je crois que ça lui ressemble un peu, s'il n'avait pas l'intention de tuer aud épart..... malgré qu'il avait une arme..... Encore une question sans réponse...... pourquoi avoir une arme si notre but n'est pas de tuer??
C'est sûr que pour nous ce crime est plein de failles, mais pour l'auteur il devait être parfait. Les gens qui commettent des crimes pensent toujours avoir fait les choses comme il faut et ca n'empêche pas les enquêteurs de les démasquer, tantôt rapidement pour les moins finfinauds, et tantôt après de longues enquêtes pour les vrais de vrais pros.
Et puis justement moi c'est vraiment le calme dont il a fait preuve dans la voiture de patrouille, ne se cachant pas du tout le visage alors qu'il devait être inondé de flashs de télé, c'est cette attitude justement qui me fait dire qu'il est très certainement l'auteur de ce crime. Pour avoir un tel détachement dans de telles circonstances, faut être d'une froideur! A l'image du crime qui a été commis finalement.
Et puis justement moi c'est vraiment le calme dont il a fait preuve dans la voiture de patrouille, ne se cachant pas du tout le visage alors qu'il devait être inondé de flashs de télé, c'est cette attitude justement qui me fait dire qu'il est très certainement l'auteur de ce crime. Pour avoir un tel détachement dans de telles circonstances, faut être d'une froideur! A l'image du crime qui a été commis finalement.
Qu'on se le dise : Chacun sa connerie!! - Claude Dubois 
Adelou a écrit
Columbo 2, est-ce que je peux me porter volontaire pour être ton assistante apprentie??
N`importe quand.
Mais pour ce soir, je ferme le dossier, il se fait tard.
Columbo 2, est-ce que je peux me porter volontaire pour être ton assistante apprentie??
N`importe quand.
Mais pour ce soir, je ferme le dossier, il se fait tard.
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[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
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[color=#BF0040]** 11e Commandement de Dieu : Tu ne fumeras point ! **[/color] :( :/
Pleinelune a écritJe ne connais rien dans ces situations, mais je me dis que le calme qu'il présentait avant comme après doit venir du même état d'esprit ? Qu'en penses-tu ?
Ce n'est pas facile de décortiquer tout ça!
Je ne m'y connais pas non plus, mais j'aurais cru qu'il puisse être un peu agité ou excité dans l'expectative de ce qu'il AVAIT PRÉMÉDITÉ de faire dans quelques heures...??
Je ne sais plus. Comme j'ai dit quelques pages plus tôt, c'est soit vraiment quelqu'un avec une grave déficience mentale qui est complètement déconnecté, OU drogué jusqu'aux oreilles, OU un très dangereux psychopathe sournois... mais dans ce cas-ci pas très habile.
Ce n'est pas facile de décortiquer tout ça!
Je ne m'y connais pas non plus, mais j'aurais cru qu'il puisse être un peu agité ou excité dans l'expectative de ce qu'il AVAIT PRÉMÉDITÉ de faire dans quelques heures...??
Je ne sais plus. Comme j'ai dit quelques pages plus tôt, c'est soit vraiment quelqu'un avec une grave déficience mentale qui est complètement déconnecté, OU drogué jusqu'aux oreilles, OU un très dangereux psychopathe sournois... mais dans ce cas-ci pas très habile.
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Pleinelune
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Exactement Malike, c,est ce que je pense aussi qu'il doit être impliqué...... c'est certain. Il n'était pas parfait du tout ce coup-ci. Et aussi le fait de porter un déguisement........... il se sentait introuvable, probablement.
J'ai vraiment mieux saisi quand j'ai entendu ce psychiatre!! Je n'aurais jamais pu comprendre ce comportement!
J'ai vraiment mieux saisi quand j'ai entendu ce psychiatre!! Je n'aurais jamais pu comprendre ce comportement!
Malike a écrit
C'est probablement parce que vous cherchez des explications logiques, rationnelles alors qu'un crime comme ca ne l'est pas donc la personne qui le commet ne l'est pas plus. Mon avis seulement.
Tout a fait d'accord avec toi.
C'est probablement parce que vous cherchez des explications logiques, rationnelles alors qu'un crime comme ca ne l'est pas donc la personne qui le commet ne l'est pas plus. Mon avis seulement.
Tout a fait d'accord avec toi.
[img]http://i39.tinypic.com/34pz96r.jpg[/img] [img]http://i53.tinypic.com/fq70k.jpg[/img]
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Pleinelune
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J'aurais aussi pensé qu'il puise être agité avant......... mais si on se fie aux paroles du psychiatre........ ses gestes sont tellement bien mijotés et encrés dans son cerveau que tout est dans SES normes à lui!!
Je pense que son comportement reflète bien l'être délaissé qu'il a été dans sa jeunesse. IL a sûrement des carences affectives....... je ne sais trop!!
Je pense que son comportement reflète bien l'être délaissé qu'il a été dans sa jeunesse. IL a sûrement des carences affectives....... je ne sais trop!!
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Pleinelune
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Malike a écrit
Je ne connais pas trop la personnalité des criminels pour confirmer ou infirmer. Sauf qu'il ne faudrait pas conclure sur la base seulement de l'accusation parce qu'évidemment, dans une affaire sordide et médiatisée comme celle-là, on accusera la personne du chef d'accusation le plus grave. Ca fait pas de lui nune personne rationnelle pour autant je crois.
Effectivement...
Je ne connais pas trop la personnalité des criminels pour confirmer ou infirmer. Sauf qu'il ne faudrait pas conclure sur la base seulement de l'accusation parce qu'évidemment, dans une affaire sordide et médiatisée comme celle-là, on accusera la personne du chef d'accusation le plus grave. Ca fait pas de lui nune personne rationnelle pour autant je crois.
Effectivement...
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Pleinelune
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si cet article a été mis déja dans les pages precentes dite le moi je leffacerai
Le mercredi 21 mai 2008
«Si j’ai fait quelque chose de mal, pardonne-moi»
Lise Hudon a su lundi que son fils Francis était accusé du meurtre de Nancy Michaud. L’annonce a été foudroyante pour la femme de 50 ans. (Marc Larouche, collaboration spéciale Le Soleil)
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Lise Hudon a su lundi que son fils Francis était accusé du meurtre de Nancy Michaud. L’annonce a été foudroyante pour la femme de 50 ans.
Marc Larouche, collaboration spéciale Le Soleil
Catherine Handfield
La Presse
Rivière-Ouelle
«Francis tient de moi. On est si déprimés, si fragiles. Et depuis quelques mois, je sais qu’il ne prenait plus ses médicaments.»
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Assise à la table de son appartement de Saint-Pascal, à quelques kilomètres de Rivière-Ouelle, Lise Hudon tente de s’expliquer le crime qu’aurait commis son fils unique, Francis Proulx. Ses mains tremblent.
«C’est un péché de faiblesse, un coup de désespoir, dit-elle. Je le sais, c’est écrit dans la Bible. Écrivez-le, c’est écrit dans la Bible.»
Lise Hudon a su lundi que son Francis était accusé du meurtre de Nancy Michaud, une mère de famille de 37 ans et conseillère politique du ministre Claude Béchard.
Ses amis des Témoins de Jéhovah, dont elle fait partie depuis 1992, sont venus l’avertir.
L’annonce a été foudroyante pour la femme de 50 ans. «J’ai senti une épée me traverser le corps», dit-elle, tenant sa Bible contre elle. «Et depuis, je me couche en pleurant, je me lève en pleurant. Je suis morte, je me sens morte. Toute mon âme est morte. »
Lorsqu’elle a reçu La Presse hier après-midi, Lise Hudon revenait d’une rencontre avec sa psychologue. Elle venait tout juste d’écrire une lettre pour son fils. Elle tenait à en lire un extrait. «Francis, sache que je t’aime de tout mon cœur, mon garçon. Tu as toujours été mon rayon de soleil. Tu es mon plus beau cadeau du ciel que Jéhovah Dieu m’a donné. »
L’écriture est menue, les lettres sont serrées. Pendant la lecture, la femme frotte constamment son pouce et son annulaire. «Ah, Jehovah», soupire-t-elle quand l’émotion remonte. Son débit de voix est rapide, saccadé. Elle oscille constamment sur sa chaise.
Lise Hudon porte une longue robe verte et une veste lilas. Ses longs cheveux noirs parsemés de quelques-uns déjà blancs tombent sur ses épaules. Son visage pâle ressemble beaucoup à celui de son fils. Elle a tracé de larges sourcils avec un crayon noir.
Son appartement est impeccable. Une photographie de son fils, prise au moment de sa graduation, trône sur une commode. À côté du portrait, des livres religieux alignés et classés. Une Bible des Témoins de Jéhovah et la revue Réveillez-vous reposent sur la table.
Selon Lise Hudon, Francis Proulx a toujours été dépressif, anxieux. Sa mère l’a su dès qu’il était enfant. «Mon fils traîne une grande souffrance depuis qu’il est tout petit. Il sursautait chaque fois qu’on le touchait, se rappelle-t-elle. On ne se parlait pas beaucoup. Il gardait tout en dedans.»
«C’est héréditaire», poursuit-elle, en se remémorant son grand-père dans une camisole de force. C’est à lui qu’appartenait la maison abandonnée où le corps de Nancy Michaud a été retrouvé.
Francis Proulx a eu une enfance difficile, admet sa mère. Ses parents se sont divorcés lorsqu’il avait 2 ans. Son père est parti refaire sa vie en Beauce.
De l’âge de 2 à 14 ans, il a vécu la moitié du temps chez sa grand-mère, à Rivière-Ouelle, et l’autre chez sa mère, qui déménageait fréquemment. Lise Hudon ne travaillait pas. Sa santé était trop fragile.
À l’école, Francis Proulx était victime des coups des autres enfants. Il avait peu d’amis, se souvient sa mère. Il n’a jamais eu de petites amies non plus. Son fils a terminé son secondaire à Rivière-du-Loup avant d’entreprendre une formation technique en soudure à Charny, près de Québec.
En 2004, Lise Hudon s’est exilée en Gaspésie, sans laisser d’adresse. L’appartement qu’elle louait Rivière-Ouelle, dans le vieux presbytère, était possédé par des démons, dit-elle.
«Les démons sont sur terre, dit-elle, en scrutant sa Bible avec un loupe. Satan est le chef du monde, et le monde gît au pouvoir de Satan.»
Lise Hudon est revenue s’installer dans la région l’année dernière seulement. Son fils lui avait dit au téléphone qu’elle serait bien à Saint-Pascal. Elle a senti qu’il avait besoin d’elle.
«Mais l’hiver dernier, il a changé soudainement de comportement après son accident de travail», dit-elle. Francis Proulx s’est blessé à l’usine Pro-lames, à Cap-Saint-Ignace, là où il travaillait.
Dès lors, il est devenu prestataire de l’assurance chômage. Il parlait encore moins que d’habitude. Et il était constamment devant son ordinateur, dans la chambre qu’il occupait chez sa grand-mère.
«Il faut faire attention à l’internet, avertit Lise Hudon. C’est mauvais. Il devait regarder des choses de méchanceté.»
Peut-être est-elle en partie responsable du malheur de son fils, se dit-elle. «J’étais une fille-mère. J’ai peut-être trop crié. Si j’ai fait quelque chose de mal, Francis, pardonne-moi», dit-elle, les larmes aux yeux.
Lise Hudon a pensé aller aux funérailles de Nancy Michaud. Ses amis des Témoins de Jéhovah le lui ont déconseillé. «Mais quand viendra le temps, je vais aller les voir.»
L'équipe de Cyberpresse vous suggère :
Nancy Michaud: «aucune loi n'aurait empêché le drame»
Le mercredi 21 mai 2008
«Si j’ai fait quelque chose de mal, pardonne-moi»
Lise Hudon a su lundi que son fils Francis était accusé du meurtre de Nancy Michaud. L’annonce a été foudroyante pour la femme de 50 ans. (Marc Larouche, collaboration spéciale Le Soleil)
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«Francis tient de moi. On est si déprimés, si fragiles. Et depuis quelques mois, je sais qu’il ne prenait plus ses médicaments.»
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Assise à la table de son appartement de Saint-Pascal, à quelques kilomètres de Rivière-Ouelle, Lise Hudon tente de s’expliquer le crime qu’aurait commis son fils unique, Francis Proulx. Ses mains tremblent.
«C’est un péché de faiblesse, un coup de désespoir, dit-elle. Je le sais, c’est écrit dans la Bible. Écrivez-le, c’est écrit dans la Bible.»
Lise Hudon a su lundi que son Francis était accusé du meurtre de Nancy Michaud, une mère de famille de 37 ans et conseillère politique du ministre Claude Béchard.
Ses amis des Témoins de Jéhovah, dont elle fait partie depuis 1992, sont venus l’avertir.
L’annonce a été foudroyante pour la femme de 50 ans. «J’ai senti une épée me traverser le corps», dit-elle, tenant sa Bible contre elle. «Et depuis, je me couche en pleurant, je me lève en pleurant. Je suis morte, je me sens morte. Toute mon âme est morte. »
Lorsqu’elle a reçu La Presse hier après-midi, Lise Hudon revenait d’une rencontre avec sa psychologue. Elle venait tout juste d’écrire une lettre pour son fils. Elle tenait à en lire un extrait. «Francis, sache que je t’aime de tout mon cœur, mon garçon. Tu as toujours été mon rayon de soleil. Tu es mon plus beau cadeau du ciel que Jéhovah Dieu m’a donné. »
L’écriture est menue, les lettres sont serrées. Pendant la lecture, la femme frotte constamment son pouce et son annulaire. «Ah, Jehovah», soupire-t-elle quand l’émotion remonte. Son débit de voix est rapide, saccadé. Elle oscille constamment sur sa chaise.
Lise Hudon porte une longue robe verte et une veste lilas. Ses longs cheveux noirs parsemés de quelques-uns déjà blancs tombent sur ses épaules. Son visage pâle ressemble beaucoup à celui de son fils. Elle a tracé de larges sourcils avec un crayon noir.
Son appartement est impeccable. Une photographie de son fils, prise au moment de sa graduation, trône sur une commode. À côté du portrait, des livres religieux alignés et classés. Une Bible des Témoins de Jéhovah et la revue Réveillez-vous reposent sur la table.
Selon Lise Hudon, Francis Proulx a toujours été dépressif, anxieux. Sa mère l’a su dès qu’il était enfant. «Mon fils traîne une grande souffrance depuis qu’il est tout petit. Il sursautait chaque fois qu’on le touchait, se rappelle-t-elle. On ne se parlait pas beaucoup. Il gardait tout en dedans.»
«C’est héréditaire», poursuit-elle, en se remémorant son grand-père dans une camisole de force. C’est à lui qu’appartenait la maison abandonnée où le corps de Nancy Michaud a été retrouvé.
Francis Proulx a eu une enfance difficile, admet sa mère. Ses parents se sont divorcés lorsqu’il avait 2 ans. Son père est parti refaire sa vie en Beauce.
De l’âge de 2 à 14 ans, il a vécu la moitié du temps chez sa grand-mère, à Rivière-Ouelle, et l’autre chez sa mère, qui déménageait fréquemment. Lise Hudon ne travaillait pas. Sa santé était trop fragile.
À l’école, Francis Proulx était victime des coups des autres enfants. Il avait peu d’amis, se souvient sa mère. Il n’a jamais eu de petites amies non plus. Son fils a terminé son secondaire à Rivière-du-Loup avant d’entreprendre une formation technique en soudure à Charny, près de Québec.
En 2004, Lise Hudon s’est exilée en Gaspésie, sans laisser d’adresse. L’appartement qu’elle louait Rivière-Ouelle, dans le vieux presbytère, était possédé par des démons, dit-elle.
«Les démons sont sur terre, dit-elle, en scrutant sa Bible avec un loupe. Satan est le chef du monde, et le monde gît au pouvoir de Satan.»
Lise Hudon est revenue s’installer dans la région l’année dernière seulement. Son fils lui avait dit au téléphone qu’elle serait bien à Saint-Pascal. Elle a senti qu’il avait besoin d’elle.
«Mais l’hiver dernier, il a changé soudainement de comportement après son accident de travail», dit-elle. Francis Proulx s’est blessé à l’usine Pro-lames, à Cap-Saint-Ignace, là où il travaillait.
Dès lors, il est devenu prestataire de l’assurance chômage. Il parlait encore moins que d’habitude. Et il était constamment devant son ordinateur, dans la chambre qu’il occupait chez sa grand-mère.
«Il faut faire attention à l’internet, avertit Lise Hudon. C’est mauvais. Il devait regarder des choses de méchanceté.»
Peut-être est-elle en partie responsable du malheur de son fils, se dit-elle. «J’étais une fille-mère. J’ai peut-être trop crié. Si j’ai fait quelque chose de mal, Francis, pardonne-moi», dit-elle, les larmes aux yeux.
Lise Hudon a pensé aller aux funérailles de Nancy Michaud. Ses amis des Témoins de Jéhovah le lui ont déconseillé. «Mais quand viendra le temps, je vais aller les voir.»
L'équipe de Cyberpresse vous suggère :
Nancy Michaud: «aucune loi n'aurait empêché le drame»
https://www.youtube.com/watch?v=x6_7Mbp76jU" onclick="window.open(this.href);return false; (ont lache rien) continuons le combat
Veronyc a écrit
*****Hors-sujet*****
Je me permet de rectifier ce que tu dis ci-haut. Je connais bien des gens qui se fotn suivre par un psychiatre (et non un psychologue) et qui pourtant souffrent que d'une dépression.
Si les gens n'ont pas de medecin de famille, vu qu'un psychologue ne peut prescrire de médicament, le patient est souvent référé à un psychiatre.
*****Fin du hors-sujet***** je confirme
*****Hors-sujet*****
Je me permet de rectifier ce que tu dis ci-haut. Je connais bien des gens qui se fotn suivre par un psychiatre (et non un psychologue) et qui pourtant souffrent que d'une dépression.
Si les gens n'ont pas de medecin de famille, vu qu'un psychologue ne peut prescrire de médicament, le patient est souvent référé à un psychiatre.
*****Fin du hors-sujet***** je confirme
"La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans"
Mark Twain
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Sarah-Jane
- Seigneur de la Causerie
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- Inscription : jeu. janv. 22, 2009 2:21 pm
Le mardi 20 mai 2008
«Je n'ai rien à craindre»
Patrick Lagacé
La Presse
Rivière-Ouelle
Si vous écoutez les gens de Rivière-Ouelle, Francis Proulx est un type bizarre, un petit criminel, un drogué, un violent, un écoeurant. C'est ce qu'on vous racontera à la crémerie, si vous allez jaser du type accusé du meurtre de Nancy Michaud.
Mais si vous parlez à l'avocat Roger Gervais, il va vous parler d'un «autre» Francis Proulx.
Roger Gervais représente Proulx dans une cause de vol: fin 2007, Proulx a été accusé d'avoir volé à une tante plus de 100 000$. Cash.
«Dans les médias, on dit depuis quelques jours qu'il a un casier judiciaire long comme le bras, m'a-t-il lancé, en entrevue. Mais ce n'est pas vrai! La seule chose dont il a été accusé, avant, c'est cette affaire de vol. Et il a une explication.»
Vérification faite, c'est vrai: Francis Proulx, 29 ans, accusé de l'enlèvement et du meurtre crapuleux de Nancy Michaud, n'est pas un habitué du palais de justice. Pour Me Gervais, c'est symptomatique des «faussetés» qui se disent sur Proulx, depuis quelques jours.
J'ai parlé à Roger Gervais hier, en début de soirée. Son nom était au plumitif, dans le seul dossier impliquant Proulx, celui du vol. L'avocat m'a donné quelques détails sur son client. J'ai commencé à écrire ma chronique, mettant en parallèle les vies de Francis Proulx et Nancy Michaud. Une chronique sur deux vies on ne peut plus différentes.
Puis, Me Gervais m'a rappelé. Il m'a très longuement parlé de Proulx.
C'est pour ça que j'ai «flushé» la première chronique pour en faire une autre autour des propos de l'avocat: parce que c'est un autre son de cloche, qui détonne. Un son de cloche qui n'a rien à voir avec celui, plus subjectif, plus émotif, des membres de la famille de l'accusé.
«Je vous le dis tout de suite: ce n'est pas moi qui vais le défendre dans cette affaire de meurtre. Le gars que je connais, que j'ai eu dans mon bureau depuis quelques mois, ce n'est pas celui qu'on dépeint dans les médias. C'est un gars solitaire. À son affaire. Élevé de façon super religieuse. Non, il ne travaille pas: il a été victime d'un accident de travail. Un solitaire, que je vous dis. Le genre à collectionner des choses depuis son enfance. Des sous, des médailles, des billets de banque...»
Tout séparait Francis Proulx de Nancy Michaud. On n'imagine pas deux êtres si différents, deux vies si radicalement opposées. Il était solitaire, renfermé; elle était une bibitte sociale. Il passait ses nuits à gosser dans le garage de sa grand-tante; elle faisait du bénévolat et son sourire était légendaire.
«Francis était sous médication, poursuit Roger Gervais. Une forte dose d'antidépresseurs. Il était dépressif. C'est un jeune homme fragile. Mais il fonctionnait bien.»
Tout séparait Francis Proulx et Nancy Michaud. Mais, parallèlement, seuls 100 pas les séparaient: la distance entre la maison de la mère de famille et celle de la grand-mère de Proulx, où il a habité jusqu'à récemment.
Jusqu'à ce que sa grand-mère ne l'expulse, dit-on, après cette affaire de vol.
«Non, il a lui-même quitté le domicile de sa grand-mère, réplique Roger Gervais. Quand la SQ a commencé à le brasser, dans l'enquête, il est parti pour ne pas faire de trouble à sa grand-mère.»
Le village, justement. Parlons-en. Roger Gervais dit qu'il faut être prudent avec ce qui se dit à Rivière-Ouelle. Avec les histoires de drogue, par exemple. Pour Gervais, Francis Proulx n'était pas un coké, encore moins un petit dealer de drogue.
«À Rivière-Ouelle, on se conte des peurs, on se conte des histoires. Mon client, c'est un gars qui passe la moitié de son temps dans sa petite chambre, au presbytère, à regarder la télé. L'autre moitié, il marche dans le village, va pêcher au quai. Des fois, il va au casino, pour jouer 50$, 100$. Pas des gros montants.»
Et Me Gervais repart sur le caractère docile de Francis Proulx. Il n'a pas l'étoffe d'un tueur, m'assure-t-il. Mais, ai-je dit à Me Gervais, Proulx est accusé d'un crime dégueulasse, le parfait cauchemar moderne: quelqu'un entre dans ta maison en pleine nuit, t'agresse, te kidnappe et te tue.
«Ce que je sais de lui, c'est que ce n'est pas un violent. Ce n'est pas l'impression que j'en ai eu. Écoutez, ça fait 32 ans que je fais ce métier: j'en ai vu beaucoup, des accusés. Je sais qu'on dit que la victime a été tuée de façon violente. Dans son cas, je ne connais pas la preuve. Mais je tomberais par terre, si c'était lui.»
Samedi matin, Francis Proulx est allé voir l'avocat. Les flics veulent me voir, lui a-t-il dit, très calme. Ils veulent me faire passer le détecteur de mensonge.
«Je lui ai dit qu'un polygraphe ne peut être admis en preuve, m'a raconté Roger Gervais, que c'est une technique des enquêteurs pour mettre de la pression.»
Réponse de Francis Proulx: «Je n'ai rien à craindre.»
***********************************************************
De quoi nous rendre perplexes
et assurément beaucoup de travail pour Laury
P.S. L'avocat Roger Gervais, n'est pas l'avocat qui va défendre Francis Proulx pour le meurtre, il est son avocat pour le présumé vol d'argent.
. --Message edité par Mary beth le 2008-05-22 09:35:15--
«Je n'ai rien à craindre»
Patrick Lagacé
La Presse
Rivière-Ouelle
Si vous écoutez les gens de Rivière-Ouelle, Francis Proulx est un type bizarre, un petit criminel, un drogué, un violent, un écoeurant. C'est ce qu'on vous racontera à la crémerie, si vous allez jaser du type accusé du meurtre de Nancy Michaud.
Mais si vous parlez à l'avocat Roger Gervais, il va vous parler d'un «autre» Francis Proulx.
Roger Gervais représente Proulx dans une cause de vol: fin 2007, Proulx a été accusé d'avoir volé à une tante plus de 100 000$. Cash.
«Dans les médias, on dit depuis quelques jours qu'il a un casier judiciaire long comme le bras, m'a-t-il lancé, en entrevue. Mais ce n'est pas vrai! La seule chose dont il a été accusé, avant, c'est cette affaire de vol. Et il a une explication.»
Vérification faite, c'est vrai: Francis Proulx, 29 ans, accusé de l'enlèvement et du meurtre crapuleux de Nancy Michaud, n'est pas un habitué du palais de justice. Pour Me Gervais, c'est symptomatique des «faussetés» qui se disent sur Proulx, depuis quelques jours.
J'ai parlé à Roger Gervais hier, en début de soirée. Son nom était au plumitif, dans le seul dossier impliquant Proulx, celui du vol. L'avocat m'a donné quelques détails sur son client. J'ai commencé à écrire ma chronique, mettant en parallèle les vies de Francis Proulx et Nancy Michaud. Une chronique sur deux vies on ne peut plus différentes.
Puis, Me Gervais m'a rappelé. Il m'a très longuement parlé de Proulx.
C'est pour ça que j'ai «flushé» la première chronique pour en faire une autre autour des propos de l'avocat: parce que c'est un autre son de cloche, qui détonne. Un son de cloche qui n'a rien à voir avec celui, plus subjectif, plus émotif, des membres de la famille de l'accusé.
«Je vous le dis tout de suite: ce n'est pas moi qui vais le défendre dans cette affaire de meurtre. Le gars que je connais, que j'ai eu dans mon bureau depuis quelques mois, ce n'est pas celui qu'on dépeint dans les médias. C'est un gars solitaire. À son affaire. Élevé de façon super religieuse. Non, il ne travaille pas: il a été victime d'un accident de travail. Un solitaire, que je vous dis. Le genre à collectionner des choses depuis son enfance. Des sous, des médailles, des billets de banque...»
Tout séparait Francis Proulx de Nancy Michaud. On n'imagine pas deux êtres si différents, deux vies si radicalement opposées. Il était solitaire, renfermé; elle était une bibitte sociale. Il passait ses nuits à gosser dans le garage de sa grand-tante; elle faisait du bénévolat et son sourire était légendaire.
«Francis était sous médication, poursuit Roger Gervais. Une forte dose d'antidépresseurs. Il était dépressif. C'est un jeune homme fragile. Mais il fonctionnait bien.»
Tout séparait Francis Proulx et Nancy Michaud. Mais, parallèlement, seuls 100 pas les séparaient: la distance entre la maison de la mère de famille et celle de la grand-mère de Proulx, où il a habité jusqu'à récemment.
Jusqu'à ce que sa grand-mère ne l'expulse, dit-on, après cette affaire de vol.
«Non, il a lui-même quitté le domicile de sa grand-mère, réplique Roger Gervais. Quand la SQ a commencé à le brasser, dans l'enquête, il est parti pour ne pas faire de trouble à sa grand-mère.»
Le village, justement. Parlons-en. Roger Gervais dit qu'il faut être prudent avec ce qui se dit à Rivière-Ouelle. Avec les histoires de drogue, par exemple. Pour Gervais, Francis Proulx n'était pas un coké, encore moins un petit dealer de drogue.
«À Rivière-Ouelle, on se conte des peurs, on se conte des histoires. Mon client, c'est un gars qui passe la moitié de son temps dans sa petite chambre, au presbytère, à regarder la télé. L'autre moitié, il marche dans le village, va pêcher au quai. Des fois, il va au casino, pour jouer 50$, 100$. Pas des gros montants.»
Et Me Gervais repart sur le caractère docile de Francis Proulx. Il n'a pas l'étoffe d'un tueur, m'assure-t-il. Mais, ai-je dit à Me Gervais, Proulx est accusé d'un crime dégueulasse, le parfait cauchemar moderne: quelqu'un entre dans ta maison en pleine nuit, t'agresse, te kidnappe et te tue.
«Ce que je sais de lui, c'est que ce n'est pas un violent. Ce n'est pas l'impression que j'en ai eu. Écoutez, ça fait 32 ans que je fais ce métier: j'en ai vu beaucoup, des accusés. Je sais qu'on dit que la victime a été tuée de façon violente. Dans son cas, je ne connais pas la preuve. Mais je tomberais par terre, si c'était lui.»
Samedi matin, Francis Proulx est allé voir l'avocat. Les flics veulent me voir, lui a-t-il dit, très calme. Ils veulent me faire passer le détecteur de mensonge.
«Je lui ai dit qu'un polygraphe ne peut être admis en preuve, m'a raconté Roger Gervais, que c'est une technique des enquêteurs pour mettre de la pression.»
Réponse de Francis Proulx: «Je n'ai rien à craindre.»
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De quoi nous rendre perplexes
et assurément beaucoup de travail pour Laury
P.S. L'avocat Roger Gervais, n'est pas l'avocat qui va défendre Francis Proulx pour le meurtre, il est son avocat pour le présumé vol d'argent.
. --Message edité par Mary beth le 2008-05-22 09:35:15--
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Sarah-Jane
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Lison48 a écritSa mère semble bizarre aussi.
C'est le moins que l'on puisse dire
(«C’est héréditaire», poursuit-elle, en se remémorant son grand-père dans une camisole de force. C’est à lui qu’appartenait la maison abandonnée où le corps de Nancy Michaud a été retrouvé.)
Ca doit être quelque chose de difficile à vivre dans un petit village comme Rivière-Ouelle
C'est le moins que l'on puisse dire
(«C’est héréditaire», poursuit-elle, en se remémorant son grand-père dans une camisole de force. C’est à lui qu’appartenait la maison abandonnée où le corps de Nancy Michaud a été retrouvé.)
Ca doit être quelque chose de difficile à vivre dans un petit village comme Rivière-Ouelle